Catégorie : Ma ville

Carte scolaire : une question de méthode ?

La délibération n°6 du conseil municipal du mois de septembre 2021 concernait la modification partielle de la carte des secteurs scolaires. Nous avons cherché à mieux comprendre la méthode pour la réaliser et les enjeux de cette carte pour les familles…

Propositions pour lancer le débat !

Pour ouvrir le débat, nous proposons plusieurs pistes de travail et plusieurs propositions qui peuvent s’appuyer sur un rapport parlementaire datant de décembre 2015 :

  • Rendre publique la sectorisation en dressant une cartographie lisible des différents secteurs de la ville…ce qui n’est pas le cas. La délibération ne fournit que la liste des rues concernées
  • Rendre transparente la gestion des dérogations en créant une commission spécifique dans laquelle les différents acteurs de la communauté éducatives auront leur mot à dire (Favoriser la décision collégiale)
  • Favoriser la mixité sociale en faisant un travail sérieux de refonte de la sectorisation de la carte scolaire en prenant en compte ce paramètre. N’oublions pas que plusieurs groupes scolaires accueillent aujourd’hui une population plus défavorisée que dans d’autres écoles de la commune
  • Donner des moyens supplémentaires dans les établissements qui en ont le plus besoin pour développer des pédagogies adaptées
Annexe à la délibération: Listing de 8 pages de rues pour la carte
des secteurs scolaires
mais pas de cartographie lisible pour tous !

La sectorisation est une des questions dont devraient se saisir activement les parents et les fédérations présentes dans les établissements scolaires du premier degré de la ville en demandant qu’un travail concerté soit enfin lancé. En effet, la révision partielle de septembre a fait suite à une révision complète votée en mars 2020, quelques jours avant les élections municipales. De fait, elle est passée totalement inaperçue et n’a été l’objet d’aucun débat constructif. Aucune communication à ce sujet n’a été faite ! Est-ce un hasard alors que la carte scolaire est un sujet sensible politiquement ?

Carte scolaire : mode d’emploi

Pour mieux comprendre les enjeux, il faut se souvenir que le maire est chargé d’inscrire les élèves dans les différentes écoles publiques de sa commune. Pour cela, il doit déterminer, par arrêté, les limites territoriales de chaque école (article L 131-5, code de l’éducation). Ces décisions sont prises par le maire en tant qu’agent de l’État et peuvent avoir une incidence sur l’ouverture et la fermeture de classes, le changement d’implantation d’une classe ou d’une école. Ainsi, l’affectation d’un élève dans une école maternelle ou une école élémentaire obéit à la sectorisation scolaire qui doit être validée par le conseil municipal.

école sommeville
Ecole Sommeville :
quelles seront les conséquences de cette modification ?

La circulaire N°2003-104 publié au journal officiel insiste sur le fait que la concertation est une composante essentielle de l’élaboration de la carte scolaire :

« Cette concertation doit impérativement s’étendre à tous les acteurs de la communauté éducative et aux partenaires de l’école, pour permettre à chacun d’eux d’apporter sa contribution en jouant pleinement son rôle. » En d’autres termes, enseignants et parents du premier degré doivent être associés. »

Rues concernées par la modification partielle de septembre 2021
qui impacte deux groupes scolaires : Beausoleil et Sommeville

Ni les fédérations de parents d’élèves, ni les parents, ni les enseignants et directeurs d’école de Combs-la-Ville n’ont été réunis autour d’une table pour discuter des enjeux, des besoins, des modifications à apporter à cette carte des secteurs scolaires ni en 2019 et pas davantage en 2021 ! Le travail a été fait uniquement pas les services administratifs concernés et les élus de la majorité.

Le manque de transparence favorise le clientélisme et le chacun pour soi aussi bien au niveau des parents qu’au sein des personnels enseignants des écoles. Chaque directeur veut préserver la réputation de son établissement, ses effectifs, ses subventions…

Manque de transparence et de concertation

Cette méthode apparait comme totalement contraire à l’usage qui existe dans les communes de notre pays. En règle générale, la révision de la carte des secteurs scolaires, partielle ou totale dans une commune doit être travaillée en amont avec les différents acteurs de la communauté éducative. Il faut savoir que la précédente révision totale de la carte des secteurs scolaires de Combs-la-Ville datait du 16 novembre 1998 (délibération n°9). A l’époque, durant plusieurs mois, des réunions de travail avaient eu lieu avec les différents partenaires. Une prise de décision politique après la première élection de Guy Geoffroy en 1995.

Ecole beausoleil
École Beausoleil

Quatre modifications partielles ont été faites entre 2005 et 2019. Elles ont été motivées par les changements liés à la croissance urbaine et conçues comme un outil de gestion du personnel communal. Pas de prise de risque politique, pas de remise en cause de la sectorisation !

Et pourtant, le manque d’anticipation et le travail réalisé en 2020 sans aucune concertation a abouti a un cafouillage important lors de la rentrée scolaire de septembre 2021. Pour mémoire, quatre nouvelles ouvertures de classes et des salles qu’il a fallu trouver dans l’urgence en quelques jours. Et le maire nous a dit très satisfait en conseil :

Cette rentrée, comme pratiquement toutes les autres, mais celle-ci plus que les précédentes, était excellente, parce que bien préparée, construite dans la meilleure des relations et dans la plus grande bienveillance entre la commune et ces écoles. »

Compte-rendu du Conseil municipal du 27/09/2021 p.14

La modification votée en conseil municipal n’a pas été motivée et le maire n’a pas répondu à la question posée sur les effets de cette modification, en particulier pour l’école Sommeville qui sera impactée. Modifier la sectorisation pour répondre à rééquilibrage des effectifs est un classique. Un travail d’étude et d’analyse de ce qui a été décidé par le maire et sa majorité est donc à faire.

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Et pourquoi ne pas faire comme à Moissy ?

Un véritable cours de démographie Combs-la-Villaise nous a été donné dans le journal Rencontre. La démonstration est-elle juste et les arguments sages ?

Chiffres et réalités

L’édito du maire de Combs-la-Ville dans le journal « Rencontre » d’octobre 2021 nous donne des chiffres intéressants qui sont ceux de l’I.N.S.E.E. La démonstration du premier magistrat consistait à dire que la population n’a pas beaucoup augmenté entre 1990 et aujourd’hui. Nous devions en conclure qu’avec 2500 habitants de plus ces dernières années, il n’y a pas lieu de s’inquiéter car tout est sous contrôle et les besoins assurés pour tous. Tout est une question « d’équilibre » affirme-t-il. Mais lequel ? Celui de nos finances ? De nos équipements pour les enfants ?

Une question d'équilibre mais en faveur de qui ?
Une question d’équilibre mais en faveur de qui ?

De fait, cette augmentation est importante et a des effets au quotidien pour les habitants. Le nombre de jeunes est en forte augmentation, bien supérieur à la moyenne des villes de cette taille. Or nos équipements ont, pour la plupart, été construits dans les années de forte croissance urbaine de la banlieue parisienne. Ils ont été calibrés dans les années 1970 et ont été réalisés entre 1970 et 1990 en fonction des prévisions de la croissance démographique.

Évolution de la population de Combs-la-Ville

Cela explique que la majorité de nos équipements (écoles, centres de loisirs, gymnases, aires de jeux …) sont anciens et nécessitent d’importantes rénovations. Cela explique aussi que nous ne pouvons pas nous séparer d’un seul équipement public alors que la population croît et se rajeunit. Ils sont désormais tout juste suffisants pour assurer les besoins actuels de la population.

Anticiper et investir

Les prévisions de croissance pour 2032 seraient une hausse de 681 habitants (3%). La projection se fonde sur une évolution linéaire de la tendance évaluée par l’I.N.S.E.E, sur la base du taux d’évolution moyen annuel récent (2011-2016). Ce qu’il faut retenir, c’est que le nombre de jeunes augmente et augmentera sur les 5 à 10 ans à venir. En conséquence les besoins en équipements publics seront conséquents. D’autant que la multiplication des chantiers vont augmenter les chiffres prévisionnels.

Les nouveaux Brandons : 220 logements de plus !!
Les nouveaux Brandons : 220 logements de plus !!

Une gestion saine et sage aurait voulu que nous anticipions. Ce fut le contraire qui a été fait par les majorités successives autour de Guy Geoffroy. Ainsi, dès le début des années 2000, le maire a tenté, en vain, grâce à l’opposition des parents d’élèves, de fermer et supprimer l’école de la Tour d’Aleron. En 2013, il a réussi à vendre le centre pré-ado de la ferme des violettes. En 2021, il récidive en voulant fermer et vendre le centre de loisirs du Chêne. Tout cela pour trouver des financements pour des projets qui sont le plus souvent surdimensionnés et non prioritaires (ex : investissement dans le cadre des J.O 2024). Ventes qui permettront la réalisation de programmes immobiliers supplémentaires qui, par ricochet, aggraveront la situation( + de 400 logements en prévision).

Bâtiment du service jeunesse, similaire à celui prévu pour le centre du Chêne
Bâtiment du service jeunesse,
similaire à celui prévu pour l’école du Chêne

Les équipements perdus sont partiellement remplacés par des préfabriqués de nouvelle génération en structure bois (école du chêne et son centre d’accueil périscolaire, le tremplin structure Jeunesse).

Ainsi, la politique qui a prévalu depuis 20 ans a t-elle été de minimiser les effets des évolutions démographiques afin de ne pas dépenser ni d’investir. Pire, les majorités autour de Guy Geoffroy ont réduit l’offre plutôt que de l’étoffer.

Le maire nous affirme que l’augmentation de la population est contenue et qu’elle est inférieure à celle des communes voisines. En comparant ce qui est comparable, nous nous sommes intéressés à l’évolution de la commune voisine de Moissy-Cramayel.

Fort de l’expérience des autres, faisons autrement !

 19902011Prévision 2032
Moissy122631724318711
Combs13 75921 60323132
Évolution démographique comparée

Il est aisé de constater que la population a augmenté depuis 1990 plus fortement dans notre commune qu’à Moissy et que la prévision de croissance y est égale ! Et pourtant, la politique menée y est bien différente…

À Moissy-Cramayel la municipalité n’a pas hésité à investir et à rénover les équipements publics. Des aires de jeux flambant-neuves, un skate-parc, mais aussi, l’entretien et la rénovation des quatre centres de loisirs pour assurer aux enfants l’accueil nécessaire dans les meilleures conditions possibles. Dans d’autres communes de notre agglomération, les équipements sortent de terre. A Tigery, la commune vient de se doter de 1200m2 de structure pour 180 enfants.

Une des salles
de la nouvelle structure de Tigery

À Combs-la-Ville la majorité se gargarise des « équilibres » trouvés. Ces équilibres consistent à réduire l’offre en vendant un centre de loisirs essentiel pour nos besoins actuels et à venir. La majorité n’a pas investi d’argent dans les équipements publics alors qu’il aurait été nécessaire de le faire depuis plus de 10 ans. Pour preuve l’état des centres de loisirs survivants, des aires de jeux, de certains gymnases, des écoles (qui sont très loin d’être bien loties). Les limites d’une simple gestion au jour le jour sont dépassées.

Après les travaux : les jeux alignés
Après les travaux : les jeux étalés et non clôturés

Nous affirmons au fil de nos publications que le sujet n’est pas d’opposer une catégorie, une communauté, une tranche d’âge à une autre. Nous avons le sens des responsabilités et nous affirmons qu’il est plus qu’urgent de changer de méthode et de politique. Nous proposons de nous servir de l’expérience acquise par les communes de notre agglomération qui ont eu soin de préparer l’avenir. Nous devons, dès à présent, mettre en œuvre un plan pluriannuel d’investissements afin de pourvoir convenablement aux besoins des habitants.

Anticiper, prévoir les moyens et les financements, concerter, prioriser et agir dans l’intérêt général sont des mots d’ordre qui devraient faire consensus !

Il n’est pas trop tard. La majorité a fait croire à tous, et en particulier aux parents et aux animateurs des centres de loisirs, que le centre du Chêne était déjà vendu et que cela ne sert donc à rien de s’opposer à sa vente et à sa destruction. Nous appelons tous les combs-la-villais à la résistance face à l’inacceptable. De nouvelles actions se préparent pour s’y opposer !

Consultation citoyenne : participez et votez en cliquant

banderoles du rassemblement

Ensemble pour faire autrement !

Depuis quelques mois, de nombreux sujets sont mis en lumière et sont discutés sur les réseaux sociaux. Ils montrent combien les combs-la-villais aspirent à un souffle nouveau pour notre commune…

Des signes d’exaspérations et d’indignations fédérateurs

Ces signes sont perceptibles à travers une longue liste de mécontentements qui concernent la qualité de vie dans notre commune : aires de jeux en piteux état, centres de loisirs inadaptés et insuffisants, écoles qui doivent pousser les murs faute de place, urbanisation hors contrôle faute de règles d’urbanisme contraignantes, voiries et trottoirs à bout de souffle dans certaines zones, propreté des rues qui interroge par la déficience des services publics…

Affichage libre : appel au rassemblement
Affichage libre : appel au rassemblement

Les langues se délient, des slogans apparaissent dans la ville et les mécontentements s’étalent de plus en plus clairement sur les réseaux sociaux. En septembre, le projet de champ de foire a été l’occasion pour l’association de fédérer sur des thèmes sensibles comme le non respect des engagements pris dans le cadre de la transition écologique ou encore la préservation du patrimoine communal.

Pancarte de parents apposée sur les grilles des écoles
Pancarte de parents
apposée sur les grilles des écoles

La grève des personnels de service le 5 octobre a été particulièrement suivie dans notre commune. Cette grève nationale révèle localement l’exaspération des personnels qui travaillent dans les écoles maternelles (ATSEM), la restauration scolaire, le périscolaire et les centres de loisirs. Si cette grève a été mal comprise par certains parents, les raisons de suivre cette grève ont été nombreuses.

Type de banderole qui est apparu dans la ville
Type de banderole qui est apparu dans la ville

Il s’agissait notamment d’alerter les habitants sur la carence en personnel communal du fait de sous-effectif chronique, d’une précarisation (vacation pour quelques heures ou jours par mois). A cela s’ajoute la restructuration des services sans réelle concertation avec les personnels. Cela a entrainé et entraine encore un stress alors que la demande augmente. Prenons l’exemple de ce qui se passe à l’école LA NOUE maternelle. Deux dortoirs et une seule personne pour les surveiller !

Enfants, parents et grands parents ensemble pour dire NON
Enfants, parents et grands parents ensemble pour dire
NON

Ce n’est donc pas la couleur politique qui fédère une opposition grandissante mais celle du bon sens. La mise en lumière des incohérences qui se multiplient prouve que l’intérêt général n’est plus pris en compte depuis des années. Une ville ne peut pas être gérée au coup par coup mais avec une vision cohérente et globale qui prend en compte les enjeux actuels et ceux de demain.

Magnifiques dessins d'enfants qui ont participer samedi avec leurs parents
Magnifiques dessins d’enfants qui ont participé
au rassemblement samedi avec leurs parents

De plus en plus de personnes osent désormais dire que c’est le mandat de trop après 27 ans au pouvoir.

Rassemblement du 16 octobre : Pacifisme et détermination

L’association s’est mobilisée contre la vente du centre de loisirs du Chêne et la fermeture des centres de loisirs de la Tour d’Aleron et du chêne : tractage devant les centres et les écoles, articles dans la République de Seine et Marne, publications sur le site de l’association.

rassemblement du 16 actobre
Rassemblement du 16 octobre : pacifiquement, dans le calme
et en toute légalité comme pour le champ de foire

Avec un brin de soleil, des habitants ont répondu à l’appel sur l’esplanade de la mairie. Nombreux sont ceux, utilisateurs ou non, qui considèrent que la vente d’un centre de loisirs est une incohérence politique de plus de ce nouveau mandat. La ville se développe, les constructions surgissent partout d’une manière anarchique et rien n’est fait pour préserver les capacités d’accueil pour les enfants de cette commune.

Prise de parole pour expliquer et remercier
Prise de parole pour expliquer, mettre en perspective et remercier

Alors souvenons-nous des convictions passées de Monsieur J.Samingo, adjoint au maire depuis 2020. Il souhaitait se présenter aux élections départementales en 2015 avec pour thème de prédilection la défense des services publics !

Je veux être le défenseur du service public, je veux apporter de l’espoir mais également des solutions face à la crise. »

La République de Seine et Marne, 10/11/2014

Prenons-le au mot et demandons lui, ainsi qu’aux autres membres de son groupe, autrefois dans l’opposition et ralliés à Guy Geoffroy en janvier 2020, de soutenir le vœux légitime des habitants et de se souvenir de ce qu’ils ont défendu durant des années dans notre commune et dans notre canton. S’opposer à la vente d’un équipement public, n’est-ce pas en définitive défendre le service public ?

Echanges et débat avec les habitants devant la mairie
Échanges et débat avec les habitants
devant la mairie à la fin du rassemblement

Ce type de revirement et de comportement explique malheureusement la désaffection des habitants pour la politique et le fatalisme qui les anime trop souvent.

Heureusement, ce ne fut pas le cas pour tous, samedi 16 octobre à 11h, devant la mairie. La détermination des combs-la-villais donne de l’espoir. Et cela doit se poursuivre. Restons unis, vigilants et combatifs pour faire entendre d’autres choix et d’autres priorités que ceux qui nous sont imposés sans aucune concertation !

Tous ensemble pour faire autrement !
Tous ensemble pour faire autrement !

Dans le calme, pacifiquement, nous avons exprimé le refus des parents et des enfants de voir se dégrader encore davantage la situation. Nous attendons du maire qu’il arrête de feindre de ne pas comprendre. Dans un article de la République de Seine et Marne du début du mois il n’en voyait « pas trop bien l’objectif ». Il est pourtant très clair et profondément démocratique.

Béton ou centre de loisirs ! le choix des parents est clair
Béton ou centre de loisirs !
Le choix des parents est clair…

Espérons que le maire et sa majorité sauront entendre le message qui a été envoyé samedi 16 octobre au matin et qu’ils ouvrent le dialogue avec les associations et les élus de l’opposition.

Et si nous proposions une aire de jeux inclusive ?

Nous sommes une association qui cherche, à partir des expériences d’autres communes, à ouvrir le débat et à proposer des solutions innovantes pour vivre mieux, tous ensemble, et autrement …

Ne pas opposer mais laisser une place à tous !

Pour favoriser le bien vivre ensemble et des liens sociaux apaisés, nous refusons d’opposer une catégorie sociale, une communauté, une tranche d’âge à une autre. Et c’est pour cette raison que nous refusons la vente du centre de loisirs du Chêne. Nous ne nous opposons pas à la création d’une maison de retraite pour handicapés, nous nous opposons à ce qu’elle se fasse au détriment des plus jeunes alors que cet équipement municipal est nécessaire aux familles en activités alors que la ville se développe.

Comment alors vivre tous ensemble avec nos différences ? Comment faciliter le lien social ? L’une des problématiques qui a été posée lors du premier conseil de Quartier Est concernait les aires de jeux. Tous les habitants sont conscients que ces dernières sont en piteux état et que la réinstallation de l’aire de jeux du parc central ne répond pas aux attentes des parents et des enfants. C’est pourquoi nous proposons une aire de jeux inclusive pour tous les enfants.

Après les travaux : les jeux alignés
Aire de jeux du parc central :
une aire déficiente

En effet, une aire de jeux inclusive est accessible à tous les enfants, avec ou sans handicap, qui ont envie et besoin de jouer. Les enfants handicapés bénéficient rarement des centres de loisirs et des aires de jeux. Ces espaces ne sont pas adaptés en termes d’activités et d’accompagnement dans notre commune. Si les mairies ne peuvent pas mettre à disposition des éducateurs spécialisés capables d’accompagner le handicap de l’enfant, elles peuvent agir sur l’adaptation des aires de jeux !

Prendre en compte tous les enfants, c’est possible…

D’où cette proposition de créer un espace de jeux accessible à tous. Les multiples formes de handicap doivent, dans un projet d’aire de jeux inclusive, être prises en considération afin de ne discriminer aucun enfant.

Aire de jeux inclusive

La prise en compte du handicap a beaucoup progressé ces dernières années. Des équipements spécialisés et des jeux adaptés permettent aux enfants handicapés de partager des activités avec les enfants valides. Ces équipements destinés aux enfants de 2 à 14 ans sont accessibles aux Personnes à Mobilité Réduite (P.M.R) et favorisent les capacités sensorielles, la mobilité, la motricité fine, les facultés cognitives. Une signalétique en écriture normale et en braille, langue des signes française (L.S.F), complète le dispositif.

A Vannes les fauteuils roulants ne sont pas
un obstacle pour profiter du jeu de balançoire

Un ville comme Vannes en Bretagne a travaillé sur cette question et a créé en 2019 une aire de jeux de 750 m2. Elle offre à tous les enfants de la ville et de l’intercommunalité l’accès à 30 jeux adaptés et à 50 activités ludiques. Cet exemple doit être une source d’inspiration. D’autres communes ont réalisé également des aires de jeux comme à Meaux qui a inauguré la première aire de jeux inclusive d’Ile de France en janvier 2021.

Au sein de notre commune, nous avons des structures accueillant des personnes handicapées mais nous n’avons pas d’aire de jeux inclusive pour les enfants qui vivent à Combs-la-Ville dans leur famille et qui aimeraient pouvoir en bénéficier.

Des jeux pour éveiller tous les sens de tous…

Nous proposons donc que la réflexion s’ouvre sur le projet de création d’une aire de jeux inclusive dans le parc central, en lieu et place de ce qui a été installé. A la majorité de démontrer que les conseils de quartiers ne sont pas une façade pour faire croire que dans notre ville la démocratie participative est une réalité. Nous proposons aux membres de ces conseils qu’ils se saisissent de cette proposition, afin qu’ensemble, ils conduisent ce projet sérieux et utile pour les familles.

Un projet réaliste à définir en fonction de nos moyens

Notre projet doit être calibré en fonction de notre population et de nos moyens. Celui de la ville de Vannes correspond à celui d’une commune de 54 000 habitants. Notre population est moins importante. Mais ce projet pourrait-être porté et financé aussi par notre agglomération Grand Paris Sud (GPS) et pourrait bénéficier à tout ou partie de l’intercommunalité.

Des structures adaptées, colorées et sécurisées pour tous !

Des partenariats sont à rechercher pour concrétiser ce projet. Voici quelques pistes pour commencer :

Un tel projet est positif pour une ville qui se doit de prendre en compte l’inclusion du handicap dans la cité en permettant l’accès aux mêmes jeux de tous les enfants. Plus besoin d’un accompagnement systématiquement spécialisé puisque les activités sont adaptés. Les familles d’enfants handicapés accompagneront leurs enfants dans cette aire de jeux favorisant ainsi interactions, mixité sociale et l’intégration autour du partage des activités.

C’est assurément une démarche du bien vivre ensemble, autrement, auquel nous sommes attachés.

Contre la vente d’un équipement public et la fermeture du Chêne et de la Tour d’Aleron

Samedi 16 octobre à 11h Rassemblement pacifique devant la mairie

Durée courte : 1/2 heure

Pas d’inquiétude, ce rassemblement se fera dans un cadre légal avec déclaration préfectorale !!!

Ça craque au centre de loisirs Beausoleil !

La fermeture du centre de loisirs HISTORIQUE du Chêne est un véritable tsunami pour l’accueil des enfants dans notre commune. Nous avons cherché à en appréhender les effets à travers un exemple …

Poussons les murs, sauvons les meubles !

Depuis la rentrée des classes, le taux d’occupation des services municipaux correspond à celui qui existait antérieurement à la crise sanitaire. La fin du télétravail ou sa forte diminution a obligé les familles à de nouveau faire appel aux services de la cantine, du périscolaire et bien évidemment au centre de loisirs le mercredi. Et avec la croissance urbaine les besoins vont croître.

A Beausoleil, plus de 150 enfants se bousculent le mercredi dans des locaux totalement inadaptés.

Beausoleil élémentaire
Beausoleil élémentaire : en face du DOJO

Fermeture du centre de loisirs du Chêne et sa disparition souhaitée par la majorité municipale + fermeture de la tour d’Aleron comme centre de loisirs = pénurie de places et d’équipements.

Il y a désormais 3 équipements qui font office de centre de loisirs :

  • Le centre de loisirs « Le soleil » (lui-aussi assez vétuste et donc peut-être aussi voué à être sacrifié à l’appétit des promoteurs pour les équipements municipaux ?)
  • Le groupe scolaire La Noue
  • Le centre de loisirs Beausoleil (mais est-ce vraiment un centre unique ?)
Centre de loisirs La Noue
Centre de loisirs La Noue

Le nouveau dispositif est le cache-misère d’une politique publique déficiente. En conséquence, de nombreux parents sont mécontents. Les habitants qui résident à l’est de la ville doivent se rendre avec leurs enfants à l’extrême ouest de la ville, à Beausoleil. Et cela concerne les enfants qui dépendaient de la Tour d’Aleron et du Chêne !!

Centre de loisirs Le Soleil
Centre de loisirs Le Soleil

Beausoleil : exemple type d’une incohérence politique

Beausoleil ne peut pas être une solution pérenne pour répondre à cette forte augmentation qui va durer dans le temps. Le nom de ce centre est trompeur. Il est à la fois celui d’un groupe scolaire et celui porté par deux structures correspondant à un centre de loisirs maternelle et à centre de loisirs élémentaire éloigné l’un de l’autre :

  • Une structure pour les maternelles (place Hottinger)
  • Une structure pour les élémentaires dans l’ancienne école qui accueille des associations face au DOJO.

Les locaux sont totalement inadaptés, tout particulièrement pour les élémentaires : cours de récréation petites, salles dispersées dans cet équipement scolaire qui n’est pas fait pour cela. Et s’il y a trop d’enfants, la solution du maire est d’utiliser le bâtiment scolaire ! N’oublions pas également que ce centre sera bientôt au cœur des travaux de construction du nouveau DOJO (nuisances maximum pour les enfants et les animateurs).

Une cour de récréation sans aire de jeux et petite
Une petite cour de récréation élémentaire…

De plus, la salle de restauration est de l’autre côté de la rue. Rien de très sécure quand on sait que l’un des conseillers municipaux délégué explique sur les réseaux sociaux que le centre vétuste du Chêne (faute d’investissement depuis de nombreuses années !) sera remplacé par un centre dans laquelle il ne sera plus utile de traverser la rue (ce qui n’a pourtant jamais été nécessaire au Chêne !).

Beausoleil centre de loisirs maternelle : pas de verdure, du bitume !
Beausoleil centre de loisirs maternelle :
pas de verdure, du bitume !

Les membres de la majorité confondent, quant cela les arrange, les centres pré et périscolaire avec les centres de loisirs. La fermeture et la réorganisation décidées par la majorité sont catastrophiques : les enfants sont concentrés dans des espaces, devenus de fait des sites de « garderie », dans lesquels il est impossible de proposer des activités éducatives de qualité. Et il ne s’agit pas de mettre en cause les animateurs et les directeurs de centre qui doivent faire avec les moyens du bord. Nous ne pouvons d’ailleurs que les féliciter de faire des miracles avec aussi peu.

Une alternative réaliste est possible

Nombreux sont les combs-la-villais indignés par cette décision prise sans aucune concertation. Elle pénalise enfants et parents. Cette vente qui désorganise et entraine une pénurie d’équipements pour la commune n’était pas inscrite dans le programme électoral de Guy Geoffroy et de sa majorité. Il n’a jamais été question de la fermeture d’un équipement public.

LE CENTRE N’EST PAS ENCORE VENDU ! Alors agissons et proposons de :

  • Réaliser un référendum citoyen (pour de telles orientations concernant nos enfants le maire aurait pu consulter ses administrés, pour y palier, nous avons mis en ligne une consultation citoyenne).
  • Réaffecter les 400 000€ prévus pour le parking de la coupole (travaux non-urgent)
  • Rénover le centre : coût estimé 400 000€ dont la moitié possible en subvention

Le maire critique nos propositions, affirmant que nous allons dépenser l’argent que nous n’avons pas ou encore que nous ne pensons qu’à augmenter les impôts. En fait nous avons une solution qui n’impacte pas les finances de la commune. Nous proposons que les élus acceptent de revenir sur leur augmentation votée en juin 2020 (première décision prise par la majorité). C’est ainsi 342 000€ qui seraient de nouveau disponibles : la rénovation du centre de loisirs du Chêne.

Nous rappelons que nous ne sommes pas opposés à la création d’un établissement accueillant des personnes âgées handicapées, bien au contraire. Nous nous élevons contre le fait que cela se fasse en lieu et place d’un centre de loisirs historique et toujours utile, au détriment d’un service municipal primordial pour les familles. Nous voulons que cesse cette tendance permanente à opposer les différentes populations de notre commune.

Nous appelons donc tous les combs-la-villais à :

Samedi 16 octobre à 11h

Rassemblement devant la mairie

Touche pas à mon Chêne !

Le centre de loisirs du Chêne est pour de nombreux combs-la-villais un lieu chargé de souvenirs qui compte dans la mémoire collective. Sa fermeture discrètement programmée par le maire nous indigne. Et elle impacte déjà le service offert aux familles…

Une rentrée confuse, pas aussi surprenante qu’il n’y parait

Alors que la rentrée dans les écoles a été marquée par un manque d’anticipation, le retour des enfants dans les centres de loisirs après les vacances a été un jeu de piste déplaisant et inquiétant. En effet, le mercredi 8 septembre, les centres de loisirs devaient reprendre leur rythme normal et recevoir les enfants en toute sérénité. Il n’en fut rien.

Sans en avoir été avertis par courrier, par courriel ou sur le portail famille de la mairie, certains parents ont subi une épreuve dont ils auraient pu se passer. La désorganisation était totale. Les enfants qui étaient reçus jusqu’à cet été dans un centre de loisirs ont été mis, sans concertation avec les familles, dans un autre centre que celui auquel ils étaient accoutumés. Faute d’informations, de nombreux parents sont allés d’un centre à l’autre. Ainsi par exemple, ceux des enfants qui avaient été prévus à la Tour d’Aleron ont atterri au Soleil.

Centre de loisirs Le Soleil
Centre de loisirs Le Soleil

Nous ne pouvons que nous interroger sur ce « cafouillage » supplémentaire alors même que certains parents ne sont pas véhiculés et doivent parfois faire un long trajet pour se rendre dans le centre de loisirs de leur enfant. Les départs et les remplacements au sein du service enfance et le manque de personnel semblent expliquer en partie ces déboires.

Mais c’est surtout la réorganisation des centres de loisirs en prévision de la fermeture d’un centre clé qui montre ses premiers effets. La mairie justifie cette réorganisation en affirmant qu’elle est une amélioration pour les familles en favorisant le regroupement des fratries. En fait cette réorganisation s’explique surtout par la fermeture et la vente du centre de loisirs du Chêne. En fermant un centre élémentaire d’importance (90 places), le maire ne peut pas s’appuyer sur Beausoleil pour accueillir beaucoup d’enfants en élémentaire alors même que cette école accueille déjà et depuis longtemps des maternelles dans le cadre du périscolaire et des loisirs. Il doit gérer la pénurie, d’autant plus que le centre de loisirs Le Soleil est déjà saturé et que le nombre d’enfants augmente du fait des nouvelles constructions et des mutations.

Dalle du centre périscolaire en construction : où sont les 7000m2 de l'ancien centre ?
Dalle du centre périscolaire en construction :
où sont les 7000m2 de l’ancien centre ?

S’opposer pour contrer la pénurie et la vente du Chêne

Le rajeunissement de la population et l’augmentation du nombre d’habitants ont déjà des conséquences sur les écoles de notre commune. De la même manière, cela impacte les besoins de places en centre de loisirs. Dans notre article publié en juillet dernier, nous avions dénoncé la pénurie et les mécontentements suscités par le nombre de places insuffisantes proposées aux parents durant les vacances estivales. Nous avions de la même manière dénoncé les délais d’inscription qui sont, selon nous, une contrainte insupportable pour les familles.

Pour les vacances de la Toussaint, les inscriptions sont ouvertes depuis le 27 août et se termineront le 25 septembre. Cette limite dans le temps est là encore un mode de fonctionnement permettant de cacher la pénurie. Dans les communes voisines, les délais d’inscriptions ne sont pas les mêmes et laissent plus de souplesse pour les familles. Ainsi, à Savigny les inscriptions ne s’ouvrent qu’à partir du 27 septembre (alors que les inscriptions sont déjà closes à Combs). A Quincy, elles se terminent deux semaines avant les vacances.

Refuser la pénurie revient à lutter contre la vente d’un équipement public dans une ville plus jeune en pleine croissance démographique. C’est également défendre l’identité même de cette ville qui perd progressivement tous ses repères du fait de la multiplication des chantiers, de la démolition de ses maisons emblématiques et de ses espaces verts (Parc central). Le chêne du centre de loisirs reste un arbre visible de tous, être vivant qui a marqué l’enfance de nombre d’enfants de notre commune. Son devenir est tout aussi hypothétique que celui des dernières maisons ayant survécu à l’appétit féroce des promoteurs immobiliers. Faute de protection, faute d’une politique d’urbanisation concertée et cohérente, le centre de loisirs et son chêne sont également en danger de mort !

Alors mobilisons-nous car il est encore possible de bloquer une fois de plus un projet illégitime :

  • En partageant ces informations avec vos voisins, vos amis par tous les moyens possibles
  • En Participant à la consultation citoyenne (lien pour voter )
  • En affichant comme vous l’avez fait pour le champ de foire, partout où cela est possible, vos messages et votre colère
  • En appelant tous ceux qui le souhaitent à venir nous rejoindre le 16 octobre à 11h devant la mairie pour manifester notre opposition à ce projet…

En vous donnant le droit d’agir et d’être créatif pour combattre l’inacceptable !

Ensemble, autrement c’est possible !

Image d'introduction

Une rentrée des classes à Combs hors contrôle !

Alors que la ville voit pousser comme des champignons des immeubles et des constructions sur tout le territoire communal, le maire, loin d’anticiper les effets de ce développement sur les écoles et les besoins de familles, ferme un équipement qui assure un service public essentiel…

Soyons pragmatiques ! Plus de constructions = plus de besoins

Nous nous bercions d’illusions en espérant une rentrée 2021 plus facile que la précédente, éloignée des incertitudes liées à la pandémie. Et pourtant, au-delà de cette apparente sérénité, la réalité nous rattrape.

Les nouvelles constructions dans notre commune offrent des logements locatifs ou en copropriétés à des familles jeunes ayant un ou plusieurs enfants. C’est le cas dans les nouveaux immeubles qui se sont construits derrière la piscine. De même, dans des quartiers pavillonnaires anciens, comme au Bois l’Évêque, les cessions s’accélèrent (les panneaux de vente fleurissent), et une population plus jeune, avec enfants, prend peu à peu possession des lieux.

Nouveaux logements rue de Lieusaint
Nouveaux logements rue de Lieusaint

La pandémie accélère cette évolution par des glissements de population au sein de la métropole parisienne, de la petite couronne vers la grande couronne. Les mutations s’accélèrent. Ce rajeunissement de certains quartiers a forcément un impact sur les besoins en équipements publics (crèche, école, périscolaire, centre de loisirs etc.).

Panneau rue Sommeville
Panneau rue Sommeville : 46 appartements

Cette réalité est confirmée en analysant les effectifs des écoles de la commune.

Des ouvertures de classe qui contredisent le maire

En effet, les effets de cette progression démographique et le rajeunissement de la population ont des répercussions à court, moyen et long terme. Dans la réalité immédiate, la situation dans les écoles est la suivante :

  • Quincarnelles : 1 ouverture en élémentaire, 1 ouverture en maternelle
  • Paloisel : 1 ouverture en maternelle
  • Sommeville : 1 ouverture en primaire
  • Beausoleil : 1 ouverture en maternelle
  • Orée du bois :1 ouverture en élémentaire
  • Le Chêne : 1 fermeture maternelle
  • La Noue : 1 fermeture élémentaire
Cantine école Paloisel
Cantine école Paloisel

Le bilan du 6 septembre est simple à comprendre : +4 classes dont 2 maternelles (+ 100 enfants environ). Par exemple pour l’école du Chêne, la livraison des logements de la rue du Chêne et ceux de la place de l’église va amener un nouvel afflux d’élèves qui va nécessiter de nouvelles ouvertures.

Les nouveaux Brandons : 220 logements de plus !!
Les nouveaux Brandons :
220 logements de plus !!

De nombreux programmes sont en cours d’achèvement et de nouveaux sont sur le point de se réaliser comme celui du Haut du Breuil. Nous ne sommes donc qu’au début d’une mutation qui aurait dû nécessiter prévoyance, investissement et volontarisme politique. Nous sommes malheureusement loin de cela, tout au contraire et cela est alarmant.

Haut du Breuil, 96 logements prévus
Haut du Breuil, 96 logements prévus

Des conséquences en chaine !

A vouloir toujours réduire les frais et les dépenses (le budget général est en berne =25 ans sans augmentation des impôts locaux et fonciers) et d’anticipation (faute de vision claire de ce que doit être une politique publique tournée en direction des enfants, des jeunes et des familles) la rentrée scolaire rime une fois de plus avec austérité et pénurie. Et les effets sont inquiétants et multiples.

Le premier effet est l’inadaptation des structures aux besoins face à cette croissance pourtant prévisible. Prenons l’exemple de l’école Paloisel qui a dû fermer sa bibliothèque pour loger une classe de plus. De même, à l’école Beausoleil, la classe de CP qui était au rez-de-chaussée a été obligée de déménager durant le week-end pour laisser la place à la classe de maternelle. Or le CP n’a trouvé un espace qu’au deuxième étage dans la salle informatique (=suppression de la salle informatique !). Ces exemples ne sont pas alarmistes mais édifiants. Ils provoquent l’indignation des professionnels, des usagers et la nôtre !

Le second effet est le manque de moyens. Les directeurs d’école ont été contraints de gérer la pénurie de matériel et de jouer aux « chaises musicales » pour trouver, dans les différentes écoles, tables et sièges. Et le problème ne s’est pas arrêté là. La majorité municipale a limité le budget de fonctionnement pour une ouverture de classe à 595€ (soit pour 25 élèves = 24€ /élève). Comment ouvrir une classe dans de bonnes conditions avec une telle somme pour acheter le matériel ? Les enseignants n’ont d’autre solution que de partager leur propre budget pour aider le collègue qui ouvre une classe.

Logements en cours de construction :
en face de l’église

En fait, les conséquences sont multiples car l’augmentation du nombre d’enfants a obligatoirement un impact sur les besoins du périscolaire et le fonctionnement des centres de loisirs. Les besoins vont en augmentant alors que les moyens municipaux diminuent !

Début d'un nouveau chantier de construction rue Sommeville
Début d’un nouveau chantier :
construction rue Sommeville de 20 logements

Une raison de plus pour refuser la vente du centre de loisirs du Chêne…

La tendance est donc clairement à l’augmentation de la population, à la croissance des besoins en équipements pour les familles. Une commune se doit d’accueillir les enfants dans de bonnes conditions. Les écoles maternelles et élémentaires, la restauration scolaire, l’accueil périscolaire, les centres de loisirs, les aires de jeux sont les missions prioritaires de service public d’une ville. Or nous constatons que la majorité municipale l’a oublié !

Nous proposons donc un tout autre modèle.

Nous devons d’urgence mettre en place un plan pluriannuel d’investissement pour rénover et adapter nos équipements. Nous devons inscrire cela comme une priorité dans notre budget et ne pas se lancer dans des projets pharaoniques qui ruinent tout espoir de voir évoluer la situation.

Nous devons lutter contre le projet, à contrecourant du maire, qui veut supprimer un équipement public au Chêne pour trouver de l’argent, alors que les besoins sont criants et le seront encore plus dans les années à venir (1.5M€). Ce centre de loisirs ne demande qu’à être rénové et agrandi comme cela était prévu en 2016 par la majorité municipale !

Centre de loisirs du Chêne
Centre de loisirs élémentaire du Chêne

Alors mobilisons-nous pour dire non à cette politique qui est contraire au bon sens. Nous l’avons fait pour le champ de foire. Continuons de nous fédérer contre cette vente en le faisant savoir et en nous retrouvant tous ensemble pour manifester notre opposition à ce projet le 16 octobre devant la mairie à 11h.

Rencontre au champ de foire : banderole

Oui c’est possible, alors continuons ensemble !

Le maire et sa majorité ont renoncé à un projet de création d’un champ de foire au cœur du parc central et du nouveau quartier d’habitation du centre aquatique. L’histoire du refus des habitants et de l’action sur le terrain de notre association

Le renoncement de Guy Geoffroy et de sa majorité

Le constat que le maire amorçait un changement rapide et sans précédent depuis son élection est apparu le mercredi 8 septembre dans les boîtes aux lettres des habitants de ce quartier concerné directement par ce champ de foire. Un projet destructeur et nuisible pour la qualité de vie et la conservation de la trame verte (parc central).

Banderole dans le parc central
Banderole dans le parc central

Le maire a fait distribuer, par les agents municipaux, une lettre écrite en urgence pour éteindre une colère et une indignation grandissante. Ce rejet, à la fois de la méthode et des conséquences négatives, une fois de plus, sur le cadre de vie des Combs-la-Villais, a été lisible par tous sur les réseaux sociaux. Cela a permis de relayer notre publication et les actions menées par notre association.

Lettre aux habitants du quartier du 8 septembre : recto

En effet, nous avons agi le plus vite possible afin d’alerter (article sur notre site), informer (tractage et échange à la sortie du forum) et s’opposer (pétition sur change.org).

Rapport de la commission de procédure adaptée (p.2)

Le début des travaux était déjà programmé en septembre pour une durée de 2 mois !

Présents au forum pour échanger et informer

Votre indignation spontanée s’est traduite sur le site par la pose d’affiches et de messages de colère. La diversité des arguments a été particulièrement intéressante et a montré à quel point les habitants veulent débattre. Au final, cela a payé et vous en avez été les acteurs !

Les citoyens se rebiffent
Les citoyens se rebiffent

Nous l’avions rêvé ensemble et autrement, c’est donc fait !

Nous pouvons tirer une leçon de ce qui vient d’arriver. Il se résume en quelques lettres : E S P O I R !

En effet, depuis 27 ans, le maire a par des moyens bien appropriés, fait croire aux citoyens qu’il est inutile de demander des comptes et de réclamer un véritable débat. Peu à peu, le sentiment de fatalité des uns, la peur des autres qu’une prise de position contradictoire se termine par des pressions et des conséquences sur sa vie personnelle, ont anesthésié toute forme de combat. Le manque de volonté des oppositions politiques, usées par l’inertie, ont alors plongé la ville sous une chape de plomb. Et vous êtes en train de la faire sauter !

Et la transition écologique dans tout cela ??
Et la transition écologique dans tout cela ??

En définitive, le maire et sa majorité ont été incapables de contredire nos arguments factuels (46 pages du rapport de la commission de procédure adaptée) et vos slogans utilisés pour dénoncer la nature exacte d’un tel projet.

le rejet d'un projet sans concertation
Le rejet d’un projet sans concertation

Une écriture surréaliste de la réalité …

Pour justifier ce projet et son changement de cap, le maire nous a raconté une « histoire » différente de celle qui s’est déroulée :

  • Le maire reconnait implicitement un projet qui n’a jamais été concerté
  • Il admet que ce dernier a été prévu dans le parc central
  • Il justifie ce choix d’implantation par la proximité du poste de la police municipale (poste fermé à 18 h et le week-end, donc logiquement sans fondement)
  • Il considère par son propos que cette dépense de près de 159 300€ est nécessaire pour recevoir 3 semaines par an une fête foraine et potentiellement un cirque « deux ou trois fois chaque année » (dans la réalité une fois/an). Un choix contestable alors que la majorité municipale n’est pas en mesure de réaliser des aires de jeux dignes de ce nom dans ce même parc et dans la ville
  • Il oublie de dire que le non-respect de son engagement dans le cadre du pacte de transition écologique allait faire beaucoup de bruit. Nous avions préparé un courrier dénonçant ce projet car il est président des Eco maires
  • Il invente des justifications techniques nouvelles qui ne sont pas précisées (et pour cause) alors même que les travaux devaient être engagés
Un autre argument à prendre en compte
Un autre argument à prendre en compte !

Le combat continue avec l’espoir chevillé au corps !

Nous ne pouvons que nous réjouir de ce premier résultat qui permettra aux riverains de conserver leur tranquillité, et à l’ensemble des combs-la-villais, leur trame verte toujours en danger.

En guise de conclusion
En guise de conclusion

Alors oui, en osant, en réclamant, en partageant, en diffusant une autre réalité que celle du maire et de sa majorité, il est possible faire plier ceux qui se croient dépositaires ad æternam du pouvoir de décider sans concertation et sans débat démocratique. Nos échanges avec vous samedi dernier dans le parc central nous motivent pour poursuivre dans cette voie.

Cependant, n’oublions pas que le maire ne dit pas qu’il abandonne son projet couteux alors que ce n’est pas une priorité et que rien n’est fait pour les enfants, les jeunes, les familles ! Où sera installé ce champ de foire ? Le parking de l’A.P.F ne sera pas perméable (contrairement aux engagements écologiques du maire).

Débat au parc central le 11 septembre
Débat au parc central le 11 septembre
  • Exigeons l’abandon complet du projet de champ de foire
  •  Proposons la protection stricte de nos espaces verts dans le cadre du futur PLU
  •  Demandons que les fonds prévus servent à réaliser des aménagements utiles comme des aires de jeux
Rencontre parc central 11 septembre : échanges par petits groupes
Rencontre parc central 11 septembre : échanges par petits groupes

Rejoignez-nous car d’autres combats nous attendent dès à présent. Ils vont nécessiter une mobilisation de tous.

Unissons-nous contre la vente du centre de loisirs du Chêne. Agissons ensemble et restons en contact ! Une nouvelle ère vient de s’ouvrir pour les combs-la-villais…

100000€ ???est-ce possible ...

Aire de jeux, aire de rien !

Dès que les travaux ont commencé en juillet, nous nous sommes réjouis de la réinstallation d’une aire de jeux dans le parc central. Les besoins des familles et des enfants semblaient enfin pris en compte après tant d’années d’abandon. Et pourtant…

Notre imagination nous a-t-elle joué des tours ?

A la lecture du journal « Rencontre » du mois de mars 2021 (p.13), alors même que notre association avait lancé une pétition pour la création de nouvelles aires de jeux, nous nous sommes mis à rêver.

P.13, journal "Rencontre de mars 2021
P.13, journal « Rencontre de mars 2021
et l’annonce d’un budget de 100 000€

Ce que nous vous avions proposé dans notre article du 11 janvier 2021, c’était l’installation de nouvelles aires de jeux sur l’ensemble du territoire communal avec un budget pluriannuel pour les réaliser. Nous avons donc imaginé pour le parc central, à la lecture du journal communal, une aire de jeux :

  • Bien délimitée dans laquelle nos enfants seraient en parfaite sécurité (clôture, accès réservé aux seuls piétons et poussettes)
  • Totalement sécurisé au sol sur la totalité de la surface permettant d’éviter les accidents et les petits bobos (synthétique souple)
  • Donnant envie et qui offre un espace suffisant pour qu’enfants et parents se sentent en confiance
  • Offrant de multiples activités dont la conception serait bien pensée, fonctionnelle et ludique (à l’image de ce château fort de l’aire de jeux du parc de Moissy-Cramayel)
  • Permettant aux parents de se poser et d’échanger dans la convivialité, assis sur des bancs ou des sièges urbains en bon état
  • Intégré dans un environnement sain et agréable, une sorte de cocon douillet
Type de structure de jeux multiples : aire de jeux , Niort
Type de structure de jeux multiples et sécurisé :
aire de jeux à Niort

Notre rêve à l’horizon de la fin d’été allait prendre forme puisque le maire avait prévu 100 000€ de travaux. Une somme tout à fait nécessaire pour réaliser une belle aire de jeux selon les normes actuelles et répondant aux attentes des habitants.

Une tout autre réalité au parc central !

La découverte de l’aire de jeux du parc central nous a fait sortir brutalement de nos doux songes ! En lieu et place d’une aire de jeux flambante neuve, les anciens jeux ont été réinstallés. Certes, cette réinstallation permet aux enfants de s’amuser mais cela est loin de nous faire rêver. Nos propositions et ce que nous souhaitons pour les combs-la-villais sont bien loin d’être réalisées :

  • Pas de trace de clôture
  • Pas davantage de sol global et sécurisant mais de la terre et des cailloux entre les jeux comme au parc Chaussy (pas certain que cela soit adapté !)
Après les travaux : les jeux alignés
Après les travaux : les jeux alignés
  • Moins de sol synthétique et souple, seule la petite surface de chaque jeu en est dotée
  • Des jeux anciens et en nombre insuffisant compte tenu du nombre de familles avec enfants habitant le secteur.
  • Cerise sur le gâteau : cette aire de jeux sera bordée par un champ de foire et sa belle dalle de bitume de 2100m² dont personne n’avait entendu parler, histoire de réchauffer l’atmosphère des chaudes journées d’été.
Aire de jeux : avant les travaux
Aire de jeux du parc central :
avant les travaux

Cette aire de jeux est-elle vraiment terminée ? Devait-elle être ouverte au public alors que tout reste à faire ?

P.12 Journal "Rencontre" septembre 2021
P.12 Journal « Rencontre » septembre 2021:
un chantier sommairement sécurisé.

Durant les travaux, le chantier a été grossièrement sécurisé. Une question nous a alors taraudés. Où sont donc passés les 100 000€ qui devaient permettre de réaliser une aire de jeux de qualité ? Auraient-ils été utilisés pour réaliser le champ de foire ? Est-ce encore un tour de passe-passe comme le maire et sa majorité en ont la recette ?

COMMISSION DE PROCÉDURE ADAPTÉE 20 JUILLET 2021
RAPPORT, p.2

La question de la sécurité de nos aires de jeux se pose légitimement. Dans le journal « Rencontre » de septembre (p.12), la majorité municipale a cherché à rassurer les utilisateurs. Tout serait sous contrôle. Or, dès la semaine dernière et à peine installée, un accident se serait déroulé dans la structure la plus importante de cette aire de jeux du parc central, nécessitant une intervention des pompiers. Au vu des photos de cette aire de jeux du parc central, nous sommes dubitatifs et nous nous interrogeons sur les priorités de cette majorité. Nous ne pouvons qu’attendre une sécurisation de l’aire et une clôture de l’ensemble comme c’était le cas auparavant.

Avant les travaux, un espace plus sécurisé et un sol adapté
Avant les travaux, un espace plus sécurisé et un sol mieux adapté

Ainsi, cette aire de jeux n’est en définitive qu’un mirage, une promesse du maire de plus qui ne sera pas honorée. La communication bien rodée de la majorité est de faire croire. Cela est malheureusement le cas depuis de très nombreuses années. Nous ne pouvons que le déplorer et espérer qu’enfin les besoins des familles soient entendus, aussi bien au sujet des aires de jeux que pour les services municipaux aux tarifs exorbitants, qui se réduisent année après année comme peau de chagrin.

Agissons !

Rencontrons-nous derrière la piscine

(Parc central)

Samedi 11 septembre de 11h à 16h

Signez la pétition sur change.org : https://chng.it/sBgT5BGfRY

champ de foire dans le parc central

Mauvaise surprise au parc central !

En pleines vacances, dans la torpeur de l’été, un projet inconnu a fait son apparition au cœur du parc central, sans concertation aucune ni des habitants, ni du conseil municipal

Un champ de foire de 2100 m²

Nous avons été profondément révoltés d’apprendre que le parc central, cher à notre ville, est menacé une fois de plus. En effet, une vaste zone de 2100 m² va être bitumée pour accueillir un champ de foire alors que durant la précédente mandature le maire a déjà sacrifié 1.5 hectare du parc pour construire des immeubles. Il faut savoir qu’un champ de foire est un espace artificiel ou naturel (champ , espace vert), dédié à l’organisation de certains évènements comme les fêtes foraines et autres manifestations (cirque, brocantes…).

Sur les 13300m² restant de la précédente vente, 2100m² seront bitumés

La décision a été prise par le maire durant les vacances, sans concertations. Nous avons découvert ce projet qui n’a jamais fait partie du programme du candidat Guy Geoffroy, lors d’une commission qui a attribué à l’entreprise EUROVIA le chantier (Parking APF + Champ de foire) pour un montant de 159 309€. Ce projet très coûteux n’a également pas été indiqué dans le journal « Rencontre » de mars 2021 (p.14), dans un article intitulé : « Les grands projets s’engagent ». Nous nous interrogeons sur les silences qui ont entouré un projet d’une telle envergure !

Aucune trace de ce projet, ni dans la communication du
maire ni dans le budget voté en février 2021

Pourquoi pas, mais pourquoi là ?

L’idée d’un espace dédié à la réception d’évènements n’est pas en soi une mauvaise idée, mais ce projet est-il raisonnable ?

  • De gros investissements ont été faits au niveau du kiosque pour accueillir des manifestations et ont déjà entrainé une imperméabilisation du sol.
  • La localisation au cœur du parc central désormais bordé d’immeubles d’habitation est inadaptée.
  • Le parking de l’ancien Intermarché, aujourd’hui totalement laissé à l’abandon, avait déjà assuré cette fonction dans le passé (cirque, fêtes foraines…), ce qui ne posait pas de problèmes de nuisance pour les habitants de la ville.
Le champ-de-foire serait mis en place à gauche de l'aire de jeux
Le champ-de-foire serait réalisé à gauche de l’aire de jeux

Peut-être est-il possible de trouver un espace pouvant satisfaire le besoin d’un champ de foire et le bien-être des combs-la-villais dans une zone non-résidentielle qui respecte le pacte de transition écologique ? Cela se fait dans d’autres communes comme à Varennes-Jarcy, qui met à disposition un grand champ remplissant tout à fait ce rôle, où se tiennent entre autres forums et brocantes, ou encore à Moissy-Cramayel dans le parc des Maillettes.

Un impact écologique désastreux !

Depuis des années, la question de la perméabilité des sols est une donnée très importante face aux enjeux climatiques. En effet, le fait de bitumer un espace vert détruit non seulement l’écosystème présent initialement, mais ne permet également pas aux eaux pluviales de s’infiltrer naturellement dans les nappes phréatiques. Il s’agit donc d’empêcher au maximum cette imperméabilisation des sols partout où cela est possible, en réfléchissant à des aménagements pratiques mais respectant cette notion.

L’artificialisation de 2100 m² de parc auquel s’ajoute un accès large de 6m pour la circulation des camions à partir du parking de l’A.P.F est donc, de ce fait, un non-sens écologique total et en rupture avec les recommandations actuelles en terme de préservation de l’environnement.

De plus, nous pouvons légitimement nous poser la question de la cohérence des décisions politiques du maire et de sa majorité en ce qui concerne le respect des engagements pris dans le cadre du pacte de transition écologique signé en février 2020 avec le collectif. Pour le président des éco-maire cela parait incroyable !

Pacte de transition GG
Pacte de transition signé par Guy Geoffroy

En effet, le maire dans son édito du journal « Rencontre » de juin 2021 se félicitait d’avoir  » récemment mis en place avec [ses] partenaires du « Collectif pour le Pacte de Transition », le groupe de suivi paritaire qui permettra d’évaluer en permanence la concrétisation sur la commune des engagements [qu’il a pris] pour permettre d’atteindre au mieux les objectifs qu’il nous revient d’assumer pour contribuer à notre niveau au grand combat pour l’avenir de la planète ».

A Moissy, nul besoin de bitume !
A Moissy, nul besoin de bitume ! Chez nous non plus.

De fait, la décision du maire est en total contradiction avec ses engagements alors même qu’il justifie le projet du parking Pablo Picasso (400 000€ de coût), pourtant encore en bon état, par son attachement à la notion de perméabilité alors qu’il veut faire le contraire dans le parc central en dépensant sans compter plus de 142 000€.

Des nuisances colossales pour les riverains

Le parc central est bordé de très nombreuses habitations, dont les occupants jouissent de cet espace calme et vert attractif et agréable. Après une semaine de travail, qui aimerait trouver sous ses fenêtres le bruit, la cohue, la musique entêtante des manèges, des cirques, ou autres évènements festifs ? Comment seraient gérés les déchets laissés inévitablement par ce type de manifestations dans l’environnement ?

L’implantation de ce champ de foire réduirait considérablement la qualité de vie des Combs-la-villais, le parc central étant un rendez-vous incontournable pour une promenade ou des retrouvailles entre amis, et un lieu important dans l’histoire de notre commune.

L'aire de jeux sera bordée par une grade dalle de bitume noire ! un environnement plaisant...
L’aire de jeux sera bordée par une grande dalle de bitume noire plaisante et apaisante…

Il est temps que la politique de Combs-la-Ville soit tournée vers l’ensemble de la population, vers un bien-être collectif et dans un respect d’une transition écologique vitale aujourd’hui. C’est ce que nous nous efforçons de faire, ensemble, autrement.

Depuis sa création il y a 15 mois, « Ensemble Autrement » observe, enquête, dénonce et propose des solutions aux problèmes constatés dans notre commune, et nous continuerons tout au long de cette nouvelle année scolaire à vous informer.

Agissons !

Rencontrons-nous derrière la piscine

(parc central)

Samedi 11 septembre de 11h à 16h