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Bilan 2022 et rentrée 2023

Septembre 2023, les cartables ont rempilé il y a quelques jours, les crayons sont taillés, les chaussures neuves déjà trouées, bref : c’est la rentrée ! Et pour Ensemble Autrement aussi.

Après une pause estivale, il est temps pour nous de faire un bilan sur l’année passée et de repartir vers de nouvelles aventures.

Un gros travail d'information ...

2022 a eu son lot de travail d’enquête et de recherche pour vous transmettre un maximum d’informations : l’insuffisance du pourcentage d’aliments bios à la cantine par rapport à ce qui est légalement prévu, l’endettement de Combs-la-Ville jusqu’en 2054, qui n’a pas dissuadé la majorité pour débloquer un budget colossal en vue de réaliser des travaux démesurés au gymnase Allende. La situation alarmante des petits commerces de proximité (dont la fermeture définitive de notre cher G20 à l’Abreuvoir). L’étonnante hausse de la taxe foncière par un maire qui avait toujours juré ne pas l’augmenter pour ne pas faire « peser la pression financière sur les foyers ». Les propositions que nous avons faites concernant les éclairages publics pour en diminuer l’impact écologique et sur la biodiversité. La fragilité, et donc la dangerosité, du plan local d’urbanisme (PLU) qui va faire l’objet d’une révision. L’augmentation inquiétante des tarifs municipaux, impactant directement les familles et bien d’autres sujets, dont vous trouverez lecture dans nos précédents articles. 

... et également des actions

2022 a aussi eu son lot d’actions concrètes pour protéger notre ville et échanger avec vous : la mobilisation contre le projet Chronopost a notamment rassemblé plusieurs associations et plus de 150 personnes, nous offrant une couverture médiatique ayant permis l’annulation de ce projet (h)ubuesque. Nous avons également organisé un rassemblement de soutien à l’Ukraine. En septembre de cette même année, nous étions présents sur le forum des associations, afin de faire connaître nos actions et nos valeurs au plus grand nombre. Depuis quelques mois, vous pouvez nous retrouver régulièrement dans différents quartiers de Combs, afin d’échanger avec vous sur votre vision de notre ville, les problématiques que vous rencontrez, les solutions que vous aimeriez voir mises en œuvre. Des échanges qui sont toujours extrêmement enrichissants.

Enfin, nous avons augmenté la couverture de distribution de notre Mag’, que nous espérons pouvoir vous proposer de nouveau au plus vite.

C'est parti pour une nouvelle année scolaire !

Bref, ces derniers mois ont été intenses, riches et encourageants. Nos bonnes résolutions de début d’année scolaire : continuer, se renseigner, informer, mobiliser, réfléchir, échanger, écouter, et peut-être, vous voir rejoindre l’association « Ensemble Autrement » prochainement ?

On l’a bien vu, les choix des élus de la majorité ont dégradé la qualité de vie de la plupart d’entre nous.
Alors pour Ensemble Autrement le fil rouge est clair : rendre aux combs-la-villais(es) le cadre de vie qu’ils méritent.
Urbanisation, vie économique et commerciale, services à la population, culture, sport, loisirs… reverdissons la ville ensemble, car c’est grâce à la mobilisation des habitants que nous avançons, merci à vous !

Accueils de loisirs à Combs-La-Ville, une offre suffisante ?

Le 3 juillet dernier avait lieu le dernier conseil municipal avant la pause estivale à Combs-la-Ville. Avancé à 18h en raison des récentes émeutes ayant frappé toute la France, il comportait 7 délibérations, et c’est à la cinquième que nous allons nous intéresser aujourd’hui.

En effet, étaient votés lors de cette séance la « désaffection et le déclassement du domaine public de l’ancien centre de loisirs du Chêne ».

Souvenez-vous, à l’été 2021, nous dénoncions la vente de cet équipement public historique, vente qui impacte directement le service offert aux familles Combs-la-Villaises. En effet, si la majorité se targuait alors de construire un tout nouvel accueil accolé à l’école élémentaire du Chêne, afin de faire taire les mécontentements légitimes de nos concitoyens, elle a une nouvelle fois prouvé que jouer sur les mots est sa spécialité. Ce nouveau bâtiment, ainsi que les locaux affectés à l’accueil au sein de l’école primaire, ne constituent en fait qu’un accueil périscolaire (le matin et le soir, avant et après les horaires de l’école), et non un accueil de loisirs. Lors des  vacances scolaires, ce ne sont donc plus désormais que trois structures qui accueillent nos enfants : Beausoleil, Le Petit Prince et La Noue.

En rouge, les accueils de loisirs ouverts. En noir, l’ancien centre du Chêne. Combien de kilomètres aller-retour, pour les familles excentrées ?

Des bâtons dans les roues 

Ainsi, un nombre important de familles de notre ville est impacté par cette décision politique, et des parents doivent se rendre à l’opposé de leur quartier pour faire garder leurs enfants, qu’ils soient véhiculés ou non ! Ce qui constitue une contrainte supplémentaire à bon nombre de nos concitoyens.

Sur les réseaux sociaux, nombreux se sont d’ailleurs plaints d’une sectorisation aberrante et faite en
dépit de toute logique :

Quelques publications et commentaires de nos concitoyens sur les réseaux sociaux

Mais ce n’est pas la seule problématique rencontrée lors de l‘inscription des enfants Combs-la-Villais :

En effet, les délais d’inscription sont également pointés du doigt, avec des parents obligés de prendre une décision alors même qu’ils ne connaissent pas encore leurs modalités de travail lors des vacances d’été. Et alors que certaines familles se penchent sur la question du mode de garde estivale dans le délai imparti, elles se retrouvent le bec dans l’eau, la capacité maximale des centres étant atteinte. Pourtant, le maire affirmait, lors du dernier conseil municipal, que la commune « répond à toutes les demandes » et que  « l’offre est entièrement satisfaisante » pour les usagers.

Des choix illogiques

Il faut également souligner la volonté de la majorité d’esquiver la problématique de l’augmentation de la population locale à venir, et de l’absence d’anticipation d’adaptation des infrastructures nécessaires. Cela n’aura échappé à personne, de nombreux projets immobiliers sont en cours de construction à Combs, remplaçant souvent des maisons individuelles par des habitations collectives, multipliant donc le nombre de nouveaux foyers. Or, qui dit nouveaux arrivants dit nouvelles familles, nouveaux enfants et donc besoin d’écoles et de centre de loisirs pour les accueillir comme il se doit de la part d’une ville dirigée «en bon père de famille ». Nous interpellons sans cesse, avec de nombreux citoyens, la majorité municipale sur cette incohérence et sur les solutions qui vont devoir rapidement être trouvées. En vain … Malgré la sonnette d’alarme qui a été tirée plus d’une fois, le centre du Chêne est désormais déclassé, sans solution alternative autre que remplir les autres centres d’accueil de loisirs.

Un désintérêt stratégique ?

Depuis 2018, on constate une baisse d’environ 13% de fréquentation de l’accueil de loisirs (6255 jours enfant en 2018 contre 5436 prévus cet été). L’un des problèmes évoqué par les parents est le tarif excessivement élevé des frais de garde, tout comme celui de la cantine. Ces tarifs exercés par notre commune, plus que dissuasifs, obligent bien des foyers à s’organiser autrement pour ne pas se retrouver en difficulté financière.

Mais on se demande, à raison, si la sectorisation aberrante des centres et les difficultés rencontrées par les familles pour inscrire administrativement leurs enfants ne sont pas un moyen de faire baisser la fréquentation de ce service, et donc d’en diminuer le coût pour la ville…

PADD : nos craintes étaient fondées !!

La semaine dernière, nous avions traité du devenir de nos zones d’activités en fonction des orientations du futur PLU. Poursuivons notre analyse et reprenons le PADD de 2010 pour dresser le bilan des engagements pris il y a 12 ans. Et regardons d’un peu plus près ce qui concerne la ville elle-même.

Acte 2.2 : Comparer et analyser

2010/ 2022, deux PADD successifs d’une même vision politique

Le PADD de 2010, comme celui de 2022, ne s’appuie pas sur une analyse d’urbanistes indépendants. Les orientations proposées par les urbanistes mandatés ne font que traduire la volonté politique de la majorité. Elles consistent à légitimer les projets de la majorité pour densifier et aménager le développement du territoire communal selon leur propre vision. Ce qui est pratiquement toujours le cas dans nos communes en France.

PADD 2010, P.18 Renforcer l’axe de centralité :
un vœux pieux traduit sur le terrain
par une bétonisation incohérente

L’analyse du diagnostic et du PADD de 2010 montre que les orientations ne faisaient que conforter les futurs projets de la majorité municipale : densification à travers les programmes immobiliers selon trois axes majeurs (gare/marché -place an 2000/ Brandons -Mairie/église). S’ajoutaient l’aménagement de l’Ecopole, celui de l’entrée Nord-est de la ville (ferme des Copeaux), le centre éducatif fermé et la construction de l’EHPAD « Les Patios ».

PADD, 2010, P.22, « une limitation »
dont on connait les résultats aujourd’hui

Le PADD ne définit que des orientations. Seules les règles d’urbanisme inscrites dans chaque zone du PLU sont essentielles pour fixer ce qui est autorisé et ce qui est protégé. Cela nous invite à être exigeant lors des phases ultérieures de la révision.

Ainsi, le PADD de 2010 ne faisait pas mention du projet qui aura marqué le précédent mandat, à savoir la construction d’un vaste programme immobilier en lieu et place d’un hectare et demi du parc Central. C’était même le contraire : le PADD était censé conserver, dans son orientation, le parc Central :

Le parc Central réalisé dans le cadre de la ZAC Centre a une vocation d’espace de loisirs et de détente qu’il convient d’affirmer en se laissant éventuellement la possibilité d’y implanter des équipements de loisirs de proximité complémentaires.

PADD, 2010, P.25

Autres exemples de réalité contradictoire et de programmation non tenue, celui de la place du vélo dans la ville (presque rien n’a été fait), de la création de liaisons douces paysagères inter-quartiers, d’implantations de petits commerces dans la rue Sermonoise (reconstitution d’un tissu commercial de centre-ville oublié du fait du développement périphérique)…

PADD 2010, P.9

En 2022, le PADD est une fois de plus un catalogue de vœux pieux. Mais comme en 2010, il inscrit les futures orientations de densification dans le cadre du renouvellement urbain en le justifiant par la nécessité de « préserver la complémentarité des polarités » (un vrai charabia !). De plus, la majorité municipale souhaite renforcer les polarités commerciales et créer une complémentarité et des connexions entre-elles. Mais comment cela va-t-il se traduire dans la réalité ?

Guy Geoffroy a une idée fixe : il tient absolument à créer un champ de foire. Comme si cela était une priorité ! Or la situation de nos équipements communaux est plus que préoccupant et mériterait que l’on se concentre sur eux qui sont si essentiels à la vie quotidienne des habitants. Le PADD parle de tension dans les établissements scolaires dépendant de la commune. Et cela ne va pas s’arranger avec l’augmentation de la population et les changements qui s’opèrent dans notre société.

Enfin, le PADD prévoit la création d’une maison de santé sur un des derniers terrains encore libres appartenant à la ville alors que nous pourrions imaginer d’y créer une réserve de biodiversité, un parc public avec aire de jeux…La maison de santé se fait attendre depuis plus de 10 ans par les Combs-la-Villais mais elle peut facilement trouver sa place vers l’Ormeau, tout comme elle aurait été parfaitement bien placée en lieu et place de l’ancien Intermarché…

Densifier certaines zones résidentielles !

Intéressons-nous davantage à la densification des quartiers de la commune. Que nous dit le PADD ? A la page 7, dans un jargon dont on appréciera toute la finesse, qu’il faut limiter et maîtriser la densification « en encadrant la dynamique du renouvellement urbain à proximité des polarités et de la gare ». Ouf ! En termes plus clairs, cela veut dire limiter l’étalement urbain au sol, en créant et en concentrant de l’habitat dense sur certaines zones de la ville et pas sur d’autres. Donc de remplacer de l’habitat ancien par de l’habitat neuf, plus dense. Autrement dit : par de l’habitat collectif. Autrement dit : par du béton, encore du béton !

En apparence, le PADD insiste sur la maîtrise de la densification et de l’augmentation de la population, donc sur l’arrêt de la bétonisation…Dans la réalité, le PADD fait le choix de densifier certaines zones afin d’augmenter la population de 1000 à 1500 habitants. Mais comment ? Et sur quel quartier ?

Densification en cours : Les nouveaux Brandons.
Les espaces verts et de repos ont disparu !

Le maire nous a assuré lors de la présentation publique du 14 septembre 2022 que le quartier Beausoleil serait désormais épargné et que l’avenue de Quincy ne développerait plus de gros programmes immobiliers comme ce fût le cas ces 15 dernières années. Il n’y a plus de pavillons à détruire côté RER ! Il ne reste qu’un seul côté à préserver, celui du quartier de Beausoleil, quartier connu pour être électoralement favorable à la majorité municipale. Pour autant, comme il l’a dit lui-même la construction de petits immeubles ne pourrait être empêchée si plusieurs propriétaires vendaient à un promoteur – argument derrière lequel il se cache systématiquement.

Densification en cours rue Sommeville

Rien n’a été dit, durant cette réunion publique, au sujet de la rue de la République, de la rue Varennes et de ce qui reste de la rue Sommeville. Serait-ce les zones à densifier en priorité comme nous le constatons déjà depuis de nombreuses années ? Nous pouvons le penser en regardant la carte synthèse du PADD qui prévoit une densification à proximité des polarités et de la gare.

De fait, il est à craindre que la dynamique de densification, impulsée depuis longtemps par la municipalité et ses partenaires promoteurs, se prolongera encore à travers de nouveaux programmes immobiliers, lesquels, nous dit-on, devront privilégier les petits appartements pour des jeunes, des couples avec ou sans enfants, des familles monoparentales mais « en cohérence avec les capacités des voiries et des réseaux » …

Densification en cours : rue des vallées

Et lorsqu’il s’agit des polarités, prenons le seul exemple de l’Abreuvoir qui est présenté comme étant une zone de densification possible. Que faut-il comprendre ? Qu’il faut s’attendre à l’implantation d’un important programme immobilier sur l’ancien centre de loisirs du Chêne ? Et pourquoi ne pas permettre (sinon susciter…), un jour, à la place du centre commercial de l’Abreuvoir une opération de renouvellement urbain ? Nous devons donc rester vigilants et comprendre quelles sont les zones de densification et les règles que l’on veut nous imposer.

Verdir davantage et préserver le patrimoine …

Nul doute que nous sommes favorables à la protection de notre patrimoine, chose que le maire trouvait encore inutile en 2018 lors de la modification du PLU opérée en lieu et place de sa révision. Certes, les mots et verbes utilisés dans ce PADD, qui sont répétés sur les 20 pages de ce petit dossier, semblent rassurants et dans l’air du temps : « préserver… protéger… conserver… garantir… limiter… maîtriser… végétaliser… ». En bref, tout ce qui a déjà été promis mais qui n’a pas été mis en application depuis 2010.

Est-ce à dire que l’on s’interdit de détruire la nature pour créer des lotissements résidentiels. Ce qui est plutôt bien. Mais cela semble permis au nom du « développement économique » ! Logique : la biodiversité, chacun le sait, n’appréciant pas d’être maltraitée au nom de l’urbanisation résidentielle mais l’acceptant avec grâce pour les zones industrielles !

Ainsi, le PADD poursuit la vision de 2010 en permettant d’artificialiser près de 45 hectares de terres agricoles alors que dans le même temps, le futur PLU va limiter la création de lots arrières pour construire des maisons dans les quartiers pavillonnaires alors qu’il va faciliter le remplacement de l’habitat ancien par de l’habitat collectif. Discours un peu contradictoire qui fait peser sur les seules propriétaires la responsabilité de conserver des ilots de fraicheur alors que la commune continuera d’artificialiser les terrains qu’elle possède comme celui du centre de loisirs du Chêne ou encore celui dit de « Galilée ».

Reste donc à connaitre le cadre réglementaire qui va permettre de mieux encadrer notre développement urbain et économique ? En attendant, nous émettons de fortes réserves sur ce qui a déjà été présenté aux Combs-la-Villais, nos craintes s’avérant fondées. Mais faut-il s’en étonner…

Pour en finir avec Chronopost…

Le maire, Guy Geoffroy, n’avait pas publié sa lettre à ses « amis combs-la-villais », que nous savions déjà, nous, « ces gens indignes d’estime » disait-il, qu’il avait dû renoncer à son projet pharaonique d’implantation d’un hub Chronopost. Lâché par beaucoup, remis en question dans la presse sur sa posture anti-écologique, critiqué par de plus en plus d’habitants, il ne pouvait que rendre les armes…

La presse s’en empare dès le début !

La presse locale, sans équivoque a rapporté les événements de ces deux derniers mois. Sur le plan local, Le Parisien et La République de Seine-et-Marne ont exposé avec fidélité les positions de chaque partie. Elle a véritablement cherché à comprendre ce qui se passait, à nourrir des enquêtes originales, à en rendre compte, n’hésitant pas à revenir enquêter sur le terrain à plusieurs reprises.

L’implantation controversée d’un acteur industriel aussi incontournable que le groupe La Poste a également attiré l’attention de titres comme L’humanité et, pour l’audio visuel, de BFM TVParis Idf . Ainsi, tous les aspects sociaux, industriels et environnementaux du projet ont été couverts et disséqués par les professionnels de l’information. Ce travail, réalisé en toute indépendance répétons-le, sans pression d’aucune sorte ni tentative de manipulation, a constitué un atout évident pour les opposants que nous étions.

Le Grand Parisien, 29/08/2022, N°24261, P I

Et pour cause, le sujet est devenu un sujet d’actualité depuis déjà plusieurs mois. Le gouvernement avait annoncé dès mai 2022 de forts investissements de l’État pour stopper la stérilisation des terres agricoles et favoriser la réutilisation des friches industrielles et logistiques. Cela faisait suite aux premières mesures de janvier 2022. Tout cela a été répété il y a une semaine par la Première ministre.

Une fois de plus, le maire de notre commune et la totalité des élus de sa majorité défendaient un type de projet complétement obsolète ! En effet, alors que pendant des années les centres de tri logistique se sont installés sans trop d’opposition, des frondes citoyennes se sont maintenant multipliées dans toute la France. Et les victoires sont de plus en plus nombreuses, parfois après plusieurs années de combat.

Rencontre, N°183, novembre 2017 P.14

Dans notre commune, la dernière installation fût réalisée dans la zone de Parisud, pour la société Relais colis. Nulle opposition fin 2017 : l’installation a eu lieu dans une zone d’activités logistiques (pas dans une zone d’activités de développement durable), loin des habitations… Rien à voir avec ce qu’a voulu le maire pour l’Ecopole qui était en totale contradiction avec la politique de transition écologique que de plus en plus de politiques défendent sans distinction d’étiquettes partisanes.

Parisud, Entreprise Relais Colis…
dans la zone logistique !

La voix des habitants a été forte, digne et respectueuse des principes démocratiques. Elle a été entendue par les décideurs. Le maire n’avait plus d’autres choix que de reculer, la mort dans l’âme et fort en colère après ceux qui avaient osé, a-t-il cru bon de préciser, « lui donner une leçon ». Tout le monde aura compris que le maire est un mauvais perdant alors que nous avons tenté de l’orienter vers d’autres solutions en nous opposant à ce projet. Donc pas de leçons, mais des arguments raisonnés qui n’étaient pas discutables, dans le fond comme dans la forme, et totalement vérifiables.

Un maire en déroute… restons modeste !

Ce pharaonique projet est donc tombé dans les oubliettes. Fort heureusement puisqu’il s’agissait d’installer sur un site promis à des activités en lien direct avec la préservation de la biodiversité et le développement durable, la plus grande plateforme logistique de France. Une promesse de « bétonnage » gigantesque le tout agrémenté de quelques libertés assez osées avec le Plan local d’urbanisme (PLU). Le PLU, faut-il le rappeler, c’est la loi des opérations d’urbanisme dans notre commune. Et la loi, normalement, on la respecte y compris quand on est maire, non ?

Au soir du 26 août, on aurait cherché en vain, parmi les adhérents de notre association, les grandes manifestations de joie dignes des terrains de football mais courantes les soirs d’élection dans les permanences politiques. Pas de « On-a ga-gné ! On-a-ga-gné » sur l’air des lampions, ni de bouteilles de champagne à foison : nous avons eu le triomphe modeste. Naturellement modeste. La politique que nous voulons doit être une politique de débats d’idées contradictoires mais constructives, afin que chacun s’y retrouve.

Des rencontres citoyennes respectueuses
et propices aux débats…

Modeste mais un triomphe tout de même. Il n’est pas permis de discuter que les opposants au projet ont obtenu gain de cause. Pour les croiser quotidiennement, nos concitoyens n’en reviennent pas. Le pot de terre a bravé avec succès le pot de fer ! Quel a été le secret de cette réussite ? Quel est l’élément qui a permis de renverser en moins de deux mois, en pleine période estivale en plus, un dossier qui faisait figure de forteresse médiévale ? La réponse est : la cohésion, le travail et le respect de nos concitoyens ainsi qu’une vision commune forte. Ce qui a abouti à une force de conviction sans égale et à une légitimité indiscutable sur ce grand forum populaire qui s’est spontanément créé.

Notre association et les combs-la-villais qui nous ont soutenus n’ont donc pas sombré dans le triomphalisme à l’annonce de l’abandon du projet voici un peu plus d’une semaine. Nous étions déjà tournés vers « l’après Chronopost », vers l’avenir du site désormais hors de danger et qu’il est urgent de ramener dans le berceau de sa destination première.

Pour davantage de concertation, de transparence et de respect des règles …

D’ores et déjà, nous sommes certains que la solution viendra d’une poursuite de la concertation exceptionnelle que nous avons entamée avec la population. C’est elle qui doit décider, pas des technocrates qui ne vivent même pas à Combs-la-Ville, ce que sera le devenir de ces 20 hectares sauvés du béton. Un large éventail de projets, du moins coûteux au plus coûteux, sont susceptibles d’être de bons candidats à l’utilisation de ce terrain, depuis la création d’un sanctuaire de biodiversité à but pédagogique jusqu’à l’accueil d’entreprises réellement impliquées dans la transition écologique et le développement durable, plusieurs types de projets pouvant fort bien cohabiter sur les 20 hectares ainsi disponibles.

3 septembre 2022, forum des associations :
une occasion de revenir sur la responsabilité du maire
et de tous les élus de la majorité qui soutenaient la création
d’une zone logistique près des habitations…

Tout reste donc à faire. Restons soudés et vigilants derrière une seule préoccupation : redonner un sens à l’Ecopole et l’engager vers un retour à sa destination première, l’accueil d’activités propres et à vocation écologique. Et uniquement cela !

Cette fin de semaine, Gilles Prilleux, membre du groupe d’élus municipaux « Agissons pour Combs » et conseiller communautaire a rencontré successivement le président de l’agglomération Grand Paris sud et la présidente de l’EPA. Ces rencontres ont été l’occasion d’échanger sur le devenir de l’Ecopole et, plus particulièrement, de la deuxième tranche de la ZAC des Portes de Sénart, à Combs-la-Ville. A été également discutée la nécessité de redonner confiance aux politiques locaux qui ont, pour certains, un peu trop rapidement soutenu un projet totalement anti-écologique et contraire aux intérêts des habitants hors de leurs communes.

Faire Ecopolis…espérons que cela ne soit pas seulement
de belle phrases politiquement correctes !

Nous reviendrons sur ce sujet et sur la raison qui explique comment notre partie de l’Ecopole est devenue une banale zone d’activités économiques, semblable à tant d’autres ZAC peu attrayantes. Il est évident que le nœud du problème réside dans l’absence du b. a.-ba du fonctionnement démocratique : le contrôle des élus par les habitants. Encore plus lorsqu’il s’agit de l’agglomération qui n’est finalement qu’une addition de maires qui, s’arc-boutant sur leurs prérogatives, refusent qu’un autre maire puisse donner un autre avis que le sien sur son pré carré…

En attendant, venez nombreux à la mairie pour la réunion PLU le 14 septembre à 18h30

Guy Geoffroy : « JE METS AUX VOIX !! QUI EST POUR ?? »

Pour la première fois depuis l’arrivée de Guy Geoffroy au pouvoir, le conseil municipal du 4 juillet 2022 a attiré une foule de personnes déterminées, dans le calme, pour dire non au projet de Chronopost d’installer, aux abords d’une zone d’habitation résidentielle, le plus grand centre de tri logistique de France !

Une délibération inique

La délibération n° 5 du conseil municipal avait pour objet : Engagement de la procédure de déclaration de projet emportant mise en compatibilité du PLU – projet d’implantation de Chronopost sur la ZAC des Portes de Sénart.

En clair, ce soir du 4 juillet, le maire voulait faire adopter une révision accélérée de la zone d’aménagement concertée (ZAC) dite des « Portes de Sénart », zone connue sous le nom d’Ecopole. Cela afin de passer au-dessus de la procédure un peu plus démocratique de révision du PLU (Plan Local d’Urbanisme) qu’il a lui-même engagée depuis quelques mois. Du jamais vu et cela sans aucun débat avec les habitants et l’ensemble des élus.

Après les derniers bâtiments
qui devaient servir à de l’artisanat durable,
une partie du plateau d’Egrenay
de 20 hectares pour Chronopost !

Pour arriver à ses fins, il n’a remis aucun document ni même aucun renseignement sur le projet de Chronopost aux élus municipaux des deux groupes d’opposition. Pourtant, cela aurait été bien utile. La délibération avait, en effet, pour objectif de donner à Chronopost le droit légal de s’installer dans une zone qui ne lui permettait pas de le faire juridiquement, l’implantation de Chronopost étant totalement contraire à la destination première de cette zone sur les 20 hectares à aménager en bordure immédiate des quartiers d’habitations pavillonnaires.

En effet, créée en 2008, la ZAC a fait l’objet le 15 décembre 2008 de deux délibérations qui ont été adoptées à l’unanimité des membres du conseil municipal, et cela pouvait s’entendre car les règles et les engagements pris étaient parfaitement clairs, précis et acceptables.

Un projet qui n’a pas débuté ?
Et pourtant les fouilles d’archéologie préventive de l’INRAP
ont déjà eu lieu pendant 3 mois et sont en cours de recouvrement !!!

Ces engagements reposaient sur quatre piliers principaux : 

  1. Seules les activités de développement durable sont autorisées quel que soit le secteur d’activités économiques ;
  2. La logistique y est absolument interdite ;
  3. La ZAC doit privilégier les modes de déplacements doux ;
  4. L’EPA (Établissement publique d’Aménagement) et l’agglomération de Sénart valideront cette nouvelle orientation (Ce qui fut fait !).

De reniement en reniement …

Le contenu et l’objet de la délibération n°5, ce lundi 4 juillet, sont en fait la preuve du reniement des engagements pris par le maire et sa majorité. Et ce ne sont pas là les seuls reniements qui ont marqué les 27 ans de pouvoir de Guy Geoffroy, président des Eco-maires de France.

Guy Geoffroy durant le conseil municipal
ne laisse aucune place à une alternative sérieuse

Pour prouver les reniements de Guy Geoffroy, président des éco-maires de France, nous pouvons nous appuyer sur les propres déclarations du maire de notre commune, telles qu’actées dans le compte rendu du conseil municipal de décembre 2008 :

*« L’Ecopole c’est un site privilégié ouvert à des activités qui sont TOUTES TOURNEES, quel que soit le secteur, qu’il s’agisse du secteur tertiaire, du secteur dit industriel ou du secteur tourné autour des activités plutôt commerciales voire artisanales, quel que soit le secteur, les activités doivent être fléchées en direction du développement durable ».

Loin de respecter cet engagement, le maire et président des Eco-maires de France, a laissé s’installer dans la ZAC des entreprises qui n’ont rien à voir avec le développement durable.

Cerise sur le gâteau, il veut maintenant faciliter l’implantation d’une entreprise gigantesque avec 50 000m2 de bâti au sol et de plusieurs hectares de bitumes pour le cheminement des camions. N’oublions pas que cette entreprise, dont les activités n’ont aucun rapport avec le développement durable, puisqu’elle favorise un mode de consommation qui accélère le réchauffement climatique et la destruction de nos éco systèmes.

Intervention de Gilles Prilleux, conseiller municipal et communautaire
du groupe « Agissons pour Combs » qui montre aux élus
et au public le Compte rendu indiquant les engagements pris en 2008.

Lors de ce conseil de décembre 2008, il avait pourtant martelé ceci :

« Il fallait très clairement indiquer que sur la partie Nord, là où nous étions maîtres de notre sort, il était clairement édicté que les activités ne seraient pas des activités du secteur logistique »

Nous ne sommes pas opposés au développement de nouvelles activités économiques et à la création de nouveaux emplois sur notre commune. Mais ce développement doit respecter les engagements pris, et en particulier, ceux consignés dans le Pacte de Transition Ecologique signé par le maire en mars 2020. Or il n’en est rien, un engagement de plus qui ne sera pas honoré si nous ne nous mobilisons pas.

120 personnes prennent place
avant le début du conseil municipal

Le Pacte de Transition aurait-il été respecté si nous ne nous étions pas opposés à la création de la dalle de bitumes de 2100 m² dans le parc central après la destruction de 1,5 hectare de ce parc durant la mandature précédente ?

Ni les élus d’opposition, ni probablement même de nombreux élus de la majorité n’ont été informés des tractations en cours avec Chronopost, lesquelles ont duré au moins depuis un an et demi. Les habitants n’en ont jamais entendu parler. Nul article dans Rencontre, nul débat au sein des conseils de quartier, nulle présentation publique de ce projet gigantesque. 

Intervention de Anne de Méjas,
conseillère municipale du groupe « Combs à Gauche » :
« un intérêt Chronopostal ! »

Comment le maire peut-il justifier des reniements qui vont détruire le cadre de vie de nombre de combs-la-villais ?

Qui sème le vent récolte la tempête !!

Débattre d’un sujet majeur en quelques minutes fait montre d’une sérieuse tendance à exercer le pouvoir d’une manière autoritaire. Qui plus est lorsque les citoyens et les élus ne sont pas écoutés et qu’ils ne peuvent ni faire entendre leurs doléances, ni leurs propositions.

Ce fut le cas, une fois de plus, lors de ce conseil. En effet, sous le regard médusé de 120 citoyennes et citoyens qui découvraient l’ambiance d’un conseil municipal dans notre commune, le maire est resté étrangement calme et posé (ce qui tranche avec le dernier conseil communautaire et les autres conseils municipaux). Mais égal à lui-même, il n’a répondu à aucune des questions posées par les élus de l’opposition sur les divers sujets de ce conseil. Encore moins sur la délibération défendant « les intérêts Chronopostal » (expression de Anne de Méjas, conseillère municipale, qui a fait rire le public !).

Et pourtant, ce projet va impacter la vie de très nombreux combs-la -villais : nuisances sonores, lumineuses, visuelles, impact écologique catastrophique dans une zone proche du Bois l’Evêque, difficultés de circulation et pollution atmosphérique…

Lors de cette séance, nombreux étaient les absents dans les rangs de la majorité, beaucoup plus qu’à l’accoutumée. Curieux, ne trouvez-vous pas ? Mais pourquoi ?

Image par impression d’écran de la diffusion
sur You Tube : 10 absents puis 9 sur 35 !

Ils ont, acte héroïque, remis leur pouvoir à l’un de leurs collègues en lui laissant le soin de voter à leur place… tout en n’ignorant pas comment ce dernier voterait, bien sûr. Ainsi, ils n’auront pas à se justifier, à prétendre qu’ils ne savaient pas. Ils n’auront pas à assumer… « Voilà des conseillers municipaux qu’ils sont bien » aurait pu s’exclamer Coluche hier…

Sans aucun état d’âme et en n’exprimant aucun doute ni question, les élus présents de la majorité ont voté POUR l’adoption de cette délibération. Les anciens comme les nouveaux convertis de la majorité ont signé le lancement de ce projet destructeur. Les nouveaux n’ont pas été en reste, qu’il s’agisse de John Samingo, Claude Luthman ou Murielle Gottin. Jérémie Ranque, qui est censé défendre dans la ville des idées écologiques au sein de la majorité n’est arrivée qu’après le vote ! Est-ce l’expression d’un désaccord ?

Les applaudissements nourris vis-à vis des élus de l’opposition et les huées en direction du maire et de sa majorité en disent long sur la légitimité de cette majorité qui a validé en si peu de débat, le coup d’envoi d’un projet qui est déjà rejeté en quelques jours par plus de 1500 pétitionnaires. Il faut continuer de soutenir cette pétition !

Signez la pétition en cliquant sur le lien : change.org/p/stop-au-projet-chronopost-a-combs-la-ville

Ces élus devront donc en répondre, d’abord devant les combs-la-villais, leurs voisins, leurs amis, leur famille puis aux élections municipales de 2026. Nous saurons, NOUS, le leur rappeler.

Comment alors sortir de cette crise par le haut ?

  • En informant, en regroupant et fédérant nos forces. Notre association est structurée pour cela : tractage, boitage, articles…
  • En agissant selon différents modes, sans relâcher la pression, mais avec votre aide et votre participation. Nous vous proposerons via notre groupe de nous y rejoindre dès cette fin de semaine ;
  • En allant sur le terrain politique bien évidemment : en réclamant dès à présent un référendum local sur cette implantation, en discutant avec les élus pour obtenir un projet alternatif, en négociant pour que ce projet se fasse dans les friches industrielles ou dans les espaces libres de notre agglomération.

« La vraie trahison est de suivre le monde comme il va et d’employer l’esprit à le justifier ».

Jean Guehenno.

Nouvelle enquête sur la Cantine : Pas de produits bio et de qualité dans les assiettes !

Depuis le 1er janvier 2022, la loi Egalim impose à la restauration scolaire que les menus soient composés d’au moins 50% de produits durables et de qualité dont au moins 20% de produits bio. État des lieux dans les assiettes de nos enfants à Combs-la-Ville.

Analyse des menus du mois de janvier

Pour être en mesure d’analyser si la loi est bien respectée, il suffit de regarder ce que les enfants de notre commune ont dans leur assiette ce mois-ci ! Et le constat est absolument accablant.

Exemple de menu du 31/01 au 11/02 :
proportion très insuffisante de produits bio et de qualité

Nous sommes loin d’atteindre ce qui est exigé par la loi en matière de qualité et de produits bio. 50% de produits bio et de qualité = 50% du prix d’achat ! Souvenez-vous de l’enquête que nous avions menée en 2020 à ce sujet. Peu de choses ont évolué depuis.

Ainsi, du 3 au 14 janvier, pour dix jours de restauration, seuls 4 plats sont indiqués comme étant des produits issus de l’agriculture biologique, limités à des produits pour l’entrée ou le fromage blanc. Une place mineure dans les repas. Certains jours, il n’y aucun produit fléché bio ou de qualité.

Du 17 au 28 janvier, sur 10 jours, sont seulement indiqués 2 produits bio pour l’entrée et un produit de qualité.

Quelle est la situation dans les communes voisines ?

A Combs-la-Ville, les produits bio et de qualité sont des produits principalement à la marge : entrée (carotte et lentille), du fromage blanc ou une compote. La viande et le poisson sont rarement de qualité. Nous sommes derniers de la classe…

Examinons ce qui se passe chez nos voisins.

Analyse des menus du 24/01 au 04/02/2022 =
Pas de problème d’approvisionnement
pour respecter la loi dans les communes voisines

A Lieusaint, la priorité est d’assurer des produits bio (40%) et labellisés sur le plat principal. S’ajoute à ce dernier soit l’entrée, soit le dessert.

Menu type à Lieusaint :
beaucoup + de 50% de produits bio et de qualité

A Moissy qui est dans la même configuration que notre commune (cuisine centrale, nombre de repas identique), la situation est bien plus appréciable et est proche des quotas fixés par la loi.

Exemple de menus à Moissy pour les lundis sur 5 semaines

Les menus de la commune de Quincy parlent d’eux-mêmes et ne supportent pas non plus la comparaison !

Moins cher et plus qualitatifs, les menus de Quincy
nous font regretter de ne pas être quincéens.

Enfonçons le clou avec la commune de Savigny.

ET POURQUOI PAS CHEZ NOUS POUR NOS ENFANTS ?

Les explications mensongères du maire en conseil

Lors du conseil du 26 janvier, le groupe « Agissons pour Combs » a interrogé le maire sur les menus et le non-respect de la loi Egalim.

La majorité et le maire justifient la situation actuelle de la manière suivante :

  • « le volume n’est pas toujours celui que nous attendons ».
  • « les difficultés d’approvisionnement sont également réelles, pour des raisons tirées pour beaucoup du contexte sanitaire ».

Ces explications sont totalement fausses.

Une fois de plus le Covid a bon dos mais surtout il n’y pas de problème d’approvisionnement. En effet, il y a surproduction de produits bio en France et les volumes sont disponibles aussi bien pour les produits de qualité que pour les produits bio . De nombreux articles et reportages font état des difficultés de cette filière pour écouler ses produits faute d’acheteur.

La baisse est spectaculaire pour la farine (-18 %), le beurre (-12 %), le lait (-7 %) ou les œufs (-6 %). Les fruits et légumes frais bios sont aussi en vrai décrochage​, avec des volumes d’achats en baisse de 11 % sur un an, selon l’interprofession Interfel.

Ouest France, 31/01/2022

Pour s’approvisionner, notre département est un territoire agricole qui a des ressources et nous avons une légumerie bio sur Combs.

Nous avons fait la visite de la « Légumerie » pour mieux appréhender la situation. Il nous a été confirmé qu’il était difficile d’écouler les stocks de produits alimentaires bio. PAS DE PROBLÈME D’APPROVISIONNEMENT A COMBS, TOUT AU CONTRAIRE !

L’explication est tout simplement la suivante :

  • La majorité ne veut pas dépenser plus et veut limiter le reste à charge pour la commune en ne respectant pas la loi immédiatement
  • La majorité espère une adaptation de la loi qui restreigne les contraintes qui pèsent sur les collectivités territoriales. La réponse du maire est très significative : « les contraintes quotidiennes sur le terrain sont là pour faire valoir qu’une loi c’est bien mais son adaptation aux réalités du territoire où elle s’applique c’est également assez important »

Alors que faire ?

La situation n’est pas près de s’améliorer. Les menus du début du mois de février sont là pour en témoigner ! Et pourtant, les tarifs de la cantine sont 30% plus chers que ceux des communes voisines. Comment les justifier alors que la qualité est inférieure ? La cuisine centrale n’est pas en cause puisque prix et qualité sont au rendez-vous à Moissy ?

Où sont les produits bio et de qualité ???

Il nous faudra batailler de nouveau pour que la loi soit respectée et que les enfants obtiennent une amélioration qualitative dans leurs assiettes. Notre combat et nos enquêtes ont forcé la majorité à geler le prix de la restauration cette année.

La balle est aussi dans le camp des parents et des fédérations de parents d’élève qui doivent se saisir de ce dossier afin qu’ensemble nous obtenions satisfaction pour le bien-être des enfants.

Envoyez par courrier les menus des autres communes au maire et faites connaitre votre mécontentement.

Du béton, toujours plus de béton !

Depuis 2014 le maire et sa majorité promettent une révision du Plan Local d’Urbanisme (PLU). Huit ans après, la majorité consent enfin à en lancer l’étude. PLU qui ne sera opérationnel qu’en 2024. Ce qui laisse encore deux ans pour poursuivre la bétonisation en cours !

Un diagnostic accablant

Malgré les engagements pris en 2014 de maîtriser l’urbanisation, la dernière mandature a été marquée par la réalisation de très importants programmes immobiliers dont ceux édifiés sur une partie du parc central.

Les élus du groupe Agissons pour Combs se rendent depuis quelques semaines au service de l’urbanisme pour consulter les permis de construire. Cela afin de pouvoir en comprendre la teneur et mieux saisir les conséquences que cela va avoir sur la qualité de vie des combs-la-villais.

Plusieurs remarques :

  • Le nombre de constructions n’a jamais été aussi important et n’a jamais augmenté aussi rapidement. Pour le moment nous avons comptabilisé 769 logements collectifs et lotissements (PC validé et en cours d’instruction + programmes livrés prochainement). Et ce n’est pas terminé !
  • La lecture de la carte d’implantation des programmes immobiliers montre que la progression se fait désormais dans des zones qui avaient été épargnées, en particulier au nord de la commune (points rouges et blancs). Le dernier en date est celui de la place de l’église.
  • Des zones qui se croyaient jusque-là à l’abri ne le sont plus. C’est le cas sur les coteaux donnant sur l’Yerres avec des projets comme celui de la rue du Haut de la Couture mais également rue Gauguin avec le projet d’un immeuble de 46 logements qui remplacerait 4 maisons. Le mitage des zones pavillonnaires est en cours et s’accélère.
Avant : maison rue des vallées des années 1880/90
  • La destruction du patrimoine se poursuit : les vieilles demeures de la rue des vallées, de la République sont sacrifiées. Le haut du Breuil a été massacré...Cerise sur le gâteau, ces programmes n’ont aucune cohérence au niveau architectural.
Après : immeubles massifs de 29 logements et trois étages (R+3)

Aucun respect des engagements pris !

Notre constat est sans appel. Le maire en 1995 s’était fait élire avec le slogan « Stop au béton » ! A chaque élection, promesse est faite de préserver le patrimoine et l’identité de la ville. Ce fut le cas en 2014, garanties à l’appui :

Programme de Guy Geoffroy en 2014 (P.18)
  • Garanti la préservation des espaces verts / résultat : 1.5 ha détruit dans le parc central
  • Garanti d’imposer des matériaux pour préserver le caractère Briard de la commune/ Inconnu car pas de règles dans le PLU
  • Garanti de conserver le caractère briard de l’avenue de la République/ Domitys est-il un programme immobilier à l’identité Briarde ?

En 2014, le 3ème engagement de campagne de Guy Geoffroy était de réviser le PLU afin de totalement maitriser l’urbanisation.

Malgré la promesse de 2014, le PLU n’a pas été révisé mais simplement modifié en 2018. La modification, simple toilettage, ne remet pas en cause les grands principes du PLU. Plus grave, le PLU modifié est moins contraignant et permet d’augmenter les surfaces constructibles. Aucune des remarques des habitants n’ont été prises en compte par le maire malgré le rapport très critique du commissaire enquêteur.

Je considère que la commune a fait clairement et en toute connaissance de cause, le choix de ne pas durcir les contraintes règlementaires (…) ayant pour conséquence de majorer de plus de 20 % les possibilités de construction

P.25 Rapport du commissaire enquêteur, juin 2018

Selon la majorité, l’appât du gain des propriétaires explique cette situation. Or il n’en est rien. C’est le PLU qui détermine les règles imposées aux constructeurs. Lorsqu’elles ne sont pas contraignantes, les promoteurs ont libre cours pour faire ce qui leur plait. C’est pourquoi notre commune est devenu un secteur tellement convoité par les promoteurs.

Un Plan Local d’Urbanisme à la logique implacable

La permissivité et l’absence de règles contraignantes du PLU de 2010 ont été en toute conscience voulus par le maire et sa majorité. Le PLU a été conçu pour réaliser des programmes dans les secteurs que le maire avait l’intention de densifier et de bétonner, sans le dire, en faisant croire le contraire et en faisant de belles promesses. Cette planification est lisible sur le plan de zonage de 2010.

Plan de zonage colorisé : PLU 2010

Ainsi, la zone UD (en rouge) qui correspond à une zone pavillonnaire autorise une emprise au sol supérieure à toutes les autres zones du PLU (70% contre 40% en centre-ville) et une hauteur de 16m pour les bâtiments ! Rien ne pouvait justifier que le règlement de cette zone pavillonnaire autorise la construction de grands ensembles ! Cette prévision de 2010 a permis sans coup férir la construction d’immeubles autour du parc central. Une petite enclave rouge intègre le centre de loisirs du Chêne. Alors comment donc expliquer que le reste est en zone UC(en jaune, zone d’habitat de densité moyenne) ? Est-ce un hasard ou une préméditation qui permet ainsi la réalisation d’un programme immobilier type maison de retraite ?

Le plan colorisé fait apparaitre ce qui n’apparaissait pas en première lecture. Une logique pour bétonner et vendre le patrimoine communal…

Repensons la ville et sauvons ce qui peut l’être

En conséquence, la ville n’a pas été pensée en terme global dans l’idée de densifier les zones les plus urbanisées, de revivifier la ville-rue et ses pôles. La ville s’est développée au coup par coup, de manière anarchique, sans prévoir les équipements municipaux nécessaires d’une ville en mutation : pas de nouvelles écoles, pas de centres de loisirs adaptés, pas de maison de santé pour palier au désert médical francilien et répondre aux besoins d’une population qui se densifie, pas de véritables aire de jeux, un parc central de moins en moins attractif et adapté.

Nous lançons donc le débat et souhaitons que les habitants se saisissent de cette question en définissant les piste de réflexions pour que le nouveau PLU réponde aux besoins des habitants et sauvegarde ce qui peut l’être encore. La majorité ne compte associer les habitants que tardivement, lorsque le projet sera ficelé.

Délibération du Conseil Municipal du 24 janvier 2022, P.2

Nous vous proposons une autre approche. Nous vous inviterons à participer dès le printemps 2022 a des réunions publiques et à des ateliers pour que vous construisiez autrement le nouveau PLU, d’une manière participative et citoyenne.

Consultez le  Facebook live du 21 janvier 2022

Pensons autrement notre commune, cessons la bétonisation : diagnostic et pistes de réflexion

https://www.facebook.com/EnsembleAutrementCLV/videos/590308756092479

arbres en pot à combs la ville

Signer une charte n’engage que ceux qui y croient…

Histoire d’une signature

Depuis plus de vingt ans des chartes de protection de l’arbre ont été rédigées. A commencer dès 1995 par la Charte européenne de l’arbre d’agrément. Cette charte a inspiré de nombreuses collectivités territoriales en France, en particulier celle de la communauté urbaine de Lyon en 2011. Dans le cadre de l’Agenda 21, de nombreuses villes s’emparent du sujet en créant leur propre charte. C’est le cas près de chez nous, à Melun qui adopte une charte de l’arbre urbain dès 2014. A Bondy, une charte de l’arbre est mise en œuvre dès 2015.

Une charte se distingue cependant des autres par son caractère qui se veut universel. C’est celle proposée par l’Association A.R.B.R.E.S afin de promouvoir le respect de l’arbre urbain. Le 16 décembre 2019, lors du conseil municipal, le maire fait adopter cette dernière. Elle doit engager la ville dans une démarche de protection de l’arbre et de reconnaissance de ses droits. L’article parue dans le parisien le 6 juillet 2020 fait croire que c’est une initiative originale et « qu’elle a été adoptée pour la première fois en France par la commune de Combs-la-Ville ».  De fait, l’Histoire de ces chartes tempère le propos. Toutes les chartes urbaines proposent à peu près la même approche de protection et de préservation.

De l’engagement …

La Charte signée en décembre par le maire a été écrite par l’Association A.R.B.R.E.S. présidée par Georges Feterman, Le caractère fort de ce texte est entre autre de reconnaître les arbres comme des êtres vivants ayant des droits au même titre que les hommes ou les animaux. Le cheval de bataille de ce scientifique de renom est aussi de protéger les arbres remarquables.

Que dis la charte ?

L’article 2 est particulièrement instructif, en voici un extrait : « Il a droit à l’espace aérien et souterrain qui lui est nécessaire pour réaliser sa croissance complète et atteindre ses dimensions d’adulte. Dans ces conditions l’arbre a droit au respect de son intégrité physique, aérienne (branches, tronc, feuillage) et souterraine (réseau racinaire) ».

Cette charte a été signée au début de la campagne électorale des municipales.  Est-ce un hasard ?

…à la réalité !

Depuis plusieurs années, les coupes et destructions ont été légion en contradiction avec l’article 3 de cette charte. Souvenons-nous des arbres de la contre allée de l’avenue de la République. Que dire de ceux qui ont été remplacés dans la rue du bois l’évêque par des arbres plantés dans des pots en métal.  Nos malheureux arbres souffrent en silence…

En guise de conclusion

Les élections sont passées . Le maire en place depuis 25 ans va t’il s’engager dans une véritable politique respectueuse de l’environnement qui ouvre la voie? Pour le moment, les faits disent plutôt le contraire, et cette charte, un outil de communication .

Pour l’association A.R.B.R.E.S.la charte adoptée se veut comme un point de départ qui ouvre « la voie à une modification rapide de la législation au niveau national ». Ce travail remarquable ne doit pas être décrédibilisé par ce qui se passe depuis des années dans notre ville. Nous invitons monsieur Feterman à nous contacter afin que nous puissions lui faire constater la réalité sur place. Nous serions heureux également de pouvoir travailler avec lui à la rédaction d’un texte s’adaptant à la situation locale. En partant des 5 articles de la charte de l’arbre, nous proposons d’être plus précis que cette charte dont l’action réelle pour notre commune est limitée et ne présente de fait aucune contrainte pour ceux qui l’ont signé. Nous sommes à l’échelon locale, il faut donc plutôt interdire certaines pratiques et en concertation avec les associations locales, créer un texte à la fois plus conforme à la réalité du terrain et davantage contraignant.