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Législatives Guy Geoffroy : les mandats de trop !

Dans Le Parisien, nous avons découvert, sans trop de surprise, que notre maire, Guy Geoffroy se portait une nouvelle fois candidat à la députation sous l’étiquette de son parti Les Républicains (L.R.).

Il faut savoir s’arrêter à temps !

Maire depuis 1995, Guy Geoffroy en est à son 5ème mandat à la tête de la ville (2020: 66% d’abstention et vote favorable de seulement 17% des inscrits). Beaucoup de Combs-la-Villais, même parmi ses partisans, le qualifient de « mandat de trop ».

Côté députation, Guy Geoffroy a déjà effectué 3 mandats pour finir avec un échec aux dernières législatives de 2017 (45.7% des voix). Échec qu’il a très mal vécu et que, visiblement dépité et vexé, il a vécu comme du « dégagisme ». Depuis, il répète à qui veut l’entendre qu’il est « député honoraire », un statut accordé aux anciens députés qui ont effectué trois mandats ou plus et qui leur permet de conserver son droit d’entrée aux installations de l’Assemblée nationale, dont on sait qu’elle recèle, notamment, la meilleure cave de Paris. Ces princes qui nous gouvernent écrivait Michel Debré…

Côté cumul des mandats, Guy Geoffroy est connu pour être déjà un champion notoire : vice-président des maires de France, président des maires de Seine-et-Marne, président des Eco-maires de France, président du SIVOM, président de l’association Méthéor, président de la SAGE…

Certes à Droite comme à Gauche, d’autres que lui ont cumulé sans état d’âme. La maire de Moissy (Ex première-adjointe) a remplacé son mari à la tête de la ville …Ils sont dans la place depuis 1971 ! Alors pourquoi donc s’arrêter ?

Programme de Guy Geoffroy,
campagne des municipales de 2020, P.4

Et pourtant…Guy Geoffroy aura 73 ans à la fin du mois de mai. Il ne pense pas à la retraite et à laisser la place à des personnes plus jeunes et plus ancrées dans la réalité du quotidien des familles (Ce que vient de faire son ami C. Jacob). Ce sujet important pour les Français, qui est débattu au sein des partis, ne semble pas le concerner. D’ailleurs, il aime toujours se présenter comme étant proviseur, donc en fonction. Ce qu’il a inscrit dans son programme lors de la dernière campagne des élections municipales. Il est pourtant loin le temps où il dirigeait le lycée professionnel de notre commune.

Reste à savoir qui serait le maire de notre commune en cas de victoire de Guy Geoffroy. Et là, cela devient compliqué.

Incertitude et conjoncture sur son remplacement

En effet, la première adjointe (73 ans) devrait tout naturellement prendre la place. Mais elle n’habite pas à Combs-la-Ville depuis de nombreuses années. Madame Salles vivant près de Sens est donc fort éloignée de notre commune. C’est son droit et la loi le permet. Mais cela n’est pas très pratique pour diriger une ville de près de 23000 habitants. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle elle loue un logement communal, pied à terre utile, pour la modique somme de 238€.

Site de la mairie de Combs-la-Ville : Délégations actuelles

Les élus historiquement proches de Guy Geoffroy commencent à prendre de l’âge : J.M Guilbot (75 ans), M. Lafforgue (75 ans), F Savy (78 ans) Quelques-uns sont plus jeunes comme G. Alapetite (68 ans) ou encore P. Sedard (70 ans). Il y a également des adjoints beaucoup plus jeunes comme Madame Mollard Cadix, avocate parisienne,qui est déjà conseillère régionale d’Ile-de-France. Elle serait obligée de démissionner de son mandat. Cela est donc des plus hypothétiques.

Site de la mairie de Combs-la-Ville : Délégations actuelles

Reste alors l’accord passé avec les membres locaux de La République en Marche (LREM) en janvier 2020 qui a permis à Guy Geoffroy d’être réélu. Lui qui pourtant « déteste la politique menée envers les collectivités territoriales » par notre président E.Macron.

la limite est atteinte et qui si jamais elle est dépassée, ce ne sont pas des gilets jaunes qui seront dans la rue mais des gilets bleus, blancs, rouges et j’en ferai partie !

Déclaration de Guy Geoffroy contre la politique de l’État, Conseil communautaire, 7 avril 2022
De L.R, le voila insoumis…

En effet, derrière John Samingo (ancien du parti socialiste et membre de l’opposition municipale durant deux mandats), plusieurs personnes ont rallié la majorité en échange de deux mandats d’adjoint ainsi que des mandats en tant que conseillers municipaux, pour certains avec délégation. Ils sont d’ailleurs désormais de grands défenseurs de la politique menée par la majorité, , eux qui, même si c’était mollement, la critiquaient dans le passé.

Site de la mairie de Combs-la-Ville : Délégations actuelles

Lors de cet accord, notre maire avait semble-t-il l’intention de se présenter, soit aux législatives en 2022, soit aux sénatoriales de 2023. Première tentative donc en juin prochain et possible accord de passer la main à LREM et donc à J Samingo, en cas de victoire. En échange, il est probable qu’une certaine neutralité soit de mise du côté de nos acteurs locaux de LREM durant la campagne des législatives. Tout cela va apparaitre désormais au grand jour et nous saurons bientôt le fin mot de l’histoire.

Mais si ces incertitudes peuvent nous inquiéter, il faut toutefois savoir que l’interdiction d’être maire et député en même temps n’empêche en rien de continuer d’exercer le pouvoir véritable. Et cela ne nous étonnerait pas outre mesure. Guy Geoffroy se pense irremplaçable et aime tout contrôler. Il suffit de regarder dans les communes voisines. A Yerres, le député N. Dupont Aignan, simple conseiller municipal, tire toujours les ficelles dans sa commune…

Au final, pour les Combs-la-villais, c’est bien le mandat de trop aux vues de la politique mené par Guy Geoffroy ces 15 dernières années. Une politique qui a consisté à réduire les services publics, à augmenter les tarifs des services communaux, à vendre notre patrimoine, y compris nos espaces verts, à bétonner sans développer une ville vertueuse et équipée, à endetter davantage la commune, à oublier que les familles et la jeunesse sont l’avenir !

Alors briguer un mandat de plus comme député…ce serait effectivement un mandat de plus et encore un mandat de trop !

Notre association milite pour réduire le nombre de mandats électifs à deux pour les villes de notre catégorie et limiter drastiquement le cumul. C’est à ce prix que les citoyens reviendront vers les urnes.

Quand les conseils de quartiers accouchent d’une souris…

Deux délibérations successives au conseil municipal, l’une en janvier et la seconde en mars 2022, ont mis en lumière le peu de place qui est accordé à la démocratie participative à Combs. Explication…

A Combs : des projets participatifs

microscopiques !

La délibération n°8 du 21 mars 2022 concernait le projet du conseil de quartier Ouest.

Le projet présenté après deux ans de mandature se réduit à l’implantation de deux bancs et une table de pique-nique en plastique, certes heureusement recyclés, pour la somme modique de 1431 €.

Le budget est donc réduit à la portion congrue. La montagne a accouché d’une souris. La faute n’en revient pas aux membres de ces conseils de quartier qui s’investissent et qui souhaitent apporter une réelle amélioration à notre cadre de vie. Les équipements font partout défaut et les besoins sont importants.

Banc en plastique recyclé Belem, Equip Urbain : 330€ TTC

La faible portée des projets conduits par les conseils de quartier s’explique par :

Table banc plastique recyclé Dallas, Equip urbain : 771€ TTC

Comment imaginer qu’avec de si faibles possibilités financières, les conseils soient en mesure de proposer des projets participatifs conséquents ?

Lieu d’implantation près de l’Yerres
de la table de pique-nique

Rien à voir avec ce qui se passe dans plusieurs communes de notre agglomération comme dans la région parisienne où la participation citoyenne est un paramètre clef de la prise de décision politique. A Combs, cette participation citoyenne n’est que façade. Les habitants ne disposent d’aucun pouvoir de décision.

Autour de chez nous, la participation est au rendez-vous

En effet, la comparaison est sans appel. De nombreuses communes, encouragent l’engagement citoyen afin d’assurer une assise démocratique aux prises de décisions.

Nous ne prendrons que quelques exemples significatifs :

A Lieusaint, commune de 13 000 habitants seulement, le budget annuel du projet participatif est de 100 000€. Cette année, 21 projets ont été proposés par les habitants, 5 ont été retenus comme réalisables et ce sont les citoyens qui ont voté pour désigner le projet qui sera finalement réalisé.   

A Savigny-sur Orge, le budget s’est monté à près de 150 000€ en 2021 ! La Covid n’a pourtant pas épargné cette commune où la démocratie participative a continué de fonctionner. Pendant ce temps, à Combs, nos deux conseils de quartier avaient été mis en sommeil !

150 000€ pour le budget
participatif de Savigny

Tout aussi intéressantes ont été les démarches engagées à Ris-Orangis et à Corbeil-Essonnes. Dans ces deux communes ont été mises en œuvre des réunions publiques pour permettre aux habitants de participer à la réflexion sur l’avenir de leur ville. Cela a fait suite à la crise de la COVID et à une élection municipale fortement marquée par l’abstention de plus de 66% des habitants, comme dans notre commune.

Mais, contrairement à Combs, les majorités municipales de Ris et de Corbeil ont considéré que les résultats des élections municipales – qui les avaient pourtant porté au pouvoir – ne leur permettait pas d’imposer leur programme en l’absence d’une assise citoyenne.

Le Parisien, 20 octobre 2020

Le résultat a été la modification du projet municipal initial des candidats et la prise en compte des propositions concrètes des citoyens.

Une autre politique est donc possible !

Nous sommes loin d’un tel engagement à Combs-la-Ville, alors que les nouveaux conseils de quartier nous avaient été présentés par l’adjoint au maire, monsieur Samingo, et tous ceux qui ont rallié la majorité municipale en 2020, comme une avancée démocratique. En ralliant la majorité, ceux qui avaient été pendant longtemps dans l’opposition ont oublié leurs idées et leurs ambitions d’associer davantage les habitants à la vie de la commune. Nous ne pouvons que le déplorer !

Programme électorale de
Guy Geoffroy en 2020, p.33

Les élus du groupe « Agissons pour Combs » ont, pour leur part, proposé de réviser la charte de fonctionnement pour :

  • Élargir le champ de compétences des conseils de quartiers ;
  • Offrir un vrai budget participatif en s’inspirant de l’exemple de Lieusaint : 100 000€/an (coût d’une aire de jeux par exemple) ;
  • Mettre en place des assises pour la redéfinition des grands enjeux pour notre commune ;

En s’engageant ainsi dans un véritable processus démocratique, les habitants pourraient alors participer à la mise en place de projets porteurs d’avenir et non pas s’investir uniquement dans des mini projets situés à la marge censés faire illusion.

Enfin, en annexe de cette délibération, les remarques du responsable de la police municipale nous ont interrogés. En effet, ses craintes ressemblent étrangement à celles qui avaient justifié que le maire et la majorité suppriment dans le passé les bancs existants dans les lieux de promenade.

P.4 Annexe de la délibération n°8
du conseil municipal du 21 mars 2022

Lors de la commission aménagement et développement durable, monsieur Guilbot, maire adjoint responsable de l’urbanisme, a d’ailleurs précisé que ces bancs seront utiles aux personnes âgées qui se promènent. Nous espérons que ces bancs et cette petite table de piquenique ne soient pas réservés à cette seule catégorie de la population et que les jeunes auront le droit de s’y poser !

Avant même de les avoir installés, il est envisagé de les retirer …

L’Abreuvoir : Danger de disparition ?

Il y a quelques semaines, le supermarché G20 a définitivement fermé ses portes. Une faillite de plus qui pose la question de la pérennité du centre commercial de l’Abreuvoir. Et les éléments d’analyse dont nous disposons sont inquiétants !

Une succession d’enseignes

Le développement spécifique de notre commune (1970/1990), dans le cadre de la ville nouvelle de Sénart, s’est réalisé autour de 5 petits pôles commerciaux, cœurs de village d’une ville polycentrique. L’un d’eux est le pôle commercial de l’Abreuvoir. Or depuis quelques années, ce modèle de développement polycentrique a été mis à mal.

Localisation du centre commercial de l’Abreuvoir

En effet, qui se souvient encore de la vitalité du supermarché de ce petit pôle commercial lorsque l’enseigne était Ecomarché ? Une époque où il y avait foule le week-end. Mais, la zone d’activités des Ormeaux connaissant le développement qu’on lui connaît, les propriétaires de l’Ecomarché ont préféré partir, conscients qu’il était encore temps d’éviter la catastrophe.

La marque a alors laissé la place à une autre enseigne après plusieurs mois de travaux et d’absence : celle de Franprix positionnée sur des gammes de produits plus onéreux. Mais, entretemps, la clientèle avait migré. Le supermarché a bien entamé une tentative de reconversion vers des produits plus « low cost » de la marque Leader Price. Mais le résultat a été un effondrement progressif de la clientèle, des rayons de plus en plus vides et, au final, une faillite des gérants.

Dernier supermarché en date :
Enseigne G 20

L’ultime tentative a donc été celle d’un repreneur très volontaire qui a tout essayé pour regagner une clientèle qui avait migré. Mais rien n’y a fait. Il avait pourtant multiplié les tentatives pour élargir ses activités : point relais, livraisons à domicile, ouverture 7 jours /7, amplitude horaire considérable. Mais avec un loyer très élevé, sans aide et soutien, le nombre de client s’est avéré une fois de plus insuffisant et les impayés de loyers se cumulant ont fini par mener le magasin à la faillite.

Avis d’expulsion placardé sur le magasin

Le point final a eu lieu le 17 mars : expulsion sous le contrôle d’un huissier accompagné d’une quinzaine de policiers.

Pourquoi un tel désastre ?

Pour notre commune et en particulier pour le centre commercial de l’Abreuvoir, les raisons sont claires :

  • La réinstallation et l’agrandissement de l’Intermarché dans la zone d’activités périphérique de l’Ormeau qui, en concomitance, a fait décroitre l’activité du supermarché de l’Abreuvoir ;
  • Le développement d’enseignes nouvelles en périphérie comme celle de Grand Frais ;
  • Le manque d’investissement des 5 propriétaires de ce centre commercial dont l’état de vétusté extérieur est visible. La dégradation lente et catastrophique du parking de l’Abreuvoir a été particulièrement défavorable pendant des années ;
  • La surface commerciale du supermarché trop importante, au vu de la baisse d’activités (surface au sol presque doublée à l’étage) qui entraîne des charges trop élevées par rapport au chiffre d’affaires et que confirme un audit de la Chambre de Commerce et de l’Industrie ;
Parking de l'Abreuvoir
Parking de l’Abreuvoir avant les travaux de janvier 2022

Ainsi, la réponse est simple. Ce désastre résulte d’une politique voulue et soutenue par le maire, d’un développement périphérique au dépens des cœurs de village. Et cela continue avec le développement de l’Ecopôle !!!

Intermarché avant sa relocalisation
et son agrandissement

Il aura fallu des années pour que le parking soit enfin réhabilité aux normes environnementales en vigueur. Le maire souhaitait avant toute rétrocession, la remise en état du parking par les propriétaires. En définitive, mais trop tard, le parking a été rétrocédé à la commune qui l’a rénové.

Parking de l’Abreuvoir
après sa réhabilitation en janvier 2022

Aujourd’hui, le centre de l’Abreuvoir poursuit son déclin. Reste fort heureusement une pharmacie, un marchand de presse / tabac, une boulangerie, un salon de coiffure et une onglerie. Mais pour combien de temps ?

Quel devenir pour ce centre ?

Pour y répondre, il est nécessaire de prendre en compte la situation du pôle commercial Pablo Picasso. La disparition des boutiques y est également liée au développement de la zone périphérique. Le nombre de commerces a chuté. Le boucher, le pharmacien ont baissé le rideau. Il y avait autrefois 12 commerçants et services dans ce centre, il n’en reste que cinq aujourd’hui.

Pablo Picasso-enseignes fermées
Pablo Picasso-enseignes fermées

Or l’agrandissement de l’enseigne Lidl à Pablo Picasso va accroître la concurrence déjà très forte que subit le pôle de l’Abreuvoir. Dans ce contexte aggravé, qui voudra reprendre le local commercial de l’ancien G20 avec un loyer très élevé ? Qui voudra s’installer dans un centre dont l’extérieur mériterait une rénovation alors que le centre voisin sera neuf ? Qui se lancera dans l’aventure alors que les dernières expériences ont terminé en faillite ?

Cela ne laisse rien présager de bon. En effet, la volonté du maire dans cette zone est de bétonner davantage avec la vente de l’ancien centre de loisirs du Chêne. Le centre commercial de l’Abreuvoir ne risque-t-il pas d’être, en définitive, l’objet d’un nouveau programme immobilier qui s’ajouterait à celui du centre de loisirs ?

Nous ne cessons de dire que le modèle soutenu par le maire depuis plus de 27 ans est contraire à la raison, contraire à ce que défendent les urbanistes, contraire à la vision réaliste de plus en plus de maires, conscients de l’effet délétère du développement périphérique.

Une réflexion de fond, citoyenne et participative, doit être conduite pour repenser la ville de demain au sein d’une agglomération plus respectueuse de l’environnement, de la qualité de vie et du vivre ensemble, dans un objectif affirmé de développement durable. La révision du PLU doit permettre de faire émerger cela ! A nous tous de le réclamer…

Quand c’est bien, il faut savoir le dire !

Enfin, un peu d’activité et de fête dans cette ville qui en a grand besoin. Ce fut le cas, dimanche 3 avril 2022, dans le parc des sports A.Mimoun ! Et cela fait du bien d’être positif…

Une troisième édition qui fait du bien

La première édition a eu lieu en avril 2018, suivie d’une deuxième édition en avril 2019. Coup d’arrêt brutal avec la COVID en 2020 et 2021. Mais la troisième édition a permis de ravir plus de 2000 personnes, nombre conséquent, qui démontre combien les habitants de notre commune sont avides de moments festifs et de loisirs, tout particulièrement lorsque cela est gratuit pour tous. Les Combs-la-Villais s’y sont rendus alors que le froid et le vent de cette journée, qui fut heureusement ensoleillée, auraient pu en décourager plus d’un.

Rencontre n°187, P.16
En 2018, la fête du Dagosport a remplacé
la fête du sport

Le thème de cette fête Dagosport est de nous téléporter au moyen-âge. Nous n’avons plus aucune trace visible de notre histoire médiévale dans la ville. Cela n’empêche pas de réaliser une journée festive qui nous plonge dans le passé et qui nous donne l’occasion de nous faire plaisir.

Une animation musicale intéressante
durant cette troisième édition

Alors pourquoi lui donner ce nom de « Dagosport » ? Cette fête fait référence au passé lointain de notre territoire. Il s’agit en fait de la mention, dans le très discuté testament de Dagobert 1er (Début du VIIe S), de l’origine du nom de notre commune : Cumbis Villa. D’où la référence au roi Dagobert.

Des animations ludiques pour nos enfants !

Le choix d’implanter Dagosport au stade est motivé par les nécessités techniques. Ce vaste espace offre la possibilité de recevoir un public nombreux et d’installer sur la périphérie de l’équipement sportif, des tentes et des kiosques permettant d’accueillir les stands de la douzaine d’animations qui étaient proposées cette année aux visiteurs ainsi que les stands des commerces et restaurateurs installés pour cette occasion.

Une mini-ferme pédagogique
qui a fait des heureux…

Des animations en direction des plus jeunes

Le public visé pour cette troisième édition était manifestement celui des plus jeunes d’entre nous (Public 3-12 ans). Les activités étaient moins intéressantes pour les adolescents et les adultes que durant la première édition. Et pour cause, les activités se sont focalisées sur les enfants : mini ferme pédagogique, lancer de haches gonflées, tir sur cibles, lecture de contes, déambulations d’oies, parcours d’obstacles, démonstration de maniement d’armes médiévales…

Pour devenir chevalier…

Les éducateurs sportifs de l’école municipale des sports étaient à la manœuvre pour animer les parcours d’obstacles. Cette présence a été particulièrement appréciée. Mais l’animation principale était celle des apprentis dragonniers qui offraient la possibilité de chevaucher un dragon…

1ère édition : Rencontre n°189,
mai 2022, P.4

La première édition était en définitive davantage centrée sur le sport avec des ateliers différents : jeter de ballots de paille, sauts, escalade, parcours d’obstacles à partir de 16 ans…

2ème édition, Rencontre n° 199, mai 2019, P.5

La deuxième édition avait proposé un spectacle très attractif : des démonstrations de fauconnerie qui fascinent toujours autant petits et grands.

Démonstration de maniement d’armes,
des adultes intéressés…

Développons davantage les moments festifs

Démonstration est faite avec ce type de festivité que les combs-la-villais adhèrent et sont friands d’animations sportives, culturelles et ludiques.

Faire du lien social, développer le bien vivre ensemble est essentiel dans une commune aussi étendue que la notre dans laquelle le mouvement pendulaire « Métro, Boulot, Dodo » rythme notre quotidien.

Activités proposées par
l’École des sports de notre commune

Nous soutiendrons toujours ce type d’action qui mobilise la ville et ses services (techniques, sportifs, vie associative…), les associations volontaires. Ces actions positives donnent vie à notre commune. Nous ne pouvons que regretter la baisse du budget qui est consacré aux festivités. Il est difficile dans un cadre financier très contraint de redynamiser ces moments festifs qui doivent rythmer la vie de notre ville. Mais cela est une autre histoire…

…et au final nous pouvons le dire, ce fut une « chouette » journée !

Ukraine : Combs se mobilise !

Il y a 15 jours nous appelions les combs-la-villais à se mobiliser pour l’Ukraine. Les premiers réfugiés sont arrivés sur notre commune. Faisons le point ensemble sur ce qui est fait au sein de notre ville…

Rassemblement pour la paix

Dans notre précédent article, nous avions fait des propositions pour que notre commune et ses habitants puissent venir en aide aux ukrainiens. L’association avait également adressé un courriel à notre Maire afin d’organiser collecte, prêt de logements communaux et rassemblement pour la paix.

Place Simone Veil : arrivée des Combs la Villais
et rencontre avec la représentante de l’Unicef

Faute de réponse du maire concernant un rassemblement, nous avons tenu à en réaliser un dimanche 13 mars à 11heures place Simone Veil. Ce lieu nous paraissait être approprié car hautement symbolique. Cette femme politique française, déportée en 1944, a été la première Présidente du Parlement Européen élue au suffrage universel.

Intervention de Céline Launay
représentant le Pôle UNICEF de Combs-la-Ville

Ce rassemblement a accueilli la représentante départementale de l’Unicef à Combs. Elle a souhaité rappeler combien il est utile d’aider en ciblant davantage l’aide à apporter :

  • En envoyant une aide financière aux ONG (dont l’Unicef) qui permettra d’intervenir plus efficacement dans les zones impactées par la guerre et dans les zones frontalières
  • En suivant les consignes des organismes collecteurs pour des dons matériels ciblés (produits d’hygiène et alimentaires pour les bébés et les enfants, médicaments …)
Intervention de Mathilde Prilleux : « rien qu’en 2020
82,4 millions de déplacés
pour des raisons politiques (conflits, dissidences) ou climatiques (HCR) »

Ce rassemblement a permis à Mathilde Prilleux, très engagée depuis plusieurs années sur la question de l’aide et de l’intégration des réfugiés, de donner des pistes afin d’aider utilement les réfugiés et les accueillir.

En présence de L. Masse, G. Prilleux et
S. Rouillier (Conseillers municipaux , Agissons pour Combs) et de A. de Méjas (Conseillère municipale, Combs à gauche), lecture d’un poème de Carmen Montet
« Les enfants de la guerre » dédié aux enfants du Yémen, réadapté pour les enfants d’Ukraine.

Nous avons pu rencontrer à la fin de ce rassemblement, une ukrainienne combs-la-villaise très mobilisée avec son époux. Ils ont participé avec la communauté ukrainienne de Chelles à l’envoi de deux bus.

Ukrainiens réfugiés (1ère et troisième en partant de la gauche) et famille ukrainienne vivant à Combs.

Enfin et surtout, une maman et sa jeune fille de 10 ans, arrivées depuis 15 jours, ayant fui la guerre, se sont présentées sur la place Simone Veil. Moment très émouvant lorsque la jeune fille est venue sur la place, drapée des couleurs ukrainiennes.

Pour vous aider à participer et à accueillir …

Nous vous proposons pour aider et accueillir des réfugiés de faire la synthèse des informations fournies par les intervenantes de ce rassemblement :

  • Favoriser l’action humanitaire sur le terrain du conflit et aux frontières
A qui donner et pour quoi ? 
A L’UNICEF : actions directes pour venir en aide aux enfants et à leur famille.
A La Croix Rouge : actions pour répondre au besoin en eau, apporter un support médical et de premier secours, fournir des vivres et des produits de première nécessité. Elle est présente en Ukraine depuis 2014 et le début de la guerre en Crimée.
Au Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations Unies (HCR) : actions pour organiser et soutenir l’accueil des personnes déplacées, soutien aux pays frontaliers.
A Médecin sans Frontières : actions médicales sur les zones de conflits pour venir en aide aux populations.
Échange avec une habitante
de Combs née en Ukraine
  • Accueillir et soutenir ceux qui fuient

Pour venir en aide aux personnes qui fuient la guerre et se réfugient dans d’autres pays, il est nécessaire d’apporter un soutien psychologique, social et fraternel. Quelques pistes pour y répondre :

Partager un moment, apprendre à se connaître

Singa France vous propose d’organiser et de participer à des évènements pour partager des moments conviviaux avec des personnes exilées (activités, sorties culturelles, apéritifs, rencontres sportives) afin de tisser du lien et faire plaisir.

S’entraider, faire ensemble

La plateforme weukraine.fr référence des actions simples à mener près de chez vous et partage celles que vous menez (collecte, appel au bénévolat, manifestation de soutien).

Solinum et son application vous aideront à mieux informer les personnes exilées en situation de précarité et à les aider (démarches administratives, contacts avec les services sociaux et les associations à proximité de Combs).

Accueillir chez soi

jaccueille.fr , gérée par Singa, vous met en relation avec des personnes exilées et vous permet de proposer un hébergement temporaire chez vous. L’association assure un suivi et vous soutient dans cette démarche.

Poursuivons la mobilisation…

La commune votera une aide de 10 000€ lors du conseil municipal du lundi 21 mars (Délibération n°1). Nous ne pouvons que nous en réjouir. L’agglomération Grand Paris Sud prévoit également de débloquer une somme très importante lors du conseil communautaire du 29 mars.

Nous avons également eu une réponse à l’une de nos propositions. Un Combs-la-Villais, présent lors de notre rassemblement, a posé une question au maire au marché le samedi 11 mars. Ce dernier a répondu à sa question. Il semblerait qu’un logement communal vacant soit mis à disposition des réfugiés. Nous nous félicitons de cette réponse.

Enfin, n‘oublions pas qu’une partie de la population Russe n’a pas voulu de ce conflit. Muselée, elle est soumise à la propagande. Soutenir des associations telles que Amnesty Internationale et Reporters Sans Frontières est essentiel pour la défense de la liberté politique et de la paix.

N’hésitez pas à consulter le média Guiti News (créé par des journalistes, reporters, photographes réfugiés en France) qui propose un autre regard sur la migration, l’accueil, et les thématiques qui y sont liées. 

Relayez les initiatives en cours et les informations utiles sur notre groupe Facebook ou sur la page contact de l’association …

Les Brandons : « Not in My Back Yard » …

claironne la majorité dans le journal municipal « Rencontre » (P.22, n°226, mars 2022) en prenant les Brandons comme étant un exemple « parmi tant d’autres, des changements mis en œuvre pour l’ensemble des habitants ». Cependant, l’étude du permis de construire nous fait entendre une tout autre musique… A vous de juger !

C’est un beau roman, c’est une belle histoire

La majorité municipale aime nous raconter de belles histoires, qui au fil du temps deviennent les mythes fondateurs d’un pouvoir en place. Une sorte de musique douce, scandée lors des conseils municipaux, inscrite dans les pages du journal municipal dès que l’occasion s’en présente depuis bientôt 30 ans : la Borne Blanche, le plateau d’Egrenay…Un nouveau mythe est en cours d’écriture. Celui de la merveilleuse et écologique résidence « Osmose », située dans le quartier des Brandons qui selon le maire sera « verdoyante » et « intimiste » !

« Rencontre » n° 220, septembre 2021

Il est vrai que le constructeur, Pitch Promotion, dans la première tranche de refonte du quartier (163 logements dont 145 sociaux), nous a déjà prouvé sa capacité à réaliser à Combs-la-Ville, un projet verdoyant. Au final, un espace ultra minéral, sans espace vert, sans aire de jeux et sans aucun espace détente pour les familles.

Tranche 1 : des immeubles de part et d’autre,
sans une aire de jeux ou banc pour se reposer

D’autant que la notice du deuxième projet architectural du permis de construire (« un projet écologique mettant en valeur la biodiversité ») s’évertue à nous faire prendre des vessies pour des lanternes, aimablement relayée, en début d’année, par Le Parisien qui assure que : :

Ce programme immobilier répond parfaitement aux ambitions de la ville (…) qui souhaite offrir des logements de qualité et créer une biodiversité en milieu urbain »

La parisien, janvier 2022

Cette jolie formule de « Biodiversité » en milieu urbain est-elle encore capable de nous bercer d’illusions ? Nous avons toujours en mémoire, le souvenir récent des deux mini-forêts du Parc Central plantées après le massacre des arbres du Haut du Breuil. L’ambition affichée de ces plantations était de développer la biodiversité en milieu urbain. Une fois de plus, un Greenwahing du plus bel effet !

A l’épreuve du réel : un projet calamiteux

Les chiffres parlent d’eux-mêmes :

  • Deux ensembles immobiliers de même typologie architecturale (9+1 immeubles, 4 étages = hauteur maximum de 16.m37) dont l’un est réservé exclusivement à des logements sociaux (38 logements)
  • 267 logements soit près de 1000 habitants en remplacement des 220 existants auparavant (s’ajoute les 163 de la première tranche)
  • Surface du terrain = 12 200m2
Vue de l’allée des Brandons: projection
  • Espace vert restant disponible en pleine terre : 2240 m2 (soit seulement environ 2,2m2/habitant) et donc deux fois moins que ce qui existait dans le programme créé dans les années 50 !
  • Espace parking et toiture végétalisés : 3624 m2 (+ de verdure pour les voitures et les toits que pour les habitants)
Les 11 anciens bâtiments prenaient
moins de place au sol (en blanc)
étaient 2 fois plus petits,
moins massifs que les 10 nouveaux (en rose)

L’analyse du Plan masse du projet fait alors comprendre que la conception a privilégié la densification maximum, un nombre de logements très élevé, plutôt que la création d’espaces extérieurs et de sociabilité :

Plan masse : une emprise considérable du bâti
et peu d’espace vert disponible
  • Une articulation et des cheminements qui occupent l’espace et empêchent d’avoir un parc central comme précédemment
  • Des accès qui obligent à multiplier les cheminements au lieu de les prévoir directement sur la rue afin de conserver des espaces verts
  • Des espaces de stationnement pour les vélos répartis en grand nombre à l’extérieur qui mangent l’espace libre disponible (m2 vendus en plus = moins d’espace vert= + de rentabilité)
  • Aucune aire de jeux prévue
  • Pas d’espace de vie, de repos qui font le lien social, pas de bancs…
Vue aérienne des anciens Brandons
avec un parc central arboré et une aire de jeux

En conséquence, un programme qui nie la vie sociale et les besoins des familles. Et ce n’est pas à proximité que les habitants trouveront une aire de jeux ou un City Parc pour les adolescents et les jeunes.

Cela aggravera la situation de déficit chronique d’équipements urbains à Combs.

Ni ailleurs, ni près de chez moi, mais autrement !

Au final, ce quartier ne sera une fois de plus qu’une occasion manquée de sortir notre commune de sa réputation de ville-dortoir !

PC M 6 Insertion du projet dans son environnement :
un petit air de déjà vue
dont le résultat est connu pour la tranche 1

Que les choses soient très claires : nous ne sommes pas opposés à une évolution de la ville. En utilisant l’expression « Not In My Back Yard (= pas près de chez moi), la majorité veut faire croire que nous ne nous serions pas opposés à ce type de programme s’il était fait ailleurs.

Façade Est/ allée des Brandons
= Élévation qui montre la bétonisation,
la densité et la hauteur du projet en cours

Or nous le revendiquons, nous n’y sommes pas favorables, ni pour notre commune, ni pour les autres communes de notre pays. Si un vrai dialogue avait pu avoir lieu, nous aurions proposé :

  • De limiter le nombre d’immeubles à 7 contre 10 actuellement
  • D’utiliser l’espace gagné (+3600m2) en réduisant le nombre d’immeubles pour réaliser un petit parc urbain avec une aire de jeux, un City Parc…en bordure de la rue des Brandons afin d’être utile pour tout le quartier et créer un espace de respiration
  • De placer les locaux pour les vélos à l’intérieur des immeubles pour gagner de l’espace pour le jardin
  • De créer un jardin potager collectif dans le programme avec des bacs de compostage collectif
  • En orientant les accès aux immeubles le long de l’allée et en limitant les cheminements trop présents dans ce projet, la place du végétal aurait été plus importante
  • De réduire la hauteur des immeubles à 3 étages (et non pas 4) comme c’était le cas dans la tranche 1 afin de mieux harmoniser les hauteurs de construction du quartier des Brandons

Guy Geoffroy : quand l’arbre cache la forêt !

Acte 2 : le mythe du plateau d’Egrenay

Dans le précédent article, « Guy Geoffroy sauveur ou destructeur », nous avions retracé les grandes lignes de l’histoire de l’urbanisation depuis la création de la ville nouvelle. Poursuivons notre enquête pour mieux débusquer les mythes qui modifient l’histoire…

Plateau d’Egrenay : une histoire à revisiter

La majorité assène depuis 25 ans de belles histoires. L’une d’elles est celle du plateau d’Egrenay qui aurait été sauvé des griffes des promoteurs par la volonté combative d’un puissant chevalier blanc : Guy Geoffroy ! Autrement dit, le plateau d’Egrenay devrait sa sauvegarde à l’admirable ténacité du maire.

Un mythe que nous vous proposons d’analyser d’un peu plus près…

Egrenay :
un espace de 400 hectares cultivé
par quelques céréaliers et un producteur bio
en bordure de la Francilienne

En 1994, les terres d’Egrenay ont été classées en zone urbanisable. Un projet d’installation de studios de cinéma devait y être réalisé mais, finalement, le développement d’Euro Disney à Marne-la Vallée finira par en dissuader ses promoteurs. Pour sa part, Guy Geoffroy a milité, dès 1995, pour revenir à la situation antérieure et a été favorable à la protection de cette zone.

Vue aérienne du plateau :
un vaste espace ouvert et céréalier de la Brie

Plusieurs éléments sont à prendre en compte pour comprendre cette position :

  • La FNSEA (Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles) a toujours été très puissante en Seine et Marne (vivier historique du parti politique de notre maire)
  • Le nouveau maire avait, au sein de son équipe municipale, l’un des agriculteurs qui cultivait une partie des terres d’Egrenay. Ce dernier préférait, bien logiquement, les conserver.
  • A cette époque, le département, l’agglomération et des associations de protection du patrimoine comme les Amis du Breuil étaient contre l’expansion urbaine sur ce plateau
Plateau d’Egrenay : vue devant les jardins
de la Marrache en direction d’Evry-Grégy

Le rôle des associations a été déterminant et a modifié le cours de l’histoire. Plusieurs années ont été nécessaires pour faire bouger les lignes. L’association les Amis du Breuil a combattu pour obtenir en 2007 gain de cause lors des débats concernant la création du schéma directeur d’Ile-de-France (Sdrif).

Dans Le Parisien daté du 5/12/2007, Madame Joyce Ini-Toueg se félicitait :

« Je suis satisfaite, constate la présidente de l’association les Amis du Breuil. Le pot de terre a eu raison du pot de fer. »

Les 160 hectares dont parle le maire dans l’édito de janvier 2022 (sur les 400 ha du plateau d’Egrenay) sont donc redevenus inconstructibles en 2007 et protégés par le SDRIF en 2010. Mais était-ce 120 ou 160 hectares ? La question est légitime, voici ce que nous apprend l’édito du maire de juin 2010 :

Rencontre n°110, édito de juin 2010 :
Combs-la-Ville aurait-il l’avantage de voir une partie de son terroir

qui se dilaterait avec le temps ? Grace à son maire ?

Quand le chevalier blanc devient le chevalier noir !

Pour mieux détourner l’attention sur les projets de bétonisation de la majorité municipale, il devenait indispensable que Guy Geoffroy se construise une image de sauveur. En bon communicant qu’il est, il a utilisé cette histoire à son profit, l’a revisitée avec grand soin, pour apparaitre finalement comme le chevalier blanc, sauveur de notre commune ! Et pour cause…

Rencontre n°110, juin 2010

Au début des années 90, les grands programmes des Zones d’aménagements concertés (Zac), zones vouées à l’habitation sur Combs, se terminent mais Guy Geoffroy n’en réalise pas moins la ZAC du centre. Cette dernière lui permettra de livrer une zone englobant la place de l’an 2000, le château de la Fresnaye et la nouvelle mairie à des opérations d’urbanisation très dense. On le voit : le nouveau maire, contre toute attente, ne se rappelait plus ses promesses d’arrêter la bétonisation !

Tract de Guy Geoffroy de 1990

Le PLU de 2010 va accélérer le processus de densification et de destructions patrimoniales. Les règles d’urbanisme (Plan Local d’Urbanisme) étant très permissives, elles ont facilité l’appétit des promoteurs. L’exemple des Brandons résume bien la densification réalisée depuis quelques années (près de 500 nouveaux logements).

Façade du bâtiment G
des nouveaux Brandons :
267 logements sur 10 bâtiments

Le chevalier blanc est devenu un chevalier noir !

Cette merveilleuse histoire du plateau d’Egrenay cache donc toutes les opérations immobilières qui ont débuté dès la fin de son premier mandat. Le résultat est celui que nous connaissons aujourd’hui avec une multiplication des destructions des anciennes demeures, comme celle à venir de cette jolie propriété de la rue des vallées. Le panneau promotionnel se dresse fièrement aux portes de la mairie de notre commune.

Promotion faite en limite de propriété,
côté mairie : tout un symbole !

Nous savons que le mythe du sauveur est tenace et que, comme pour toutes les légendes, l’arbre cache la forêt. Depuis des années le maire et la majorité ne cessent de faire croire à qui veut bien les entendre que, grâce à eux, le plateau d’Egrenay a été sauvegardé. Cela pour mieux détourner l’attention sur la bétonisation et la densification en cours depuis près de 20 ans.

L’acte 3 s’attaquera à un autre mythe fondateur, celui de la Borne blanche sauvée des pelleteuses par la seule volonté de maire.

…à suivre donc pour une autre histoire !

Guy Geoffroy …Sauveur ou destructeur ?

ACTE 1 : et si la vérité était tout autre

Dans son dernier édito en date (Rencontre – Février 2022 page 3), le maire, Guy Geoffroy, tente de réécrire l’histoire de l’urbanisation de la commune. Avec maladresse, il se présente comme le sauveur, l’homme qui a arrêté la bétonisation et l’accroissement de la population. Rien que cela ! Alors, il nous semble temps de rafraichir sa mémoire quelque peu défaillante et de rétablir des vérités historiques vérifiables par tous.

Il était une fois la ville nouvelle …

Combs fait partie de la ville nouvelle de Melun-Sénart, dernière des villes nouvelles de la région parisienne après Cergy-Pontoise, Évry et Marne-le-Vallée. L’Établissement Public d’Aménagement de Sénart (E.P.A) a eu pour vocation première d’aménager la ville nouvelle (quartiers d’habitations, parcs d’activités) en préemptant des terres agricoles pour en assurer la vente dès 1973.

Croissance de la population : chiffres de l’INSEE
  • Des années 70 au début des années 90, l’urbanisation, programmée par l’État, a été la plus forte pour notre commune. Cela explique la forte augmentation de la population à partir de la création de la ville nouvelle (1973) et de l’expansion urbaine en îlots (lotissements) de la fin des années 70 (6 192hab en 1968 ; 19 973hab en 1990).
Tract de Guy Geoffroy qui clame en 1990 :
« Stop au béton et protection du Breuil ! »
L’art de se présenter comme un sauveur alors que…

C’est de cette époque que date la quasi-totalité de nos équipements municipaux : groupes scolaires, centres de loisirs (le Chêne, Le Soleil), gymnases, centre culturel de la Coupole, piscine Tournesol… Dans le cadre de l’aménagement de la ville nouvelle, des financements et des aides publiques ont permis d’accompagner la croissance urbaine et l’augmentation de la population en créant les équipements publics nécessaires au bien-être de la population.

Extension de l’urbanisation de 1970 à 2022
  • Dès le début des années 90, l’augmentation de la population de Combs ralentit par rapport à la période précédente. Non pas du fait de la volonté du maire de l’époque (M. Sapin 1989/1995) et de son successeur (G. Geoffroy 1995/ ) mais parce que les aménagements de l’EPA se tournent vers des communes voisines qui se sont peu développées jusqu’alors et que la place disponible est devenue plus restreinte dans notre commune.

Les années Geoffroy : densification et destructions

A partir de 1990, les aménagements se traduisent non plus seulement par la création de vastes zones pavillonnaires mais aussi et principalement par des zones d’activités comme celles de Parisud (1980/2000). Elles avaient été programmées et conçues dès la création de la ville nouvelle. Finalement, ces vastes étendues de dizaines de milliers d’hectares ont surtout accueilli des entreprises de logistique. Elles ne feront pas augmenter la population mais couvrent le territoire de grands entrepôts qui sont consommateurs de terrains.

Ces zones ont été créées un peu partout en France et dans notre région dès les années 70 et plus fortement à partir de 1988. L’objectif de l’EPA était de créer un des plus importants pôles logistiques de la région Ile de France.

Partie arrière de l’Ecopole :
Toujours et encore du stockage

La dernière zone d’activité mise en œuvre par l’EPA est située dans la partie sud de la commune le long de la Francilienne (Ecopole à partir de 2011, ZAC des Charmes et ZAC des Portes de Sénart) qui s’étend également sur Lieusaint et Moissy-cramayel.

Le développement de programmes immobiliers ne s’arrête pas malgré ces contraintes. La bétonisation prend plusieurs formes du fait que le Plan local d’Urbanisme PLU et les règles d’urbanisme mises en place par Guy Geoffroy et sa majorité sont très permissives. Jugez-en :

  • L’utilisation des zones encore peu construites pour créer de nouveaux lotissements : Hameaux Briard, Éole…et le dernier en date celui du Haut du Breuil.
Massacre au Haut du Breuil .
Qu’est devenue la volonté de Guy Geoffroy
de ne défigurer le Breuil à aucun prix ?
  • La densification sur l’axe principal de la ville : rue de Quincy, de la République, Sommeville, Sermonoise et la rue du Chêne sur lesquelles fleurissent vers 2000 des grands immeubles. Ils expliquent en partie la nouvelle augmentation de la population même si cette dernière a ralenti.
Maison Sénior Domitys
Avenue de la République : Maison Sénior Domitys
en remplacement d’un habitat ancien avec jardin arboré
  • La densification sur des espaces verts comme celui du parc central : programmes immobiliers derrière le centre nautique
  • Le grignotage des zones pavillonnaires et des vieux quartiers historiques, faute de protection légale suffisante, pour construire des immeubles (plusieurs articles sur le site et le Mag ont déjà été consacrés à cette question).
Exemple de grignotage rue Paul Gauguin :
projet de 48 logements après destruction de 4 maisons

Il est donc nécessaire de regarder l’évolution de ces 15 dernières années. Celle-ci est en contradiction avec les promesses faites lors des deux dernières campagnes électorales.

  • L’une des conséquences a été de relancer l’augmentation et le rajeunissement de la population (+/- 1000 logements = 3000habitants) sans prévoir les équipements nécessaires.
  • Depuis 10 ans, le maire vend les espaces verts et les équipements publics pour construire des logements avec comme conséquence la diminution des espaces verts et des services à la population
  • L’artificialisation et la minéralisation des sols ont été maximum ces dernières années

Il suffit de prendre l’exemple du réaménagement des Brandons qui avec les immeubles déjà construits ces dernières années totaliseront près de 500 logements (soit 1500 habitants) sans qu’une seule aire de jeux ne soit prévue, sans augmenter la capacité de l’école Sommeville …et sans aucune respiration verte pour ce quartier.

Les anciens HLM des Brandons en démolition

Enfin, vouloir comparer Combs-la-Ville aux communes voisines ne revêt, dans ce cas, aucune signification si cette comparaison ne prend pas en compte l’histoire de l’urbanisation de la ville nouvelle et, depuis 2016, celle de notre agglomération Grand Paris sud.

Pour faire émerger la vérité, rien de tel que de revenir à des faits historiques vérifiables et de détruire les mythes fondateurs de la majorité municipale.

Ce sera l’objet à paraitre du deuxième volet de Guy Geoffroy : sauveur ou destructeur ?

Les comptes et légendes du bon père de famille…

Sommé de répondre sur l’existence récente d’un rapport de la Cour des Comptes jugeant de la bonne gestion de la ville, le maire a été contraint de dire la vérité lors du conseil municipal du 26 janvier….

Du rêve de la gestion en bon père de famille…à la réalité

A longueur de conseils, de discours fleuves et d’éditos pour vanter sa bonne gestion de la ville, le maire fait référence à une institution au-dessus de la mêlée politique afin de paraitre parfaitement crédible : la Cour des Comptes.

Dire et le répéter année après année, cela n’engage à rien puisque personne n’ira vérifier si ces références existent et sont vraies. Durant 25 ans, personne ne l’a fait.

« (…) notre budget 2022, bâti sur des bases solides dues à la qualité de notre gestion, reconnue de longue date par la Cour des Comptes... »

Edito p.3, Rencontre, janvier 2022

Ce n’est pas la cour des comptes mais plus humblement la Chambre Régionale des Comptes (CRC) qui contrôle la gestion des communes selon l’article Article L211-1 du Code des juridictions financières. Donc pas de rapport de la Cour des Comptes pour Combs ni pour les autres communes !

Examinons alors le contrôle effectué par la CRC ? Nous nous sommes intéressés aux déclarations faites en 2021 lors de l’examen du budget (janvier 2021) et des comptes administratifs 2020 de la ville (mai 2021).

nous sommes régulièrement visités par la Chambre régionale des comptes. Je tiens à la disposition de tous ceux qui le souhaitent le dernier rapport en date de la chambre régionale des comptes qui est très éloquent par sa clarté et sa brièveté, puisqu’il est extrêmement rare. 

P.27 Compte Rendu du conseil municipal de mai 2021

Le maire affirme toujours la même chose :

  • Notre commune est régulièrement contrôlée
  • Il existe plusieurs rapports consultables louant la bonne gestion du maire.

Faire éclater la vérité au conseil municipal

Vérifions point par point ces affirmations !

  • Le contrôle de la CRC n’est ni fréquent ni régulier. Et notre commune n’échappe pas à la règle !Il suffit de consulter le site de la CRC de l’Ile de France pour constater la rareté des contrôles. Les oppositions n’ont que très peu de pouvoir pour contrôler efficacement la gestion. Il suffit de se souvenir des dérives des Balkany ou des Dassault. Cela a duré dans ces deux cas plus de 30 ans !

Comme le dit régulièrement la chambre régionale des comptes, la commune de Combs-la-Ville est une commune parfaitement bien gérée, en bon père de famille… »

P.27 Compte Rendu du conseil municipal de mai 2021

  • Nous avons demandé en vain par courrier et courriels lesdits rapports. Sans aucune réponse du maire, nous avons demandé par courrier le ou les rapports au président de la Chambre Régionale des Comptes. Nous avons alors posé une nouvelle question lors du conseil municipal du 26 janvier 2022.

Le dernier état, comme les précédents d’ailleurs, fait valoir que la Chambre régionale des comptes n’a rien à dire – rien à dire !


Compte rendu du conseil municipal du 17 mai 2021, P. 9

La vérité a enfin éclaté : il n’y a pas de rapport à présenter. Il s’agit en fait d’un courrier de 2011. Il n’y a effectivement rien à dire !

De fait, l’examen de la gestion de la ville concernait les années 2003-2008, c’est à dire lors du deuxième mandat de Guy Geoffroy (2020= 5ème mandat !).

Comment dialoguer et proposer pour faire autrement ?

Se référer aujourd’hui à un examen concernant les années 2003-2008, est-ce honnête pour parler de la gestion de la ville en 2022 ?

Lettre de 2011 : examen débuté en 2009 pour les années 2003-2008

En 2003/2008, la situation de notre commune était saine, ce qui n’est plus le cas maintenant (endettement jusqu’en 2054, dette passant de 9.3 M€ à 12.5 M€ entre 2018 et 2022). Et que dire de l’état de nos équipements publics et des services offerts aux habitants !

Beaucoup d’entre nous ont cru aux déclarations lyriques du maire depuis 27 ans donnant l’image d’une gestion saine au service du bien public.

Le seul résultat a été de détourner les habitants du politique et des urnes pour que le maire, bon orateur, ne conserve que son électorat, acquis depuis longtemps.

La colère qui monte et les frustrations qui sont lisibles sur les réseaux sociaux de la ville doivent pouvoir déboucher sur une forme nouvelle de dialogue constructif pour l’avenir (rencontres et réflexion participative, nouvelles formes d’investissement dans la politique locale). Il nous faut être capables de construire ensemble une parole politique !

Cela suppose que des jeunes, des parents d’enfants scolarisés, des usagers de nos services municipaux, des membres des associations de la ville, des séniors (…) discutent entre eux afin d’être une force de proposition.

De multiples expériences existent dans notre pays et doivent être la source d’inspiration pour créer dans notre commune les conditions pour faire autrement et sortir d’un âge des mensonges grossiers, que l’on veut révolu qui salissent non seulement la démocratie et les citoyens mais la mettent en danger de mort !

Nouvelle enquête sur la Cantine : Pas de produits bio et de qualité dans les assiettes !

Depuis le 1er janvier 2022, la loi Egalim impose à la restauration scolaire que les menus soient composés d’au moins 50% de produits durables et de qualité dont au moins 20% de produits bio. État des lieux dans les assiettes de nos enfants à Combs-la-Ville.

Analyse des menus du mois de janvier

Pour être en mesure d’analyser si la loi est bien respectée, il suffit de regarder ce que les enfants de notre commune ont dans leur assiette ce mois-ci ! Et le constat est absolument accablant.

Exemple de menu du 31/01 au 11/02 :
proportion très insuffisante de produits bio et de qualité

Nous sommes loin d’atteindre ce qui est exigé par la loi en matière de qualité et de produits bio. 50% de produits bio et de qualité = 50% du prix d’achat ! Souvenez-vous de l’enquête que nous avions menée en 2020 à ce sujet. Peu de choses ont évolué depuis.

Ainsi, du 3 au 14 janvier, pour dix jours de restauration, seuls 4 plats sont indiqués comme étant des produits issus de l’agriculture biologique, limités à des produits pour l’entrée ou le fromage blanc. Une place mineure dans les repas. Certains jours, il n’y aucun produit fléché bio ou de qualité.

Du 17 au 28 janvier, sur 10 jours, sont seulement indiqués 2 produits bio pour l’entrée et un produit de qualité.

Quelle est la situation dans les communes voisines ?

A Combs-la-Ville, les produits bio et de qualité sont des produits principalement à la marge : entrée (carotte et lentille), du fromage blanc ou une compote. La viande et le poisson sont rarement de qualité. Nous sommes derniers de la classe…

Examinons ce qui se passe chez nos voisins.

Analyse des menus du 24/01 au 04/02/2022 =
Pas de problème d’approvisionnement
pour respecter la loi dans les communes voisines

A Lieusaint, la priorité est d’assurer des produits bio (40%) et labellisés sur le plat principal. S’ajoute à ce dernier soit l’entrée, soit le dessert.

Menu type à Lieusaint :
beaucoup + de 50% de produits bio et de qualité

A Moissy qui est dans la même configuration que notre commune (cuisine centrale, nombre de repas identique), la situation est bien plus appréciable et est proche des quotas fixés par la loi.

Exemple de menus à Moissy pour les lundis sur 5 semaines

Les menus de la commune de Quincy parlent d’eux-mêmes et ne supportent pas non plus la comparaison !

Moins cher et plus qualitatifs, les menus de Quincy
nous font regretter de ne pas être quincéens.

Enfonçons le clou avec la commune de Savigny.

ET POURQUOI PAS CHEZ NOUS POUR NOS ENFANTS ?

Les explications mensongères du maire en conseil

Lors du conseil du 26 janvier, le groupe « Agissons pour Combs » a interrogé le maire sur les menus et le non-respect de la loi Egalim.

La majorité et le maire justifient la situation actuelle de la manière suivante :

  • « le volume n’est pas toujours celui que nous attendons ».
  • « les difficultés d’approvisionnement sont également réelles, pour des raisons tirées pour beaucoup du contexte sanitaire ».

Ces explications sont totalement fausses.

Une fois de plus le Covid a bon dos mais surtout il n’y pas de problème d’approvisionnement. En effet, il y a surproduction de produits bio en France et les volumes sont disponibles aussi bien pour les produits de qualité que pour les produits bio . De nombreux articles et reportages font état des difficultés de cette filière pour écouler ses produits faute d’acheteur.

La baisse est spectaculaire pour la farine (-18 %), le beurre (-12 %), le lait (-7 %) ou les œufs (-6 %). Les fruits et légumes frais bios sont aussi en vrai décrochage​, avec des volumes d’achats en baisse de 11 % sur un an, selon l’interprofession Interfel.

Ouest France, 31/01/2022

Pour s’approvisionner, notre département est un territoire agricole qui a des ressources et nous avons une légumerie bio sur Combs.

Nous avons fait la visite de la « Légumerie » pour mieux appréhender la situation. Il nous a été confirmé qu’il était difficile d’écouler les stocks de produits alimentaires bio. PAS DE PROBLÈME D’APPROVISIONNEMENT A COMBS, TOUT AU CONTRAIRE !

L’explication est tout simplement la suivante :

  • La majorité ne veut pas dépenser plus et veut limiter le reste à charge pour la commune en ne respectant pas la loi immédiatement
  • La majorité espère une adaptation de la loi qui restreigne les contraintes qui pèsent sur les collectivités territoriales. La réponse du maire est très significative : « les contraintes quotidiennes sur le terrain sont là pour faire valoir qu’une loi c’est bien mais son adaptation aux réalités du territoire où elle s’applique c’est également assez important »

Alors que faire ?

La situation n’est pas près de s’améliorer. Les menus du début du mois de février sont là pour en témoigner ! Et pourtant, les tarifs de la cantine sont 30% plus chers que ceux des communes voisines. Comment les justifier alors que la qualité est inférieure ? La cuisine centrale n’est pas en cause puisque prix et qualité sont au rendez-vous à Moissy ?

Où sont les produits bio et de qualité ???

Il nous faudra batailler de nouveau pour que la loi soit respectée et que les enfants obtiennent une amélioration qualitative dans leurs assiettes. Notre combat et nos enquêtes ont forcé la majorité à geler le prix de la restauration cette année.

La balle est aussi dans le camp des parents et des fédérations de parents d’élève qui doivent se saisir de ce dossier afin qu’ensemble nous obtenions satisfaction pour le bien-être des enfants.

Envoyez par courrier les menus des autres communes au maire et faites connaitre votre mécontentement.