Catégorie : Ma ville

Puisqu’il faut changer les choses… Aux Arbres citoyens

Chaque été la bétonisation intensive de notre ville se ressent par une augmentation de la température, impactant directement la qualité de vie des habitants et le réchauffement climatique, qui est à l’œuvre, va aggraver cet état de fait.

Deux membres de notre association ont décidé d’enquêter, en mesurant la température dans différents secteurs de la ville, allant des plus végétalisés à ceux où la verdure y est absente voire anecdotique.

Enfourchant leurs vélos, elles ont parcouru la ville thermomètre en main, ce vendredi 14 juillet entre 18 et 19h.

Commençons par les bois et parcs : parc central, parc Arthur Chaussy et Bois l’évêque, les températures vont de 28 à 29 °C.

Petit tour aux Platanes, où la végétalisation dans cette zone intensément bétonnée limite la température à 29,9 degrés.

 

Maintenant voyons ce qu’ il en est des quartiers où la végétation est moindre : Les places du 14 Juillet, du Marché et de l’an 2000. Les températures au même moment s’élèvent de 30 à 33,5 degrés. Au-delà  des mesures, le ressenti de nos cyclistes volontaires est extrêmement différent à ces endroits, car l’absence de végétalisation, qui ne permet pas l’absorption de la chaleur, entraîne également un manque d’ombre, rendant l’atmosphère étouffante

Sur  la place du marché (photos n° 1 et 2) et au kiosque (photo n°3) et où la proportion de verdure est bien inférieure à celle du béton, on relève respectivement 34,7 et 32,3 degrés.

Bilan : l’écart de température le plus important relevé est de 5 degrés, entre la place de l’An 2000 (33,5°) et le parc Central (28,5°), et, si la précision de notre modeste thermomètre n’est pas d’une rigueur scientifique, on constate néanmoins une réelle différence, impactant les habitants des quartiers les plus bétonnés.

Or nous constatons aujourd’hui de nouveaux immeubles en construction dans les quartiers déjà peu végétalisés comme au centre-ville, sur des terrains qui comprenaient à l’origine des jardins.

Les nouvelles surfaces construites autorisées (surface de plancher) sont bien supérieures à celles d’origine. Elles “consomment” donc encore des espaces verts. Cf. photo de panneau de chantier.

Pouvons-nous accepter que dans ces quartiers, les plus densément peuplés, les habitants subissent une triple peine ?

  • L ’augmentation des nuisances liées à la densité de la population (circulation, bruit, promiscuité…) plus perceptible quand les fenêtres sont ouvertes,

  • La hausse des températures créant des îlots de chaleur insupportables chaque été,

  • L’absence d’aires de  jeux pour les enfants les contraignant à jouer sur l’asphalte brûlant.

Vous souvenez-vous de l’action que nous avions menée le 11 septembre 2021 pour dénoncer la mise en place d’un champ de foire au parc central en bétonnant (2100 m)  le peu d’espace vert qu’il restait ? Nous avions bien fait parce qu’à ce jour, la végétalisation est une façon efficace de réduire les températures de notre ville.

Prenons dès aujourd’hui les bonnes décisions comme implanter des arbres dans les cours de récréation des écoles, dans  les parkings aussi et mettre en place des espaces de jeux pour  que nos concitoyens, et surtout les plus fragiles, souffrent le moins possible du réchauffement climatique promettant des canicules de plus en plus nombreuses, car ces dernières années sont la preuve que les prochaines risquent de s’annoncer irrespirables.

Relevés du vendredi 14 juillet 2023 entre 18 et 19H

« Gouverner, c’est prévoir ; et ne rien prévoir, c’est courir à sa perte » Emile de Girardin –La politique universelle (1852)

Nouvelle résidence au 42 rue du Chêne :
des familles supplémentaires !

À quelques semaines de la fin de l’année scolaire, les informations sur les futures fermetures de classes se multiplient, sources d’inquiétude pour de nombreux parents. 

Aussi banalisées soient-elles, elles entraînent pourtant des conséquences importantes sur toute la
communauté éducative :

– Les élèves groupés dans des classes en sureffectif avec de nouveaux camarades et parfois obligés à des déplacements auxquels ils ne sont pas habitués,

– Les enseignants qui seront mutés et qui ne disposent que de l’été pour réajuster leurs conditions de travail, contraints parfois de trouver en urgence un nouveau logement.

– Les autres personnels (ATSEM, personnel de ménage) qui voient se rétrécir ou à l’inverse s’étendre leurs missions et le temps de travail associé.

– Les parents qui s’inquiètent, légitimement, de ces bouleversements et doivent s’adapter (trajets nouveaux et allongés, horaires…), etc.

Si les annonces d’ouverture sont, elles, le plus souvent bienvenues, elles ne sont pas pour autant sans conséquences (besoins de personnels supplémentaires qualifiés, de locaux adaptés aux activités scolaires et périscolaires comme les cantines et les accueils, d’un projet éducatif…).

QU’EN EST-IL POUR COMBS-LA-VILLE ?

90 rue Sommeville : des familles supplémentaires !

Guy Geoffroy déclare, en tant que Président de l’union des Maires 77, dans le Parisien du 13 juin 2023 « Avant, nous pouvions estimer dès janvier le nombre de nouveaux élèves pour la rentrée, que ce soit dans les constructions ou les logements sociaux… Désormais il n’y a plus aucune certitude avant septembre.

Même les bailleurs ne peuvent plus nous donner les chiffres exacts ».

Et pourtant, contrairement à cette déclaration, les bailleurs sociaux connaissent et peuvent communiquer ces données qu’ils maitrisent parfaitement. Leurs attributions de logements (anciens ou neufs) sont soumises à l’accord d’une commission où chaque situation est analysée pour déterminer un ordre de priorité. La composition familiale du foyer est déterminante.

Ne serait-ce pas, tout simplement, une tentative de noyer le poisson en attribuant aux bailleurs en général la responsabilité d’un possible futur déséquilibre de la situation Combs-la-Villaise ?

Dans une ville que son maire a livrée aux promoteurs privés ces dernières années, il sera en effet bien difficile de maitriser l’occupation des logements, les propriétaires, contrairement aux bailleurs sociaux, n’ayant de comptes à rendre à personne.

104 rue Sommeville : des familles supplémentaires !

Ce sont les habitants (parents et élèves en tête) qui vont en payer le prix, y compris financièrement quand il faudra remettre à niveau les équipements ou en construire.

Et c’est la prochaine équipe municipale, quelle qu’elle soit, qui devra l’assumer en augmentant, c’est probable, la fiscalité locale.

In fine, il aurait été ô combien préférable que le maire fasse sien l’adage d’Emile de Girardin !

Quand les projets sont utiles, nous les approuvons…

N’en déplaise à nos détracteurs, nous soutenons tous les projets qui correspondent à nos valeurs. Pour lutter contre l’artificialisation des terres et la destruction des parcelles agricoles, nous défendons la réalisation de projets qui appliquent les principes de l’urbanisation circulaire et correspondent à la loi Climat et Résilience (ZAN). Le projet en cours de réhabilitation de la résidence des Roses de la rue Chardin, se situant entre la rue Sommeville et la rue Sermonoise, en est un. Zoom sur cette renaissance…

Un projet qui s’est fait attendre

La résidence des Roses est un bâtiment datant de 1971 qui a appartenu à l’OPH 77 associé au conseil départemental de Seine et Marne. Depuis 2014, ce bâtiment était fermé étant hors norme et amianté. Autrefois foyer pour personnes âgées, il a été squatté par plusieurs familles de demandeurs d’asile durant l’été 2019, avant de faire l’objet d’un projet de réhabilitation soutenu par l’État et le département.,

La résidence a été acquise par Polylogis, spécialiste du logement social. Cet organisme a privilégié la conservation du bâtiment plutôt que sa destruction.

Ce dernier était pourtant amianté et cette rénovation en profondeur représentait un coût non négligeable. En faisant cela, avec le soutien du conseil départemental et en association avec la Foncière de Transformation Immobilière, la société Polylogis va créer 72 logements qui serviront aux plus démunis.

Le chantier est en cours depuis plus d’un an, à commencer par le désamiantage. Le 23 mai 2023, le vice-président du conseil général posait symboliquement la première pierre en présence du maire de notre commune. La fin des travaux est prévue pour octobre 2024. Cette première pierre est celle d’une extension au bâtiment existant et qui accueillera, entre-autres, un accueil de jour.

Un projet urbain circulaire

Ce projet urbain est positif car il applique les principes de l’urbanisme circulaire, alternative à l’étalement urbain. Cela signifie qu’à partir d’un bâti ancien, à faible valeur patrimoniale, a été conçu un projet de reconstruction de la ville sur elle-même, en utilisant l’existant. Ce principe est à mettre en relation avec ce que nous prônons pour la réhabilitation des friches industrielles et logistiques, question qui a été soulevée l’été dernier dans le cadre du projet, heureusement abandonné, de Chronopost.

Nous pourrions aller plus loin dans notre réflexion sur l’urbanisme circulaire en imaginant des projets à Combs- la-Ville basés sur la conception circulaire qui réemploie des matériaux pour construire de nouveaux logements.

Cette question d’urbanisme circulaire avait été au cœur des débats lors du projet des nouveaux Brandons. L’opposition de l’époque avait proposé cette alternative, vivement critiquée, moquée et rejetée d’un revers de la main par la majorité municipale.

En effet, il aurait été possible de réutiliser les bâtiments des anciens Brandons et de les transformer en profondeur. Souvenons-nous que cela concernait également des logements sociaux. Ce n’est pas ce qui a été choisi par la majorité municipale. Dans un précédent article, nous avions fait l’analyse du projet retenu et de la modification de ce quartier ancien. Nous avions vu combien un tel projet était pourvoyeur de tonnes de béton qui sont allées grossir les merlons artificiels. Nous avons pu constater la destruction des sols et de la végétation existante.

Projet en cours de réalisation :
extension visible à l’arrière plan

Fort heureusement, l’État et le conseil départemental qui soutient Polylogis ont préféré un projet moins destructeur et plus en phase avec les nécessités de la transition écologique. Il est fort louable que la majorité ait soutenu un projet qui est très éloigné de ce qui a été réalisé dans notre commune ces dernières années. Mieux vaut tard que jamais…

Un projet social utile

Ce projet de près de 9,4 millions d’euros va permettre la réalisation de 72 logements en lieu et place des 54 logements qui existaient dans le passé. Ces 72 logements, constituant cette future résidence sociale, vont entrer dans le calcul des 25 % de logements sociaux obligatoires de la loi SRU.

Dans le numéro 239 de « Rencontre » du mois de juin, un article (p.6) explique quel est le public concerné par ces logements. Cette résidence accueillera des personnes en situation d’isolement ou d’exclusion.

N’oublions pas qu’en France plus de 330 000 personnes sont SDF. Une partie d’entre-elles sont dans des centres d’accueil.

Au final, ce seront :

  • 36 logements dit de « transition », c’est à dire des logements qui seront gérés par une association afin d’accueillir temporairement des personnes en situation de forte précarité. Les durées d’accueil sont en général plus longues que dans l’hébergement d’insertion ;
  • 24 logements en pension de famille ;
  • 12 logements dit inclusifs, c’est à dire adaptés aux personnes handicapées. Les habitants y vivent dans des espaces privatifs, tout en partageant des espaces communs et un projet de vie sociale.

En guise de conclusion, nous ne sommes pas « opposés à tout mais vraiment tout » comme le répète inlassablement et à court d’arguments depuis 3 ans la majorité et, une fois de plus, dans un article du magazine municipal de juin 2023.

Nous nous opposons aux projets dont la légitimité ne résiste pas à une étude attentive et qui sont contraires à l’intérêt général. Et, les Combs-la-Villais qui nous suivent n’ignorent pas que, depuis 3 ans, nous n’avons malheureusement pas chômé ! A contrario, ils savent que nous soutenons tous les projets que nous considérons comme justes et utiles. Et celui-ci comme le futur projet du DOJO en est un !

Lidl : oui mais …

Le 24 mai dernier, avec plus de 4 mois de retard et après de longs mois en travaux, le supermarché Lidl ouvrait de nouveau ses portes. Dès l’ouverture, de nombreux clients de l’enseigne sont venus découvrir les rayons d’une boutique rénovée et agrandie. Toutefois, si nous pouvons être satisfaits que le centre Pablo Picasso puisse enfin être redynamisé et rénové, de nombreuses questions se posent…

Un parking offert à Lidl ?

La première question qui se pose est celle du rôle joué par chacun des trois acteurs principaux concernés par la rénovation du centre Pablo Picasso. La commune qui possède le parking. Le propriétaire et investisseur privé qui possède le centre commercial. Lidl, enfin, qui loue un espace commercial.

Cette enseigne est puissante et n’a pas besoin d’aides financières publiques pour développer sa stratégie d’implantation en cœur de ville. Le succès de la réouverture de ce magasin agrandi le prouve. Les bénéfices vont être au rendez-vous. Vouloir conserver un pôle commercial dans notre commune est une bonne chose, mais pas à n’importe quel prix.

En effet, il semble bien que le grand gagnant est ce magasin qui a bénéficié, d’une manière peu transparente, d’une aide municipale conséquente (rénovation du parking). Résultat : un panneau se trouvant à l’entrée du parking indique très clairement que ce dernier est exclusivement réservé à la clientèle de Lidl. Le nouveau parking du centre Pablo Picasso est-il avant tout à l’usage des clients de Lidl ? Serait-il devenu un espace privé appartenant à cette enseigne. Pour le moment, aucun acte de cession n’a été signé par la ville et rien n’a été dit à ce sujet en conseil municipal.

Nous nous interrogeons également sur l’utilisation de l’espace public par le magasin Lidl. En effet, le nouveau magasin utilise une partie du parking à son usage propre.

Deux espaces publics sont ainsi occupés par l’enseigne Lidl.

Le premier concerne 7 places de parking sur laquelle des bornes de recharge pour véhicules électriques ont été implantées. Ce ne sont pas des bornes installées par la commune. Les tarifs sont explicités et… l’argent tombe tout droit dans la poche de Monsieur Lidl !

Le deuxième espace se situe au milieu du parking où un abri accueille cette fois les caddies.

Ce sont en tout près de 200 m2 d’espace public occupés par l’enseigne.

Pour notre part, nous n’avons pas encore vu une décision prise par le maire qui autorise la mise à disposition de cet espace communal contre un loyer. Souvenez-vous que pour l’installation de la Boxy, implantée sur le parvis de la gare RER, nous vous avions indiqué qu’une somme annuelle était demandée à cette enseigne. Toute occupation de l’espace public est sujet à une redevance. Lidl, comme les autres…

A notre connaissance, il n’en est donc rien : Lidl en est dispensé. Serait-ce que la majorité a voulu ajouter une cerise sur le gâteau ? Ou a-t-elle oublié de faire payer un loyer alors que nos caisses sont vides ?

Une inauguration bien politique

La majorité municipale a assuré l’inauguration. Les élus de l’opposition n’y ont pas été associés et n’ont pas reçu d’invitation. Est-ce parce que le groupe « Agissons pour Combs » s’est opposé à la rénovation totalement inutile du parking ?

En termes de politique publique, il y a dans cette ville des dépenses qui sont bien plus urgentes que celles qui consistent à rénover un parking encore en bon état. Le maire s’en défend en affirmant la nécessité de rendre perméables les sols des parkings. Qui pourrait-être contre ce principe ? Certainement pas nous ! Alors, pourquoi, dans ce cas, ne pas avoir refait également le parking du centre nautique ?

Le nouveau parking du centre Pablo Picasso a coûté 515 000 euros à la commune, soit 115 000 euros de plus que l’estimation initiale de janvier 2021 (Orientations budgétaires, p.14). Contrairement à ce que croient encore de nombreux Combs-la-villais, le nouveau parking n’a pas été payé par les propriétaires du supermarché mais bien sur le budget communal. En janvier 2023, nous avions publié un article à ce sujet. Pour nous ce n’était pas, et de loin, une priorité au vue des besoins de financement pour nos équipements publics.

En effet, depuis plus de deux mois, nous dénonçons le manque de moyens pour entretenir nos écoles. Certaines sont des passoires thermiques et sont mêmes confrontées à la présence d’amiante dans des dalles usées qui recouvrent les sols. Nous avions précisé, dans un autre article, qu’en 15 ans, la commune a investi moins de 1,5 million d’euros pour 8 groupes scolaires et près de 20 000 m2 de surface à gérer.

Des clopinettes pour les écoles

Si nous souhaitons que l’école L’Orée du Bois, délaissée depuis tant d’années, soit une priorité et qu’elle bénéficie de travaux, il semblerait que la majorité ne partage pas ce souhait. La réponse du maire au sujet des moyens prévus pour la rénovation de ce groupe scolaire est maintenant connue. C’est une fin de non-recevoir catégorique : pas de moyens affectés pour cette école qui est soi-disant en parfait état.

Que les choses soient donc très claires ! La majorité a préféré refaire un parking pour satisfaire l’image de marque d’une grande enseigne de la distribution plutôt que de mettre des moyens dans la rénovation de nos écoles. Il faut également savoir qu’une grande partie de la clientèle vient des communes alentour et que ce parking ne bénéficiera pas qu’aux Combs-la-villais.

Du côté de la communication de l’enseigne, l’inauguration a été l’occasion d’assurer, durant trois jours, une collecte solidaire appelée « le don d’école » en faveur de l’école maternelle des Quincarnelles. L’enseigne s’est engagée à reverser 50 centimes pour chaque passage en caisse supérieur à 15 euros.

Est-ce un lot de consolation alors que la ville a dépensé sans aide ni subvention une forte somme ? Qui est à l’origine de cette action ? Pourquoi cette école et pas une autre ?

Encore une fois, cet investissement et cette gestion municipale sont peu compréhensibles…

ALLENDE : une priorité ?

Épisode 2 : Éléments d’analyse du projet

La semaine dernière, l’épisode 1 de cette enquête avait pour but de mieux comprendre le lien entre le complexe sportif Salvadore Allende et le club CACV de gymnastique. Une partie des gymnastes féminines ont des résultats très remarqués ces dernières années et évoluent dans un complexe en bon état. Alors pourquoi un tel projet d’agrandissement ?

JO : le nouveau complexe en chiffre

Pour y répondre, il faut analyser le permis de construire qui n’a été validé que le 16 décembre 2022 alors même que les travaux ont commencé depuis juillet 2022. Il correspond au cahier des charges défini par la commune dans le rapport présenté au conseil municipal.

Annexe de la délibération n°1, juin 2021, Page 7

Deux petits bâtiments de 3.60m de haut seront construits.

Le premier servira de pôle médical pour les athlètes (297 m2) composé d’une salle de récupération avec des caissons de cryothérapie, une salle médicale, une salle modulable qui pourra servir aussi bien de salle de presse, des sanitaires et vestiaires, un bureau pour l’entraineur de l’équipe.

Le second servira de salle de musculation de 120 m2 (+ stockage de 45 m2) et d’un nouveau centre de stockage du matériel pour la gymnastique de 145 m2.

Ce qui n’était pas mentionné dans le dossier initial et qui a été retenu dans le permis de construire :

  • Une salle de gymnastique remplace le logement du gardien ;
  • Un auvent relie la salle Robic au pôle de musculation et de stockage sur 20 m de long ;
  • Une surface au sol plus importante passant de 518 m2 à 604 m2 ;
  • Une piste d’entrainement à déplacer.
Permis de construire, plan masse du projet.
En beige, les deux petits bâtiments pour les JO 2024

Enfin, le public autorisé dans ce complexe sera porté à 699 personnes. Tout cela explique une facture salée ! Dans le document présenté en 2021, la facture prévisionnelle était de 1,36 millions d’euros hors taxe, ne comprenant pas les travaux d’aménagements extérieurs et la végétalisation.

Plan masse, détail du 1er bâtiment.

Au final, nous en sommes pour le moment à un montant s’élevant à 2.3 millions d’euros hors taxe et un reste à charge pour la commune d’environ 600 000 euros soit 20 % de la facture. Nous bénéficions d’une aide fléchée de 1,2 million d’euros de Grand Paris Sud et d’une aide de l’État et du département.

Capter des subventions peut paraitre à première vue une bonne idée. Mais est-ce certain ?

Tout cela est-il bien raisonnable ?

De fait, la totalité de la note ne sera pas pris en charge par les diverses subventions. Au final, ce projet nous laissera un équipement mal calibré et pas obligatoirement adapté aux besoins réels des habitants.

Les jeux olympiques sont la source de dépenses publiques considérables, le plus souvent déraisonnables, en particulier pour des communes qui, comme la nôtre, n’en ont pas les moyens. Qu’une commune métropole se lance dans cette aventure, cela est possible. Pas la nôtre, petite commune de banlieue aux moyens limités et aux besoins considérables.

Coupes du projet : en haut face sud
du premier bâtiment,
en bas face ouest du second bâtiment

Utiliser l’argument du prestige comme le fait la majorité est illusoire. Notre commune n’a pas besoin de prestige mais d’équipements adaptés qui servent au bien vivre, au sport pour tous afin d’apaiser les tensions sociales dans un esprit d’équité et de mixité sociale et de lutter contre la fracture sociale qui croît. C’est la raison pour laquelle nous sommes favorables au projet du nouveau DOJO attendu et promis depuis déjà plus de 14 ans.

Coupe du bâtiment de musculation
et de stockage

Les questions qui se posent sont les suivantes :

  • A qui serviront les coûteux et énergivores caissons de cryogénie, le pôle santé pour les intervenants paramédicaux et la salle de presse au quotidien ? ils ne seront utiles que pour le sport de haut niveau et donc par définition pour quelques athlètes et les rares compétitions internationales qui se déroulent à Combs (une fois/an).
  • Qui payera après les jeux l’entretien et la gestion des équipements créés pour cet évènement d’entrainement olympique de seulement 15 jours ?

Le maire nous a assuré dans le magazine municipal (Rencontre, novembre 2022, page 13 que :

 » Tout cela profitera par la suite aux associations, mais aussi pour tous les sports scolaires de l’école primaire aux collèges et lycées ! Les retombées ne seront pas uniquement en direction de la gymnastique.

Le pôle médical en construction :
structure et bardage en bois

Nous en doutons fortement au vu de la teneur des travaux engagés. Nous considérons qu’une ville aux faibles recettes et en difficulté pour dégager de l’autofinancement doit avoir comme priorité d’investir en fonction de l’intérêt général. Dans le cadre d’un équipement sportif, cet équipement doit donc servir le plus grand nombre et en tout premier lieu le sport pour tous plutôt que de consacrer des moyens financiers pour recevoir une équipe olympique.

Salles de musculation et de stockage

Les élus du groupe « Agissons pour Combs » ont voté contre ce projet qui n’était pas une priorité. Et à juste raison, car le DOJO est de nouveau retardé. Nous ne savons toujours pas quand les travaux commenceront !

Et que dire de la maison de santé qui reste, selon nous et depuis tant d’années, une priorité absolue …

ALLENDE : qui va profiter des travaux en cours ?

Épisode 1 : CACV gymnastique au cœur du projet

Depuis plus de 15 ans, la majorité concentre efforts et moyens financiers dans des projets mal calibrés, trop coûteux et qui ne sont pas toujours perçus comme étant prioritaires dans une commune qui manque d’équipements et d’entretien. Décryptons le projet en cours au gymnase Allende à partir de l’histoire de ce gymnase ( épisode 1) et du permis de construire qui révèle un projet élitiste (épisode 2).

Un gymnase dédié principalement à CACV gymnastique

Il ne fait aucun doute que le club de gymnastique est un club performant qui obtient de très bons résultats au niveau national, en particulier en gymnastique féminine. Nous ne pouvons que nous en féliciter comme nous nous félicitons du travail et des résultats de nombreux clubs sportifs de la commune dont la promotion est à faire.

Rencontre, Novembre 2022, page 13 :
« un tournoi dans l’une des plus belle
salle de gymnastique de France »

En quelques chiffres, CACV c’est :

  • Un budget 2022 de 326 000 euros (40 % de subventions État, GPS, département, commune) ;
  • Un subvention communale 2022 de 77 000 euros (= 50% des subventions municipales dédiées à la totalité des associations sportives de notre commune ;
  • 195 adhérents Combs-la-villais pour la saison 2020/2021 ;
  • Des dépenses principalement liées aux frais de déplacement (50 000 euros ) et aux frais de personnels (+de 80 000 euros).
Travaux en cours dans le complexe sportif :
ajouts de deux bâtiments

Ce club créé en 1983 bénéficie du gymnase Allende dans lequel il propose plusieurs activités dont la baby gym et de l’éveil pour les plus petits mais surtout de la gymnastique artistique féminine et de la gymnastique urbaine.

Le gymnase Salvadore Allende possède plusieurs salles spécifiques pour permettre au club de gymnastique CACV de pratiquer entrainements et compétitions. Il accueille depuis 1997 un tournoi International de Gymnastique.

État des lieux d’un gymnase avant les travaux

Datant de 1983, rénové en 1998, le gymnase a été la proie des flammes en décembre 2013. Les dégâts ont été très importants (une des salles entièrement détruite), entrainant la fermeture temporaire du gymnase et de très importants travaux de reconstruction et de rénovation à partir de février 2015.

Depuis cet incendie et sa réhabilitation il y a 6 ans, il a été régulièrement entretenu pour accueillir les activités gymniques de la commune. Ce complexe sportif de notre commune est en parfait état.

Il est composé de trois ensembles de salles différentes, de vestiaires et sanitaires et d’un logement de fonction affecté au gardien. La salle omnisports de 1062 m2 accueille des gradins (220 places).

Plan masse du gymnase avant travaux pour les JO 2024

Les JO 2024 qui se tiendront à Paris mobiliseront un grand nombre d’installations sportives. La ville de Combs s’est portée candidate pour accueillir une équipe de gymnastique afin qu’elle puisse, avant les épreuves, s’entrainer durant 15 jours. C’est la raison pour laquelle la ville a décidé d’agrandir et d’aménager le Gymnase Salvador ALLENDE et la salle de Gymnastique Mireille CAYRE. Un dossier d’aménagement du complexe sportif a été réalisé en avril 2021 par le service technique de la commune. Il a été validé lors du conseil municipal de juin 2021 (délibération n°1).

Salle Mireille Cayre

Les travaux doivent permettre, selon les souhaits du maire et de sa majorité, d’accueillir une équipe de gymnastique « Olympique » et assurer au Club de Gymnastique les moyens de poursuivre son développement au sein de l’élite Nationale. Les travaux devront donc bénéficier en premier lieu à la partie « élite » de ce club.

Reste à savoir en quoi consistent les travaux engagés dont le reste à charge est tout de même conséquent pour les finances communales. Est-ce que ce dispendieux projet répond aux attentes des habitants qui auraient aimé que l’on consacre nos petits moyens à des dépenses urgentes pour tous ? L’épisode 2, la semaine prochaine, vous donnera les éléments vous permettant de vous faire une opinion sur le caractère prioritaire ou non de cette participation aux JO 2024.

Solidarité : un message à transmettre !

Notre association s’intéresse aux questions liées à la situation et au devenir de notre ville et de notre communauté d’agglomération Grand Paris Sud. Sans étiquette politique, elle fait de la politique locale. Mais elle se doit aussi de ne pas oublier que notre monde est vaste et qu’il est important de participer, chacun à notre manière et en fonction de nos moyens, à des appels pour faciliter la solidarité et l’entraide humanitaire. C’est l’objet de ce court article.

Aidons autant que faire se peut…

Deux séismes exceptionnels ont frappé le sud de la Turquie et le nord de la Syrie le 6 février 2023, faisant pour le moment plus de 44 000 morts, des milliers de blessés et détruisant des milliers d’immeubles. Plus de 10 millions de personnes sont impactées par le tremblement de terre.

Un exemple de mobilisation :
SOLIDARITÉS INTERNATIONAL se mobilise en Syrie

Nous avons, à la suite de cette catastrophe humanitaire et dès la publication d’un nouvel article hebdomadaire le 12 février, appelé aux dons pour les centaines de milliers de personnes qui se sont retrouvées dans un profond dénuement. La situation était déjà très critique, tout particulièrement dans la partie nord de la Syrie, meurtrie par la guerre et les crimes commis par le régime du dictateur Bachar al-Assad bien avant cette catastrophe naturelle à l’ampleur considérable.

Appel aux dons de l’IFRC

Vous pouvez faire un don via l’Agence des Nations unis pour les réfugiés (UNHCR).

Vous pouvez également le faire par le biais de la Croix Rouge ou du Croissant Rouge. Ou plus simplement via l’IFRC qui fédère les Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. L’IFRC est le plus grand réseau humanitaire du monde et est présent dans 192 pays.

D’autres organismes sont investis dans cette opération humanitaire comme le Secours populaire Français ou encore le Secours catholique.

Appel aux dons du Secours Populaire

Notre association souhaite tout naturellement s’associer à cet appel tant les besoins sont immenses. Tout comme, il y a tout juste un an, nous avons été soucieux de participer au mouvement de solidarité envers les Ukrainiens.

Une aide nécessaire de tous ceux qui le peuvent

Cette aide prend d’ores et déjà trois formes :

  • Celle des états, relayés par les Nations Unies qui a appelé à récolter un milliard d’Euros ;
  • Celle des collectivités territoriales, des communes et des intercommunalités entre autres ;
  • Celle des personnes en capacité financière d’aider les victimes de ce drame.
Site de Grand Paris Sud
solidaire avec les victimes.

Lors du Conseil communautaire qui s’est tenu le 15 février dernier, la délibération n°4 de l’agglomération Grand Paris Sud a été adoptée, permettant le versement d’un don de 10 000 euros versée à l’IFRC.

Délibération n°4 du 15 février 2023 :
SUBVENTION A L’IFRC

Suite à notre appel relayé par nos articles, à la décision de GPS de faire un don dès la survenue du séisme, la majorité municipale a suivi et a proposé d’aider également les victimes. Le maire a donc pris la décision le 17 février, d’ajouter une délibération pour le conseil municipal du 20 février. Le don de la commune est de 1500 euros.

Mail informant les élus du conseil municipal de l’ajout
d’une délibération au conseil municipal du 20 février

Nous ne pouvons que nous féliciter de ce geste symbolique de notre intercommunalité et de notre commune. D’autant plus que, lors de l’explosion survenue dans le port de Beyrouth le 4 aout 2020, alors que notre intercommunalité avait rapidement réagi, notre commune n’avait pas participé à l’élan général de solidarité.

Délibération n°4 du
conseil municipal du 20 février 2023

Au nom de toute l’équipe de notre association Ensemble Autrement, Merci à tous ceux qui pourront participer à ce nouvel élan de générosité.

Du fait que la crise économique et énergétique est sévère, la situation de nombreuses familles s’est dégradée et la précarité gagne du terrain. Cet élan est d’autant plus compliqué à soutenir et nous en sommes conscients !

N’oublions pas l’Ukraine qui subit depuis 1 an les conséquences de l’invasion de son territoire par la Fédération de Russie. Les dons sont toujours utiles pour soutenir la population ukrainienne plongée dans la guerre.

Destruction de biodiversité : Combs sur le podium !

Il n’est pas rare que, à longueur d’éditos dans « Rencontre », le maire de notre commune communique son attachement à la préservation de la biodiversité et aux actions menées dans nos parcs. Mais, les récentes interventions qui ont eu lieu dans le parc de l’Abreuvoir et dans le parc Central interrogent une fois de plus sur la gestion et la préservation de notre trame verte…

L’art bafoué et ignoré du recépage …

La trame verte abrite une riche biodiversité qui se satisfait des zones les plus tranquilles que sont les prairies naturelles et les haies vives de nos parcs.

« Recépage » au parc Central –
Indigne d’une municipalité
qui se prétend éco-responsable.
Plusieurs de ces buissons ne s’en relèveront pas…

Certains signes ne trompent pas. Les zones dédiées à la prairie naturelle (ou friches herbacées) sont à géométrie très variable. On ne voit que très rarement un agent municipal dans la trame verte et les entreprises missionnées pour son entretien font un peu ce qu’elles veulent, quand elles veulent.


Photographié en novembre dernier,
un des nombreux « recépages » visibles au parc Central.
Le végétal aura beaucoup de chance s’il survit…

Elles sont surtout redoutables quand leurs personnels arrivent sur les lieux armés de tronçonneuses. Nous pouvons distinguer deux sortes de jardiniers :

  • Ceux qui sont qualifiés et ont appris à tailler ou à recéper. Les jardiniers qualifiés connaissent la classification des arbustes. Cette classification est déterminée par le mode de renouvellement des rameaux (basitone, mésotone ou acrotone) et par conséquent le mode de recépage, opération de taille qui doit permettre à certains types de végétaux de se régénérer avec vigueur en faisant des pousses robustes ;
  • Et les autres qui ne les distinguent pas faute de formation ou de consignes précises ! De toute évidence, à Combs-la-Ville, les entreprises extérieures qui sont missionnées sur la coulée verte appartiennent à la deuxième catégorie et traitent tous les végétaux de la même manière !

Résultat : au cours de la dernière semaine du mois de janvier, un massacre a eu lieu une fois de plus…

Des résultats bien négatifs

Un recépage digne de ce nom doit respecter certaines règles et se réaliser sur plusieurs années. La suppression des branches se fait ainsi en douceur. L’arbuste ne souffre pas et son aspect non plus. Un bon recépage – comme un élagage – est bien mené quand il est réalisé avec une telle discrétion qu’il est difficile de déceler qu’il a eu lieu !

L’arbuste a eu beaucoup de chance.
Pour on ne sait quelle raison,
la tronçonneuse l’a épargné et il a pu conserver
la grande majorité de ses branches.

Le premier résultat visible de cette nouvelle opération de recépage que vient de mener la mairie dans la coulée verte est de laisser place à un spectacle de désolation. Nombreux sont les végétaux qui vont « souffrir ».

Le second résultat est la disparition brutale de l’habitat de nombreuses espèces d’oiseaux chassées brutalement ainsi que de nombreux petits mammifères, depuis le hérisson et l’écureuil jusqu’à la fragile mésange bleue, rouge-gorge ou autre troglodyte mignon.

Cette dernière espèce est très emblématique des conséquences de l’incompétence nuisible des entreprises d’espaces verts mandatées par le maire de notre commune, en lieu et place du service municipal des espaces verts. En quelques années, ce petit oiseau – le plus petit d’Europe après le roitelet – au chant puissant et sonore, se fait de plus en plus rare dans la coulée verte, preuve que son habitat a été détruit. Et c’est bien regrettable…

Rouge-gorge (parc de l’Abreuvoir)

Il existe aujourd’hui des zones entières de la coulée verte ou « ça ne chante plus ».

Détruire pour « faire propre » …

Le parc de l’Abreuvoir a la forme d’un long couloir coudé et bordé, de part et d’autre, de propriétés résidentielles à propos desquelles on peut dresser un constat : la disparition des haies vives. Pourtant, à la belle saison, ces buissons d’églantiers, de muriers, de noisetiers… résonnent de mille chants d’oiseaux : fauvettes à tête noire, pouillots véloces, bandes de jeunes moineaux domestiques de l’année… Nous devrions écrire : « résonnaient » car c’est de moins en moins vrai.

Parc de l’Abreuvoir –
Avant (photo de mai 2015), un bel écran naturel riche
en biodiversité et un paradis pour les oiseaux..

En effet, depuis quelques années, on observe une tendance lourde dans le comportement des habitants des zones résidentielles riveraines de la coulée verte. Souvent à l’occasion de l’emménagement de nouveaux arrivants, les haies sont arrachées pour les remplacer, au mieux, par des clôtures métalliques avec, éventuellement, une haie de thuyas qui ne favorise pas la biodiversité.

Il s’agit là pour les propriétaires de s’éviter les « corvées » qui accompagnent la haie vive : depuis la taille périodique jusqu’au ramassage des feuilles à l’automne. Et puis, cela « fait plus propre » ! Dans tous les cas, la biodiversité y « laisse des plumes ». Beaucoup de plumes.

… et après le passage brutal des élagueurs en janvier dernier.
La perte est immense pour la biodiversité locale.
Les oiseaux se sont enfuis. Si les oiseaux votaient…

Et il paraîtrait que cela fait plus « propre » !

C’est d’autant plus regrettable que la municipalité prend sa part dans ce désastre naturel. Après avoir installé sa deuxième mini-forêt en bordure de la rue de l’Abreuvoir et s’en être chaudement félicitée, elle a, en effet, participé à la destruction massive d’une très belle haie sauvage qui prospérait en limite de parc, haie que tous les ornithologues locaux connaissaient et aimaient bien car palpitante de vie. Il ne reste plus au sol que les traces de ce qui était un véritable puits de biodiversité. Les passereaux vivent dans les buissons pour 90% d’entre eux ; pas dans les arbres.

Écureuil roux (parc Central)

Inutile d’acheter une carabine, si vous désirez chasser les oiseaux, détruisez, comme la municipalité vient de l’ordonner, leur habitat, là où fauvettes et pouillot, rossignols et mésanges trouvent abri et nourriture et de quoi installer leurs nids pour élever leur progéniture, et vous aurez gagné !

Au pied de l’immeuble de la rue
de la frégate La Boudeuse

Dans quelques semaines, quand reviendront les beaux jours, le parc Central et le parc de l’Abreuvoir chanteront, sans doute, encore moins que l’an passé. A cause d’une suite d’incompétences et d’irresponsabilités plus que regrettables…

Deux séismes exceptionnels ont frappé le sud de la Turquie et le nord de la Syrie le 6 février 2023, faisant pour le moment plus de 44 000 morts, des milliers de blessés et détruisant des milliers d’immeubles.
Nous pensons à ces centaines de milliers de personnes pour lesquelles la mort d’un nombre considérable d’entre elles est venue s’ajouter au dénuement de leur situation indigne de réfugiés. Des dons financiers , des couvertures, des vêtements chauds seront les bienvenus, à déposer auprès du Croissant Rouge via la Croix Rouge.
Merci pour eux. 

Jouons au jeu des pots de fleurs !

Cupidon est actuellement présent à Combs-la-Ville, avec l’organisation du jeu des pommes d’amour, et celui des messages d’amour qui seront diffusés sur les panneaux d’information de la ville.

Message de la Saint-Valentin
Site de la commune de Combs-la-Ville

Pour notre part, nous nous sommes livrés à une tout autre chasse au trésor à laquelle vous pouvez participer : la recherche des pots ou autres bacs à verdure constituant, selon la majorité, des îlots de verdure dans notre ville.

Verdure, vous avez dit verdure !

Première étape du jeu : participez à une sorte de « course au trésor » !

Cette première étape consiste à dénicher tous les pots, bacs et containers à végétaux qui ont été implantés dans l’espace public de notre commune. Petit indice : plusieurs modèles existent. Ils peuvent être en plastique, en métal, en béton.

arbres en pot à combs la ville
Pour vous aider à en trouver en quantité,
passez par la case école du Chêne et son kiosque
et vous verrez un joli alignement de pots !

Remontez vos manches, chaussez de bonnes baskets, car cela va vous prendre un moment ! La commune a fait fleurir (sans mauvais jeu de mots) l’installation de pots géants et de containers afin d’y planter quelques végétaux jugés probablement utiles et suffisants pour lutter contre le réchauffement climatique et les îlots de chaleur !

Jeu de couleurs subtil sur les pots en béton…
A vous de trouver !

Deuxième étape du jeu : cherchez un endroit susceptible d’accueillir un POT de plus !

Vous avez découvert les pots déjà installés par le service technique de la commune, sous l’impulsion avisée de la majorité municipale et du président des éco-maires, alors à vous de choisir l’emplacement de votre pot préféré.

Comme vous pouvez le constater,
la créativité est de mise…
A vous de faire mieux !

Pour choisir ce nouvel emplacement, faites comme la majorité :

  • Ne vous encombrez surtout pas d’idées farfelues comme celle qui consisterait à vouloir respecter la Charte de l’arbre (signée à la veille des élections, pur hasard de calendrier).
  • Ne vous contraignez pas, ne cherchez pas à protéger le système aérien et racinaire du végétal que vous désirez planter.
  • Ne vous préoccupez pas de savoir s’il est possible d’enlever le béton du support de votre pot, en encore moins de la perméabilité du sol. Pensez simplement à votre POT et à son emplacement !

Troisième étape du jeu : communiquez votre proposition

Envoyer votre proposition d’emplacement au service technique qui ne manquera pas de le publier sur Facebook et de l’afficher avec les pommes d’amour. Car ce sera bien un message d’amour à la nature que vous communiquerez, un message respectueux de la politique communale qui aime les pots plutôt que la pleine terre pour ses végétaux … Qui pourrait s’en offusquer et critiquer un tel choix ?

Une astuce pour réussir à jouer…
n’hésitez pas à mélanger les couleurs !

Un jeu …Non un enjeu majeur en milieu urbain !

Avec humour, le jeu que nous proposons est bien évidemment une manière de critiquer l’absence de politique cohérente et responsable de notre majorité municipale pour verdir la ville et répondre aux enjeux du réchauffement climatique en milieu urbain.

Et hop…on pose sur du bitume…
un joli coin de nature ??

Implanter quelques pots n’est pas une solution, ni pour lutter contre les îlots de chaleur, ni comme solution esthétique pour effacer le manque de nature. Il serait plutôt utile de casser le revêtement béton ou bitumé. Quelle impossibilité technique peut-elle être mise en avant (dans l’exemple ci-dessus) pour justifier ce choix de poser un pot plutôt que de planter un massif arbustif en pleine terre ?

L’argument classique de la municipalité est de dire que les réseaux souterrains ne le permettent pas. Cela est peu probable à cet emplacement précis ! Cet argument a été avancé par le maire en ce qui concerne le Bois l’évêque. Notre réponse est technique. Comment les villes font elles pour planter des arbres dans leurs rues ? A Paris ??? En utilisant des fosses de plantation à une ou plusieurs faces, des systèmes modulaires, des panneaux guide-racines (…)qui protègent les réseaux et les enrobés et qui permettent aux végétaux de se développer dans un volume suffisant de terres !

Il serait temps qu’un travail sérieux permette de planifier la végétalisation en pleine terre de tous les espaces disponibles de notre territoire communal afin de lutter contre les îlots de chaleur et le réchauffement climatique. Créer des « mini-forêts » n’est pas non plus une réponse adaptée, pérenne et suffisante.

De notre côté, nous avons entrepris un vaste inventaire de tous les espaces qui sont à végétaliser en plus des espaces verts de la commune. Cela permettra d’évaluer les possibilités de créer davantage d’espaces végétalisés et donc d’être en mesure, le moment venu, de planifier et verdir le plus efficacement possible notre ville.

Deux séismes exceptionnels ont frappé le sud de la Turquie et le nord de la Syrie le 6 février 2023, faisant pour le moment plus de 28 000 morts, des milliers de blessés et détruisant des milliers d’immeubles. Le bilan s’alourdit d’heure en heure. Partout en Europe, les dons s’organisent afin d’acheminer au mieux l’indispensable.

Nous pensons à ces centaines de milliers de personnes pour lesquelles la mort d’un nombre considérable d’entre elles est venue s’ajouter au dénuement de leur situation indigne de réfugiés. Des couvertures, des vêtements chauds seront les bienvenus, à déposer auprès du Croissant Rouge via la Croix Rouge.

Merci pour eux. 

Carte scolaire : des découvertes inquiétantes !

Alors que les constructions se multiplient sur la commune, la majorité a enfin décidé de se pencher sur la question de la carte scolaire de Combs-la-Ville. Ce que nous en savons nous inquiète. Nous avons enquêté pour mieux comprendre de quoi il retourne…

Un cabinet d’expert à la rescousse…

Après l’expertise voulue par la majorité pour justifier l’augmentation du prix des repas à la cantine, nous avons découvert qu’elle avait de nouveau fait appel à un cabinet d’expert pour définir la carte scolaire pour la rentrée 2024. La commune de Combs-La-Ville suit-elle les traces de l’État ?

Page de couverture, document de 18 pages
pour la mission attribuée au cabinet d’expert F.O.R.S

Selon le marché public n°2022-36 datant du mois de décembre 2022, la commune a demandé au cabinet F.O.R.S d’assurer une mission d’assistance maîtrise d’ouvrage afin de réaliser un diagnostic et une étude prospective (prévision sur un temps long de plusieurs années) concernant les effectifs des écoles maternelles et élémentaires ainsi que ceux de la restauration scolaire et des accueils de loisirs de notre commune.

F.O.R.S. est un cabinet d’audit spécialisé dans l’évaluation des politiques publiques. L’un de ses domaines d’intervention est d’aider les communes dans la définition de leurs politiques enfance / famille et dans l’évaluation de celles-ci.

Il s’agit selon les termes de la mission indiquée à la page 3 de l’acte d’engagement valant « Cahier des clauses particulières » de ce marché public :

  • D’anticiper les évolutions démographiques des flux d’enfants sur 8 ans en prenant en compte les évolutions démographiques et les nouvelles constructions ;
  • De proposer une sectorisation scolaire en fonction des capacités d’accueil des écoles prenant en compte les effectifs projetés ;
  • Limiter les dérogations scolaires

Cette coûteuse mission est-elle vraiment utile ?

Curieuse mission qui, de tout temps et dans toutes les communes d’une taille équivalente, est habituellement dévolue à nos services municipaux.

En effet, si le cabinet F.O.R.S est crédible dans son domaine de compétences, le service Action éducative de Combs-la-Ville l’est aussi dans le sien. Il a toujours été à la manœuvre pour réaliser la carte scolaire. Les services de l’inspection académique sont expérimentés pour lui fournir, à sa demande, des données prospectives des effectifs à venir. De plus, les études de l’Insee permettent d’affecter des coefficients pour connaitre le nombre moyen d’enfants qui devront être inscrits dans les groupes scolaires de la ville en fonction de l’évolution démographique et de l’évolution des aménagements urbains.

Cette mission confiée au cabinet F.O.R.S. va nous coûter 21 240 euros. L’étude ne laisse aucune place à une étude prospective sérieuse puisqu’elle interdit formellement à ce cabinet de dire s’il est nécessaire ou pas de créer ou d’agrandir les groupes scolaires de la ville ! En clair, il n’est pas question d’investir dans les écoles de la commune…

Acte d’engagement, Marché public n°2022-36,
page 3 : un cadre restreint qui laisse peu
de place à un diagnostic et à des propositions crédibles !

Pourquoi, alors, payer 21 240 euros pour définir une carte scolaire à partir de données qui sont facilement réalisables par le service Action éducative ? Est-ce pour pouvoir justifier les décisions prises sans préciser aux habitants les limites inconcevables de cette étude ? Est-ce pour ne pas assumer des choix discutables tout en essayant de sauver la face ?

Cette dépense parait totalement insensée au vu du caractère restreint de l’étude définie par la majorité. Et cela alors que la commune voit son budget de fonctionnement contraint par les baisses de nos dotations.

État des lieux et capacités disponibles

Le tableau présentant l’état des écoles de la page 4 à la page 7 est édifiant ! La place disponible dans les écoles de notre commune est de fait critique. Les groupes scolaires ont peu de salles libres pour accueillir davantage d’enfants. Le seul exemple de l’école Beausoleil est éloquent : 171 logements en plus à venir et aucune place pour créer des classes supplémentaires.

Acte d’engagement, Marché public n°2022-36,
page 6 : 171 logements et pas une place disponible !!!!

Le bilan donné à F.O.R.S pour son étude est le suivant :

  • Une salle disponible à la maternelle de l’Orée du bois en utilisant la salle des maîtres ;
  • Une salle disponible à la maternelle Paloisel en utilisant la salle côté Tilleul servant d’accueil périscolaire ;
  • Une salle disponible à l’école maternelle Quincarnelles en utilisant la bibliothèque ;
  • Une salle réellement disponible à l’école maternelle de la Tour d’Aleron ;
  • Une salle disponible dans l’école élémentaire du Chêne ;
  • Trois salles disponibles à l’école élémentaire de l’Orée du bois ;
  • Une salle disponible à l’école élémentaire de la Tour d’Aleron.

Un bilan inquiétant au vu de la faible capacité disponible et des déséquilibres très nets dans certains quartiers de la ville. En particulier pour les écoles Sommeville (nouveaux Brandons en construction), Beausoleil et Paloisel.

Acte d’engagement, Marché public n°2022-36,
page 5 : 90 logements de plus et pas de place disponible !
Idem dans de nombreuses écoles comme à Paloisel…

Or il est clairement dit que la seule option possible serait éventuellement de mettre des préfabriqués en lieu et place d’une extension ou d’un agrandissement d’une école. Mais cela est quasiment impossible dans les groupes scolaires de la commune. Autant dire que le bilan n’est pas rassurant !

Le tableau indique que les seules possibilités seraient de mettre un préfabriqué dans :

  • La cour de récréation élémentaire de la Tour d’Aleron ;
  • Le plateau d’évolution de l’école élémentaire Sommeville ;
  • L’espace vert de la cour de l’école élémentaire Paloisel.

De plus, il n’est pas prévu, comme en 2019 et 2021, d’associer les parents d’élèves, les fédérations qui les représentent et les enseignants. Comment élaborer, dans ce contexte peu démocratique et peu transparent, un diagnostic complet qui permettrait de prendre en compte les attentes des habitants ? Comment les associer afin que leurs propositions permettent d’améliorer non seulement la carte scolaire mais également les investissements à prévoir pour accueillir nos enfants qui ne soit pas un simple préfabriqué ?

Gouverner c’est prévoir ! Or depuis des années, rien n’a été anticipé sauf pour accueillir durant 15 jours une équipe des jeux olympiques en 2024. Plus grave, la majorité va vendre le centre historique du Chêne et une partie du terrain disponible près du lycée Galilée. Et cela alors qu’ils pourraient être très utiles pour construire les équipements nécessaires à nos enfants dès demain !