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Une rentrée des classes à Combs hors contrôle !

Alors que la ville voit pousser comme des champignons des immeubles et des constructions sur tout le territoire communal, le maire, loin d’anticiper les effets de ce développement sur les écoles et les besoins de familles, ferme un équipement qui assure un service public essentiel…

Soyons pragmatiques ! Plus de constructions = plus de besoins

Nous nous bercions d’illusions en espérant une rentrée 2021 plus facile que la précédente, éloignée des incertitudes liées à la pandémie. Et pourtant, au-delà de cette apparente sérénité, la réalité nous rattrape.

Les nouvelles constructions dans notre commune offrent des logements locatifs ou en copropriétés à des familles jeunes ayant un ou plusieurs enfants. C’est le cas dans les nouveaux immeubles qui se sont construits derrière la piscine. De même, dans des quartiers pavillonnaires anciens, comme au Bois l’Évêque, les cessions s’accélèrent (les panneaux de vente fleurissent), et une population plus jeune, avec enfants, prend peu à peu possession des lieux.

Nouveaux logements rue de Lieusaint
Nouveaux logements rue de Lieusaint

La pandémie accélère cette évolution par des glissements de population au sein de la métropole parisienne, de la petite couronne vers la grande couronne. Les mutations s’accélèrent. Ce rajeunissement de certains quartiers a forcément un impact sur les besoins en équipements publics (crèche, école, périscolaire, centre de loisirs etc.).

Panneau rue Sommeville
Panneau rue Sommeville : 46 appartements

Cette réalité est confirmée en analysant les effectifs des écoles de la commune.

Des ouvertures de classe qui contredisent le maire

En effet, les effets de cette progression démographique et le rajeunissement de la population ont des répercussions à court, moyen et long terme. Dans la réalité immédiate, la situation dans les écoles est la suivante :

  • Quincarnelles : 1 ouverture en élémentaire, 1 ouverture en maternelle
  • Paloisel : 1 ouverture en maternelle
  • Sommeville : 1 ouverture en primaire
  • Beausoleil : 1 ouverture en maternelle
  • Orée du bois :1 ouverture en élémentaire
  • Le Chêne : 1 fermeture maternelle
  • La Noue : 1 fermeture élémentaire
Cantine école Paloisel
Cantine école Paloisel

Le bilan du 6 septembre est simple à comprendre : +4 classes dont 2 maternelles (+ 100 enfants environ). Par exemple pour l’école du Chêne, la livraison des logements de la rue du Chêne et ceux de la place de l’église va amener un nouvel afflux d’élèves qui va nécessiter de nouvelles ouvertures.

Les nouveaux Brandons : 220 logements de plus !!
Les nouveaux Brandons :
220 logements de plus !!

De nombreux programmes sont en cours d’achèvement et de nouveaux sont sur le point de se réaliser comme celui du Haut du Breuil. Nous ne sommes donc qu’au début d’une mutation qui aurait dû nécessiter prévoyance, investissement et volontarisme politique. Nous sommes malheureusement loin de cela, tout au contraire et cela est alarmant.

Haut du Breuil, 96 logements prévus
Haut du Breuil, 96 logements prévus

Des conséquences en chaine !

A vouloir toujours réduire les frais et les dépenses (le budget général est en berne =25 ans sans augmentation des impôts locaux et fonciers) et d’anticipation (faute de vision claire de ce que doit être une politique publique tournée en direction des enfants, des jeunes et des familles) la rentrée scolaire rime une fois de plus avec austérité et pénurie. Et les effets sont inquiétants et multiples.

Le premier effet est l’inadaptation des structures aux besoins face à cette croissance pourtant prévisible. Prenons l’exemple de l’école Paloisel qui a dû fermer sa bibliothèque pour loger une classe de plus. De même, à l’école Beausoleil, la classe de CP qui était au rez-de-chaussée a été obligée de déménager durant le week-end pour laisser la place à la classe de maternelle. Or le CP n’a trouvé un espace qu’au deuxième étage dans la salle informatique (=suppression de la salle informatique !). Ces exemples ne sont pas alarmistes mais édifiants. Ils provoquent l’indignation des professionnels, des usagers et la nôtre !

Le second effet est le manque de moyens. Les directeurs d’école ont été contraints de gérer la pénurie de matériel et de jouer aux « chaises musicales » pour trouver, dans les différentes écoles, tables et sièges. Et le problème ne s’est pas arrêté là. La majorité municipale a limité le budget de fonctionnement pour une ouverture de classe à 595€ (soit pour 25 élèves = 24€ /élève). Comment ouvrir une classe dans de bonnes conditions avec une telle somme pour acheter le matériel ? Les enseignants n’ont d’autre solution que de partager leur propre budget pour aider le collègue qui ouvre une classe.

Logements en cours de construction :
en face de l’église

En fait, les conséquences sont multiples car l’augmentation du nombre d’enfants a obligatoirement un impact sur les besoins du périscolaire et le fonctionnement des centres de loisirs. Les besoins vont en augmentant alors que les moyens municipaux diminuent !

Début d'un nouveau chantier de construction rue Sommeville
Début d’un nouveau chantier :
construction rue Sommeville de 20 logements

Une raison de plus pour refuser la vente du centre de loisirs du Chêne…

La tendance est donc clairement à l’augmentation de la population, à la croissance des besoins en équipements pour les familles. Une commune se doit d’accueillir les enfants dans de bonnes conditions. Les écoles maternelles et élémentaires, la restauration scolaire, l’accueil périscolaire, les centres de loisirs, les aires de jeux sont les missions prioritaires de service public d’une ville. Or nous constatons que la majorité municipale l’a oublié !

Nous proposons donc un tout autre modèle.

Nous devons d’urgence mettre en place un plan pluriannuel d’investissement pour rénover et adapter nos équipements. Nous devons inscrire cela comme une priorité dans notre budget et ne pas se lancer dans des projets pharaoniques qui ruinent tout espoir de voir évoluer la situation.

Nous devons lutter contre le projet, à contrecourant du maire, qui veut supprimer un équipement public au Chêne pour trouver de l’argent, alors que les besoins sont criants et le seront encore plus dans les années à venir (1.5M€). Ce centre de loisirs ne demande qu’à être rénové et agrandi comme cela était prévu en 2016 par la majorité municipale !

Centre de loisirs du Chêne
Centre de loisirs élémentaire du Chêne

Alors mobilisons-nous pour dire non à cette politique qui est contraire au bon sens. Nous l’avons fait pour le champ de foire. Continuons de nous fédérer contre cette vente en le faisant savoir et en nous retrouvant tous ensemble pour manifester notre opposition à ce projet le 16 octobre devant la mairie à 11h.