« Gouverner, c’est prévoir ; et ne rien prévoir, c’est courir à sa perte » Emile de Girardin –La politique universelle (1852)

Nouvelle résidence au 42 rue du Chêne :
des familles supplémentaires !

À quelques semaines de la fin de l’année scolaire, les informations sur les futures fermetures de classes se multiplient, sources d’inquiétude pour de nombreux parents. 

Aussi banalisées soient-elles, elles entraînent pourtant des conséquences importantes sur toute la
communauté éducative :

– Les élèves groupés dans des classes en sureffectif avec de nouveaux camarades et parfois obligés à des déplacements auxquels ils ne sont pas habitués,

– Les enseignants qui seront mutés et qui ne disposent que de l’été pour réajuster leurs conditions de travail, contraints parfois de trouver en urgence un nouveau logement.

– Les autres personnels (ATSEM, personnel de ménage) qui voient se rétrécir ou à l’inverse s’étendre leurs missions et le temps de travail associé.

– Les parents qui s’inquiètent, légitimement, de ces bouleversements et doivent s’adapter (trajets nouveaux et allongés, horaires…), etc.

Si les annonces d’ouverture sont, elles, le plus souvent bienvenues, elles ne sont pas pour autant sans conséquences (besoins de personnels supplémentaires qualifiés, de locaux adaptés aux activités scolaires et périscolaires comme les cantines et les accueils, d’un projet éducatif…).

QU’EN EST-IL POUR COMBS-LA-VILLE ?

90 rue Sommeville : des familles supplémentaires !

Guy Geoffroy déclare, en tant que Président de l’union des Maires 77, dans le Parisien du 13 juin 2023 « Avant, nous pouvions estimer dès janvier le nombre de nouveaux élèves pour la rentrée, que ce soit dans les constructions ou les logements sociaux… Désormais il n’y a plus aucune certitude avant septembre.

Même les bailleurs ne peuvent plus nous donner les chiffres exacts ».

Et pourtant, contrairement à cette déclaration, les bailleurs sociaux connaissent et peuvent communiquer ces données qu’ils maitrisent parfaitement. Leurs attributions de logements (anciens ou neufs) sont soumises à l’accord d’une commission où chaque situation est analysée pour déterminer un ordre de priorité. La composition familiale du foyer est déterminante.

Ne serait-ce pas, tout simplement, une tentative de noyer le poisson en attribuant aux bailleurs en général la responsabilité d’un possible futur déséquilibre de la situation Combs-la-Villaise ?

Dans une ville que son maire a livrée aux promoteurs privés ces dernières années, il sera en effet bien difficile de maitriser l’occupation des logements, les propriétaires, contrairement aux bailleurs sociaux, n’ayant de comptes à rendre à personne.

104 rue Sommeville : des familles supplémentaires !

Ce sont les habitants (parents et élèves en tête) qui vont en payer le prix, y compris financièrement quand il faudra remettre à niveau les équipements ou en construire.

Et c’est la prochaine équipe municipale, quelle qu’elle soit, qui devra l’assumer en augmentant, c’est probable, la fiscalité locale.

In fine, il aurait été ô combien préférable que le maire fasse sien l’adage d’Emile de Girardin !