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Allende : De l’incompréhension à la colère !

Épisode 3 : Les travaux de stationnement et d’accès

Dans un premier épisode sur les travaux réalisés pour accueillir les entrainements d’une équipe de gymnastes lors des prochains jeux olympiques de 2024, nous avions expliqué quels seront les bénéficiaires des travaux en cours. Puis, dans un second article, nous avions remis en question l’urgence et la priorité d’un si important investissement. Le troisième volet de notre enquête sur le gymnase Allende concerne les travaux de réfection du parking du gymnase et de son accès ; travaux qui viennent de démarrer. Et une fois de plus, nous sommes consternés ! Explications…

Un projet qui interroge

La réfection du parking n’est pas un luxe, en effet : nids de poule, zone non aménagée… Un « no man’s land » à l’abandon depuis sa création en 1983. Rien à voir avec l’état du parking de Lidl et de la Coupole. Il était encore en bon état et n’aurait jamais dû constituer une priorité d’un budget contraint (coût pour la commune de 515 000€).

Le projet de parking supprime une partie des arbres existants et également une haie. Rien n’est fait pour lutter contre les ilots de chaleur : pas de replantation d’arbres et d’arbustes mais des bandes enherbée (1/3 de la surface du projet) comme cela se fait maintenant partout pour faciliter la perméabilité des sols.

Les élus de l’opposition n’ont pas été informés de la nature exacte des travaux de réfection du parking Allende et de son accès élargi. C’est par des parents d’élèves et les réseaux sociaux que notre association et les élus du groupe « Agissons pour Combs » ont été contactés sur l’impact de ces travaux sur la communauté éducative.

Premier travaux sur l’allée
qui va être élargie :
enlèvement de la haie programmée !

Les interrogations légitimes sur ces travaux en cours sont les suivantes :

  • Les habitants, les associations, les enseignants ont-ils été informés et y-a-t-il eu concertation sur la nature et le calendrier des travaux ?
  • Pourquoi faire des travaux en bordure d’une école au début du printemps alors que les travaux auraient pu être réalisés durant l’été pour ne pas gêner les enfants et les enseignants ? Est-ce un délai imposé par le Comité International Olympique et les organisateurs des JO 2024 ?
  • Comment gérer la sécurité et les flux d’élèves de la maternelle et de l’élémentaire sur une zone réduite alors même que l’allée Auzaneau et son bas-côté sont régulièrement empruntée par les véhicules qui desservent le chantier du gymnase (à vive allure) ?
  • Pourquoi prévoir un accès à double sens de circulation très élargie qui impute une partie de l’espace dédié à l’école maternelle et à sa cour de récréation ? Est une norme obligatoire ?
Plan masse du nouveau parking
et de son accès rue du bois l’évêque
  • Combien ce parking et cet accès à double sens coûte-t-il à notre commune ?

Impacts scandaleux sur l’école maternelle !

Nous pouvons de notre côté répondre ceci :

  • Aucune concertation n’a été réalisée avec qui que ce soit ! Tous les membres de la communauté éducative ont été mis devant le fait accompli au dernier moment…Toujours à la veille des vacances pour la direction de l’école ou la semaine précédant les travaux pour les parents d’élèves ;
  • Aucune explication valable au sujet du calendrier des travaux menés dans ce secteur. Le seul argument qui a semble-t-il été évoqué est la possible mise à disposition du gymnase pour une équipe internationale d’athlètes dès cet été. En tout état de cause, n’était-il pas possible d’attendre les vacances de Pâques pour faire les travaux les plus bruyants. Est-il possible d’imaginer le stress des enfants et le bruit dans le dortoir si proche de l’allée en démolition ?
  • Aucune anticipation en ce qui concerne la sécurité et le flux des élèves. En urgence, il a été finalement mis un portillon pour les maternelles du côté de l’allée Auzaneau sans protection contre le pluie. Un simple passage dans la terre qui a été comblé dans un deuxième temps par des cailloux, puis dans un troisième temps, par un feutre sans fixation. Bilan : perte sur le temps des apprentissages pour arriver à gérer entrée et sortie !
Sans feutre, un passage avec un portillon
étroit pour les élèves de maternelles…
  • La création de cette allée à double sens ne relève d’aucune obligation réglementaire (Pas de DTU : Document Technique Unifié définissant les normes de construction et de chantier). Une simple allée à circulation alternée est autorisée et suffisante en respectant le code de la route (signalisation).
En haut : coupe montrant
clôture et haie séparant l’école de l’allée,
allée de 2.90m pour les véhicules.
En bas : la clôture est très proche de l’école,
l’allée fait 6 m pour les véhicules + 2 m de cheminement piéton.
  • La décision prise par le maire (2023/54-C) engage des travaux à hauteur de 455 754 € !
Cette société avait précédemment obtenu le marché
pour la création d’un champ de foire non réalisé
suite à la pétition et le rassemblement
au parc central de notre association.

Un projet légitime ?

Lors du conseil municipal du 27 mars 2023, le Groupe « Agissons pour Combs » a tenté en vain d’obtenir des réponses aux questions que les parents, les enseignants se posent légitimement.

Le maire et la majorité n’ont pas répondu aux questions et ont préféré détourner l’attention par des attaques personnelles sans fondement. Cette stratégie politique a été utilisée à maintes reprises par la majorité. Nous avons encore en mémoire ce qui s’est passé pour les projets avortés de ces trois dernières années.

Ce qui reste des arbres arrachés…
qui ne seront pas remplacés !

Cette méthode est pleinement assumée par le maire et sa majorité. Elle s’appuie sur sa légitimité issue des élections de 2020 (53 % des suffrages exprimés mais…18 % des électeurs seulement !). Un argument pourtant répété à l’envi et qui est censé donner au maire cette légitimité qu’il appelle tant de ses vœux et une manière de gouverner qui va avec (pas de transparence, pas de concertation).

Et pourtant, les rares électeurs qui s’étaient prononcés sur son nom en 2020 n’avaient pas voté et validé des projets hors programme comme celui du champ de foire dans le parc central, d’un hub gigantesque aux portes d’un quartier pavillonnaire et d’une allée en double sens au raz d’une école maternelle !

Devant la répétition de telles manœuvres de gouvernance, beaucoup de combs-la-villais sont devenus fatalistes. L’absence de moyens pour les écoles, les centres de loisirs et des tarifs très élevés pour accéder aux services municipaux apparaissent comme une injustice de plus à supporter ! La vente du patrimoine communal que la majorité justifie par l’état de vétusté de nos équipements, qui n’ont pas été rénovés, semblent être une malédiction sur laquelle le citoyen n’a pas de prise. Or cela n’est pas vrai. Le citoyen, s’il se mobilise peut faire bouger les choses !

Travaux sur le parking

L’incompréhension face à un tel projet dont l’utilité est discutable ne peut que faire croître la colère. Une autre solution aurait pu être privilégiée, moins coûteuse et plus conforme aux attentes des familles et des enseignants.

En agrandissant le parking enherbé qui se trouve à gauche du groupe scolaire, il aurait été possible de transformer l’ancien parking en ilôt de verdure tout en conservant un simple accès en cas d’urgence pour le gymnase. L’école aurait été ainsi davantage sécurisée.

L’agrandissement du gymnase et la création de cette allée en double sens, pour satisfaire une équipe de gymnastique destinée à séjourner quelques jours seulement dans notre ville, n’était pas une priorité au regard de l’état de vétusté de l’école de l’Orée du Bois. Cette dernière exigerait, elle, toute notre attention et tous nos soins. Ce sera l’objet de notre enquête de la semaine prochaine qui prouvera une fois de plus que la situation est inquiétante et que nous n’aurions pas dû donner priorité aux JO 2024…

Pour soutenir l’association « Un avenir pour Margot » et les besoins d’un petit combs-la-villais atteint d’une maladie orpheline, n’hésitez pas à faire un don.

https://www.unavenirpourmargot.com/accueil

Jouons au jeu des pots de fleurs !

Cupidon est actuellement présent à Combs-la-Ville, avec l’organisation du jeu des pommes d’amour, et celui des messages d’amour qui seront diffusés sur les panneaux d’information de la ville.

Message de la Saint-Valentin
Site de la commune de Combs-la-Ville

Pour notre part, nous nous sommes livrés à une tout autre chasse au trésor à laquelle vous pouvez participer : la recherche des pots ou autres bacs à verdure constituant, selon la majorité, des îlots de verdure dans notre ville.

Verdure, vous avez dit verdure !

Première étape du jeu : participez à une sorte de « course au trésor » !

Cette première étape consiste à dénicher tous les pots, bacs et containers à végétaux qui ont été implantés dans l’espace public de notre commune. Petit indice : plusieurs modèles existent. Ils peuvent être en plastique, en métal, en béton.

arbres en pot à combs la ville
Pour vous aider à en trouver en quantité,
passez par la case école du Chêne et son kiosque
et vous verrez un joli alignement de pots !

Remontez vos manches, chaussez de bonnes baskets, car cela va vous prendre un moment ! La commune a fait fleurir (sans mauvais jeu de mots) l’installation de pots géants et de containers afin d’y planter quelques végétaux jugés probablement utiles et suffisants pour lutter contre le réchauffement climatique et les îlots de chaleur !

Jeu de couleurs subtil sur les pots en béton…
A vous de trouver !

Deuxième étape du jeu : cherchez un endroit susceptible d’accueillir un POT de plus !

Vous avez découvert les pots déjà installés par le service technique de la commune, sous l’impulsion avisée de la majorité municipale et du président des éco-maires, alors à vous de choisir l’emplacement de votre pot préféré.

Comme vous pouvez le constater,
la créativité est de mise…
A vous de faire mieux !

Pour choisir ce nouvel emplacement, faites comme la majorité :

  • Ne vous encombrez surtout pas d’idées farfelues comme celle qui consisterait à vouloir respecter la Charte de l’arbre (signée à la veille des élections, pur hasard de calendrier).
  • Ne vous contraignez pas, ne cherchez pas à protéger le système aérien et racinaire du végétal que vous désirez planter.
  • Ne vous préoccupez pas de savoir s’il est possible d’enlever le béton du support de votre pot, en encore moins de la perméabilité du sol. Pensez simplement à votre POT et à son emplacement !

Troisième étape du jeu : communiquez votre proposition

Envoyer votre proposition d’emplacement au service technique qui ne manquera pas de le publier sur Facebook et de l’afficher avec les pommes d’amour. Car ce sera bien un message d’amour à la nature que vous communiquerez, un message respectueux de la politique communale qui aime les pots plutôt que la pleine terre pour ses végétaux … Qui pourrait s’en offusquer et critiquer un tel choix ?

Une astuce pour réussir à jouer…
n’hésitez pas à mélanger les couleurs !

Un jeu …Non un enjeu majeur en milieu urbain !

Avec humour, le jeu que nous proposons est bien évidemment une manière de critiquer l’absence de politique cohérente et responsable de notre majorité municipale pour verdir la ville et répondre aux enjeux du réchauffement climatique en milieu urbain.

Et hop…on pose sur du bitume…
un joli coin de nature ??

Implanter quelques pots n’est pas une solution, ni pour lutter contre les îlots de chaleur, ni comme solution esthétique pour effacer le manque de nature. Il serait plutôt utile de casser le revêtement béton ou bitumé. Quelle impossibilité technique peut-elle être mise en avant (dans l’exemple ci-dessus) pour justifier ce choix de poser un pot plutôt que de planter un massif arbustif en pleine terre ?

L’argument classique de la municipalité est de dire que les réseaux souterrains ne le permettent pas. Cela est peu probable à cet emplacement précis ! Cet argument a été avancé par le maire en ce qui concerne le Bois l’évêque. Notre réponse est technique. Comment les villes font elles pour planter des arbres dans leurs rues ? A Paris ??? En utilisant des fosses de plantation à une ou plusieurs faces, des systèmes modulaires, des panneaux guide-racines (…)qui protègent les réseaux et les enrobés et qui permettent aux végétaux de se développer dans un volume suffisant de terres !

Il serait temps qu’un travail sérieux permette de planifier la végétalisation en pleine terre de tous les espaces disponibles de notre territoire communal afin de lutter contre les îlots de chaleur et le réchauffement climatique. Créer des « mini-forêts » n’est pas non plus une réponse adaptée, pérenne et suffisante.

De notre côté, nous avons entrepris un vaste inventaire de tous les espaces qui sont à végétaliser en plus des espaces verts de la commune. Cela permettra d’évaluer les possibilités de créer davantage d’espaces végétalisés et donc d’être en mesure, le moment venu, de planifier et verdir le plus efficacement possible notre ville.

Deux séismes exceptionnels ont frappé le sud de la Turquie et le nord de la Syrie le 6 février 2023, faisant pour le moment plus de 28 000 morts, des milliers de blessés et détruisant des milliers d’immeubles. Le bilan s’alourdit d’heure en heure. Partout en Europe, les dons s’organisent afin d’acheminer au mieux l’indispensable.

Nous pensons à ces centaines de milliers de personnes pour lesquelles la mort d’un nombre considérable d’entre elles est venue s’ajouter au dénuement de leur situation indigne de réfugiés. Des couvertures, des vêtements chauds seront les bienvenus, à déposer auprès du Croissant Rouge via la Croix Rouge.

Merci pour eux. 

SIVOM : QUELQUE-CHOSE À CACHER ?

Épisode 2 de notre enquête

En mai dernier, nous vous avions révélé que notre usine de méthanisation de Varennes-Jarcy était surdimensionnée et entrainait un surcoût qui incombait aux usagers. L’étude du rapport annuel du SIVOM de la Vallée de l’Yerres et des Sénarts pour l’année 2021 pose un certain nombre de questions sur la gestion et la transparence des comptes de ce syndicat. A vous de juger…

Pourquoi ne pas présenter le bilan financier ?

La première question posée par ce rapport, qui vient d’être présenté en conseil municipal le mois dernier, concerne sa forme. Lors de la réunion de la commission Aménagement et développement durable, les élus du groupe « Agissons pour Combs » ont fait remarquer que ce type de rapport n’était qu’une synthèse sous la forme de slides (type PowerPoint) et en aucun cas un rapport complet et détaillé. Une fois en conseil municipal, réponse du maire :

Le rapport est disponible dans l’intégralité de son texte sur le site du SIVOM (…) Ces documents sont suffisamment explicites et permettent justement de ne pas se perdre dans des détails qui, quand on les prend séparément, ont tous un intérêt, mais qui globalement ne présentent pas l’avantage de retracer de manière la plus synthétique possible l’essentiel de ce qu’il faut retenir de l’activité de ce syndicat.

Intervention de Guy Geoffroy, conseil municipal du 17 octobre 2022,
Autrement dit, pas besoin de détails qui vous perdrez inutilement !

Or, sur le site internet du SIVOM, il n’y a rien d’autre que cette synthèse. Aucune trace du rapport détaillé promis ! Nous avons voulu comparer avec ce qui se fait habituellement en matière de rapports d’activités : chez les autres syndicats intercommunaux, les rapports annuels ne sont pas des slides et sont davantage précis. C’est le cas par exemple des rapports du SMITOM- LOMBRIC (syndicat de collecte et de traitement des déchets ménagers du Centre Ouest Seine et Marnais) ou du SIREDOM (Syndicat pour l’Innovation, le Recyclage et l’Energie par les Déchets et Ordures Ménagères 91+77) qui s’occupent de la majorité des communes de notre agglomération.

Un exemple de données synthétiques clés dans les 8 pages
sur les finances du rapport d’activités du
SIREDOM 2020, p.24 :
rien sur celui du SIVOM

Dans les rapports d’activités des autres syndicats quelles que soient leurs activités (déchets, traitement de l’eau…) , un bilan financier est donné : les chiffres clés du compte administratif présentant les sections d’investissement et de fonctionnement du syndicat, les résultats de l’exercice, le bilan comptable, le compte de résultats, l’épargne, les capacités d’autofinancement, la dette et l’évolution des emprunts du syndicat…

Quel est le bilan financier du SIVOM ?

Cette question coule de source puisque ce qui manque dans ce rapport 2021 comme dans ceux des années précédentes, ce sont les données financières. Il n’y aucune information à ce sujet. Cela ne peut que nous interpeller. Pourquoi donner cette impression d’opacité alors que, dans un bilan d’activités, la situation financière est un élément fondamental à faire connaitre aux élus des communes concernées et aux usagers ?

Le code général des collectivités dans sa sous-section sur la Transparence et la démocratisation précise dans son article L. 5211-39 :

Le président de l’établissement public de coopération intercommunale adresse chaque année, avant le 30 septembre, au maire de chaque commune membre un rapport retraçant l’activité de l’établissement accompagné du compte administratif arrêté par l’organe délibérant de l’établissement. Ce rapport fait l’objet d’une communication par le maire au conseil municipal en séance publique (…) Les représentants de la commune rendent compte au moins deux fois par an au conseil municipal de l’activité de l’établissement public de coopération intercommunale.

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000027684485/

Le seul moment où le conseil communal est informé de l’activité du SIVOM a lieu lors de la présentation de ce rapport synthétique. Le compte administratif n’est jamais évoqué. Celui de 2021 sur le site du SIVOM n’est pas encore disponible. Il devrait l’être depuis déjà 11 mois !

A première vue, le compte administratif qui n’est pas divulgué au conseil municipal, même sous une forme synthétique, à partir de quelques chiffres clés, dévoilerait-il au public une situation financière peu glorieuse ?

Nous étudierons ce bilan financier dans la troisième partie de notre enquête qui sera publiée dans quelques semaines. Nous nous contenterons pour le moment de dévoiler l’endettement de notre syndicat intercommunal dirigé par Guy Geoffroy.

La dette est colossale. Elle est à relier à la construction d’une usine de méthanisation surdimensionnée et très coûteuse pour un regroupement de 15 communes totalisant seulement 180 000 habitants. Usine qui ne tourne qu’au tiers de sa capacité. L’endettement du SIVOM en 2020 était de plus de 62 M€.

Rapport d’activités SIREDOM 2020, P.27,
montant de la dette du SIREDOM
de 2017 à 2020 de gauche à droite

A titre de comparaison, le SIREDOM cumulait une dette de 21M€ en 2021. Ce syndicat regroupe pour sa part 175 communes et plus de 900 000 habitants pour le traitement des déchets ! La dette du SIVOM est donc 3 fois plus importante que celle d’un syndicat qui traite les déchets d’une population 4,5 fois plus importante…

En guise de conclusion : il faut savoir raison garder !

Nous allons poursuivre cette enquête afin que le SIVOM et son président Guy Geoffroy rendent publique, et en toute transparence, la gestion financière d’un syndicat qui assure une mission essentielle de service publique. N’oublions pas que la taxe des ordures ménagères de notre syndicat est plus élevée de près de 25% par rapport à la moyenne nationale.

Les choix d’investissement qui ont été faits depuis de nombreuses années, et qui sont malheureusement difficilement modifiables, pèsent sur les finances de ce syndicat. Le choix de créer un méga centre de méthanisation est obsolète. Partout en France, les centres de méthanisation qui s’installent désormais sont de petites tailles et sont corrélés à des zones de production agricoles adaptées à la quantité de matière première nécessaire à la production de biogaz. Ils ne dépendent pas d’apport de collectes extérieures qui génèrent transport et pollution.

Le SIVOM, pour sa part, ne fait pas fonctionner plus du tiers de son outil de production de biogaz. Pour être rentable, il devra faire appel aux autres syndicats intercommunaux, au prix de va-et-vient de camions sur un territoire vaste et éloigné du centre de Varennes-Jarcy. Une nouvelle façon de concevoir la fameuse « gestion en bon père de famille » respectueuse de la transition écologique !

Info au sujet d’une réunion publique que l’association organise sur le PLU (Plan local d’urbanisme)

SIVOM : Révélation sur le centre de méthanisation !

Épisode 1 de notre enquête

Lors du conseil communautaire du 7 avril 2022, Guy Geoffroy, président du SIVOM, nous a fait une révélation étonnante qui permet de mieux comprendre le coût du traitement des ordures ménagères sur notre portefeuille…

Un fleuron en manque de matières premières et de clients !

Le SIVOM, c’est le « bébé » de notre maire. Le centre de traitements de compostage et de méthanisation de Varennes-Jarcy est pour lui un objet d’orgueil qu’il ne cesse de mettre en avant. Pourquoi pas !

Le Journal du tri, n°64, été 2022, P.8

Et pourtant, l’histoire de ce centre, né en 2006, n’a pas été des plus joyeuses avec entre autres, en août 2013, un incendie retentissant qui a détruit cet équipement très novateur. Cet incident permettra la réalisation d’importants travaux afin d’augmenter la capacité de traitements des déchets. En janvier 2016, doté de trois broyeurs, le centre de tri-méthanisation-compostage est la seule usine de ce type de la région Ile-de-France.

Le Journal du tri, n°64, été 2022, P.8

Les objectifs de ce centre ont été rapportés par la presse locale et le site internet du SIVOM. D’après ces sources, les nouvelles capacités de traitement devaient permettre de répondre aux besoins des entreprises et syndicats voisins qui gèrent la collecte et le traitement des déchets. Autrement dit, ce centre devait, par sa dimension régionale, être capable de traiter de très grandes quantités d’ordures ménagères.

La réhabilitation permettra également la mise en service d’une ligne de traitement spécifique afin d’accueillir, dès le 1er janvier 2016, l’apport de déchets organiques de gros producteurs comme les restes de cantines des établissements scolaires de la Région Ile-de-France ou encore des déchets de marchés et de l’industrie agroalimentaire.

SiVOM, ACTU, 7 Octobre 2016

Or, depuis deux ans que nous consultons le très succinct rapport annuel du SIVOM qui est présenté au conseil municipal, c’est cette capacité d’accueil et de traitement qui nous a fait douter du bien fondé de tels objectifs. Et l’intervention de Guy Geoffroy a conforté notre analyse. N’aurait-il pas les yeux plus gros que le ventre ? A moins que ce ne soit l’inverse…

Sur les 3 digesteurs de déchets ménagers de Varennes-Jarcy, 1 seul est utilisé à l’heure actuelle pour nos besoins propres et pour les 18 000Tonnes venant des 6 autres communes

Intervention de Guy Geoffroy au Conseil communautaire du 07/04/2022

Ainsi, les équipements qui ont été mis en place au SIVOM avant même la création de GPS étaient totalement surdimensionnés. A tel point que les 18 000 Tonnes du syndicat SMITOM LOMBRIC provenant des communes de Cesson, Lieusaint, Nandy, Réau, Savigny-le-Temple et Vert-Saint-Denis ajoutées aux 44 000 tonnes des 15 communes de notre syndicat intercommunal, n’utilisent qu’un seul digesteur sur les trois prévus !

N’était-il pas possible, avant de décider d’un tel investissement, de procéder à une étude de marché et de faisabilité préalable ? Le président du SIVOM ne s’est-il pas laissé emporter par son attelage ?

Un surdimensionnement et un surcoût qui interrogent

Il ne s’agit pas dans cet article de faire une analyse critique du procédé et de la technologie de notre centre de méthanisation qui a des avantages reconnus par beaucoup de spécialistes. L’analyse porte plutôt sur la taille de ce centre de méthanisation et de compostage qui a couté très cher à la collectivité et donc aux citoyens.

Car ce centre n’accueille pas les restes de cantines des établissements scolaires de la Région Ile-de-France et encore moins les déchets de marchés et de l’industrie agroalimentaire. Depuis 2006, seul un syndicat a répondu favorablement à la proposition de méthaniser leurs déchets.

L’offre renouvelée par Guy Geoffroy lors du conseil communautaire en dit long sur l’échec d’un tel modèle économique de GIGA centre, unique en Ile de France, qui ne fonctionne qu’à moins de 30% de sa capacité totale pour 250 000 habitants.

Intervention de Guy Geoffroy ,
CR du conseil municipal du 14/12/2020

Et que dire des conséquences écologiques pour les habitants d’un tel giga centre qui se situe géographiquement au cœur d’un hyphotétique développement ? Il faut imaginer qu’il faudrait les déchets de 500 000 habitants supplémentaires pour rendre totalement fonctionnel les trois digesteurs. Il faut songer aux nuisances qui seraient causées par le va et vient des camions qui apporteraient à Varennes-Jarcy des tonnes et des tonnes de déchets d’ordures ménagères de communes lointaines (poubelles vertes). Le bilan écologique ne serait pas fameux !

Rapport 2021 du SIVOM, P.56 = 62%

A cela s’ajouterait le transfert des refus de traitement vers un autre centre pour les incinérer. Ce qui est déjà le cas pour les 21 communes (20 000t/an vers Vaux-le-pénil).

Rapport 2021 du SIVOM, P.58

Quant au compost produit, seule une petite partie est aujourd’hui utilisée par les agriculteurs et les habitants dépendant du SIVOM. Le rapport du SIVOM ne donne aucun pourcentage précis mais il semblerait que la part vendue aux agriculteurs est très réduite.

Rapport 2021 du SIVOM, P.52

Que ferions-nous de tout cela si ce n’est de le renvoyer par camion vers les autres syndicats ou encore de procéder à un enfouissement.

Rapport 2021 du SIVOM, P.61

Enfin, ce surdimensionnement et le coût d’une telle installation interrogent également quant au curieux modèle de gestion financier qui est appliqué ici. Le coût par habitant est de près de 25% supérieur à la moyenne nationale. Rien que ça ! Et qu’en dit la Cour des Comptes ? Le graphique montre également que le coût du traitement des ordures ménagères est supérieur à la moyenne dans notre giga centre de méthanisation.

Rapport 2021 du SIVOM, P.66

Le candidat G. Geoffroy qui pense être le seul à pouvoir être un VRAI député, a oublié d’être modeste. Une fois de plus, nous ne pouvons que déplorer sa vision politique qui consiste à avoir la plus grosse…usine de traitement, la plus grosse mairie avec un bureau de ministre, la plus grosse piscine avec son bassin nordique chauffé à 28°C en extérieur…

Son modèle économique de giga centre de méthanisation est contestable. Nous pouvons légitimement nous demander si le bilan de ce centre entre dans les critères de la transition écologique ? Ne serait-il pas préférable de multiplier pour chaque syndicat intercommunal des structures à taille acceptable et plus écologiquement compatibles ? C’est ce que nous aurions proposé.

SCOOP : Guy Geoffroy vote pour l’augmentation de la taxe foncière !

Le 7 avril 2022, lors du dernier conseil communautaire de notre agglomération Grand Paris Sud (GPS), le ciel nous est tombé sur la tête ! Contre tous les principes qu’il clame haut et fort depuis 30 ans, le maire de notre commune a voté pour une augmentation de la taxe foncière. Petite histoire d’un renoncement caché …

Augmenter le taux de nos impôts, j’ai dit tout à l’heure que je ne formulais aucune remarque, aucune réserve »

Guy Geoffroy, Conseil communautaire du 07/04/2022

Une décision prise loin des oreilles des Combs-la-Villais

Pas de réserve, pas d’opposition, un accord franc et clair qui va coûter aux Combs-la-Villais une somme non négligeable. La maire de Moissy, Line Magne, a de son côté déclaré sa réticence pour une telle augmentation estimée à 120€/an/ propriétaire pour les Moisséens.

Pourquoi et comment le maire de notre commune peut-il être contre l’augmentation du taux de la taxe foncière attribué à la commune depuis près de 30 ans et dans le même temps être favorable à une augmentation du taux de la taxe foncière revenant à notre agglomération (de 0.279 à 1.13% soit une taxe multiplié par 4 ) ? Cette augmentation sera pourtant subie par les Combs-la-Villais !

Nous vous invitons à écouter les débats sur ce lien :
https://www.youtube.com/watch?v=fWo_5WuxDXA&list=PLHF8zmJiWvbQhc

Les combs-la-villais payeront plus d’impôt foncier mais le taux de la ville restera le même ! Qui ira dire que le maire de notre commune a participé à cette augmentation puisque tout cela se fait dans le cadre feutré de l’assemblée communautaire ?

Conseil communautaire du 07/04/2022

Ne vous attendez pas à ce que le magazine municipal Rencontre relaye l’information. L’édito du mois de mai 2022 ne nie-t-il pas lui-même la triste réalité !

Rencontre Mai 2022, édito p.3…

Et pour cause ! Guy Geoffroy a été celui qui a favorisé et organisé l’augmentation de dépenses conséquentes du budget de Grand Paris Sud (GPS). En effet, il a été, avec sa majorité, le maître d’œuvre chargé de la création d’un pacte de solidarité financier et fiscal de l’agglomération. Ce pacte a eu pour conséquence d’augmenter les dépenses de GPS dans le cadre des fonds de concours (Fonds financiers redistribués aux communes sur le budget de GPS) alors même que les dotations et subventions pour les collectivités territoriales se raréfient. Pour le financer, GPS a été contraint d’augmenter son taux de la taxe foncière.

Ne pas s’en glorifier et faire cela en catimini…

Conséquences de ce pacte : d’ici à 2026, une dépense supplémentaire de 10 M€ en investissement et de 6 M€ en fonctionnement. Cela, alors même que le financement du budget de GPS est problématique et que GPS cherche à réduire ses dépenses de fonctionnement de 15 M€ afin d’améliorer sa capacité d’autofinancement (Rapport critique de la Cour des comptes)

Initié par Guy Geoffroy, cette augmentation des dépenses communautaires a fait l’objet de vives critiques lors du conseil communautaire. Notre maire apparaît pour plusieurs de ses collègues de l’agglomération comme étant favorable à l’austérité dans sa commune mais pas à GPS :

Notre réserve, c’est l’avenant massivement haussier de 50% du dispositif des fonds de concours aux communes. Il passe de 10 à 15 M€ sur des critères par ailleurs très contestables...à destination de seulement 10 communes sur 23 et sur le motif fallacieux que les investissements ne ruisselaient pas assez sur les 10 communes concernées par ces fonds de concours.

Stéphane Baudet, maire d’Evry-courcouronnes, Conseil communautaire du 07/04/2022

Ces fonds de concours sont redistribués à chaque commune par GPS afin que les communes puissent investir ou mieux boucler leur budget de fonctionnement (Délibération n°DEL-2021/454).

Intervention de S Baudet,
Président délégué de GPS, maire d’Evry-Courcouronnes

Or ce pacte permet de servir seulement quelques communes…dont la nôtre ! Ainsi, ce que ne veut pas faire le maire dans sa commune, il le fait via GPS car la facture sera payée par l’agglomération et également par tous les propriétaires fonciers de notre commune. Il n’aura pas à justifier une augmentation de la taxe foncière qui s’appliquera sur la feuille d’imposition des Combs-la-Villais. Qui donc ira lui dire qu’il se renie ?

Des débats à l’assemblée communautaire qui interrogent

De nombreux maires de notre agglomération sont intervenus pour dire leur malaise face à cette augmentation. Ils ont exprimé des réserves politiques importantes tant au niveau de la forme que sur le fond.

Je n’ai pas envie de décider tout seul…Nous nous sommes fait élire avec l’engagement de ne pas augmenter les impôts…mais avec aussi l’engagement de réaliser pleins de choses. Qui doit choisir entre, je paye plus pour que les choses soient réalisées, c’est le débat démocratique avec la population….Ce qui me gêne et je ne sais pas vous, ce débat-là, je ne l’ai pas eu avec les Corbeil-Essonnois.

Bruno Priou, nouveau maire de Corbeil-Essonnes, Conseil communautaire du 07/04/2022

Ces mots en disent long sur la différence d’approche de notre maire et celle de plusieurs élus de GPS.

Cette question du débat avec les citoyens est essentielle pour redynamiser la vie politique à tous les échelons de la vie locale. Les élus du groupe « Agissons pour Combs » l’ont réclamé à plusieurs reprises depuis deux ans durant les conseils municipaux au sujet des choix budgétaires à faire et de leur financement.

Intervention de B Piriou,
Vice-président de GPS, maire de Corbeil-Essonnes

Être pour le maintien des services publics et son financement par une fiscalité plus lourde est un choix politique. Or notre majorité municipale a refusé de le faire depuis près de 30 ans.

Comment voter sans état d’âme une telle augmentation au sein de l’assemblée de GPS et affirmer être contre dans le cadre communal, sans aucun débat ?

Pour que le citoyen ait son mot à dire !

Guy Geoffroy ne cesse d’accuser le groupe « Agissons pour Combs » d’être favorable à l’augmentation de la taxe foncière et clame haut et fort qu’il le fera savoir…ce qu’il a fait à plusieurs reprises dans l’Edito de Rencontre. Mais est-ce constructif et démocratique ?

Nous ne sommes pas opposés au maintien de la dépense publique pour investir pour l’avenir et pour maintenir un haut niveau de service public dans une période de contraction des dotations et subventions. Nous ne cessons de le dire. Notre association, qui a publié plusieurs articles à ce sujet, considère que le débat doit être ouvert.

Dans une vraie démocratie, c’est aux citoyens de décider entre le maintien des services publics et le maintien des taux d’imposition en posant clairement les différentes options. Nous sommes d’accord avec le maire de Corbeil-Essonnes !

Les comptes et légendes du bon père de famille…

Sommé de répondre sur l’existence récente d’un rapport de la Cour des Comptes jugeant de la bonne gestion de la ville, le maire a été contraint de dire la vérité lors du conseil municipal du 26 janvier….

Du rêve de la gestion en bon père de famille…à la réalité

A longueur de conseils, de discours fleuves et d’éditos pour vanter sa bonne gestion de la ville, le maire fait référence à une institution au-dessus de la mêlée politique afin de paraitre parfaitement crédible : la Cour des Comptes.

Dire et le répéter année après année, cela n’engage à rien puisque personne n’ira vérifier si ces références existent et sont vraies. Durant 25 ans, personne ne l’a fait.

« (…) notre budget 2022, bâti sur des bases solides dues à la qualité de notre gestion, reconnue de longue date par la Cour des Comptes... »

Edito p.3, Rencontre, janvier 2022

Ce n’est pas la cour des comptes mais plus humblement la Chambre Régionale des Comptes (CRC) qui contrôle la gestion des communes selon l’article Article L211-1 du Code des juridictions financières. Donc pas de rapport de la Cour des Comptes pour Combs ni pour les autres communes !

Examinons alors le contrôle effectué par la CRC ? Nous nous sommes intéressés aux déclarations faites en 2021 lors de l’examen du budget (janvier 2021) et des comptes administratifs 2020 de la ville (mai 2021).

nous sommes régulièrement visités par la Chambre régionale des comptes. Je tiens à la disposition de tous ceux qui le souhaitent le dernier rapport en date de la chambre régionale des comptes qui est très éloquent par sa clarté et sa brièveté, puisqu’il est extrêmement rare. 

P.27 Compte Rendu du conseil municipal de mai 2021

Le maire affirme toujours la même chose :

  • Notre commune est régulièrement contrôlée
  • Il existe plusieurs rapports consultables louant la bonne gestion du maire.

Faire éclater la vérité au conseil municipal

Vérifions point par point ces affirmations !

  • Le contrôle de la CRC n’est ni fréquent ni régulier. Et notre commune n’échappe pas à la règle !Il suffit de consulter le site de la CRC de l’Ile de France pour constater la rareté des contrôles. Les oppositions n’ont que très peu de pouvoir pour contrôler efficacement la gestion. Il suffit de se souvenir des dérives des Balkany ou des Dassault. Cela a duré dans ces deux cas plus de 30 ans !

Comme le dit régulièrement la chambre régionale des comptes, la commune de Combs-la-Ville est une commune parfaitement bien gérée, en bon père de famille… »

P.27 Compte Rendu du conseil municipal de mai 2021

  • Nous avons demandé en vain par courrier et courriels lesdits rapports. Sans aucune réponse du maire, nous avons demandé par courrier le ou les rapports au président de la Chambre Régionale des Comptes. Nous avons alors posé une nouvelle question lors du conseil municipal du 26 janvier 2022.

Le dernier état, comme les précédents d’ailleurs, fait valoir que la Chambre régionale des comptes n’a rien à dire – rien à dire !


Compte rendu du conseil municipal du 17 mai 2021, P. 9

La vérité a enfin éclaté : il n’y a pas de rapport à présenter. Il s’agit en fait d’un courrier de 2011. Il n’y a effectivement rien à dire !

De fait, l’examen de la gestion de la ville concernait les années 2003-2008, c’est à dire lors du deuxième mandat de Guy Geoffroy (2020= 5ème mandat !).

Comment dialoguer et proposer pour faire autrement ?

Se référer aujourd’hui à un examen concernant les années 2003-2008, est-ce honnête pour parler de la gestion de la ville en 2022 ?

Lettre de 2011 : examen débuté en 2009 pour les années 2003-2008

En 2003/2008, la situation de notre commune était saine, ce qui n’est plus le cas maintenant (endettement jusqu’en 2054, dette passant de 9.3 M€ à 12.5 M€ entre 2018 et 2022). Et que dire de l’état de nos équipements publics et des services offerts aux habitants !

Beaucoup d’entre nous ont cru aux déclarations lyriques du maire depuis 27 ans donnant l’image d’une gestion saine au service du bien public.

Le seul résultat a été de détourner les habitants du politique et des urnes pour que le maire, bon orateur, ne conserve que son électorat, acquis depuis longtemps.

La colère qui monte et les frustrations qui sont lisibles sur les réseaux sociaux de la ville doivent pouvoir déboucher sur une forme nouvelle de dialogue constructif pour l’avenir (rencontres et réflexion participative, nouvelles formes d’investissement dans la politique locale). Il nous faut être capables de construire ensemble une parole politique !

Cela suppose que des jeunes, des parents d’enfants scolarisés, des usagers de nos services municipaux, des membres des associations de la ville, des séniors (…) discutent entre eux afin d’être une force de proposition.

De multiples expériences existent dans notre pays et doivent être la source d’inspiration pour créer dans notre commune les conditions pour faire autrement et sortir d’un âge des mensonges grossiers, que l’on veut révolu qui salissent non seulement la démocratie et les citoyens mais la mettent en danger de mort !

Nouvelle enquête sur la Cantine : Pas de produits bio et de qualité dans les assiettes !

Depuis le 1er janvier 2022, la loi Egalim impose à la restauration scolaire que les menus soient composés d’au moins 50% de produits durables et de qualité dont au moins 20% de produits bio. État des lieux dans les assiettes de nos enfants à Combs-la-Ville.

Analyse des menus du mois de janvier

Pour être en mesure d’analyser si la loi est bien respectée, il suffit de regarder ce que les enfants de notre commune ont dans leur assiette ce mois-ci ! Et le constat est absolument accablant.

Exemple de menu du 31/01 au 11/02 :
proportion très insuffisante de produits bio et de qualité

Nous sommes loin d’atteindre ce qui est exigé par la loi en matière de qualité et de produits bio. 50% de produits bio et de qualité = 50% du prix d’achat ! Souvenez-vous de l’enquête que nous avions menée en 2020 à ce sujet. Peu de choses ont évolué depuis.

Ainsi, du 3 au 14 janvier, pour dix jours de restauration, seuls 4 plats sont indiqués comme étant des produits issus de l’agriculture biologique, limités à des produits pour l’entrée ou le fromage blanc. Une place mineure dans les repas. Certains jours, il n’y aucun produit fléché bio ou de qualité.

Du 17 au 28 janvier, sur 10 jours, sont seulement indiqués 2 produits bio pour l’entrée et un produit de qualité.

Quelle est la situation dans les communes voisines ?

A Combs-la-Ville, les produits bio et de qualité sont des produits principalement à la marge : entrée (carotte et lentille), du fromage blanc ou une compote. La viande et le poisson sont rarement de qualité. Nous sommes derniers de la classe…

Examinons ce qui se passe chez nos voisins.

Analyse des menus du 24/01 au 04/02/2022 =
Pas de problème d’approvisionnement
pour respecter la loi dans les communes voisines

A Lieusaint, la priorité est d’assurer des produits bio (40%) et labellisés sur le plat principal. S’ajoute à ce dernier soit l’entrée, soit le dessert.

Menu type à Lieusaint :
beaucoup + de 50% de produits bio et de qualité

A Moissy qui est dans la même configuration que notre commune (cuisine centrale, nombre de repas identique), la situation est bien plus appréciable et est proche des quotas fixés par la loi.

Exemple de menus à Moissy pour les lundis sur 5 semaines

Les menus de la commune de Quincy parlent d’eux-mêmes et ne supportent pas non plus la comparaison !

Moins cher et plus qualitatifs, les menus de Quincy
nous font regretter de ne pas être quincéens.

Enfonçons le clou avec la commune de Savigny.

ET POURQUOI PAS CHEZ NOUS POUR NOS ENFANTS ?

Les explications mensongères du maire en conseil

Lors du conseil du 26 janvier, le groupe « Agissons pour Combs » a interrogé le maire sur les menus et le non-respect de la loi Egalim.

La majorité et le maire justifient la situation actuelle de la manière suivante :

  • « le volume n’est pas toujours celui que nous attendons ».
  • « les difficultés d’approvisionnement sont également réelles, pour des raisons tirées pour beaucoup du contexte sanitaire ».

Ces explications sont totalement fausses.

Une fois de plus le Covid a bon dos mais surtout il n’y pas de problème d’approvisionnement. En effet, il y a surproduction de produits bio en France et les volumes sont disponibles aussi bien pour les produits de qualité que pour les produits bio . De nombreux articles et reportages font état des difficultés de cette filière pour écouler ses produits faute d’acheteur.

La baisse est spectaculaire pour la farine (-18 %), le beurre (-12 %), le lait (-7 %) ou les œufs (-6 %). Les fruits et légumes frais bios sont aussi en vrai décrochage​, avec des volumes d’achats en baisse de 11 % sur un an, selon l’interprofession Interfel.

Ouest France, 31/01/2022

Pour s’approvisionner, notre département est un territoire agricole qui a des ressources et nous avons une légumerie bio sur Combs.

Nous avons fait la visite de la « Légumerie » pour mieux appréhender la situation. Il nous a été confirmé qu’il était difficile d’écouler les stocks de produits alimentaires bio. PAS DE PROBLÈME D’APPROVISIONNEMENT A COMBS, TOUT AU CONTRAIRE !

L’explication est tout simplement la suivante :

  • La majorité ne veut pas dépenser plus et veut limiter le reste à charge pour la commune en ne respectant pas la loi immédiatement
  • La majorité espère une adaptation de la loi qui restreigne les contraintes qui pèsent sur les collectivités territoriales. La réponse du maire est très significative : « les contraintes quotidiennes sur le terrain sont là pour faire valoir qu’une loi c’est bien mais son adaptation aux réalités du territoire où elle s’applique c’est également assez important »

Alors que faire ?

La situation n’est pas près de s’améliorer. Les menus du début du mois de février sont là pour en témoigner ! Et pourtant, les tarifs de la cantine sont 30% plus chers que ceux des communes voisines. Comment les justifier alors que la qualité est inférieure ? La cuisine centrale n’est pas en cause puisque prix et qualité sont au rendez-vous à Moissy ?

Où sont les produits bio et de qualité ???

Il nous faudra batailler de nouveau pour que la loi soit respectée et que les enfants obtiennent une amélioration qualitative dans leurs assiettes. Notre combat et nos enquêtes ont forcé la majorité à geler le prix de la restauration cette année.

La balle est aussi dans le camp des parents et des fédérations de parents d’élève qui doivent se saisir de ce dossier afin qu’ensemble nous obtenions satisfaction pour le bien-être des enfants.

Envoyez par courrier les menus des autres communes au maire et faites connaitre votre mécontentement.

Parc central : autant d’argent dépensé pour si peu…

Alors que l’aire de jeux a été réinstallée dans le parc central, des questions ont surgi sur ce qui a été installé et sur le coût d’un tel équipement. Nous avons cherché à comprendre…

Des combs-la-villais perplexes voire scandalisés !

La plupart des habitants qui ont vu ou utilisé avec leurs enfants l’aire de jeux, nouvellement réinstallée au parc central, se sont insurgés et se sont posés des questions en les relayant parfois sur les réseaux sociaux :

  • Cette aire de jeux est elle vraiment terminée ?
  • Où sont les nouveautés pour nos enfants ?
  • Pourquoi cette aire de jeux n’est-elle pas sécurisée ?
L'aire de jeux sera bordée par une grade dalle de bitume noire ! un environnement plaisant...
Aire de jeux du parc central :
aucune sécurité, pas de clôture …de la boue partout !

Ces questions peuvent légitimement se poser, tant cette aire de jeux paraît à tous incomplète, désuète et bien peu sécurisante. Toutes les aires de jeux qui sont installées aujourd’hui dans les communes de notre pays sont clôturées et munies d’un portillon d’accès. Rien de tel pour cette aire de jeux alors qu’une clôture existait auparavant. Elle est ouverte au tout venant et en particulier aux animaux (qui pose le problème des déjections) et à la circulation de vélos voire de deux roues motorisés (mini-motos ou autres). Enfin, nombreux sont ceux qui se disent que c’est un champ de boue bien peu hygiénique pour nos petits. Le fait est qu’à peine étaient-ils installés que les revêtements synthétiques des structures étaient déjà souillés de terre !

Parc central : ouvert à tous vents, terre et boue ...
Parc central :
Une aire de jeux sale et boueuse…

Pour avoir des réponses claires et sortir des rumeurs qui sont allées bon train, les élus du groupe « Agissons pour Combs » ont posé une question orale au maire sur cette aire de jeux et son coût lors du conseil municipal du 18 octobre 2021. Les réponses nous ont surpris et nous laissent très dubitatifs !

Parc central : 4 jeux du même type, tous anciens mais en bon état
Parc central :
4 jeux de même type, en bon état mais tous anciens

77624 € dépensés pour l’aire de jeux

La première information donnée concerne les travaux. Tout est terminé selon le maire. L’aire de jeux est donc dans son état définitif et pas un centime de plus ne sera dépensé. Ce qui indigne !

En ce qui concerne le coût, il avait été indiqué un coût prévisionnel de 100 000€ en mars 2021. (Journal « Rencontre » de mars 2021, p.13). Le maire, parfaitement satisfait, nous a indiqué que la dépense était de 77 624€ et que les dépenses arrêtées se décomposent de la manière suivante :

  • 47324 € ont été utilisés pour la remise en état et la mise en conformité des anciens jeux réinstallés ainsi que pour la mise en place des sols souples.
  • 30 300€ ont été dépensés dans la réalisation des dalles de support de jeux.
Aire de jeux des Grès à Moissy : sécutité et accès facile pour tous !
Aire de jeux des Grès à Moissy : accès facile et sécurisant

Très surpris par un chiffrage aussi élevé pour un tel résultat, nous avons cherché une aire de jeux réalisée pour une somme équivalente dans une commune voisine ! Dans nos précédents articles, nous avions pris comme référence, l’aire de jeux du parc des grès de 195m2 pour les enfants de 2 à 12 ans dans le quartier du même nom à Moissy-Cramayel . Cette aire de jeux se situe dans un quartier pavillonnaire. Elle est loin des habitations afin de ne pas déranger les habitants mais est au cœur de ce quartier dans un espace vert. Jouxtant cette aire de jeux, une aire flambant-neuve pour les plus grands, propose, sur un terrain synthétique souple, paniers de baskets et buts…

Structure principale avec de multiples jeux sur une surface entièrement sécurisée en sol souple
Structure principale avec de multiples jeux
sur une surface entièrement sécurisée en sol souple

Un tableau de la seule aire de jeux pour les petits résume les éléments à comparer :

MoissyCombs
JeuxNeufsAnciens
Nombre de jeux57
Nombre d’apprentissages différents117
Aire sécurisée-grille/portillonOuiNon
Sol souple Toute l’aire de jeuxSeulement sous les jeux
Surface de l’aire de jeux195m2Environ 600m2
Sol souple en m2195m2Environ 190m2
Propreté de l’aire de jeuxOuiNon
Prix 83 773.9€77 624 €
Les chiffrages pour Moissy sont ceux attribués après l’appel d’offre

Pourquoi et comment dépenser autant pour si peu ?

Pour être en mesure de faire une analyse financière, voici les sommes dépensées à Moissy. Elles se décomposent de la manière suivante :

  • Travaux de terrassement et de préparation des sols ainsi que la fourniture et la pose de mobiliers urbains (21 666.9 €)
  • Fourniture et pose de jeux (neufs) pour enfants sur le thème du « Château Fort » (4 jeux ludiques de la société KOMPAN , 57 524 €)
  • Fourniture et pose de portillon et de clôtures en treillis soudé (4583 €) afin de sécuriser l’aire de jeux
Multiples activités à Moissy, sol souple, banc pour les parents au sec ...
Multiples activités à Moissy, sol souple,
bancs à proximité pour les parents (aucune trace de boue !)

Étonnant de voir que la pose et la fourniture de jeux neufs aient coûté à Moissy 57 524€ et pour des jeux anciens que nous possédions à Combs une somme exorbitante de 47 324€ ? La troisième question qui s’est alors imposée à nous a été la suivante : Comment est-ce possible qu’en réinstallant les jeux existants, le maire et sa majorité aient dépensé autant d’argent pour si peu, en comparaison avec la somme dépensée par une commune voisine ?

balançoires...pour la plus grande joie des enfants
Des balançoires, plébiscitées par les enfants et les parents, la base ! Les nôtres ont disparu…

Est-ce que notre majorité municipale est aussi bonne gestionnaire des deniers publics qu’elle veut nous le faire croire ? Tout cela nous inquiète car ce n’est pas la première fois que nous constatons que la ville est mal gérée. Quelques exemples pour rappel :

Diversité de l'offre de jeux : un jeu de plus très apprécié par les enfants ....
Le fameux « tape-fesses », jeu traditionnel très apprécié par les enfants. La base…

Il nous semble que la réponse à la question nécessite donc que l’on enquête davantage, et pour mieux comprendre cette dépense, les élus du groupe « Agissons pour Combs » ont envoyé un courrier au maire afin d’avoir communication des engagements et factures relatifs à ces travaux. Copie de ce courrier a été fait au préfet. Nous espérons que cette fois, nous recevrons les documents demandés en toute légitimité et qu’ils seront lisibles !

Jusqu'au moindre détail...notre validation !
Jusqu’au moindre détail…notre validation !
Image d'introduction

Une rentrée des classes à Combs hors contrôle !

Alors que la ville voit pousser comme des champignons des immeubles et des constructions sur tout le territoire communal, le maire, loin d’anticiper les effets de ce développement sur les écoles et les besoins de familles, ferme un équipement qui assure un service public essentiel…

Soyons pragmatiques ! Plus de constructions = plus de besoins

Nous nous bercions d’illusions en espérant une rentrée 2021 plus facile que la précédente, éloignée des incertitudes liées à la pandémie. Et pourtant, au-delà de cette apparente sérénité, la réalité nous rattrape.

Les nouvelles constructions dans notre commune offrent des logements locatifs ou en copropriétés à des familles jeunes ayant un ou plusieurs enfants. C’est le cas dans les nouveaux immeubles qui se sont construits derrière la piscine. De même, dans des quartiers pavillonnaires anciens, comme au Bois l’Évêque, les cessions s’accélèrent (les panneaux de vente fleurissent), et une population plus jeune, avec enfants, prend peu à peu possession des lieux.

Nouveaux logements rue de Lieusaint
Nouveaux logements rue de Lieusaint

La pandémie accélère cette évolution par des glissements de population au sein de la métropole parisienne, de la petite couronne vers la grande couronne. Les mutations s’accélèrent. Ce rajeunissement de certains quartiers a forcément un impact sur les besoins en équipements publics (crèche, école, périscolaire, centre de loisirs etc.).

Panneau rue Sommeville
Panneau rue Sommeville : 46 appartements

Cette réalité est confirmée en analysant les effectifs des écoles de la commune.

Des ouvertures de classe qui contredisent le maire

En effet, les effets de cette progression démographique et le rajeunissement de la population ont des répercussions à court, moyen et long terme. Dans la réalité immédiate, la situation dans les écoles est la suivante :

  • Quincarnelles : 1 ouverture en élémentaire, 1 ouverture en maternelle
  • Paloisel : 1 ouverture en maternelle
  • Sommeville : 1 ouverture en primaire
  • Beausoleil : 1 ouverture en maternelle
  • Orée du bois :1 ouverture en élémentaire
  • Le Chêne : 1 fermeture maternelle
  • La Noue : 1 fermeture élémentaire
Cantine école Paloisel
Cantine école Paloisel

Le bilan du 6 septembre est simple à comprendre : +4 classes dont 2 maternelles (+ 100 enfants environ). Par exemple pour l’école du Chêne, la livraison des logements de la rue du Chêne et ceux de la place de l’église va amener un nouvel afflux d’élèves qui va nécessiter de nouvelles ouvertures.

Les nouveaux Brandons : 220 logements de plus !!
Les nouveaux Brandons :
220 logements de plus !!

De nombreux programmes sont en cours d’achèvement et de nouveaux sont sur le point de se réaliser comme celui du Haut du Breuil. Nous ne sommes donc qu’au début d’une mutation qui aurait dû nécessiter prévoyance, investissement et volontarisme politique. Nous sommes malheureusement loin de cela, tout au contraire et cela est alarmant.

Haut du Breuil, 96 logements prévus
Haut du Breuil, 96 logements prévus

Des conséquences en chaine !

A vouloir toujours réduire les frais et les dépenses (le budget général est en berne =25 ans sans augmentation des impôts locaux et fonciers) et d’anticipation (faute de vision claire de ce que doit être une politique publique tournée en direction des enfants, des jeunes et des familles) la rentrée scolaire rime une fois de plus avec austérité et pénurie. Et les effets sont inquiétants et multiples.

Le premier effet est l’inadaptation des structures aux besoins face à cette croissance pourtant prévisible. Prenons l’exemple de l’école Paloisel qui a dû fermer sa bibliothèque pour loger une classe de plus. De même, à l’école Beausoleil, la classe de CP qui était au rez-de-chaussée a été obligée de déménager durant le week-end pour laisser la place à la classe de maternelle. Or le CP n’a trouvé un espace qu’au deuxième étage dans la salle informatique (=suppression de la salle informatique !). Ces exemples ne sont pas alarmistes mais édifiants. Ils provoquent l’indignation des professionnels, des usagers et la nôtre !

Le second effet est le manque de moyens. Les directeurs d’école ont été contraints de gérer la pénurie de matériel et de jouer aux « chaises musicales » pour trouver, dans les différentes écoles, tables et sièges. Et le problème ne s’est pas arrêté là. La majorité municipale a limité le budget de fonctionnement pour une ouverture de classe à 595€ (soit pour 25 élèves = 24€ /élève). Comment ouvrir une classe dans de bonnes conditions avec une telle somme pour acheter le matériel ? Les enseignants n’ont d’autre solution que de partager leur propre budget pour aider le collègue qui ouvre une classe.

Logements en cours de construction :
en face de l’église

En fait, les conséquences sont multiples car l’augmentation du nombre d’enfants a obligatoirement un impact sur les besoins du périscolaire et le fonctionnement des centres de loisirs. Les besoins vont en augmentant alors que les moyens municipaux diminuent !

Début d'un nouveau chantier de construction rue Sommeville
Début d’un nouveau chantier :
construction rue Sommeville de 20 logements

Une raison de plus pour refuser la vente du centre de loisirs du Chêne…

La tendance est donc clairement à l’augmentation de la population, à la croissance des besoins en équipements pour les familles. Une commune se doit d’accueillir les enfants dans de bonnes conditions. Les écoles maternelles et élémentaires, la restauration scolaire, l’accueil périscolaire, les centres de loisirs, les aires de jeux sont les missions prioritaires de service public d’une ville. Or nous constatons que la majorité municipale l’a oublié !

Nous proposons donc un tout autre modèle.

Nous devons d’urgence mettre en place un plan pluriannuel d’investissement pour rénover et adapter nos équipements. Nous devons inscrire cela comme une priorité dans notre budget et ne pas se lancer dans des projets pharaoniques qui ruinent tout espoir de voir évoluer la situation.

Nous devons lutter contre le projet, à contrecourant du maire, qui veut supprimer un équipement public au Chêne pour trouver de l’argent, alors que les besoins sont criants et le seront encore plus dans les années à venir (1.5M€). Ce centre de loisirs ne demande qu’à être rénové et agrandi comme cela était prévu en 2016 par la majorité municipale !

Centre de loisirs du Chêne
Centre de loisirs élémentaire du Chêne

Alors mobilisons-nous pour dire non à cette politique qui est contraire au bon sens. Nous l’avons fait pour le champ de foire. Continuons de nous fédérer contre cette vente en le faisant savoir et en nous retrouvant tous ensemble pour manifester notre opposition à ce projet le 16 octobre devant la mairie à 11h.

herbes folles dans le cimetière

Plaintes et interrogations sur la gestion du cimetière

Durant plusieurs semaines, nous avons été alertés et contactés au sujet de l’état catastrophique du cimetière. Nos informations sur une gestion qui interroge.

Invasion « d’herbes folles » et de ronces

Pendant de nombreux mois le cimetière de notre commune n’a pas été entretenu malgré les demandes répétées des usagers. Les herbes, les ronces ont peu à peu envahi allées et tombes. Cette situation éprouvante pour les familles a rendu difficile la circulation à l’intérieur du cimetière.

Les herbes folles se répandent entre les tombes
Les herbes folles se répandent entre les tombes

De nombreux combs-la-villais nous ont demandés d’intervenir. Nous nous sommes rendus sur place et nous avons constaté : des tombes envahies par des « herbes folles », des allées de moins en moins entretenues, des zones entières laissées à l’abandon.

État après plusieurs mois d'abandon
État après plusieurs mois d’abandon

Les élus du groupe « Agissons pour Combs » ont adressé une question au maire à ce sujet pour le conseil municipal du 14 juin.

Près des maçonneries, les herbes s'enracinent
Près des maçonneries, les herbes s’enracinent

Après plusieurs mois de laisser aller, la majorité municipale a enfin réagi et a envoyé plusieurs employés communaux. Ils ont œuvré durant plusieurs jours la semaine dernière afin de procéder à une remise en état de ce lieu de recueillement. C’est dire combien ce site essentiel dans une commune avait été oublié par ceux qui gouvernent cette ville.

Gros doutes sur les explications du maire

Pourquoi et comment une telle situation est-elle possible ? Le maire a répondu en conseil municipal que tout cela était dû :

  • Au COVID (nombreux arrêts maladie des personnels du service d’espace vert)
  • Aux conditions climatiques de ce printemps
Cimetière de Brie
Cimetière de Brie

Ces explications ne nous ont pas convaincus. Dans les villes voisines les cimetières n’ont pas connu une telle situation et ont bénéficié d’un entretien bien plus soigné. Nul besoin d’en rajouter, les photos parlent d’elles-mêmes. Aurions-nous un micro climat et eu un « cluster » à Combs-la-Ville ? Sans exiger un entretien au « cordeau », une autre gestion est possible.

Cimetière de Lieusaint
Cimetière de Lieusaint

Dans notre commune, une grande partie des tâches d’entretien des espaces verts est assurée par des entreprises privées d’espace vert et en particulier pour les tontes. La commune ne conserve que certaines tâches (entretien du parc Chaussy par exemple). La ville aurait donc pu mandater sa sous-traitance pour assurer un entretien minimum. Par délégation, le maire peut engager ce type de frais. Alors pourquoi ne pas l’avoir fait ?

Cimetière de Moissy
Cimetière de Moissy

Des raisons inavouables

Le cimetière a été géré, depuis toujours, par un employé municipal (entretien et surveillance). Il est parti voici quelques mois à la retraite et n’a pas été remplacé. La gestion du cimetière en a subi les conséquences.

La raison principale est la recherche d’économie :

  • Réduction drastique du budget de fonctionnement.
  • Diminution du nombre de postes de titulaires
  • Retard des embauches pour remplacer les postes vacants.
Jolis coquelicots...
Jolis coquelicots…

Le maire a précisé le 14 juin que ce serait désormais le service d’espace vert qui en assurerait l’entretien. Cette décision est contestable. Il n’y aura plus personne pour un entretien précis et constant et pour assurer la surveillance alors que le vandalisme devient un problème dans de nombreux cimetières.

Des budgets de fonctionnement rognés

Il n’y a donc pas de budget pour assurer l’entretien du cimetière ou remplacer le gardien qui est parti.

Et des craintes sur la gestion de demain …

Faute de budget, l’entretien du cimetière n’a donc pas été une priorité ! Or l’interdiction progressive d’utiliser des produits phytosanitaires par les communes oblige à revoir la gestion de notre cimetière, nos espaces verts et nos rues. Les municipalités doivent s’adapter (moyens humains et techniques supplémentaires pour maitriser les mauvaises herbes). Or nous allons dans le sens contraire : moins de moyens et des interventions de plus en plus distantes et rares.

Invasion sur l'enrobé rue Sermonoise
Invasion sur l’enrobé : rue Sermonoise

Nous pouvons en faire le constat dans nos rues où la situation est préoccupante, faute d’une gestion suffisante. Il n’est pas possible de laisser cette gestion aux riverains, cela ne marche pas. Il faut donc que cela soit assuré en tant que service public.

Résultat de la gestion actuelle : les « herbes folles » gagnent les enrobés en limite de murs ou de bordure de trottoir. Les enrobés sont abimés par les racines. Le coût financier et écologique sera alors important à terme.

Destruction progressive de l'enrobé
Destruction progressive de l’enrobé

Dans notre cimetière, le manque d’entretien va aboutir aux mêmes résultats que dans nos rues. Les maçonneries des tombes vont être progressivement endommagées par les racines. Ce seront les familles qui en feront les frais !