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Signalétique EPHAD

Des choix qui montrent leurs limites !

Le choix d’implanter une maison de retraite de plus sur notre commune nous a conduit à nous interroger sur les priorités d’équipements et les problèmes soulevés par ces établissements.

De nombreuses structures existantes

Dans notre commune, quatre établissements accueillent nos anciens. Plusieurs EPHAD sont à dénombrer: la maison du grand Chêne (78 résidents), la résidence Les Patios de l’Yerres (54 chambres). Une maison Sénior vient d’ouvrir avenue de la République, la résidence DOMITYS – Les Notes Florales (110 logements). En construction, rue de Vaux-la-Reine, une résidence intergénérationnelle de 96 appartements.

EPHAD du Chêne
EPHAD du Chêne

La vente par la majorité municipale d’un nouveau terrain de près de 7000m2 s’accompagnera de la création d’une maison de retraite supplémentaire réservée aux travailleurs handicapés. Cette maison remplacera malheureusement le centre de loisirs élémentaire du Chêne, centre indispensable pour les jeunes ayant l’âge d’être sur les bancs des écoles élémentaires.

A ces établissements, il faut ajouter de nombreuses structures pour handicapés. La plus ancienne est le Foyer Résidence Sénart de l’Association des Paralysés de France (A.P.F.) installé depuis 1985 (51 places). D’autres structures existent comme Le Foyer Idalion (34 résidents), la Maison d’Accueil Spécialisée (MAS) pour autistes (36 personnes).

Foyer résidence de Sénart
Foyer résidence de Sénart

Formidable intégration de personnes âgées et de personnes en situation de handicap. Depuis 35 ans, notre commune s’est engagée dans une politique de mixité qui n’est pas négligeable et qui a été poursuivie par l’actuelle majorité municipale.

Et près de chez nous ?

Autour de nous, la situation est très différente. Savigny-Le-Temple est la commune qui, après notre ville, a le plus de structures sur son territoire. Elle possède deux établissements type EPAHD: Repotel et Solemnes (141 lits). Il n’y a pas de structure d’accueil pour des résidents handicapés. Toutefois, la MDPH 77 – Maison Départementale des Personnes Handicapées de la Seine-et-Marne y est installée . Existe également la Maison du Ginko (18 places) pour des personnes en souffrance psychique. Quincy-sous-Sénart, qui n’appartient pas à notre agglomération, a également plusieurs établissements pour personnes âgées.

Ainsi, pouvons-nous résumer la place prise par les établissements pour personnes âgées dans les autres communes de la manière suivante: un établissement par commune en moyenne lorsqu’il en existe. C’est le cas à Lieusaint et à Réau. Certaines communes n’ont aucune structure recensée (Moissy-Cramayel). En ce qui concerne les établissements spécialisés pour les handicapés ou les personnes souffrant de pathologies spécifiques, rares sont les communes qui en abritent.

Ainsi, notre commune de 22000 habitants présente-t-elle une situation particulière et hors norme du fait d’un nombre élevé d’établissements qui gèrent nos ainés ou des personnes en situation de handicap. Cette démarche à accueillir toujours plus d’établissements dans la commune pose la question des conséquences que cela a sur la vie sociale dans notre cité et sur notre capacité à en accueillir davantage.

EPHAD les patios de l'Yerres
EPHAD les patios de l’Yerres

Des conséquences trop importantes aujourd’hui

La première conséquence est le besoin de trouver des terrains constructibles pour accueillir ces établissements. C’est le cas pour ce nouveau projet de maison de retraite pour travailleurs handicapés. Projet qui va se faire en sacrifiant le centre de loisirs du Chêne. L’argument pour le justifier est son état vétuste. C’est de fait avouer que rien n’a été fait pour le mettre aux normes et le faire évoluer pour répondre aux besoins d’accueil des enfants de notre commune. Nous en avons fait l’analyse dans un précédent article.

La seconde conséquence, la plus visible de cette forme de discrimination positive, est de privilégier une tranche d’âge et une catégorie de population. C’est oublier les besoins de l’ensemble des habitants et des familles qui constitue la cité. Faute de moyens financiers et de volonté politique, notre commune manque de tout: pas d’aires de jeux digne de ce nom et en quantité suffisante, des centres de loisirs à bout de souffle, des structures insuffisantes allouées aux associations. Ces implantations se font donc au détriment de l’intérêt général et du développement des services publics.

Une troisième conséquence, moins évidente à voir, est particulièrement grave pour tous. En effet, les choix politiques de la majorité aggravent le déficit en personnel médical disponible pour les combs-la-villais. Ces populations âgées nécessitent un encadrement médical étoffé. Or nous sommes dans une situation qui devient impossible à gérer et à accepter. Il n’y a plus assez de médecins généralistes sur notre commune et le déficit s’accroit d’année en année. La fuite de nos médecins spécialistes, faute d’anticipation, est devenue criante. Il faut se déplacer dans les communes avoisinantes. Le Tzen ne desservant pas Combs-la-Ville, il est très difficile pour nos anciens de se rendre au pôle médical de Carré Sénart. Le refus du maire de créer une maison de santé et cela pendant des années n’a rien arrangé. De nombreuses communes voisines ont eu pour leur part une politique volontariste.

Une dernière conséquence, moins lisible, concerne la vie démocratique dans notre commune. Les habitants de ces divers établissements seront des redevables. Une forme de clientélisme qui sert de réservoir électoral. N’est-ce-pas une raison de plus qui explique que la majorité veuille étoffer toujours plus l’offre ?

Faire autrement sans rejeter

Cette politique doit être remise en cause. En effet, elle est souvent inadaptée aux besoins. Pour preuve, la maison Domitys peine à se remplir et n’atteint pour le moment que 40 % d’occupation. Et cela alors qu’une nouvelle maison de ce type s’ouvre à Quincy (Ce type d’établissement est un placement financier). La maison intergénérationnelle, en cours de construction, est située dans une zone inadaptée pour des personnes âgées, la pente de la rue est si forte qu’il sera impossible aux résidents âgés de rejoindre l’avenue de la République à pied.

Maison Sénior Domitys
Maison Sénior Domitys

L’inégale répartition des établissements pour personnes âgées se pose également au niveau national. Nous pensons qu’il est absolument nécessaire de penser à l’échelle du territoire, c’est à dire à l’échelle de notre agglomération. Une meilleure répartition de ces structures sur le territoire communautaire n’aurait que des vertus. De nombreux quartiers sortent de terre autour de notre commune du fait que les réserves foncières de ces villes y sont plus importantes.

Il faut donc penser à l’intégration et la mixité à l’intérieur de ses quartiers neufs en y implantant les établissements nécessaires aussi bien pour les ainés que pour les populations en situation de handicap ou de fragilité sociale. Concentrer et spécialiser une commune comme la nôtre dans l’accueil des séniors ou des handicapés est contre-productif. Cela ne peut que provoquer incompréhension et rejet alors que les besoins pour les familles et les enfants sont considérables.

Nous vous invitons à signer la pétition que nous avons lancée sur Change.org afin de contraindre la majorité municipale à prendre en compte les besoins des familles et des enfants.

Masque GPS

Que sont devenus les masques de GPS ?

Alors que la crise sanitaire frappe avec vigueur, l’agglomération de Grand Paris Sud a remis aux 23 communes des masques pour les élèves des écoles élémentaires. Rien à l’horizon pour certains de nos enfants…

Une aide bienvenue de l’agglomération

Le site de l’agglomération et les articles dans la presse ont fait l’écho de cette décision de GPS.

https://www.banquedesterritoires.fr/des-collectivites-fournissent-des-masques-pour-une-rentree-sous-tension

« A la suite de l’annonce par le gouvernement jeudi 29 octobre de rendre obligatoire le port du masque à l’école à partir de 6 ans, l’agglomération Grand Paris Sud s’est associée avec l’entreprise Iris Ohyama pour fournir des masques aux 30 000 élèves des écoles élémentaires de son territoire (221000 masques)…Chaque enfant de 6 à 10 ans recevra dans son établissement un kit de 7 masques chirurgicaux conformes aux normes en vigueur. »

L’agglomération a remis les masques dans les communes le samedi 30 novembre. Selon le service de communication de GPS sur son site : »Les municipalités se sont organisées pour assurer la logistique afin d’approvisionner les écoles dès ce lundi » (donc le 2 novembre).

Enfin, la gouvernance de GPS justifie cette politique de distribution: « Une nouvelle fois, notre intercommunalité a aussitôt réagi à l’urgence de la situation …aux familles qui doivent faire face à une nouvelle charge financière ». Le but était de permettre aux familles de trouver des solutions et de ne discriminer personne. En attendant , les premiers jours d’école pouvaient être assurés sans problème, les enfants étant protégés.

https://www.grandparissud.fr/actualites/grand-paris-sud-distribue-221-000-masques-pour-les-eleves-des-ecoles-elementaires

Arlésienne au bal masqué ?

Quelle fut la situation dans les écoles de notre commune? Le lundi 2 novembre, aucun masque n’a été distribué aux élèves des écoles élémentaires La Noue, Paloisel , Beausoleil. Les parents n’ont rien su de cet arrivage important pour tous les enfants et les familles de notre commune. Rien n’a été fait pour le faire savoir. La distribution a eu lieu toutefois à La Tour d’Aleron, Sommeville, Le Chêne, les Quincarnelles et l’Orée du Bois.

Une telle différence s’explique de la manière suivante. Certains directeurs n’ont pas suivi la décision du maire et ont donné les masques aux élèves afin de ne discriminer aucune famille et de respecter le principe d’égalité. Les autres ont cru que les masques étaient fournis par la mairie puisque la dotation leur était présentée comme le faisant penser (distribution). Ils ont donc suivi les ordres du maire.

Le maire, contre toute attente, n’a pas suivi le principe et la volonté politique de dotation de GPS. Ce dernier a souhaité faire cavalier seul en s’appropriant la consigne du ministère de l’Éducation Nationale. Ne fournir des masques qu’aux élèves qui arriveraient à l’école sans protection. « Le ministère dote chaque école, collège et lycée en masques « grand public » afin qu’ils puissent être fournis aux élèves qui n’en disposeraient pas ». Cela est donc d’autant plus surprenant que cette dotation n’a rien à voir avec celle du ministère et que les collectivités territoriales ont leur propre politique de soutien et d’aide et n’ont pas à en référé au ministère.

https://www.education.gouv.fr/coronavirus-covid-19-les-reponses-vos-questions-306136

La distribution de masques adaptés aux enfants était pourtant une nécessité. La réaliser dès l’arrivée des enfants à l’école après les vacances aurait été un plus. Si nous regardons ce qui a été fait à Lieusaint, les enfants ont reçu en plus des 7 masques jetables, 2 masques lavables. La ville a donc participé à ce nouvel effort.

Les conseils d’école des établissements qui n’ont pas assuré la distribution ont été le lieu de biens des incompréhensions. Tout cela a commencé par une question posée par un parent d’élève de l’école Paloisel au conseiller municipal délégué. Une lettre adressée aux conseillers communautaires par les parents d’élèves résume la situation de cette manière:  » A Combs la ville, la commune a effectué les livraisons en présentant cette dotation de la part de la mairie pour le enfants qui se présenteraient sans masques afin de pouvoir leur en fournir ». En d’autres termes, la mairie s’autorise à gérer comme elle le veut un don de l’agglomération dont la finalité était tout autre .

Il n’est pas acceptable de s’attribuer la paternité d’une action collective. Il est important de rappeler les objectifs et ce qui est fait par l’intercommunalité. Cela alors même que beaucoup de citoyens ne connaissent pas les domaines de compétences de cette collectivité territoriale de plus en plus déterminante dans la gestion et la vie de notre ville.

Absence de mesures concrètes

Toutefois, rien n’empêchait le maire de prévoir une dotation particulière pour les enfants dont la situation sociale nécessiterait une aide supplémentaire. Nous ne nous serions pas opposés à une telle décision. Tout au contraire, nous aurions soutenu une mesure de solidarité alors que la crise frappe les plus démunis. Nous savions dès l’installation du nouveau conseil municipal qu’il allait être nécessaire de prévoir un fond de solidarité. Nous l’avions proposé dès le mois de mai, aussi bien pour les associations intervenants auprès des populations en précarité que pour les petits commerçants et artisans de notre commune.Forte augmentation des indemnités des élus.

Un manque de transparence est donc une fois de plus mis en lumière. Interpellé le jeudi 5 novembre au soir, le conseiller communautaire du groupe « Agissons pour Combs » est intervenu auprès de la gouvernance de GPS. Il a immédiatement téléphoné le vendredi matin à GPS pour l’informer que des parents d’élèves étaient mécontents et que l’objectif d’une telle distribution était détourné.

Nous sommes inquiets par le manque d’informations récurrentes et de réactivité de la part de la municipalité: communication tardive au sujet des grèves du jeudi 5 et vendredi 6 novembre, absence de communication sur le port obligatoire du masque dans la ville ou limité à un affichage réduit, omission au sujet des masques de GPS. Tout cela contribue à la confusion et au rejet du port du masque.

Faites savoir, demander des explications, alerter si besoin! N’ayez pas peur d’être traité de donneurs de leçon. Le citoyen doit exercer ses droits et ses devoirs tout particulièrement à l’échelon de la vie politique locale. Participez dès maintenant aux conseils de quartiers en vous inscrivant sur le site de la ville jusqu’au 27 novembre.

Grand Paris Sud: une absence qui parle !

Alors que l’installation des élus communautaires a eu lieu, le bilan de ce premier conseil est inquiétant pour notre commune: pas de vice-présidence!

Être présent, une nécessité vitale pour la commune

Le 7 juillet 2020 a eu lieu l’installation de la nouvelle assemblée communautaire issue des élections de mars et juin dernier. En effet depuis décembre 2015, l’agglomération du Grand Paris Sud gère un territoire très vaste distribué sur deux départements. Elle regroupe aujourd’hui 23 communes et près de 350000 habitants. Le budget est de 300 millions d’euros /an et le personnel qui est rattaché directement à l’agglomération est de plus en plus important (1700 personnes ). En effet, de nombreuses missions sont déléguées à l’agglomération. Elle décide et gère directement dans de nombreux domaines en lieu et place des communes qui la constituent (voirie, piscine, médiathèque…). C’est dire combien il est important d’y être et de peser de tout son poids pour exister.

Aucune Vice- présidence, une absence inquiétante

Les résultats de l’élection de 15 vice-présidents et d’un président dès l’ouverture de l’Assemblée montre le manque de place prise par notre commune au sein de cette collectivité territoriale. Aucune vice-présidence pour Combs. Des communes moins peuplées ont eu une vice-présidence, chacune ayant des missions d’importance. Quant aux 20 délégations, nous en avons effectivement obtenu deux, de moindre impacte. Les sujets ne sont pas les plus décisifs pour le développement et l’avenir de l’agglomération et donc pour notre commune: le sport de haut niveau (G.Alapetite: 17ème délégation sur 20) , la culture et le tourisme (M.Laforgue 18ème délégation sur 20).

Pourquoi un tel résultat ?

Le maire de notre commune n’a pas été dans le passé un fervent adepte de la nouvelle agglomération Grand Paris Sud. Souvenons-nous du combat mené contre la création de cette collectivité. Il avait raison de penser que cette union n’était pas naturelle et d’autres maires de Sénart y étaient également peu favorable. Mais la création décidée par une loi et validée par le conseil constitutionnel est désormais irréversible. Nous ne pouvons pas faire comme si cela pouvait changer.

Monsieur G.Geoffroy n’était pas davantage attiré par l’agglomération de Sénart. Pas de T.Zen à Combs alors que les autres communes en ont bénéficié. Nous sommes donc coupés de la jonction avec le Carré Sénart.

Pour finir ou ouvrir le débat

Au regard de cette faible implication de notre commune dans ces instances, il nous semble peu étonnant que Combs la ville ne reçoive pas des subventions à la hauteur de son poids démographique. Pour s’en rendre compte, il suffit de comparer nos niveaux de subventions avec ceux d’autres communes du Grand Paris Sud. A titre d’exemple, regardons l’état de nos voiries, de la médiathèque (qui vient d’obtenir une refonte de son système informatique bien après celui d’autres communes…).

Nous devons être davantage impliquée dans la gestion de l’agglomération. Nous ne pouvons pas nous contenter de participer à quelques commissions. Il est de fait déjà trop tard pour cette nouvelle mandature. Néanmoins, un travail de concertation et d’échange d’informations est nécessaire pour améliorer notre situation. Il nous faudra penser à la manière dont Combs peut davantage peser au sein de cette collectivité communautaire afin de ne plus être à la périphérie.

https://www.grandparissud.fr/l-agglo/le-conseil-communautaire/ordres-du-jour-et-comptes-rendus-conseil-communautaire