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Faire autrement et mieux pour nos écoles

L’enquête en cours sur l’état de nos écoles et les témoignages des parents ne doivent pas nous conduire au pessimisme ni à la fatalité. Des solutions existent pour améliorer la situation et placer de nouveau l’école au cœur des priorités de la politique municipale après tant d’années d’oublis. Explications…

Priorités et financements

L’argument défendu par la majorité municipale pour légitimer le coûteux projet JO 2024 a été le suivant : l’accueil d’une équipe de gymnastes est une opportunité pour capter des financements.

Or, ce que la majorité nomme opportunité est simplement le processus habituel dans une commune pour que soit réalisé un projet d’investissement. Quel que soit le montant des aides et des subventions, il y a un reste à charge pour une commune, c’est à dire une somme que la commune devra dépenser sur son budget. Les aides peuvent généralement atteindre 60 à 80 % des sommes à engager via des financements multiples. Le tout est d’en faire la demande, remplir les dossiers et surtout considérer le projet comme une priorité politique pour le défendre et obtenir des aides !

La majorité actuelle annonce pour le gymnase S.Allende un reste à charge pour la commune d’environ 20%, soit 650 000 euros, après déduction des subventions et autres aides financières. À titre de comparaison, la réfection du parking du Lidl (ou plutôt de la Coupole), est un projet de 515 000 euros, uniquement supporté par la commune.

À Combs, dans un budget contraint, avec un autofinancement quasi nul et une dette qui se creuse dangereusement, chaque décision entraine le report ou l’abandon d’un autre projet. C’est ce que nous avons constaté depuis des années dans notre commune, avec notamment, depuis 2008, le report successif de la rénovation du DOJO ou encore celui concernant la MJC.

Or, il est clairement établi que depuis de nombreuses années, l’école n’a pas été une priorité pour la majorité. Les dépenses pour les écoles ont été faites au compte-goutte. C’est une politique aux conséquences importantes car, ce faisant, la ville s’est elle-même privée d’aides ciblées pour lutter contre la vétusté de nos équipements scolaires et régler les problèmes d’étanchéité et d’isolation thermique.

C’est dire l’importance de l’avenir de nos enfants dans les priorités municipales, en terme d’investissement.

Des occasions manquées

Et pourtant, les occasions pour bénéficier de subventions afin de rénover les écoles et, notamment les désamianter, n’ont pas manqué ces dernières années.

En effet, l’investissement public local constitue une priorité gouvernementale depuis 2016 afin de permettre la réalisation de projets portés par les communes. Un coup d’accélérateur a été donné en 2020 avec la création de la DSIL (Dotation de Soutien à l’Investissement Local). Elle permet d’obtenir un financement de l’État afin de financer les grandes priorités d’investissement des villes. Ce dispositif est complété par la DSID (Dotation de Soutien au Département).

Ainsi, depuis 2020, une dotation exceptionnelle de soutien à l’investissement local de 950 millions d’euros est mise en œuvre dans le cadre de France Relance. Elle facilite la réalisation d’opérations structurantes, prioritairement en matière de transition écologique (donc de rénovation énergétique et d’isolation thermique), et de rénovation du patrimoine bâti des communes.

La ville de Combs n’en a pas bénéficié puisque la rénovation des écoles n’a jamais été définie comme une priorité.

D’autres communes ont fait des choix bien différents. Epinay-sous-Sénart a rénové énergétiquement trois groupes scolaires via une aide de 48 % reçue dans le cadre de la DSIL. A Boussy-Saint-Antoine, l’État a financé 50 % des travaux d’isolation et de remplacement des fenêtres de l’école élémentaire Nérac. Contrairement aux élus majoritaires de Combs, ceux de ces communes voisines ont estimé, eux, que la rénovation de leurs écoles était une priorité !

Nous nous sommes également arrêtés sur l’exemple de la commune de Villecresnes. L’aide obtenue concernait la rénovation énergétique mais également le …désamiantage !

Une nouvelle donne favorable qu’il faudrait saisir…

Encore faudra-t-il que la majorité municipale change totalement de cap et donne à l’école la priorité qu’elle mérite.

En effet, un rapport de février 2020 sur la rénovation énergétique des bâtiments scolaires donne des arguments pour une nouvelle approche dans ce domaine. En novembre 2022, le président de la République annonçait, lors des 24 heures du bâtiment, un plan à venir pour aider les communes à rénover leurs écoles souvent considérées comme de véritables passoires thermiques.

« On a besoin d’accompagner nos communes (…) pour les aider à mener à bien la rénovation thermique de nos écoles. Aujourd’hui, beaucoup de nos écoles ne sont pas aux dernières normes, elles dépensent beaucoup d’énergie, on pourra améliorer les conditions pour nos enseignants et pour les enfants »

Propos tenus par E. Macron, vendredi 18 novembre 2022

Cette initiative présidentielle a été confirmée le 20 avril 2023.

Le diagnostic, donné par un rapport sur la rénovation énergétique et celui détaillé par un chercheur spécialisé sur cette question, confirme que près de 10 % des écoles sur les 48 557 écoles françaises seraient vétustes et en premier lieu les écoles de nombreuses communes rurales. Le coût moyen d’une rénovation serait estimé entre 350 et 450 € du m2.

« Nous ne connaissons pas vraiment l’état du parc immobilier français. Or, l’école constitue le plus gros parc immobilier avec plus de 150 millions de m2, et selon nos estimations, 60 % devrait être rénové pour un coût de 40 milliards d’euros

Laurent Jeannin, maître de conférences en sciences de l’éducation à l’université de Cergy-Pontoise, titulaire de la chaire de recherche sur l’architecture scolaire

Le cadre des dépenses, selon la rapporteure d’une mission d’information du Sénat sur le sujet confirme qu’il faudrait 40 milliards pour rénover tout le bâti scolaire français sur dix ans, soit 4 milliards par an et donc 2 milliards de plus que ce qui est actuellement accordé par l’État.

Le 9 mai, la Banque des Territoires annonçait le programme baptisé « EduRénov » du gouvernement. Celui-ci prévoyait 2 milliards d’euros de prêts pour financer les travaux de rénovation de 10.000 écoles, collèges et lycées d’ici à 2027 via un « plan d’accélération » en réalisant « au minimum 40% d’économies d’énergie ».

Espérons que cela n’est pas un effet d’annonce de plus et qu’à Combs-la-Ville, la majorité municipale comprendra qu’il est urgent de saisir cette opportunité pour que nos groupes scolaires soient enfin rénovés !

Car, plus la commune tarde à agir – et c’est le cas depuis trop longtemps – plus les travaux seront longs et complexes et plus les dépenses à financer seront colossales. C’est déjà le cas à L’Orée-du-Bois mais d’autres groupes scolaires de la commune sont concernés par des vétustés latentes semblables. Rien n’a été anticipé. Nous manquons de places dans nos groupes scolaires pour répondre à l’afflux d’enfants que nous amèneront les nouvelles constructions qui se sont multipliées ces dernières années .

À nous, combs-la-villais-e-s et parents d’élèves d’exiger que des dossiers de subventions soient réalisés afin de pouvoir bénéficier des subsides nécessaires.

Écoles : Restons mobilisés !

Cela fera bientôt deux mois que les élus du groupe « Agissons pour Combs » ont initié une enquête sur le groupe scolaire de L’Orée-du-Bois. Le collectif des parents d’élèves et l’association Ensemble Autrement se sont mobilisés pour appréhender la 0situation de nos écoles et être en mesure de demander des mesures d’urgence. La semaine qui vient de s’achever marque une étape dans la mobilisation en cours. Faisons le point sur les derniers rebondissements…

Un conseil municipal sous protection policière

C’est sous la garde de pas moins de 20 fonctionnaires de la police nationale et municipale, et sous la présidence d’un maire apparaissant fatigué et soucieux, que le conseil municipal, prévu à l’origine le 24 avril, s’est tenu mardi dernier 9 mai en fin de journée.

Dans le cadre de l’examen du compte de gestion et du compte administratif 2022, le groupe d’opposition « Agissons pour Combs » a exprimé son inquiétude face à la vétusté des bâtiments publics de la ville et en premier lieu celle de plusieurs écoles, face aussi à certains choix d’investissements qu’elle juge incompréhensibles, face, enfin, à la passivité du maire informé depuis longtemps déjà – 20 ans ! – de la présence d’amiante dans les écoles. Les parents d’élèves du groupe scolaire L’Orée-du-Bois étaient présents et ont été attentifs pour écouter les interventions des élus de ce groupe et les réponses de la majorité municipale.

Et ce ne sont pas les applaudissements des parents et des représentants de l’intersyndicale du SIVOM également présents qui peuvent justifier une protection policière aussi imposante. Le calme a régné dans cette assemblée, sans huées cette fois à l’encontre du maire et de sa majorité.

Les questions qui se posent alors sont les suivantes :

  • Pourquoi mobiliser la police nationale devant les accès à la mairie et ce, pendant toute la tenue du conseil ?
  • Que risquions-nous ? Ou, plutôt, que craignait le maire – car ce n’est pas la première fois qu’il se pose ainsi en victime dès qu’il est contredit ?

Le maire a prétendu qu’il avait « rassuré » les parents d’élèves et que ces derniers lui avaient même adressé de chaleureux remerciements. On a senti qu’à ces mots, dans le public, où se trouvaient précisément, rappelons-le, de nombreux parents d’élèves, la tension, palpable depuis le début du conseil municipal, montait d’un cran…

En définitive, le public présent comme les élus de l’opposition sont sortis mécontents.

Des parents qui doutent !

« Nous évoluons en pleine paranoïa » s’étonnait, une fois la réunion du conseil municipal terminée, un parent d’élève de L’Orée-du-Bois. « Des policiers à l’entrée ; une fouille ; un maire qui nous intime l’ordre, d’une manière très peu courtoise, de nous taire et dont le regard traduit tout le dédain qu’il a pour nous uniquement parce nous avons applaudi, sans excès, lorsque M. Prilleux s’est exprimé ! Nous prend-il pour des terroristes ? Quels sont ces remerciements de parents d’élèves dont il parle et qu’il aurait reçus parce qu’il les aurait rassurés ? Il n’en a apporté aucune preuve ! Nous nageons en plein délire ! ».

A la sortie de ce nouveau conseil municipal, et pour affirmer qu’ils demeurent inquiets pour la santé de leurs enfants, les parents d’élèves du groupe scolaire L’Orée-du-Bois ont tout de même maintenu leur appel à un rassemblement populaire prévu le samedi suivant, le 13 mai, à partir de 10 heures devant la mairie.

Faut-il y voir un hasard ? Après des semaines d’attente, les parents d’élèves de L’Orée-du-Bois réussissaient finalement à obtenir le rendez-vous qu’ils demandaient avec le maire de Combs-la-Ville ! Et faut-il y voir un autre hasard ? Ce rendez-vous était accordé la veille même du rassemblement, une autre manière, pour le maire, de signifier qu’il refusait toujours de se rendre sur place afin de constater les désordres et la vétusté de L’Orée-du-Bois.

Néanmoins, au cours de cette entrevue, le maire a asséné, sans rire, plusieurs messages :

  • Ce groupe scolaire est parfaitement entretenu. C’est la raison pour laquelle aucuns travaux ne sont prévus puisque étant inutiles. Pas de problème d’étanchéité, pas de problème d’isolation même si les menuiseries ont 40 ans …
  • Le maire a convenu, après des années de demandes des parents et des enseignants, qu’il était nécessaire de faire des travaux de mise en sécurité de la cour de récréation des maternelles. Mieux vaut tard que jamais ! Mais quand ?
  • Enfin, sans en fournir de preuves et sans fournir les documents demandés, le maire a assuré que les dalles amiantées étaient en bon état et qu’il n’y avait aucun risque. Un nouveau diagnostic a été réalisé et l’encapsulage de la salle de jeux n’est donc plus nécessaire.

Beaux joueurs, et pour marquer leur bonne volonté, bien que le maire se soit contenté de bonnes paroles et d’affirmer que tout était réglé, les parents d’élèves, dans un geste d’apaisement, ont annulé leur rassemblement populaire du 13 mai au matin devant la mairie

Sortir de l’impasse

Néanmoins, samedi 13 mai, une petite délégation d’une vingtaine de personnes parents d’élèves et sympathisants ont assuré une présence symbolique afin que la majorité municipale soit consciente que les parents d’élèves de L’Orée restent mobilisés. Une représentante du personnel du SIVOM qui a repris le travail mais qui poursuit le mouvement de revendications pour l’heure non satisfaites, était également présente.

Rien n’est résolu. La direction de l’école maternelle de L’Orée-du-Bois a fait appel à une responsable des services de prévention de l’Inspection académique. Cette dernière est récemment venue se rendre compte de l’état de vétusté de l’école en compagnie de parents de ce groupe scolaire.

Enfin, le groupe « Agissons pour Combs » a demandé à Madame la Députée de notre circonscription de se saisir de ce dossier. En effet, si l’entretien et la gestion des écoles maternelles et élémentaires sont de la responsabilité des communes, il revient à l’État de vérifier si la législation en matière d’amiante est respectée. De plus, le plan de rénovation des écoles, qui a été annoncé tout récemment, montre combien le dossier de la vétusté des établissements relève en partie des aides attribuées par l’État aux collectivités territoriales. 

Nous attendons tous à présent une action décisive du maire et un respect de ses engagements pour ce dossier :

  • L’accès à l’ensemble des documents concernant l’amiante dans nos établissements scolaires et dans nos équipements municipaux. Face au refus de communiquer les Diagnostics Techniques Amiante des écoles de notre commune, les parents, les employés municipaux, les enseignants ont cherché les leviers légaux pour pourvoir les obtenir ;
  • Les investissements à réaliser pour ce groupe scolaire doivent être considérés comme prioritaire afin que des travaux de rénovation soient effectués rapidement et que le budget de 2024 y soit consacré.

La question de la vétusté et de l’amiante dans le groupe scolaire de L’Orée-du-Bois, contrairement à ce qu’estime le maire, n’est pas réglée.

Orée du bois : des revendications légitimes

Épisode 3 : les parents entrent en action

Depuis de nombreuses années, conseil d’école après conseil d’école, les parents d’élèves du groupe scolaire L’Orée du Bois ont réclamé des travaux pour assainir l’équipement scolaire, régler les problèmes d’étanchéité, obtenir que des travaux permettent aux enfants et aux personnels y travaillant de ne plus vivre, été comme hiver, dans une passoire thermique ! Et depuis tant d’années, rien de sérieux n’a été programmé par la commune ! Ils n’avaient pas imaginé qu’une défaillance encore plus grave de cet établissement allait s’ajouter à une liste déjà bien fournie de problèmes…

Des questions qui restent sans réponse

La découverte d’amiante dans le revêtement des sols du groupe scolaire L’Orée du Bois (dalles et colle qui les fixent) par les élus du groupe « Agissons pour Combs » a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase pour de nombreux parents mais aussi pour le personnel.

Passé un temps d’incrédulité et d’effroi, les parents se sont organisés et ont créé un collectif regroupant l’école maternelle et l’école élémentaire de L’Orée du Bois. En toute légitimité, ils se sont alors adressés au maire de notre commune afin d’obtenir des réponses aux questions qu’ils se posaient.

Force est de constater que, ni le maire adjoint chargé des affaires scolaires, ni la première adjointe, ni le maire ne se sont donnés la peine de venir constater sur place les désordres et la dangerosité des dalles abimées. Plus grave, ils n’ont pas répondu au courrier des parents d’élèves demandant un rendez-vous afin que leurs revendications soient entendues.

Banderole à l’entrée de la ville
entre deux poteaux

Que demandaient-ils d’aussi incongru aux yeux de la majorité ?

  • Qu’un diagnostic actualisé soit enfin mandaté auprès d’un cabinet d’expert accrédité afin de connaitre l’état d’abrasion des sols incriminés
  • Que des mesures d’urgence soient prises afin de protéger enfants et personnels
  • Qu’un suivi régulier soit effectué
  • Que des travaux de rénovation soient enfin réalisés pour régler les désordres sur cet équipement vieux de 40 ans

La seule action de la municipalité a été d’envoyer sur place, le mercredi 19 avril, des agents municipaux afin de regarder le toit et de placer une rustine pour recouvrir les dalles les plus abimées à la jonction de la salle de jeux et de son accès. Rien qui ne puisse apaiser leurs inquiétudes et leur besoin d’être écoutés.

Une lettre du maire hors-sol !

Désemparés face à tant d’indifférence et de mépris, les parents se sont mobilisés pour qu’enfin leurs voix soient entendues. Ils ont cherché à collecter le plus d’informations sur le sujet de l’amiante, échangeant les données trouvées.

Ils ont tout naturellement et pacifiquement préparé un rassemblement déclaré en préfecture prévu pour le vendredi 21 avril à 18h30 devant la porte d’accès provisoire de l’école maternelle.

Face à cette colère montante, le maire a alors envoyé un courrier adressé aux parents des élèves du groupe scolaire de L’Orée du Bois afin « d’éteindre l’incendie ». Mais la lettre signée n’a en rien répondu aux attentes de nombreux parents.

Des promesses, ils en ont eu depuis tant d’années concernant la prise en compte des désordres de cet équipement vétuste, qu’ils sont naturellement méfiants. D’autant que le maire minimise la situation en rejetant la faute sur les élus du groupe « Agissons pour Combs » qui selon lui ne cherchent que le scandale et la polémique. Comme si l’état de vétusté avéré était de leur responsabilité !

Dans ce courrier, le maire considère que l’amiante n’est présente que sous la forme « de traces « . Étrange puisqu’en 2021, lors du conseil du mois de mars, le maire nous assurait qu’il n’y en avait pas.

Et pourtant les dalles et la colle utilisées sont en partie composées de produits amiantés. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il reconnait implicitement la dangerosité des dalles en évoquant le recouvrement par encapsulage (préconisé dès 2004 en cas d’abrasion et de dalles abimées). Or les dalles abimées et l’usure évidente en 40 ans de ces mêmes dalles ne datent pas d’hier !

Ci-dessous un extrait de cette lettre datée du 18 avril :

Il ne s’engage pas non plus sur un recouvrement de l’ensemble des sols amiantés du groupe scolaire. Un engagement bien insuffisant si cela ne concerne que la salle de jeu de la maternelle alors que ce sont plus de 2000m2 qui sont en réalité à recouvrir ! Pas de précisions non plus sur le calendrier des travaux…

Une fois de plus, le maire et sa majorité sont coupés des réalités. Le maire est incapable d’entendre ses administrés et cela pose un véritable problème de démocratie.

Un rassemblement pacifique pour échanger

Ce premier rassemblement, au début des vacances de Pâques, préparé en trois jours, a rassemblé une cinquantaine de personnes. Un début prometteur sachant que la pétition mise en ligne totalise déjà plus de 300 signatures.

Ce rassemblement a été l’occasion d’échanger des informations, de se poser des questions sur les législations en vigueur, sur les actions à mener pour obtenir écoute et solutions pérennes. Nous avons pu constater le degré de responsabilité des parents, qui loin de céder à la panique et de toute polémique, cherchent à comprendre les différents paramètres d’un problème de santé publique qui les concernent.

A la fin de ce rassemblement, les parents ont souhaité poursuivre ce combat légitime dans le plus grand respect des uns et des autres.

Rendez-vous est déjà pris pour préparer un nouveau rassemblement devant la mairie après les vacances solaires. Ils appellent tous les parents des autres établissements scolaires à se coordonner afin de demander, de concert, des travaux dans les différents établissements de la commune. Ils veulent obtenir une évaluation de la présence d’amiante et de son état de conservation pour l’ensemble des établissements scolaires de la commune.

Ce sera l’objet de notre article de la semaine prochaine : Enquête sur les écoles à Combs

Nous soutenons l’action du collectif des parents du groupe scolaire de L’Orée du Bois. Nous appelons à signer la pétition de ce collectif !