Étiquette : trafic de stupéfiant

Mais si, mais si, Monsieur le Maire,
le « petit commerce » se porte très bien
à Combs-la-Ville !

Si vous demandiez à notre maire ce qu’il pense des activités « parallèles » et illégales dans nos cités, il vous répondrait que lui et son équipe ont obtenu des résultats significatifs. Dans les faits, cela ne nous apparait pas aussi VRAI que cela. Sans être un observateur attentif, il est impossible de ne pas remarquer que le « petit commerce » se porte bien à Combs-la-Ville. Très bien même !

Pour le maire, les résultats sont là…

Lors du conseil municipal du mai d’avril dernier, le groupe « Agissons pour Combs » a posé la question suivante afin de pouvoir répondre à des Combs-la-Villais inquiets :

Nous avons tous constaté que les points de vente sont toujours nombreux et que dernièrement est réapparue une signalétique fléchée, sur un mur de la rue Icare, au grand dam des riverains. Loin de reculer, ces trafics se sont enkystés dans le tissu urbain. Nous aimerions savoir quelles sont les actions menées pour endiguer ce phénomène. Notre police municipale est-elle à même de participer à la lutte contre ce fléau et de quelle manière ?

Question au maire, Compte rendu du conseil municipal du 19/04/2022 , p.36

Cette question fait suite à toute une série d’articles sur notre site et de questions posées lors des conseils municipaux de ces deux dernières années au sujet de la police municipale, de ses missions, des problèmes de sécurité et du trafic de stupéfiants sur notre territoire communal. A cette nouvelle question, le maire, Guy Geoffroy a répondu de la manière suivante :

Au risque de vous apporter une information qui irait en sens contraire de vos déclarations (…), les bilans réguliers qui nous sont fournis par la Direction départementale de la Sécurité Publique via, bien sûr, notre commissariat, attestent que parmi les 8 communes de Sénart, la commune de Combs-la-Ville est la seule bénéficiant d’une baisse de la délinquance sur notre territoire. Cette baisse est réelle.

Réponse à une question posée par le groupe « Agissons pour combs »,
Compte rendu du conseil municipal du 19/04/2022 , p.36

Cette réponse nous conduit à faire deux remarques. La première est que cette réponse ne répond pas à la question posée. Elle ne concernait pas les chiffres globaux de la délinquance et il est difficile de vérifier une telle affirmation car ces données ne sont pas consultables. La seconde est qu’une fois de plus notre premier magistrat communal est satisfait.

Le candidat VRAI député veut faire face à l’impunité

Pourquoi pas ! A la page 8 du long document distribué dans nos boîtes aux lettres, le candidat « Vrai » député nous dit ceci :

P.7 du document de campagne
du candidat Guy Geoffroy : faire face !

Or justement, notre question concernait la tranquille économie parallèle qui s’est enkystée dans de nombreux quartiers. Nous aurions aimé que ce problème soit traité avec le sérieux nécessaire d’un VRAI MAIRE soucieux de la qualité de vie de ses administrés. Le sujet n’est nullement de critiquer notre police municipale qui fait ce qu’on lui demande. Mais que lui demande-t-on au juste ? Nous n’en savons toujours rien !

Guy Geoffroy se dit régulièrement satisfait du « travail parfaitement accompli » ! Cela ne nous suffit plus.

Carte de visite des vendeurs
avec indication de localisation,
moyen de transport et prix

En effet, dans le quartier du centre commercial Picasso, les « petits commerçants » travaillent, eux-aussi, au vu et au su de tous, à 20 mètres à peine du poste de police municipale ! Un temps, une table avec les « produits » à vendre avait été installée au pied d’un immeuble de la rue du Montois, côté parc Central, et d’aimables – et très jeunes – vendeurs attendaient le client ! Sur le mur du bâtiment, un écrit annonçait, sans ambiguïté, quel genre de produit était en vente…

« KAIDOKEN – PARK CENTRAL »
Nos « petits commerçants » locaux font même dans la publicité !

Voici trois ans, le lancement des travaux des nouveaux immeubles qui bordent le centre aquatique, a un temps, perturbé les « petits commerçants ». Tout ce remue-ménage n’était pas favorable à leur petite entreprise. Aussi, ont-ils disparu de cet espace de vente. Mais une fois construit, ils sont revenus. Le jour, quelques « guetteurs » sillonnent les résidences et assurent un gardiennage de leur « marché ». Mais c’est la nuit que cela devient intéressant : De belles berlines immatriculées dans des départements limitrophes viennent alimenter les vendeurs. Résultat : les riverains ne parviennent plus à dormir !

Il faut bien avertir la « concurrence »
qu’elle se trouve sur un territoire « commercial »
déjà occupé !

Rue d’Icare, le ballet des « guetteurs » commence dès le milieu de l’après-midi. Le commerce est florissant : ces jeunes gens viennent d’investir massivement dans de superbes motos ! Et leur premier geste, lorsqu’ils sont debout (ils se lèvent très tard, vivant la nuit) est de les enfourcher et de montrer le plus total irrespect pour les usagers du parc Central et leurs enfants en pilotant ces engins particulièrement bruyants.

Un jour comme les autres
de mini-rodéo sauvage au parc Central…

Depuis quelques mois en plus de lieux habituels, de nouveaux quartiers sont investis. Au croisement de la rue Sermonoise et de la rue de la Grande ferme, par exemple. Aussi nous paraît-il légitime de ne pas accepter comme ça l’autosatisfecit du maire à propos du VRAI bilan de la politique municipale dans ce domaine.

La ville en mutation attire les trafics

Avec la multiplication des programmes immobiliers, la vie paisible de notre commune s’éloigne peu à peu. Les déplacements de population en provenance de cités connues des départements voisins de l’Essonne et du Val-de-Marne favorisent l’apparition de trafics en tout genre.

Ce phénomène ne se limite certes pas à notre commune. On observe depuis une vingtaine d’années un report vers l’Est des populations des départements de la petite couronne : Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Essonne. Désireux de disposer du foncier nécessaire à la création de lotissements de standing, ces départements abattent les tours de leurs barres HLM et de leurs cités. Conséquences : les villes occidentales de Seine-et-Marne offrent une destination à des habitants en quête de solution.

Au Sud de la Seine-et-Marne, les possibilités foncières de la ville nouvelle de Sénart présentent depuis toujours un attrait certain non seulement pour les promoteurs mais également pour les villes de l’Essonne. Et le phénomène s’est amplifié avec l’entrée récente des 8 communes seine-et-marnaises de Sénart dans un Grand Paris Sud qui est confronté à des situations explosives dans certains quartiers comme à Grigny (ville la plus pauvre de France).

Nous sommes conscients que ces problématiques sont complexes et qu’un travail de fond est à réaliser. Mais nous ne pouvons pas nous contenter de belles paroles rassurantes qui ne correspondent en rien à la réalité.

Il est constaté que les présences sont là, qu’elles sont gênantes, et les points (…) ne sont pas très vendeurs. Ce sont des points où il y a peu de va-et-vient de véhicules et de clients. il est constaté en moyenne une dizaine de transactions par jour.

Réponse à une question posée par le groupe « Agissons pour combs »,
Compte rendu du conseil municipal du 19/04/2022 , p.37
Bilan après un an

Un an déjà et un premier bilan !

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L’association « Ensemble Autrement ! » est née il y a tout juste un an. Journal de bord d’une année bien chargée qui permet de faire le point.

Une de nos missions importante : informer et lancer des alertes

La majorité municipale n’a pas laissé de place pour un débat consensuel. La mission de l’association a donc été de diffuser et partager nos informations afin de vous permettre d’avoir un autre regard sur les premières décisions de ce nouveau mandat. Nos enquêtes ont pour objectif de vous informer, de vous proposer des pistes de réflexions et d’ouvrir le débat.

Journal de bord de l’association : Des informations clés

2020

Juin / Crise sociale : Augmentation des indemnités des élus de + 54 000€ / an. S’indigner

Aout / Baisse des aides aux associations communales : Sport – 21% entre 2012 et 2019, Culture division des subventions par 4 en 12 ans. Alerter

Septembre / Centre nautique : 12.240 M €, vente + de 10 M € du patrimoine communal, endettement en hausse qui passe de 6 M € en 2000 à 14.5 M € en 2021. Alerter

12 ans pour réaliser le centre aquatique
au coût exorbitant

Octobre / Attribution d’un logement communal à la première adjointe en plus d’une augmentation de 37% de son indemnité. S’indigner

Novembre / Vie démocratique : recul du droit des citoyens (2 Conseils de quartiers au lieu de 5, réduction des domaines de compétences) S’indigner

Décembre / Multiplication du trafic de stupéfiant alors que des postes de policiers municipaux (3) ne sont pas pourvus depuis des mois. Alerter

Vente de drogue: signalétique à Combs-la-Ville

2021

Étrennes du jour de l’an / Mise en vente du centre de loisirs du Chêne et de ses 8000 m2 de terrain. Patrimoine et services publics sacrifiés. S’indigner

Janvier / Aires de jeux : aucun investissement depuis 10 ans, seules deux aires sont encore en état. Alerter

Remise de la pétition
Remise de la pétition sur les aires de jeux

Fin janvier / Découverte d’un détournement de fond de 623 000 € utilisé avec une astuce comptable pour améliorer nos comptes. S’indigner

Février /   Restauration scolaire : tarifs + 30 % par rapport aux communes avoisinantes en moyenne et peu de bio. Trop couteux, de plus en plus d’enfants ne peuvent y accéder. S’indigner

évolution comparée cantine
évolution comparée cantine

Début Mars / Budget 2021 : baisse drastique du budget de fonctionnement (- 7 %) : moins de services publics, des tarifs en hausse pour les familles (+ 2,7 % cette année), des voiries et équipements à l’abandon. Alerter

1/2 Mars / Périscolaire : tarifs pré et post scolaire (+ 36 à 48 % plus cher pour les familles / à la moyenne des tarifs des 7 villes tests). S’indigner

Fin Mars / Centres de loisirs : Tarif + 40 % comparé à la moyenne des 6 villes tests pour une journée et de 55 % pour une demi-journée (augmentation x 2 comparé à l’inflation. S’indigner

Prix en €

Avril / Gestion et COVID : Pas d’aide pour nos petits commerçants mais attribution de 42315 € à la société qui a réalisé le centre nautique. S’indigner

Mai / Service jeunesse : chute de la fréquentation, des budgets, de l’encadrement, des activités, disparition des séjours. Alerter

Actions et nouvelles perspectives

Notre pétition sur les aires de jeux a été remise au maire (près de 700 signatures). Nous attendons un rendez-vous à ce sujet. Pour le moment, seuls deux bancs ont été ajoutés dans l’allée des princes (« Rencontre » p.8) pour 1900 €. Cela ne répond pas aux besoins.

Le président, la vice-pésidente et le secrétaire d'Ensemble autrement
Le président, la vice-présidente et
le secrétaire d’Ensemble Autrement

Nos enquêtes sur le prix des cantines, du périscolaire, des centres de loisirs ont été particulièrement consultées. Elles ont permis de lancer le débat. Les fédérations de parents d’élèves se saisissent de cette question. Un questionnaire est proposé en ligne par la F.C.P.E de Combs-la-Ville depuis quelques jours. Nous soutenons une telle initiative qui est complémentaire à notre travail et qui ne peut que servir le bien commun.

Nous allons poursuivre notre diagnostic thématique et réaliser dès la rentrée scolaire des actions sur le terrain le plus participative possible.

A l'accueil de la mairie, remise de la pétition
A l’accueil de la mairie,
remise de la pétition

Contactez-nous pour débattre et agir ensemble.

Un an déjà et un premier bilan !

(article version longue)

Ensemble autrement est né il y a tout juste un an. Journal de bord d’une année bien chargée qui permet de faire le point.

L’une de nos missions importante : informer et lancer des alertes

La majorité municipale gouverne cette ville depuis près de 30 ans. Malgré un renouvellement important de ses membres, elle est malheureusement toujours loin de s’ouvrir aux idées et propositions différentes des siennes. Cette première année d’un 6ème mandat n’a pas laissé de place pour un débat apaisé et consensuel.

La mission de l’association a donc été dans un premier temps de diffuser et partager les informations collectées afin que ces éléments factuels vous permettent d’avoir, en toute connaissance de cause, un regard critique (positif ou non) sur les choix politiques pris pour notre commune par la majorité au pouvoir. Il nous a donc fallu mettre en place des outils pour communiquer avec les combs-la-villais, d’autant plus utiles que la pandémie nous a fortement freinés pour venir à votre rencontre. Pour cela nous avons créé un site internet afin de publier un article chaque semaine, une page Facebook que nous avons associée à un rendez-vous mensuel (Facebook live), et un magazine papier distribué dans vos boîtes aux lettres (Le Mag).

Notre mission est d’autant plus importante qu’une chape de plomb pèse sur notre ville. Nos enquêtes ont pour objectif de réaliser, dans tous les domaines, un premier diagnostic de la situation de notre commune. Notre mission est donc de vous informer, vous alerter, vous indigner des dérives découvertes à travers nos travaux. Cela afin d’être en mesure de vous proposer des pistes de réflexions, d’ouvrir le débat pour faire autrement, ensemble.

Journal de bord de l’association : Des informations clés

Cette présentation synthétique permet de comprendre l’état d’esprit de la majorité municipale. Un résumé qui montre combien nous sommes attachés à vous proposer des informations concrètes pour que vous puissiez appréhender la situation de la commune.

2020

Juin / Première décision après l’installation du nouveau conseil municipal : augmentation des indemnités des élus en pleine crise sociale de + 54 000€ / an. S’indigner

Aout / Notre première enquête sur les associations à Combs-la-Ville : Baisse drastique des aides (-21% entre 2012 et 2019 pour le sport). Division par 4 des subventions pour la culture en 12 ans. Alerter

Septembre / Coût réel du centre nautique : 12,240 M € , vente + de 10 M € du patrimoine communal , endettement en hausse de 6 M € en 2000 à 14,5M € en 2021. Alerter

12 ans pour réaliser le centre aquatique
au coût exorbitant

Octobre / Découverte de l’attribution d’un logement communal à la première adjointe alors que son indemnité a augmenté de 37 % et que sa situation n’est pas précaire. S’indigner

Novembre / Droit de participer à la vie démocratique remis en cause : recul du droit des citoyens (2 Conseils de quartiers au lieu de 5, réduction des domaines de compétences) S’indigner

Décembre / Multiplication des faits divers, des drives et du trafic de stupéfiant sur notre commune : Découverte que des postes de policiers municipaux (3) ne sont pas pourvus depuis des mois, salaires en berne. Confirmation par notre enquête publiée en mai 2021. Alerter

Vente de drogue: signalétique à Combs-la-Ville

2021

Étrennes du jour de l’an / Découverte de la vente d’un équipement public : mise en vente du centre de loisirs du Chêne et de ses 8000 m2 de terrain. Patrimoine et services publics nécessaires aux familles sacrifiés. S’indigner

Janvier / Enquête sur les aires de jeux : aucun investissement important depuis 10 ans, seules deux aires sont encore en état. Alerter

Remise de la pétition
Remise de la pétition sur les aires de jeux

Fin janvier / Enquête sur la bonne gestion de bon père de famille : découverte d’un détournement de fond de 623 000 € et de son utilisation comptable pour améliorer nos comptes. S’indigner

Février  Vaste enquête sur la restauration scolaire : des tarifs +30% par rapport aux communes avoisinantes en moyenne et des repas de piètre qualité (peu de bio). Trop couteux, de plus en plus d’enfants ne peuvent y accéder. S’indigner

évolution comparée cantine
évolution comparée cantine

Début Mars / Budget de cette année 2021 : baisse drastique du budget de fonctionnement (- 7 %) après des années de baisses (- 2,5 % / an depuis plusieurs années) et peu d’investissement. Cela veut dire moins de services publics et des tarifs en hausse à la charge des familles (+ 2,7 % cette année), des voiries et équipements à l’abandon. Alerter

1/2 Mars / Publication de l’enquête sur le périscolaire : Combs-la-Ville est champion toute catégorie pour les tarifs pré et post scolaire (+ 36 à 48 % plus cher pour les familles comparé à la moyenne des tarifs des 7 villes tests). S’indigner

Fin Mars / Enquête sur le tarif et les activités des centres de loisirs : Même constat que pour les autres services. Tarif de 40 % supérieur à la moyenne des 6 villes tests pour une journée et de 55 % pour une demi-journée. Forte baisse des budgets et augmentation des tarifs deux fois plus forte que l’inflation. S’indigner

Prix en €

Avril / La gestion en question et l’alibi du COVID : Pas d’aide pour nos petits commerçants mais l’attribution d’une somme de 42315€ à la société qui a réalisé le centre nautique, société qui appartient à un groupe qui fait 320 M € de chiffre d’affaires. S’indigner

Mai / Nouvelle enquête sur le service jeunesse dont la fréquentation s’est effondrée : baisse des budgets, encadrement insuffisant, peu d’activités et disparition des séjours, projet pédagogique insuffisant et peu adapté à la jeunesse actuelle. Alerter

Actions et premiers résultats

Dès que cela a été possible, nous sommes allés à votre rencontre, en particulier à la sortie des écoles. Les confinements ne nous ont pas facilité la tâche.

Le président, la vice-pésidente et le secrétaire d'Ensemble autrement
Le président, la vice-présidente et
le secrétaire d’Ensemble Autrement

Nous avons lancé une pétition sur les aires de jeux, dès le mois de janvier, qui a récolté près de 700 signatures. Nous avons remis la pétition au maire et nous attendons un rendez-vous à ce sujet. Peu d’avancée pour le moment mais la majorité a entendu le message. Dans le journal « Rencontre » du mois de mars (p.13), il est fait mention de la réinstallation de l’aire de jeux du parc central (100000€ de travaux ). Restons vigilants et en alerte car pour le moment, seuls deux bancs ont été ajoutés dans l’allée des princes (« Rencontre » p.8) pour 1900€. Cela vaut mieux que rien mais ne répond pas aux besoins urgents.

A l'accueil de la mairie, remise de la pétition
A l’accueil de la mairie,
remise de la pétition

Nos enquêtes sur le prix des cantines, du périscolaire, des centres de loisirs ont été particulièrement consultées. Elles concernent le quotidien des familles et une préoccupation majeure pour le pouvoir d’achat des familles et la qualité de vie des enfants. Elles ont permis de lancer le débat. Il était donc particulièrement légitime de vous écouter et d’enquêter sur ces sujets. Nous nous réjouissons de constater que les fédérations de parents d’élèves se saisissent de cette question et qu’un questionnaire est proposé en ligne par la F.C.P.E de Combs-la-Ville depuis quelques jours. Nous espérons que la majorité, qui a augmenté les tarifs bien au-delà de l’inflation, décidera de changer de cap. Nous sommes convaincus que les fédérations de parents d’élèves ont un rôle majeur à jouer pour que les familles soit enfin écoutées et défendues.

Améliorer nos résultats, nouvelles perspectives

Cette deuxième année sera celle de la poursuite de notre diagnostic thématique, de nombreux sujets n’ont pas été encore abordés. Notre site et notre Mag vont évoluer, vous le découvrirez très vite. Une nouvelle formule de Facebook live plus dynamique et interactive sera mise en œuvre dès le mois de septembre.

Nous allons également réaliser dès la rentrée scolaire des actions sur le terrain, les plus participatives possible. Plusieurs projets sont à l’étude et vous serez rapidement informés afin d’y être associés. Nous allons donc passer à la seconde étape de notre projet associatif, celui du passage du diagnostic à la réalisation de nos premières actions. Nous aurions aimé aller plus vite, mais il a fallu nous armer de patience pour être en mesure de proposer des actions qui correspondent à nos diagnostics. Nous pensons avoir déjà mis en place les bases pour agir en nous structurant et en préparant le travail au sein de comités thématiques.

Nous souhaitons être en mesure de vous mobiliser pour exiger une autre politique, en manifestant notre opposition raisonnée à la hausse constante des tarifs des services municipaux, à la vente de notre patrimoine et de nos équipements publics, à la baisse des budgets et sur le fait que de nombreux postes d’agents municipaux ne soient pas pourvus.

Nous espérons que tous ceux qui adhèrent à nos principes viendront nous rejoindre au sein de notre association, en tant que membre actif ou tout simplement en tant que sympathisant, pour débattre, agir et construire ensemble, autrement.

Lien bulletin adhésion en ligne

14 policiers prévus en 2019, 8 seulement sur le terrain en 2021!

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Ces dernières semaines, l’actualité locale a été marquée, entre autres, par les problèmes de sécurité et les trafics de drogue. Faisons le point !

Le trafic de drogue se porte bien.

Les trafics continuent de plus belle en ce temps de pandémie.

panneau indiquant les lieux de vente
Panneau indiquant les lieux de vente cet été

A la fin du mois d’aout 2020, rue Icare la vente de produits stupéfiants s’exposait au su et vu de tous. En mai 2021, rien n’a changé. Drive opérationnel pour une activité incessante. Les lieux de trafic connus sont nombreux et se sont incrustés dans la commune. Rien n’est fait de sérieux pour y remédier.

drive icare
Vente Rue Icare

« Tout va très bien, Madame la marquise... »

En septembre 2020, les élus du groupe « Agissons pour Combs » avaient posé la question suivante au maire : « quelles sont les actions que vous comptez mettre en œuvre suite aux incivilités et aux problèmes de sécurité dans certains quartiers(…) ? ».

Réponse consternante :

« Pour être clair, il s’agit d’activités qui sont purement et simplement du trafic de substances illégales (…), la police nationale organise ce qui sera le jour venu une opération d’une ampleur qui devrait permettre et permettra sans nul doute que l’autorité soit rétablie, que les fauteurs de trouble qui violent la loi soient interpellés« .

P.16 Compte-rendu du conseil municipal (septembre 2020)

Huit mois après, l’opération promise a accouché d’une souris. Nous ne sommes pas de notre côté persuadés que les riverains de ces lieux de trafic pensent que tout va très bien.

Soyez persuadés, que comme nous l’avons fait à plusieurs reprises les années précédentes dans les secteurs où il y avait la même problématique, nous faisons un travail long et approfondi, partenarial entre police nationale et police municipale et nous avons toujours obtenu les résultats qui étaient espérés.

P.16 Compte-rendu du conseil municipal (septembre 2020)

Comment expliquer un tel décalage entre la réalité et le discours anesthésiant servi lors du conseil municipal et aux combs-la-villais lors du live ? N’est-il pas à chercher du côté des moyens mis en œuvre ?

Explication d’une réalité troublante

La majorité n’a cessé de dénoncer la baisse des dotations de l’État et l’indigence des moyens affectés à la police nationale dans notre secteur.

« Rencontre » novembre 2020, P.13

L’explication n’est-elle pas à chercher du côté des moyens mis en œuvre? « Fais ce que je dis, pas ce que je fais ». L’analyse des budgets primitifs de ces dernières années en est la preuve.

En 2019, 14 postes de policiers municipaux budgétés. En 2020 et 2021 seulement 11 postes. Et dans la réalité, seul 8 postes sont pourvus cette année contre 10 policiers municipaux sur le terrain en 2019. Théoriquement, ils devaient être 14 ! Est-il possible de faire mieux avec moins ?

20192021
Effectifs budgétaires1411
Effectifs pourvus108
Brigadier chef76
Brigadier chef pourvus65
Brigadier 64
Brigadier pourvus33
Effectifs d’après les budgets primitifs au 01/01 de l’année

Le prix à payer est le suivant:

  • Moins de policiers sur le terrain
  • Zones sensibles abandonnées
  • Missions limitées
  • Pas de prévention

Propositions pour une véritable politique de prévention

La majorité diminue d’année en année le budget de fonctionnement (2021 :-7%). La majorité, arcboutée sur le postulat de non augmentation de la taxe foncière, empêche toute modification de stratégie (1/3 des communes vont l’augmenter).

voiture de police
Voiture de la police municipale

La situation n’est pas prête de s’améliorer pour les combs-la-villais.

Nos propositions :

  • Présence continue de la P.M pour gêner les trafiquants
  • Policiers mieux rémunérés et formés
  • Postes pourvus
  • Travail de proximité dans les quartiers sensibles
  • Partenariat avec tous les acteurs jeunesse

Prochain Facebook Live:
Jeudi 20 mai à 19h30 !

Thème: Peut-on vivre mieux et en sécurité à Combs ?

14 policiers prévus en 2019, 8 seulement sur le terrain en 2021!

(article version longue)

Ces dernières semaines, l’actualité locale a été marquée, entre autres, par les problèmes de sécurité et les trafics de stupéfiants sur notre territoire communal. Faisons le point !

Le trafic de drogue se porte bien

Beaucoup d’entre nous auront remarqué que le trafic de drogue ne montre guère de pauses en ce temps de pandémie. En septembre 2020, nous avions publié un article sur les mécontentements de l’été et le problème de sécurité à Combs. Nous avions évoqué l’impression dominante sur les réseaux sociaux, le manque de réactivité des pouvoirs publics et l’absence pour notre commune « de pilote dans l’avion ».

panneau indiquant les lieux de vente
Panneau indiquant les lieux de vente cet été

En effet à la fin du mois d’aout, rue Icare la vente de produits stupéfiants s’exposait au su et vu de tous, en drive. Les tarifs s’affichaient sur le mur extérieur de l’immeuble et toute une signalétique guidait les consommateurs vers le parking où se déroulaient les transactions. En mai 2021, rien n’a changé. Le mur a été repeint après la publication de notre article mais il est de nouveau utilisé pour signaler que le drive est toujours opérationnel. L’activité est incessante et de toute évidence lucrative.

drive 2
Nouvelle signalétique : vente en drive

De nombreux lieux de trafic sont répertoriés par les habitants : autour de la gare, à l’angle de la rue des acacias et de la rue du Pas de mulet, rue Sommeville, rue Icare, aux Brandons et autour de la Coupole. Nous avons en effet découvert que régulièrement, près de l’enseigne Lidl, des jeunes fournissent leurs clients sans être inquiétés. Ce phénomène est donc incrusté et étendu dans la commune. Il semble que rien n’est fait de sérieux pour y remédier. N’oublions pas qu’une crèche est située près de la poste Pablo Picasso et que très souvent y trainent des personnes alcoolisées et droguées.

drive icare
Vente Rue Icare

Au niveau régional, la présidente sortante axe une partie de sa campagne sur les problèmes de sécurité, satisfaite des bons résultats obtenus sur le terrain et des moyens mis en œuvre, promettant une fois n’est pas coutume, plus de moyens. Combs-la-Ville ne semble pas faire partie de ce territoire.

« Tout va très bien, Madame la marquise... »

Au niveau communal, côté promesses, nous avons eu également notre lot. Nous devions voir la situation s’améliorer selon les propos tenus par le maire en conseil municipal l’année dernière.

En effet, lors du conseil municipal de septembre 2020, les élus du groupe « Agissons pour Combs » avaient posé la question suivante au maire : « quelles sont les actions que vous comptez mettre en œuvre suite aux incivilités et aux problèmes de sécurité dans certains quartiers, soulevés par de nombreux habitants qui se sentent délaissés ? ».

Et la réponse est à la page 16 du Compte-rendu du conseil municipal : consternante !

Pour être clair, il s’agit d’activités qui sont purement et simplement du trafic de substances illégales (…)Depuis de nombreux mois, au contact de la commune, de son premier magistrat et de notre police municipale, la police nationale organise ce qui sera le jour venu une opération d’une ampleur qui devrait permettre et permettra sans nul doute que l’autorité soit rétablie, que les fauteurs de trouble qui violent la loi soient interpellés et que la justice puisse faire son travail.

P.16 Compte-rendu du conseil municipal (septembre 2020)

Huit mois après, l’opération promise a accouché d’une souris. Nous ne sommes pas de notre côté persuadés que les riverains de ces lieux de trafic pensent que tout va très bien, comme le chantait Charles Trenet à la vieille de la guerre.

Soyez persuadés, que comme nous l’avons fait à plusieurs reprises les années précédentes dans les secteurs où il y avait la même problématique, nous faisons un travail long et approfondi, partenarial entre police nationale et police municipale et nous avons toujours obtenu les résultats qui étaient espérés.

P.16 Compte-rendu du conseil municipal (septembre 2020)

Alors sans vouloir faire de polémique, nous nous interrogeons sur la volonté politique de l’équipe municipale en place. Comment expliquer un tel décalage entre la réalité et le discours anesthésiant servi lors du conseil municipal et auprès des combs-la-villais ? Qui peut être encore dupe et ne pas voir que dans nos rues, la situation n’est pas aussi positive ? Est-ce que l’explication de cette différence entre résultats attendus et la triste réalité n’est pas à chercher du côté des moyens mis en œuvre ?

Comment expliquer une telle réalité sur le terrain ?

Tout d’abord, la majorité ne cesse de dénoncer la baisse des dotations de l’État et l’indigence des moyens affectés à la police nationale dans notre secteur. La réorganisation du poste de police nationale a été toutefois présentée dans le journal « Rencontre de novembre 2020 (P.12/13), comme un point positif (interview du commissaire). Depuis le 28 aout 2020, la fusion des circonscriptions de Melun Val de Seine et de Sénart devait permettre, selon le commissaire Jérôme Georges, d’être plus réactif sur le terrain (Article de la République de Seine et Marne n° 7958).

« Rencontre » novembre 2020, P.13

Une autre piste est donc à étudier. En effet, dans le même temps, la majorité municipale a fait ce qu’elle dénonce au niveau national, depuis de nombreuses années, en conseil municipal et auprès des combs-la-villais. Le dicton « Fais ce que je dis, pas ce que je fais » semble cadrer parfaitement à la situation sécuritaire de notre commune. Preuve à l’appui analysons les budgets primitifs de ces dernières années.

En 2019, la majorité avait budgété 14 postes de policiers municipaux. En 2020 et 2021 seulement 11 postes. Et dans la réalité seulement 8 postes pourvus cette année alors qu’il y avait 10 policiers municipaux sur le terrain en 2019. Théoriquement, ils devaient être 14 ! Le slogan du maire est : faire mieux avec moins. Le résultat sur le terrain est : faire de moins en moins bien avec toujours moins. Mais son postulat est sauf : « nous n’augmenterons toujours pas les impôts fonciers » (programme 2020 de Guy Geoffroy).

20192021
Effectifs budgétaires1411
Effectifs pourvus108
Brigadier chef76
Brigadier chef pourvus65
Brigadier 64
Brigadier pourvus33
Effectifs d’après les budgets primitifs au 01/01 de l’année

Le prix à payer est le suivant:

  • moins de policiers sur le terrain qu’en 2019
  • moins de personnel qualifié
  • des postes non pourvus, ce qui ne facilite pas la tâche des policiers en poste
  • peu de présence réelle dans les zones sensibles
  • des tâches qui se limitent à la verbalisation des stationnements
  • pas de travail de fond et de prévention faute de moyens humains

Propositions pour une véritable politique de prévention

Le problème de fond est toujours le même. Faute de recettes, la majorité diminue d’année en année le budget de fonctionnement (-7% cette année). Les postes non pourvus vont le rester dans tous les services, y compris pour la police municipale, sauf si le mécontentement des habitants pousse le maire à changer de braquet. Or le maire et sa majorité, arcbouté sur le postulat de non augmentation de la taxe foncière, empêche tout débat et toute modification de stratégie. Et cela alors qu’un tiers des communes vont l’augmenter (article des Échos du 3/05/2021).

Comme nous l’avions déjà dit en septembre, nous ne voulons pas relayer des débats nationaux sulfureux et faire de la polémique. Mais si les résultats espérés par le maire sont ceux constatés partout dans la ville, avec si peu de moyens, la situation n’est pas prête de s’améliorer pour les combs-la-villais.

voiture de police
Voiture de la police municipale

Le trafic de drogue (dont le cannabis) s’est développé sur notre commune en toute impunité conjugué à la montée de la délinquance (vols à répétition, trafics de drogue, rixes multiples près de la gare et du Lycée professionnel). Ces faits récents nous obligent donc à repenser nos priorités et nos actions:

  • la lutte contre ces vols et trafics ne doit pas se traduire uniquement par des opérations coups de poing comme nous en avons vu à la télévision (préconisé par le maire) mais également par un travail de fond qui demande moyens et temps.
  • la police municipale doit avoir mission d’intervenir et d’être présente en permanence pour gêner les trafiquants sur le long terme
  • une police municipale mieux rémunérée et formée est nécessaire
  • les postes non pourvus doivent l’être
  • un travail de proximité et de sensibilisation doit être enfin engagé dans les quartiers sensibles
  • un travail de partenariat doit être mis en place avec tous les acteurs travaillant avec la jeunesse et être effectif

Il n’y a pas de recettes miracles, mais nous devons nous inspirer de l’expérience des communes ayant réussi à diminuer vols, trafics et insécurité afin de nous permettre de faire enfin mieux et arrêter la dégradation constante de la situation depuis plusieurs années.