Étiquette : pacte de transition écologique

Encore un projet démentiel = 54000m2 de béton à Combs !!!!

Dans la torpeur de l’été, juste au moment où débutent les grandes vacances, nous avons appris que depuis plus d’un an, dans le plus grand secret, le groupe La Poste a lancé le projet de créer le plus grand hub Chronopost de France (centre logistique) sur le territoire de notre commune. Silence radio de la majorité municipale et de la gouvernance de Grand Paris Sud qui ont tout fait, jusqu’au dernier moment, pour le cacher de nous tous…

De quoi s’agit-il ?

En effet, voici les rares éléments qui ont filtré lors du conseil communautaire du 28 juin 2022 et de la commission communale concernée par ce projet le plus fou du maire depuis 25 ans, une sorte de bouquet final et destructeur.

Localisation du projet : un impact considérable
sur les quartiers nord de la commune
  • Occupation des 20 hectares se trouvant derrière l’Ecopole
  • Construction de Bâtiments = 54 000m2 (équivaut à 5.4 ha) au sol +surface considérable pour les parkings et voies de circulation interne = imperméabilisation des sols
  • Hauteur annoncée par le maire adjoint à l’urbanisme en commission le 30 juin mais sujette à caution : 20 m soit 2 étages
  • Silos parking pour les véhicules
  • 33 500 colis/ traités à l’heure (700 000/jour)
  • Système automatisé de tri
  • Main d’œuvre principalement utilisée pour charger, décharger et enregistrer les colis entrants.
  • Nombre de camions par jour : pas de projection officielle (probablement 1000).
Seul et unique document fourni lors du conseil communautaire :
une vue bucolique sur fond de Symphonie Pastorale
qui ferait presque rêver avec des libellules, des papillons…

A titre de comparaison, allons voir ce qui existe déjà dans notre région où la logistique règne en maître et regardons le plus grand hub UPS de Corbeil / Evry inauguré en 2018 et qui sera plus petit que celui projeté chez nous :

  • Occupation du site : 13 hectares ;
  • Emprise au sol des bâtiments : 30 000m2 ;
  • Hauteur : 2 étages à forte amplitude ;
  • 24 000 colis/heure ;
  • Nombre de zones de chargement pour conteneurs : 124 ;
  • Nombre de places de parking pour véhicules de livraison : 125 ;
  • Nombre de camions / jour : 700 ;
Centre de tri UPS à Corbeil /Evry

Quelles seront les conséquences pour les combs-la-villais ?

L’impact sera essentiellement écologique avec une détérioration de la qualité de vie pour les riverains et pour l’ensemble des habitants qui se trouvent dans la moitié sud de cette ville. Cela entrainera une chute de la valeur de leur propriété immobilière :

  • Aucuns travaux ni aucune nouvelle bretelle sur la francilienne ne sont prévus afin de desservir ce hub ;
  • +1000 camions / jour sur l’accès de la francilienne + les véhicules légers type camionnettes ;
  • Activités sur 16 heures donc de nuit (début souvent vers 4 heures du matin jusqu’au soir) ;
  • Les poids lourds vont longer la route qui borde l’allée des princes ;
Hub Collisimo de La Poste à Aubigny (77) :
loin des habitations et dans la campagne…
un impact déjà majeur !
  • Pollution sonore du trafic accentuée par les « bips » émis par les camions et les chariots élévateurs lorsqu’ils manœuvrent ;
  • Pollution lumineuse très intense pour éclairer le centre de tri qui polluera la vie des hommes et des êtres vivants et impactera également le Bois l’Évêque ;
  • Pollution atmosphérique (30% seulement de véhicules promis au gaz ou électrique en 2025)
  • Pollution visuelle d’un hub gigantesque ;
Hub Colissimo de La Poste d’Aubigny :
des camions un peu partout en attente
et en circulation à la queuleuleu !

Et cerise sur le gâteau : Chronopost sera juge et partie en menant elle-même les études d’impact Faune et Flore. Nous voilà totalement rassurés !

Quels sont les arguments du maire et de GPS pour faire accepter ce projet ?

Tout comme l’a fait le maire de notre commune, le président de GPS, Michel Bisson, a vanté la qualité de ce projet et son importance pour notre territoire communautaire.

Aux multiples questions posées par Gilles Prilleux,
élu d’opposition de Combs-la-Ville, M. Bisson répond :
 » Toutes les questions que tu poses sont légitimes (…) on n’a pas toutes les réponses aujourd’hui ».
Dans ce cas, soyons logiques : comment est-il possible de soutenir un tel projet dont on sait si peu de choses !
  1. Pour eux, c’est avant tout un projet d’intérêt national. Mais c’est oublier que Chronopost est une société filiale de La Poste qui a donc des capitaux privés. Elle n’a pas pour objet d’assurer des obligations de services publics. Chaque prestation est payante. Le premier client de La Poste est Amazon. En termes d’indépendance et de souveraineté nationale, on a fait mieux ! Cet argument est donc très contestable.
  2. Le deuxième argument concerne le nombre d’emplois créés : 1000 selon eux et le groupe La Poste. Or la création du Hub de Corbeil-Essonnes annonçait 986 emplois. Les résultats obtenus ne sont pas tout fait les mêmes que ceux vantés lors de la présentation du projet : transfert d’autres sites, multiplication des emplois précaires et des emplois d’intérimaires…Les chiffres et les études de Pôle emploi montrent qu’actuellement les postes proposés dans la logistique et le transport sont non pourvus à 50/60 % ! Et ce n’est pas nos habitants qui vont tous devenir des employés de Chronopost…
  3. L’argument que cette entreprise s’engage à se verdir et aura une charte bien écologique fait sourire. Un bel habillage écologique nous est proposé : une ferme urbaine (on détruit 20 hectares de terres agricoles), quelques moutons (combien de plantes, d’oiseaux, d’insectes vont disparaitre avec la seule pollution lumineuse ?!), quelques beaux camions tout neufs qui circuleront au gaz ou à l’électricité …100% en 2040 (Mais Chronopost sera-t-elle encore là ??)
Guy Geoffroy, devant les interrogations émises par Gilles Prilleux,
est parti dans une colère noire qui a pris tout le monde court, et n’a répondu à aucune question.
Il a préféré s’en prendre personnellement au conseiller communautaire d’opposition
et a refusé à des élus communautaires, qui contestaient la méthode et le calendrier,
le droit de s’immiscer dans la vie de « sa commune ».

Au loin, Hub d’Aubigny : à la tombée de la nuit,
les éclairages font penser à ceux d’un aéroport

Enfin, et surtout, et c’est la raison essentielle : la fiscalité. Selon les défenseurs du projet, ce dernier va générer pour notre commune et pour Grand Paris Sud qui en ont grand besoin en raison de leur endettement, de la taxe foncière (commune) et des taxes liées à l’activité (GPS). Beaucoup de taxe foncière paraît-il. Mais à quel prix et pour quel réel bénéfice pour les Combs-la-Villais ?

Mobilisons-nous ensemble contre ce projet

Mobilisons-nous car, dans cette affaire toute en secret, nous n’avons pas eu notre mot à dire (pas d’information dans Rencontre ni auprès des membres des conseils de quartier). Pas seulement nous, mais apparemment une partie des élus de Grand Paris Sud – et pas des moindres – qui ont découvert le nouveau caprice de notre maire lors du conseil communautaire seulement !

Je ne loupe pas beaucoup de conférences des maires. Non, je n’ai pas le sentiment que l’on ait débattu ce projet des heures et des heures alors que c’est un projet majeur !

Bruno Piriou, maire de Corbeil-Essonnes, Vice-président de GPS
Bruno Piriou, maire de Corbeil-Essonnes, Vice-président :
« Il faudrait peut-être revenir sur ce qui a été prévu par l’État ! »

Je propose que cette délibération on la reporte (…) On décide ce soir… en une demi-heure, d’urbaniser 20 hectares alors que les habitants n’en ont pas discuté (…) sinon il n’y a pas de pacte démocratique !

Bruno Piriou, maire de Corbeil-Essonnes, Vice-président
Intervention de Gilles Prilleux
A consulter sur You Tube et à partager
:
la délibération commence à 3: 36:55
Gilles Prilleux à 3:51:28
La fin du débat en  4: 21: 53

Dès qu’ils l’ont su, les élus du groupe « Agissons pour Combs » ont préparé une intervention pour le conseil communautaire du 28 juin. Ils ont par ailleurs alerté le groupe d’opposition « Combs à Gauche » mais également les associations écologistes dont les membres de la commission du pacte de transition écologique. Ceux-ci, comme pour le projet de création d’un champ de foire, n’avaient pas eu vent de ce projet anti-écologique et contraire au pacte et aux engagements pris par le maire lors de la campagne des élections municipales. Ils se mobilisent et c’est bien. Ils ont mis une pétition en ligne. Nous n’avons donc pas besoin de mettre la nôtre en œuvre.

En conséquence et dans l’urgence avant de participer à des actions que nous allons organiser, parce qu’il est nécessaire de faire entendre votre voix, nous vous demandons de bien vouloir :

RDV LUNDI 4 JUILLET A 19h15 devant la mairie de Combs

Massacre à la pelleteuse !

Au Haut du Breuil, il y a quelques jours, une triste réalité s’est offerte à notre regard. Et pour cause, malgré des années de combat contre la volonté du maire de bétonner cette zone, les pelleteuses sont entrées en action …

Des milliers de m2 d’arbres détruits en pleine ville

Les pelleteuses ont détruit 14 807m2 sur 4 parcelles cadastrales (94-97 et 395) du haut du Breuil qui avaient constitué, au fil du temps, une réserve de biodiversité unique dans notre commune, refuge des insectes, des oiseaux et de toute une faune à l’abri des arbres et de hautes herbes. Tout cela a été détruit en l’espace de quelques heures avec la bénédiction de la majorité municipale qui n’a rien fait pour l’en empêcher !

Destruction des bois et du verger
au Haut du Breuil

Pourtant, Guy Geoffroy avait en janvier 2020 signé un pacte de transition écologique censé être appliqué au sein du conseil du même nom. Instance qui légitime une politique de marketing et de Greenwashing, à l’honneur par nos politiques qui ont des ambitions nationales. Rien d’étonnant après la tentative avortée de réaliser un champ de foire (dalle de bitume de 2100m2).

Vue champêtre :
en bas de la rue du Breuil

Bilan de cette triste journée : rien que sur la parcelle 96, près de 2000m2 de bois ont disparu. A cela s’ajoute les boisements des autres parcelles mais également le verger (parcelle 94) qui accueillait des arbres fruitiers (1400m2). C’est donc une perte considérable pour notre commune qui avait déjà vu s’évaporer une surface équivalente du parc central avec la construction d’immeubles derrière le centre aquatique (-15 000m2). Chaque nouvelle mandature est donc accompagnée de son lot de destruction.

Route de Brie : vue au loin
du bois avant le massacre

Un massacre programmé de longue date

Le souhait de notre maire et l’appétit des promoteurs ont permis une nouvelle phase de bétonisation de notre commune à la fin du deuxième mandat.

L’Est de notre commune, autour du cimetière, est resté pendant longtemps (jusqu’aux années 2000) une zone en partie préservée. Dans cette zone dite d’aménagement concertée, en lieu et place de l’ancien stade de la plaine, a été édifiée le domaine Hélios (+de 80 logements dont trois bâtiments collectifs). Les constructions se sont également installées autour de la ferme des Copeaux avec un programme immobilier dit le « hameau Briard ».

Grignotage en 15 ans
de la zone Est autour du cimetière

Le maire n’a pas stoppé ce développement. Au contraire, le nouveau Plan Local d’Urbanisme mis en place en 2010 dont les règles ont été défini par Guy Geoffroy ne protège pas cette zone (comme de nombreuses autres) par des règles contraignantes pour les promoteurs.

Des stères de bois attendent leur départ et
un écosystème ravagé…les écureuils
sont condamnés mais pas seulement …

Le point de départ de ce massacre programmé a été la mise en vente par la famille Bauer de sa propriété située à l’angle de la rue du Breuil et de la route de Brie. Elle ne souhaitait pas vendre à un promoteur, attachée à la conservation de cette maison et de son vaste verger. Effet boule de neige, d’autres parcelles ont été vendues (cadastre : 95-97 et 345).

Trois maisons détruites …

Plusieurs rebondissements semblent avoir émaillé l’apparition d’un projet destructeur : un retrait temporaire de la vente par la famille, une étude de la SAFER pour l’aménagement de cette zone, l’idée que la commune ferait jouer son droit de préemption, l’incendie de la maison en juin 2017, la mobilisation des riverains dont celle de Bernard Tapie opposé à un programme immobilier non loin de sa propriété. Au final, la famille Bauer a vendu sa propriété et « les nouveaux constructeurs » ont obtenu un permis de construire, malgré plusieurs recours en justice et des actions longues pour interdire ce projet.

Programme de logement individuel :
40 maisons collées les unes aux autres

Ce nouveau massacre ne peut se justifier par le besoin de construire des logements sociaux puisque ce permis permet la construction de 90 logements en pleine propriété dont 50 en collectif et 40 maisons individuelles. La surface de plancher autorisé par le permis de construire est de 6993 m2.

Plan masse du projet : Impression trompeuse qu’une masse végétale
va pouvoir remplacer les milliers de m2 de bois et de verger

Totalement surréaliste, la taille des terrains pour construire une maison fera parfois moins de 150m2. Et le maire affirme que le PLU est très contraignant ! Qui peut encore le croire ?

Des conséquences multiples

Le maire et sa majorité s’étaient bien gardés d’afficher leurs intentions. Cela n’était pas politiquement correct, surtout quand il s’agissait de s’attaquer à la zone sensible et hautement patrimoniale du Haut du Breuil. Elle possède plusieurs propriétés anciennes avec des parcs arborés, dont le moulin du Breuil (XVIIIe siècle) ou encore des propriétés du XIXe comme la maison Marthe Robin. L’ensemble forme ou plutôt formait, une zone à haute valeur écologique.

Image du projet : 50 appartements

Les conséquences sont de plusieurs ordres :

  • La destruction d’une zone de biodiversité
  • La mise en danger et la perte d’identité d’une zone à forte valeur environnementale et patrimoniale
  • La fragilisation de cette zone en pente, accentuée par le bouleversement des sources qui coulent en contrebas
  • L’apparition de problèmes de circulation du fait de l’étroitesse de la rue du Breuil et de la circulation déjà dense de la route de Brie (+200véhicules à prévoir en plus)
Rue du Breuil : une rue étroite
au milieu de la nature …avant le massacre

Pour lutter contre ce type de projet, nous proposons dans le cadre de la révision du PLU pour préserver ce qui peut l’être encore :

  • Une protection des zones sensibles qui devront être redéfinies et listées
  • Une identification et la constitution d’une liste de protection des « Bâtiments remarquables » privés aux qualités architecturales ou historiques
  • L’interdiction du mitage des zones pavillonnaires
  • La création de règles contraignantes environnementales et la végétalisation pour toute nouvelle construction
Des réactions indignées et des actes
qui ne s’oublieront pas !
Rencontre au champ de foire : banderole

Oui c’est possible, alors continuons ensemble !

Le maire et sa majorité ont renoncé à un projet de création d’un champ de foire au cœur du parc central et du nouveau quartier d’habitation du centre aquatique. L’histoire du refus des habitants et de l’action sur le terrain de notre association

Le renoncement de Guy Geoffroy et de sa majorité

Le constat que le maire amorçait un changement rapide et sans précédent depuis son élection est apparu le mercredi 8 septembre dans les boîtes aux lettres des habitants de ce quartier concerné directement par ce champ de foire. Un projet destructeur et nuisible pour la qualité de vie et la conservation de la trame verte (parc central).

Banderole dans le parc central
Banderole dans le parc central

Le maire a fait distribuer, par les agents municipaux, une lettre écrite en urgence pour éteindre une colère et une indignation grandissante. Ce rejet, à la fois de la méthode et des conséquences négatives, une fois de plus, sur le cadre de vie des Combs-la-Villais, a été lisible par tous sur les réseaux sociaux. Cela a permis de relayer notre publication et les actions menées par notre association.

Lettre aux habitants du quartier du 8 septembre : recto

En effet, nous avons agi le plus vite possible afin d’alerter (article sur notre site), informer (tractage et échange à la sortie du forum) et s’opposer (pétition sur change.org).

Rapport de la commission de procédure adaptée (p.2)

Le début des travaux était déjà programmé en septembre pour une durée de 2 mois !

Présents au forum pour échanger et informer

Votre indignation spontanée s’est traduite sur le site par la pose d’affiches et de messages de colère. La diversité des arguments a été particulièrement intéressante et a montré à quel point les habitants veulent débattre. Au final, cela a payé et vous en avez été les acteurs !

Les citoyens se rebiffent
Les citoyens se rebiffent

Nous l’avions rêvé ensemble et autrement, c’est donc fait !

Nous pouvons tirer une leçon de ce qui vient d’arriver. Il se résume en quelques lettres : E S P O I R !

En effet, depuis 27 ans, le maire a par des moyens bien appropriés, fait croire aux citoyens qu’il est inutile de demander des comptes et de réclamer un véritable débat. Peu à peu, le sentiment de fatalité des uns, la peur des autres qu’une prise de position contradictoire se termine par des pressions et des conséquences sur sa vie personnelle, ont anesthésié toute forme de combat. Le manque de volonté des oppositions politiques, usées par l’inertie, ont alors plongé la ville sous une chape de plomb. Et vous êtes en train de la faire sauter !

Et la transition écologique dans tout cela ??
Et la transition écologique dans tout cela ??

En définitive, le maire et sa majorité ont été incapables de contredire nos arguments factuels (46 pages du rapport de la commission de procédure adaptée) et vos slogans utilisés pour dénoncer la nature exacte d’un tel projet.

le rejet d'un projet sans concertation
Le rejet d’un projet sans concertation

Une écriture surréaliste de la réalité …

Pour justifier ce projet et son changement de cap, le maire nous a raconté une « histoire » différente de celle qui s’est déroulée :

  • Le maire reconnait implicitement un projet qui n’a jamais été concerté
  • Il admet que ce dernier a été prévu dans le parc central
  • Il justifie ce choix d’implantation par la proximité du poste de la police municipale (poste fermé à 18 h et le week-end, donc logiquement sans fondement)
  • Il considère par son propos que cette dépense de près de 159 300€ est nécessaire pour recevoir 3 semaines par an une fête foraine et potentiellement un cirque « deux ou trois fois chaque année » (dans la réalité une fois/an). Un choix contestable alors que la majorité municipale n’est pas en mesure de réaliser des aires de jeux dignes de ce nom dans ce même parc et dans la ville
  • Il oublie de dire que le non-respect de son engagement dans le cadre du pacte de transition écologique allait faire beaucoup de bruit. Nous avions préparé un courrier dénonçant ce projet car il est président des Eco maires
  • Il invente des justifications techniques nouvelles qui ne sont pas précisées (et pour cause) alors même que les travaux devaient être engagés
Un autre argument à prendre en compte
Un autre argument à prendre en compte !

Le combat continue avec l’espoir chevillé au corps !

Nous ne pouvons que nous réjouir de ce premier résultat qui permettra aux riverains de conserver leur tranquillité, et à l’ensemble des combs-la-villais, leur trame verte toujours en danger.

En guise de conclusion
En guise de conclusion

Alors oui, en osant, en réclamant, en partageant, en diffusant une autre réalité que celle du maire et de sa majorité, il est possible faire plier ceux qui se croient dépositaires ad æternam du pouvoir de décider sans concertation et sans débat démocratique. Nos échanges avec vous samedi dernier dans le parc central nous motivent pour poursuivre dans cette voie.

Cependant, n’oublions pas que le maire ne dit pas qu’il abandonne son projet couteux alors que ce n’est pas une priorité et que rien n’est fait pour les enfants, les jeunes, les familles ! Où sera installé ce champ de foire ? Le parking de l’A.P.F ne sera pas perméable (contrairement aux engagements écologiques du maire).

Débat au parc central le 11 septembre
Débat au parc central le 11 septembre
  • Exigeons l’abandon complet du projet de champ de foire
  •  Proposons la protection stricte de nos espaces verts dans le cadre du futur PLU
  •  Demandons que les fonds prévus servent à réaliser des aménagements utiles comme des aires de jeux
Rencontre parc central 11 septembre : échanges par petits groupes
Rencontre parc central 11 septembre : échanges par petits groupes

Rejoignez-nous car d’autres combats nous attendent dès à présent. Ils vont nécessiter une mobilisation de tous.

Unissons-nous contre la vente du centre de loisirs du Chêne. Agissons ensemble et restons en contact ! Une nouvelle ère vient de s’ouvrir pour les combs-la-villais…

arbre symbolisant l'écologie

Ecolo, vous avez dit écolo ?

L’urgence climatique se rappelle à nous d’une manière dramatique (pandémie, crues, …). Et pourtant, le « faire croire » est encore de mise dans notre ville !

Jouons alors au jeu du lexique de la vérité !

Des mots, des promesses…à la réalité !

Petit tour d’horizon d’un lexique qui fait rêver.

Eco-pôle : Développement d’un parc d’activités qui se veut écologique et dont les activités seraient liées au développement durable (P.16 du programme de G.Geoffroy) .

Dans la réalité : Difficile de voir dans une grande partie de ces activités des vertus écologiques. Hôtellerie, restaurant, et boulangerie de la chaine « Ange » (concurrence des boulangeries de proximité), zones de stockages participent-ils au développement durable ? Qu’est devenu le village d’artisans prévu dans « Rencontre » de septembre 2018 ? N’oublions pas également que l’implantation de cet écopole s’est faite après destruction d’un site de nidification d’hirondelles, qui aurait dû être, en théorie, protégé par la loi.  

Eco-maires : Le bilan de la mandature 2014/2020 a fait état de la campagne « ici commence la mer » (P.16 du programme de G.Geoffroy). Cette campagne ne s’est traduite que par de la peinture et le dessin de deux dauphins sur les plaques d’égouts. Notre maire est le président de cette association.

Dans la réalité: Notre commune a donc eu un trophée pour ses plaques d’égouts peintes. Le but du trophée (site de l’association des éco-maires), est pourtant clair. Il doit « Inciter les élus à engager des politiques environnementales et de développement durable innovantes. Il doit « mettre en évidence la contribution de l’échelle locale au penser global »…Pur produit de communication, ce projet a t-il-eu un impact sur le développement d’une politique locale innovante ? Une chose est certaine, la peinture sur les plaques d’égout n’est qu’une utilisation inutile de produits chimiques, qui, en s’usant, partent directement dans les eaux pluviales qu’ils veulent défendre ! 

Charte de l’arbre : Signée en décembre 2019, elle a pour ambition de mieux sauvegarder l’arbre. Être vivant, il a des systèmes aérien et racinaire qui doivent être protégés.

Dans la réalité: Nul besoin de revenir dessus. L’article « Signer une charte n’engage que ceux qui y croient… » dénonce une autre réalité rue du Bois l’évêque.

Pacte de transition écologique : Ce pacte a été présenté juste avant les élections en mars 2020. Il a été adopté par les élus de la majorité au dernier conseil municipal de la mandature. Un collectif au niveau national a proposé à tous les candidats qui le souhaitaient de répondre à 32 propositions. Celles-ci pouvaient être adaptables en fonction de la situation locale.

Pacte de transition GG
Pacte de transition GG

Dans la réalité: Le maire a fait voter en conseil municipal un pacte de 32 propositions qui a été refusé par le collectif. Remanié, le pacte a été finalement signé par le candidat Guy Geoffroy avec 22 engagements à la veille des élections du 16 mars 2020. En janvier 2021, l’ensemble des élus du conseil municipal a reçu un courrier des représentants de ce collectif, demandant au maire d’honorer ses engagements et notamment de réunir le conseil local de la transition mixte (élus, services municipaux, associations partenaires du collectif…). Ce conseil devait se réunir tous les 3 mois pour veiller à la bonne application du pacte. Aucune réunion, même virtuelles, en 1 an ! Aucune réponse aux demandes de rendez-vous. Le maire et sa majorité, les conseillers et adjoints, font la sourde oreille et ne respectent pas, une fois de plus, leur engagement. Sans aucun doute, un effet du COVID !

Construction écologique et développement durable : Nous avons assisté entre autres à l‘inauguration d’un centre aquatique. Celui-ci est doté de panneaux solaires afin de réduire la facture énergétique.

Dans la réalité: Arrêtons-nous seulement sur le bassin extérieur nordique chauffé à 28 degrés du nouveau centre nautique.En plein réchauffement climatique, ce concept est totalement obsolète car extrêmement énergivore et contraire au pacte de transition écologique.

Bio et cantine : Application de la loi Egalim sur l’alimentation. Mettre plus de qualité et de bio dans les assiettes des enfants.

Dans la réalité: peu de bio et de produits de qualité (3% en juin 2020). Nous sommes loin des résultats et du discours officiel. « La Légumerie » installée à Combs n’y change rien alors que la loi Egalim doit s’appliquer en janvier 2022 pour le bio (20 % de produits de qualité et de bio). Juste pour rappel, Moissy-Cramayel affiche 25 % de bio dans sa restauration scolaire et Lieusaint caracole avec 40 %.

Zéro produits phytosanitaires : Interdiction d’utiliser des produits phytosanitaires. Une loi oblige tous les établissements et toutes les collectivités à le faire.

Dans la réalité: Rien de spécifique à Combs, c’est la loi. Toutefois, une gestion désastreuse des adventices entraine la destruction des enrobés et un bilan écologique très négatif. « Mauvaises herbes » et plantes doivent être gérées par des moyens alternatifs, ce qui n’est pas vraiment le cas.

Des faits, pas des mots !

Bien d’autres mots pourraient être passés en revue et montreraient que la plupart des actions de notre commune ont lieu un peu partout en France ! Elles sont le fruit d’incitations ministérielles ou d’une loi. Nul critique à cela, il est bien d’y participer, contraint ou pas. Ce fut le cas pour l’Atlas de la biodiversité en 2014.

Pourquoi signer des pactes , des chartes, si ceux-ci n’ont pour effet que de paraître ou faire croire? C’est tous ensemble en faisant autrement que nous pourrons collectivement freiner le désastre déjà en cours. Il faut que les citoyens de cette ville se saisissent de ce sujet. Ils doivent obliger les élus à respecter leurs engagements. Nous devons dénoncer les projets qui ne sont pas écoresponsables, ou qui, plus grave, peuvent conduire à faire croire qu’ils le sont. Nous devons agir par tous les moyens légaux pour proposer, modifier, réclamer des projets conformes à l’intérêt de tous et de la planète. De notre côté, l’association « Ensemble autrement » s’y engage avec ses élus.

La priorité doit être donnée au verdissement de la ville, partout où cela est possible. Le Plan local d’urbanisme qui aurait dû être révisé dès 2014 (promesse non tenue de Guy Geoffroy lors de la campagne 2013/2014), doit inscrire des règles strictes limitant l’imperméabilisation des sols. Il doit également obliger la plantation d’arbres dans les permis de construire et en contrôler l’application. Il doit sauvegarder parcs et espaces verts de la ville. Ainsi, par exemple les arbres de l’allée bordant le centre de loisirs du Chêne devraient être préservés. Or, le maire et sa majorité veulent vendre la parcelle cadastrale 0180. Cela met en péril l’alignement d’arbres et en définitive un morceau de la coulée verte. En totale contradiction avec ses engagements.

Il ne faut plus justifier des travaux et des investissements en utilisant les grandes envolées lyriques de l’écologie. C’est le cas pour le parking Pablo Picasso encore en bon état. La communication bien rodée de la ville veut nous faire avaler des couleuvres. Nos moyens doivent être utilisés pour lutter contre le réchauffement climatique en rénovant nos équipements et bâtiments municipaux afin qu’ils soient moins énergivores. Une priorité devrait être donnée aux écoles qui sont pour certaines invivables en période de grandes chaleurs.

Nous reviendrons sur ces différentes questions et sur le pacte de transition écologique dans les semaines qui viennent. Reste un point positif, le réaménagement tant attendu de la Couture, projet financé avec l’aide de la région Ile de France et le département de Seine-et-Marne (27 000€ à la charge de la commune, 3 ans pour aboutir). Nous ne pouvons que nous réjouir de ces travaux dans une zone inondable, inconstructible et fragile. Il était grand temps d’intervenir et urgent de le réaliser.