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Écoles : Restons mobilisés !

Cela fera bientôt deux mois que les élus du groupe « Agissons pour Combs » ont initié une enquête sur le groupe scolaire de L’Orée-du-Bois. Le collectif des parents d’élèves et l’association Ensemble Autrement se sont mobilisés pour appréhender la 0situation de nos écoles et être en mesure de demander des mesures d’urgence. La semaine qui vient de s’achever marque une étape dans la mobilisation en cours. Faisons le point sur les derniers rebondissements…

Un conseil municipal sous protection policière

C’est sous la garde de pas moins de 20 fonctionnaires de la police nationale et municipale, et sous la présidence d’un maire apparaissant fatigué et soucieux, que le conseil municipal, prévu à l’origine le 24 avril, s’est tenu mardi dernier 9 mai en fin de journée.

Dans le cadre de l’examen du compte de gestion et du compte administratif 2022, le groupe d’opposition « Agissons pour Combs » a exprimé son inquiétude face à la vétusté des bâtiments publics de la ville et en premier lieu celle de plusieurs écoles, face aussi à certains choix d’investissements qu’elle juge incompréhensibles, face, enfin, à la passivité du maire informé depuis longtemps déjà – 20 ans ! – de la présence d’amiante dans les écoles. Les parents d’élèves du groupe scolaire L’Orée-du-Bois étaient présents et ont été attentifs pour écouter les interventions des élus de ce groupe et les réponses de la majorité municipale.

Et ce ne sont pas les applaudissements des parents et des représentants de l’intersyndicale du SIVOM également présents qui peuvent justifier une protection policière aussi imposante. Le calme a régné dans cette assemblée, sans huées cette fois à l’encontre du maire et de sa majorité.

Les questions qui se posent alors sont les suivantes :

  • Pourquoi mobiliser la police nationale devant les accès à la mairie et ce, pendant toute la tenue du conseil ?
  • Que risquions-nous ? Ou, plutôt, que craignait le maire – car ce n’est pas la première fois qu’il se pose ainsi en victime dès qu’il est contredit ?

Le maire a prétendu qu’il avait « rassuré » les parents d’élèves et que ces derniers lui avaient même adressé de chaleureux remerciements. On a senti qu’à ces mots, dans le public, où se trouvaient précisément, rappelons-le, de nombreux parents d’élèves, la tension, palpable depuis le début du conseil municipal, montait d’un cran…

En définitive, le public présent comme les élus de l’opposition sont sortis mécontents.

Des parents qui doutent !

« Nous évoluons en pleine paranoïa » s’étonnait, une fois la réunion du conseil municipal terminée, un parent d’élève de L’Orée-du-Bois. « Des policiers à l’entrée ; une fouille ; un maire qui nous intime l’ordre, d’une manière très peu courtoise, de nous taire et dont le regard traduit tout le dédain qu’il a pour nous uniquement parce nous avons applaudi, sans excès, lorsque M. Prilleux s’est exprimé ! Nous prend-il pour des terroristes ? Quels sont ces remerciements de parents d’élèves dont il parle et qu’il aurait reçus parce qu’il les aurait rassurés ? Il n’en a apporté aucune preuve ! Nous nageons en plein délire ! ».

A la sortie de ce nouveau conseil municipal, et pour affirmer qu’ils demeurent inquiets pour la santé de leurs enfants, les parents d’élèves du groupe scolaire L’Orée-du-Bois ont tout de même maintenu leur appel à un rassemblement populaire prévu le samedi suivant, le 13 mai, à partir de 10 heures devant la mairie.

Faut-il y voir un hasard ? Après des semaines d’attente, les parents d’élèves de L’Orée-du-Bois réussissaient finalement à obtenir le rendez-vous qu’ils demandaient avec le maire de Combs-la-Ville ! Et faut-il y voir un autre hasard ? Ce rendez-vous était accordé la veille même du rassemblement, une autre manière, pour le maire, de signifier qu’il refusait toujours de se rendre sur place afin de constater les désordres et la vétusté de L’Orée-du-Bois.

Néanmoins, au cours de cette entrevue, le maire a asséné, sans rire, plusieurs messages :

  • Ce groupe scolaire est parfaitement entretenu. C’est la raison pour laquelle aucuns travaux ne sont prévus puisque étant inutiles. Pas de problème d’étanchéité, pas de problème d’isolation même si les menuiseries ont 40 ans …
  • Le maire a convenu, après des années de demandes des parents et des enseignants, qu’il était nécessaire de faire des travaux de mise en sécurité de la cour de récréation des maternelles. Mieux vaut tard que jamais ! Mais quand ?
  • Enfin, sans en fournir de preuves et sans fournir les documents demandés, le maire a assuré que les dalles amiantées étaient en bon état et qu’il n’y avait aucun risque. Un nouveau diagnostic a été réalisé et l’encapsulage de la salle de jeux n’est donc plus nécessaire.

Beaux joueurs, et pour marquer leur bonne volonté, bien que le maire se soit contenté de bonnes paroles et d’affirmer que tout était réglé, les parents d’élèves, dans un geste d’apaisement, ont annulé leur rassemblement populaire du 13 mai au matin devant la mairie

Sortir de l’impasse

Néanmoins, samedi 13 mai, une petite délégation d’une vingtaine de personnes parents d’élèves et sympathisants ont assuré une présence symbolique afin que la majorité municipale soit consciente que les parents d’élèves de L’Orée restent mobilisés. Une représentante du personnel du SIVOM qui a repris le travail mais qui poursuit le mouvement de revendications pour l’heure non satisfaites, était également présente.

Rien n’est résolu. La direction de l’école maternelle de L’Orée-du-Bois a fait appel à une responsable des services de prévention de l’Inspection académique. Cette dernière est récemment venue se rendre compte de l’état de vétusté de l’école en compagnie de parents de ce groupe scolaire.

Enfin, le groupe « Agissons pour Combs » a demandé à Madame la Députée de notre circonscription de se saisir de ce dossier. En effet, si l’entretien et la gestion des écoles maternelles et élémentaires sont de la responsabilité des communes, il revient à l’État de vérifier si la législation en matière d’amiante est respectée. De plus, le plan de rénovation des écoles, qui a été annoncé tout récemment, montre combien le dossier de la vétusté des établissements relève en partie des aides attribuées par l’État aux collectivités territoriales. 

Nous attendons tous à présent une action décisive du maire et un respect de ses engagements pour ce dossier :

  • L’accès à l’ensemble des documents concernant l’amiante dans nos établissements scolaires et dans nos équipements municipaux. Face au refus de communiquer les Diagnostics Techniques Amiante des écoles de notre commune, les parents, les employés municipaux, les enseignants ont cherché les leviers légaux pour pourvoir les obtenir ;
  • Les investissements à réaliser pour ce groupe scolaire doivent être considérés comme prioritaire afin que des travaux de rénovation soient effectués rapidement et que le budget de 2024 y soit consacré.

La question de la vétusté et de l’amiante dans le groupe scolaire de L’Orée-du-Bois, contrairement à ce qu’estime le maire, n’est pas réglée.

Enquête sur les écoles à Combs

Étape 1 : Les écoles sont-elles une priorité ?

La découverte de dalles et de colle amiantées dans le groupe scolaire de L’Orée du Bois est le point de départ pour Ensemble Autrement d’une enquête sur l’état de nos écoles. Ce travail dressera un état général du bâti de l’ensemble des établissements scolaires de notre commune. Nous vous délivrons donc dans ce nouvel article, le 133ème depuis l’été 2020, nos premières informations, que nous affinerons pour chaque établissement.

« La réalité, c’est que les écoles sont remarquablement entretenues »

C’est le propos tenu par Guy Geoffroy dans le journal « La République de Seine et Marne » daté du 17 avril 2023. Mais de quelle réalité le maire de notre commune parle-t-il ?

L’état de l’école de L’Orée du Bois contredit tout simplement cette affirmation du maire. Il suffit de regarder les photos de l’intérieur de la maternelle de ce groupe scolaire pour se rendre compte à quel point il n’a bénéficié d’aucun entretien sérieux et régulier. Et ce n’est pas le travail effectué par le personnel de la commune qui est mis en cause. Ce sont les décisions prises par les élus qui dirigent la commune et qui décident de l’affectation des crédits.

Certaines parties de cet équipement communal montrent que des murs et des sols souffrent d’un problème d’humidité le plus souvent lié à des défauts d’étanchéité.

Les moisissures sur les menuiseries attestent qu’il s’agit d’un problème ancien.

Le plus grave, c’est que cet état de dégradation ne se limite pas à L’Orée du Bois. Il concerne également les autres groupes scolaires de la commune qui sont, eux-aussi, confrontés à des difficultés liées notamment à des infiltrations d’eau pluviale (La Noue) ou à une isolation défaillante (La Tour d’Aleron)… L’amiante, elle, est présente dans d’autres établissements comme à la maternelle de l’école Paloisel où des dalles dans une classe présentent le même état de dégradation et la même dangerosité qu’à L’Orée-du-Bois

Le problème est donc généralisé. La question de la présence d’amiante dans plusieurs écoles de notre commune s’ajoute à l’état inquiétant des bâtiments et est révélatrice d’une situation préoccupante.

Pas de moyens pour les écoles

Les écoles sont anciennes mais cela ne peut pas expliquer un tel niveau de dégradation de nos équipements. Il faut donc regarder la nature des travaux réalisés et les sommes affectées aux groupes scolaires de notre commune. La page ”Travaux” du magazine municipal « Rencontre », est consultable sur le site internet de la mairie (Kiosque). Toutes les dépenses investies, même les plus petites, sont communiquées. Peuvent s’ajouter quelques factures en régie pour des travaux réalisés par le service technique. Les travaux de clôture et ceux réalisés dans les cours de récréation ne sont pas pris en compte. Nous nous sommes focalisés pour le moment sur le bâti !

  • Si nous nous concentrons sur la seule école de L’Orée du bois, de 2008 à 2023, la somme dépensée en 15 ans pour entretenir, réparer et rénover serait de 57 360€, soit moins de 3 850€ par an pour un équipement de plus de 2 713 m2.
  • Si nous étendons cette étude à l’ensemble des 8 groupes scolaires, la somme qui aurait été investie sur 15 ans serait de 1 478 295€ soit moins de 100 000 € par an alors que l’emprise total au sol à entretenir est de près de 20 000 mètres carrés. Cela concerne aussi bien les sols, les murs, les toitures …

Le tableau ci-dessous montre que certaines écoles sont particulièrement défavorisées. C’est le cas de L’Orée du Bois mais aussi de Sommeville et de Paloisel. Même les mieux lotis ne le sont pas ! Toutefois, comment expliquer une telle différence entre les quartiers ?

Autant dire que, avec si peu de moyens dépensés, il n’est pas étonnant que des équipements vieux de 40 ans soient à bout de souffle.

La question est donc de savoir ce qui peut expliquer le peu d’intérêt que la majorité semble manifester pour l’entretien de nos écoles. Le maire et sa première adjointe ne manquent pourtant pas une occasion de rappeler que ce sont des anciens fonctionnaires de l’Éducation nationale.

Nos écoles ne sont pas une priorité

Ce peu d’intérêt se lit dans les programmes électoraux successifs de Guy Geoffroy.

  • Dans le programme des élections de 2008, le maire promet ceci :

Nos écoles, régulièrement, continueront à bénéficier de travaux d’adaptation aux besoins fondés sur la Politique Environnementale Globale initiée par la commune …

page 6, programme de Guy Geoffroy en 2008

La majorité savait à cette date que des travaux devraient être programmés pour éviter tout risque de contamination à l’amiante. Et pour ce qui concerne les menuiseries et l’isolation, les travaux ne débuteront que très tardivement.

  • Dans le programme de 2014, il n’est pas fait mention d’investissements pour améliorer l’état des écoles.
Programme de Guy Geoffroy en 2014, page 4
  • Pas une ligne également sur cette question en 2020. A croire que nos groupes scolaires était en parfait état et que rien n’était à faire !

Pourquoi affirmer, dans ce cas, en juillet 2017, à la page 12 du magazine municipal « Rencontre » : « l’école toujours une priorité » ? Quels sont les engagements tenus puisque, en définitive, la majorité ne s’est pas engagée à réaliser des travaux dans les écoles ?

La majorité municipale est au pouvoir depuis bientôt 30 ans mais nos écoles ne sont clairement pas une priorité pour elle ! Elle a préféré engager des dépenses importantes sur des postes d’investissements non-urgents et non-prioritaires ou investir dans des projets surdimensionnés et de prestige.

Vendredi 12 mai, juste avant un rassemblement devant la mairie prévu et déclaré en préfecture par le collectif de l’orée du Bois, le maire consent enfin après de nombreuses semaines d’attente à les recevoir. Une affaire à suivre …

Orée du bois : une école amiantée ?

Épisode 1 : enquête sur la vétusté d’un groupe scolaire

Depuis que nous avons eu connaissance des travaux dans l’allée conduisant au parking du gymnase Allende, il y a deux semaines, nous avons été frappés par le contraste entre les moyens déployés pour un parking et le faible investissement de la commune pour le groupe scolaire de L’Orée du Bois. Nous avons donc enquêté en priorité sur l’état de ce groupe scolaire qui date de la même époque que le gymnase Allende construit voici tout juste 40 ans. Ce dernier a bénéficié, quant à lui, de toutes les attentions et a été rénové en 2015 pour être au final, agrandi afin d’accueillir l’entrainement d’une équipe des JO 2024.

Et les premiers éléments de notre enquête sont inquiétants !

Un extérieur hors d’âge

Au premier regard, le groupe scolaire de L’Orée du Bois semble vieillissant. Et en y regardant de plus près, plusieurs choses frappent l’observateur :

  • Les menuiseries qui couvrent les deux tiers de la surface des murs extérieurs sont hors d’âge et sont des passoires thermiques. En effet, les menuiseries aluminium et les vitrages sont très loin des normes actuelles… puisque ces éléments datent de 40 ans !
Des menuiseries en aluminium vieillissantes
= passoire thermique
  • Ces menuiseries ont mal vieilli et les feuilletages verts du vitrage sont par endroit totalement dégradés ;
  • Des jours apparaissent au-dessus et sous les portes, laissant l’air s’engouffrer dans le groupe scolaire. Comment, dans de telles conditions, allier nécessité de sobriété énergétique et confort des élèves comme des équipes éducatives ?
Des jours importants sous les portes :
Vive le palais des courants d’air !
  • Les joints semblent un peu partout défaillants ;
  • Le préau de l’école maternelle est ridiculement petit pour une école accueillant cette année 107 élèves !

De toute évidence, aucuns travaux extérieurs sur ce groupe scolaire n’ont été réalisés depuis sa construction au début des années 80, il y a 4 décennies !

Des menuiseries en aluminium …
à bout de souffle !

En plus de cette problématique de norme en matière d’impact énergétique, c’est la sécurité des enfants et des équipes qui est à mettre en cause dans l’espace vert de l’école maternelle. En effet, des morceaux de verre et de ferraille remontent régulièrement à la surface et risquent de blesser un enfant. Les parents et les enseignants ont dénoncé ce fait inquiétant depuis de nombreuses années dans le cadre des conseils d’école. Ils ont demandé que les terres de remblais mises sur cet espace vert soient entièrement retirées. En vain …

Des découvertes inquiétantes à l’intérieur

Plusieurs parents nous ont alerté sur l’état de délabrement à l’intérieur du groupe scolaire.

Au premier abord, la peinture semble propre. C’est le cas un peu partout. Est-ce de ce fait un cache misère ? Comme pour l’extérieur, peu de travaux d’envergure ont été réalisés en 40 ans.

Au dessus de certaines portes
des persiennes en verre laissent passer l’air….
pas besoin de capteurs de CO2 !

Et nous sommes allés de mauvaises surprises en mauvaises surprises, en particulier dans la salle de jeux des maternelles :

  • Des problèmes d’étanchéité y sont particulièrement visibles.  La réponse de la commune a été d’utiliser un simple joint de silicone. Le résultat est que lors de très fortes pluies, de l’eau tombe du toit et dégrade depuis des années le sol en contrebas ;
Des joins de silicone en guise de
bouche trou et d’étanchéité !
  • Des dalles du sol sont endommagées et laissent apparaitre de la colle de couleur noire ;
Des dalles amiantées abimées
et de la colle amiantée à l’air libre …
  • Un puits de lumière fermé par une plaque de polycarbonate n’assure pas l’étanchéité en cas de fortes pluies.

Nous sommes loin des solutions d’étanchéités
proposées actuellement !

Plusieurs interrogations découlent de ces observations :

  • Quel est l’état réel de la couverture et de l’étanchéité ? Pourquoi des travaux n’ont-ils pas été diligentés alors que depuis des années les conseils d’école ont évoqué cette problématique ?
  • Pourquoi aucune rénovation lourde n’a été effectuée ?
  • Comment comprendre une telle défaillance dans l’entretien d’un groupe scolaire ?

Un diagnostic technique amiante positif

L’ensemble de ces constats et les questions qui sont induites ont conduit les élus du groupe « Agissons pour Combs » à demander en urgence l’accès au diagnostic technique amiante. Ce diagnostic est obligatoire pour tout établissement recevant du public.

Le rapport est vieux de 20 ans ! Il date de… 2004 !

Nous avons alors eu confirmation de ce que nous avions craint. Le rapport du cabinet d’expertise Qualiconsult confirmait la présence de composé amianté dans les dalles et la colle.

Aucun rapport de suivi n’a été réalisé suite à ce constat, alors que la présence de matériau amianté le nécessitait de toute évidence. Les préconisations du rapport à l’époque étaient les suivantes en cas de dégradation :

  • Procéder au retrait des dalles ou confiner ces matériaux par un recouvrement par exemple ;
  • Procéder au retrait ou au confinement pour la colle.

Suite à ces découvertes, nous avons demandé au maire et au service technique de la commune :

  • De réaliser en urgence des analyses sur les parties les plus abimées ;
  • De réaliser un nouveau diagnostic complet sur toutes les surfaces du groupe scolaire et sur l’ensemble des matériaux composant cet édifice ;
  • De prendre des mesures conservatoires afin de mettre en sécurité sanitaire enfants et personnels intervenants dans cet établissement s’il est confirmé, comme cela a été constaté en 2004, de la présence d’amiante. Or les dalles abimées laissent depuis un certain temps à l’air libre des composées amiantés.

Ce qui est certain, c’est qu’aucune rénovation sérieuse n’a été réalisée sur les sols et l’étanchéité de L’Orée du Bois …

Nous avons pu faire le point sur les travaux réalisés et en dresser une liste exhaustive. En 15 ans, de septembre 2008 à avril 2023, les bâtiments du groupe scolaire n’ont bénéficié que de 57 360€ de dépenses pour une surface totale de plus de 1800 m2 (3824€ par an en moyenne). Ces dépenses correspondent à des travaux de peinture intérieure et quelques travaux sur les sols. Or qui dit travaux dit obligation de réaliser un DAAT (Diagnostic Amiante Avant travaux) ! Nous aimerions en connaitre le contenu s’ils existent !

Et qui dit amiante dit mesure de sécurité et d’extraction des matériaux qui est couteux !

Notre philosophie, nos priorités ne sont pas celles de la majorité municipale. Notre priorité aurait été de réaliser des travaux de sauvegarde de cet établissement pour garantir la sécurité sanitaire plutôt que de dépenser autant de moyens financiers dans la réalisation de deux extensions du gymnase Allende, de son parking et d’une allée à double sens inutile, alors que le groupe scolaire voisin est en piteux état et montre des signes de dangerosité pour ses occupants !

La suite est à lire dans l’épisode 2 de la semaine prochaine !

Nous soutenons l’action du collectif des parents du groupe scolaire de L’Orée du Bois. Nous appelons à signer la pétition de ce collectif !

Sortir du désert médical !

Épisode 1

La situation se dégrade année après année. Les nouveaux habitants sont dans l’incapacité de trouver un professionnel de santé qui accepte de les prendre en charge. Combs-la-Ville est plus impactée que les autres communes voisines. Petite histoire d’un projet toujours reporté…

Un refus d’agir qui n’a que trop duré

Depuis de très nombreuses années, l’opposition municipale alerte la majorité gouvernant Combs-la-ville de l’aggravation de la situation dans notre commune. Ce fut le cas, il y a 8 ans, dans le Rencontre du mois d’octobre 2014. L’expression libre de l’opposition de l’époque se concentrait sur cette problématique déjà essentielle pour les combs-la-villais et s’intitulait : « Combs-la-Ville ne doit pas être un désert médical ».

Cette véritable lettre ouverte était signée du chef de l’opposition, Philippe Sainsard, mais également par deux conseillers municipaux de l’opposition, devenus en 2020, adjoints au maire et membres de la majorité (J.Samingo, M.Gotin). Tous expliquaient l’urgence de la situation et la nécessité que cela soit une priorité communale. Si les nouveaux ralliés ont oublié cette cause, les combs-la-villais vivent l’aggravation de la situation au quotidien.

Rencontre, N°152, p.26, extrait de l’expression libre

Tout au long du précédent mandat, le maire et sa majorité ont refusé de se saisir de ce dossier. Les conseils de quartier avaient également tenté de lancer le débat en s’inquiétant de la dégradation de la situation. Rien n’y a fait… Pour Guy Geoffroy cela n’était pas une priorité et cela ne relevait pas de l’action communale.

Pendant la campagne électorale pour les municipales du mois de mars 2020, le groupe « Agissons pour Combs » avait placé la création d’une maison de Santé Pluridisciplinaire comme l’une des trois priorités à régler dès le début du mandat.

Sœur Anne ne vois-tu rien venir ?

Le candidat Guy Geoffroy a adapté alors son programme 2020-2026 en reprenant à son compte cette idée. Louable intention, il était temps ! Cette proposition est à retrouver à la page 17 de son imposant programme.

Or, depuis bientôt trois ans, le projet n’avance pas ou si peu. A de multiples reprises, les deux oppositions ont posé des questions à ce sujet au maire et à sa majorité lors des conseils municipaux depuis 2020. Elles n’ont malheureusement obtenu aucune réponse encourageante. Aucun calendrier de mise en œuvre fiable n’a été évoqué. De plus, le maire s’était engagé dans son programme à faciliter l’accueil de nouveaux acteurs médicaux et paramédicaux. Là encore, pas de résultats probants à notre connaissance !

Programme de Guy Geoffroy, P.17…
une quinzaine de cabinets mis à disposition

Ce qui est certain, c’est la priorité donnée aux Jeux Olympiques et au coûteux réaménagement du gymnase Allende afin d’être en mesure d’accueillir pour la préparation des JO (coût : 2,3M€), une équipe de gymnastes d’un pays participant durant seulement 15 jours. Projet vanté sans retenue dans le Rencontre du mois de novembre. Une autre priorité a été donnée de refaire le parking encore en très bon état du nouveau LIDL qui n’en demandait pas tant ! Une « urgence » sans aucun doute (coût : 0,5M€)…

En clair, la maison médicale promise n’est pas une priorité et n’est donc pas pour tout de suite. Et cela est confirmé par le rapport d’orientation budgétaire 2023. Pas de financement pour l’année prochaine pour une hypothétique maison médicale. Est-ce à dire que cela sera programmé pour 2024 ou 2025 ? Le mandat tirera à sa fin. Que de temps perdu depuis 2014 !

Les années passent et le problème devient insupportable au quotidien pour les familles et les personnes âgées qui ont des difficultés pour se déplacer. Nombreux sont ceux qui sont contraints de recourir aux centres réalisés dans les communes voisines et en particulier à Lieusaint.

Rapport d’orientation budgétaire 2023, p.19 :
le programme d’investissement et
une priorité absolue pour la majorité ; les JO 2024

Agir pour que cela soit LA priorité

Depuis sa création, notre association diagnostique et lance l’alerte. Mais nous ne pouvons pas, seuls, régler les déficiences d’une politique qui, par ses choix (qui ne sont pas les nôtres), nous obligent à en supporter au quotidien les effets négatifs.

C’est donc au citoyen de mettre la pression pour que la majorité entende les combs-la-villais. Ce fût le cas durant l’été 2021 lorsque les habitants se sont mobilisés pour s’opposer à la création d’un champ de foire dans le parc central ou durant l’été 2022 pour réclamer l’arrêt du projet Chronopost.

Il s’agit désormais non pas d’être contre un investissement déjà mis en œuvre, mais d’être POUR la création d’une maison médicale utile à tous. Il est urgent que la majorité prenne conscience que cela ne peut plus attendre.

Nous vous proposons d’envoyer courrier, mail, question au maire au conseil municipal.

Nous vous proposons de demander un référendum local afin que cela soit la priorité dès 2023 !

Car à budget constant, il est possible de faire autrement. Refaire le DOJO est effectivement devenu une nécessité tant l’équipement est devenu obsolète et insuffisant. Compléter Allende par des équipements type salle de cryogénie et autre salle de presse nous semble moins urgent que de pourvoir au besoin des habitants en professionnels de santé indispensables dans une commune comme la nôtre.

Nous vous dresserons un inventaire dans un prochain article. Nous vous donnerons nos propositions et les pistes à suivre pour créer une maison de santé pluridisciplinaire à Combs-la-Ville, une maison de santé qui ne soit pas une simple maison médicale.

Info au sujet d’une réunion publique que l’association organise sur le PLU (Plan local d’urbanisme)

SCOOP : Guy Geoffroy vote pour l’augmentation de la taxe foncière !

Le 7 avril 2022, lors du dernier conseil communautaire de notre agglomération Grand Paris Sud (GPS), le ciel nous est tombé sur la tête ! Contre tous les principes qu’il clame haut et fort depuis 30 ans, le maire de notre commune a voté pour une augmentation de la taxe foncière. Petite histoire d’un renoncement caché …

Augmenter le taux de nos impôts, j’ai dit tout à l’heure que je ne formulais aucune remarque, aucune réserve »

Guy Geoffroy, Conseil communautaire du 07/04/2022

Une décision prise loin des oreilles des Combs-la-Villais

Pas de réserve, pas d’opposition, un accord franc et clair qui va coûter aux Combs-la-Villais une somme non négligeable. La maire de Moissy, Line Magne, a de son côté déclaré sa réticence pour une telle augmentation estimée à 120€/an/ propriétaire pour les Moisséens.

Pourquoi et comment le maire de notre commune peut-il être contre l’augmentation du taux de la taxe foncière attribué à la commune depuis près de 30 ans et dans le même temps être favorable à une augmentation du taux de la taxe foncière revenant à notre agglomération (de 0.279 à 1.13% soit une taxe multiplié par 4 ) ? Cette augmentation sera pourtant subie par les Combs-la-Villais !

Nous vous invitons à écouter les débats sur ce lien :
https://www.youtube.com/watch?v=fWo_5WuxDXA&list=PLHF8zmJiWvbQhc

Les combs-la-villais payeront plus d’impôt foncier mais le taux de la ville restera le même ! Qui ira dire que le maire de notre commune a participé à cette augmentation puisque tout cela se fait dans le cadre feutré de l’assemblée communautaire ?

Conseil communautaire du 07/04/2022

Ne vous attendez pas à ce que le magazine municipal Rencontre relaye l’information. L’édito du mois de mai 2022 ne nie-t-il pas lui-même la triste réalité !

Rencontre Mai 2022, édito p.3…

Et pour cause ! Guy Geoffroy a été celui qui a favorisé et organisé l’augmentation de dépenses conséquentes du budget de Grand Paris Sud (GPS). En effet, il a été, avec sa majorité, le maître d’œuvre chargé de la création d’un pacte de solidarité financier et fiscal de l’agglomération. Ce pacte a eu pour conséquence d’augmenter les dépenses de GPS dans le cadre des fonds de concours (Fonds financiers redistribués aux communes sur le budget de GPS) alors même que les dotations et subventions pour les collectivités territoriales se raréfient. Pour le financer, GPS a été contraint d’augmenter son taux de la taxe foncière.

Ne pas s’en glorifier et faire cela en catimini…

Conséquences de ce pacte : d’ici à 2026, une dépense supplémentaire de 10 M€ en investissement et de 6 M€ en fonctionnement. Cela, alors même que le financement du budget de GPS est problématique et que GPS cherche à réduire ses dépenses de fonctionnement de 15 M€ afin d’améliorer sa capacité d’autofinancement (Rapport critique de la Cour des comptes)

Initié par Guy Geoffroy, cette augmentation des dépenses communautaires a fait l’objet de vives critiques lors du conseil communautaire. Notre maire apparaît pour plusieurs de ses collègues de l’agglomération comme étant favorable à l’austérité dans sa commune mais pas à GPS :

Notre réserve, c’est l’avenant massivement haussier de 50% du dispositif des fonds de concours aux communes. Il passe de 10 à 15 M€ sur des critères par ailleurs très contestables...à destination de seulement 10 communes sur 23 et sur le motif fallacieux que les investissements ne ruisselaient pas assez sur les 10 communes concernées par ces fonds de concours.

Stéphane Baudet, maire d’Evry-courcouronnes, Conseil communautaire du 07/04/2022

Ces fonds de concours sont redistribués à chaque commune par GPS afin que les communes puissent investir ou mieux boucler leur budget de fonctionnement (Délibération n°DEL-2021/454).

Intervention de S Baudet,
Président délégué de GPS, maire d’Evry-Courcouronnes

Or ce pacte permet de servir seulement quelques communes…dont la nôtre ! Ainsi, ce que ne veut pas faire le maire dans sa commune, il le fait via GPS car la facture sera payée par l’agglomération et également par tous les propriétaires fonciers de notre commune. Il n’aura pas à justifier une augmentation de la taxe foncière qui s’appliquera sur la feuille d’imposition des Combs-la-Villais. Qui donc ira lui dire qu’il se renie ?

Des débats à l’assemblée communautaire qui interrogent

De nombreux maires de notre agglomération sont intervenus pour dire leur malaise face à cette augmentation. Ils ont exprimé des réserves politiques importantes tant au niveau de la forme que sur le fond.

Je n’ai pas envie de décider tout seul…Nous nous sommes fait élire avec l’engagement de ne pas augmenter les impôts…mais avec aussi l’engagement de réaliser pleins de choses. Qui doit choisir entre, je paye plus pour que les choses soient réalisées, c’est le débat démocratique avec la population….Ce qui me gêne et je ne sais pas vous, ce débat-là, je ne l’ai pas eu avec les Corbeil-Essonnois.

Bruno Priou, nouveau maire de Corbeil-Essonnes, Conseil communautaire du 07/04/2022

Ces mots en disent long sur la différence d’approche de notre maire et celle de plusieurs élus de GPS.

Cette question du débat avec les citoyens est essentielle pour redynamiser la vie politique à tous les échelons de la vie locale. Les élus du groupe « Agissons pour Combs » l’ont réclamé à plusieurs reprises depuis deux ans durant les conseils municipaux au sujet des choix budgétaires à faire et de leur financement.

Intervention de B Piriou,
Vice-président de GPS, maire de Corbeil-Essonnes

Être pour le maintien des services publics et son financement par une fiscalité plus lourde est un choix politique. Or notre majorité municipale a refusé de le faire depuis près de 30 ans.

Comment voter sans état d’âme une telle augmentation au sein de l’assemblée de GPS et affirmer être contre dans le cadre communal, sans aucun débat ?

Pour que le citoyen ait son mot à dire !

Guy Geoffroy ne cesse d’accuser le groupe « Agissons pour Combs » d’être favorable à l’augmentation de la taxe foncière et clame haut et fort qu’il le fera savoir…ce qu’il a fait à plusieurs reprises dans l’Edito de Rencontre. Mais est-ce constructif et démocratique ?

Nous ne sommes pas opposés au maintien de la dépense publique pour investir pour l’avenir et pour maintenir un haut niveau de service public dans une période de contraction des dotations et subventions. Nous ne cessons de le dire. Notre association, qui a publié plusieurs articles à ce sujet, considère que le débat doit être ouvert.

Dans une vraie démocratie, c’est aux citoyens de décider entre le maintien des services publics et le maintien des taux d’imposition en posant clairement les différentes options. Nous sommes d’accord avec le maire de Corbeil-Essonnes !

Et pourquoi ne pas faire comme à Moissy ?

Un véritable cours de démographie Combs-la-Villaise nous a été donné dans le journal Rencontre. La démonstration est-elle juste et les arguments sages ?

Chiffres et réalités

L’édito du maire de Combs-la-Ville dans le journal « Rencontre » d’octobre 2021 nous donne des chiffres intéressants qui sont ceux de l’I.N.S.E.E. La démonstration du premier magistrat consistait à dire que la population n’a pas beaucoup augmenté entre 1990 et aujourd’hui. Nous devions en conclure qu’avec 2500 habitants de plus ces dernières années, il n’y a pas lieu de s’inquiéter car tout est sous contrôle et les besoins assurés pour tous. Tout est une question « d’équilibre » affirme-t-il. Mais lequel ? Celui de nos finances ? De nos équipements pour les enfants ?

Une question d'équilibre mais en faveur de qui ?
Une question d’équilibre mais en faveur de qui ?

De fait, cette augmentation est importante et a des effets au quotidien pour les habitants. Le nombre de jeunes est en forte augmentation, bien supérieur à la moyenne des villes de cette taille. Or nos équipements ont, pour la plupart, été construits dans les années de forte croissance urbaine de la banlieue parisienne. Ils ont été calibrés dans les années 1970 et ont été réalisés entre 1970 et 1990 en fonction des prévisions de la croissance démographique.

Évolution de la population de Combs-la-Ville

Cela explique que la majorité de nos équipements (écoles, centres de loisirs, gymnases, aires de jeux …) sont anciens et nécessitent d’importantes rénovations. Cela explique aussi que nous ne pouvons pas nous séparer d’un seul équipement public alors que la population croît et se rajeunit. Ils sont désormais tout juste suffisants pour assurer les besoins actuels de la population.

Anticiper et investir

Les prévisions de croissance pour 2032 seraient une hausse de 681 habitants (3%). La projection se fonde sur une évolution linéaire de la tendance évaluée par l’I.N.S.E.E, sur la base du taux d’évolution moyen annuel récent (2011-2016). Ce qu’il faut retenir, c’est que le nombre de jeunes augmente et augmentera sur les 5 à 10 ans à venir. En conséquence les besoins en équipements publics seront conséquents. D’autant que la multiplication des chantiers vont augmenter les chiffres prévisionnels.

Les nouveaux Brandons : 220 logements de plus !!
Les nouveaux Brandons : 220 logements de plus !!

Une gestion saine et sage aurait voulu que nous anticipions. Ce fut le contraire qui a été fait par les majorités successives autour de Guy Geoffroy. Ainsi, dès le début des années 2000, le maire a tenté, en vain, grâce à l’opposition des parents d’élèves, de fermer et supprimer l’école de la Tour d’Aleron. En 2013, il a réussi à vendre le centre pré-ado de la ferme des violettes. En 2021, il récidive en voulant fermer et vendre le centre de loisirs du Chêne. Tout cela pour trouver des financements pour des projets qui sont le plus souvent surdimensionnés et non prioritaires (ex : investissement dans le cadre des J.O 2024). Ventes qui permettront la réalisation de programmes immobiliers supplémentaires qui, par ricochet, aggraveront la situation( + de 400 logements en prévision).

Bâtiment du service jeunesse, similaire à celui prévu pour le centre du Chêne
Bâtiment du service jeunesse,
similaire à celui prévu pour l’école du Chêne

Les équipements perdus sont partiellement remplacés par des préfabriqués de nouvelle génération en structure bois (école du chêne et son centre d’accueil périscolaire, le tremplin structure Jeunesse).

Ainsi, la politique qui a prévalu depuis 20 ans a t-elle été de minimiser les effets des évolutions démographiques afin de ne pas dépenser ni d’investir. Pire, les majorités autour de Guy Geoffroy ont réduit l’offre plutôt que de l’étoffer.

Le maire nous affirme que l’augmentation de la population est contenue et qu’elle est inférieure à celle des communes voisines. En comparant ce qui est comparable, nous nous sommes intéressés à l’évolution de la commune voisine de Moissy-Cramayel.

Fort de l’expérience des autres, faisons autrement !

 19902011Prévision 2032
Moissy122631724318711
Combs13 75921 60323132
Évolution démographique comparée

Il est aisé de constater que la population a augmenté depuis 1990 plus fortement dans notre commune qu’à Moissy et que la prévision de croissance y est égale ! Et pourtant, la politique menée y est bien différente…

À Moissy-Cramayel la municipalité n’a pas hésité à investir et à rénover les équipements publics. Des aires de jeux flambant-neuves, un skate-parc, mais aussi, l’entretien et la rénovation des quatre centres de loisirs pour assurer aux enfants l’accueil nécessaire dans les meilleures conditions possibles. Dans d’autres communes de notre agglomération, les équipements sortent de terre. A Tigery, la commune vient de se doter de 1200m2 de structure pour 180 enfants.

Une des salles
de la nouvelle structure de Tigery

À Combs-la-Ville la majorité se gargarise des « équilibres » trouvés. Ces équilibres consistent à réduire l’offre en vendant un centre de loisirs essentiel pour nos besoins actuels et à venir. La majorité n’a pas investi d’argent dans les équipements publics alors qu’il aurait été nécessaire de le faire depuis plus de 10 ans. Pour preuve l’état des centres de loisirs survivants, des aires de jeux, de certains gymnases, des écoles (qui sont très loin d’être bien loties). Les limites d’une simple gestion au jour le jour sont dépassées.

Après les travaux : les jeux alignés
Après les travaux : les jeux étalés et non clôturés

Nous affirmons au fil de nos publications que le sujet n’est pas d’opposer une catégorie, une communauté, une tranche d’âge à une autre. Nous avons le sens des responsabilités et nous affirmons qu’il est plus qu’urgent de changer de méthode et de politique. Nous proposons de nous servir de l’expérience acquise par les communes de notre agglomération qui ont eu soin de préparer l’avenir. Nous devons, dès à présent, mettre en œuvre un plan pluriannuel d’investissements afin de pourvoir convenablement aux besoins des habitants.

Anticiper, prévoir les moyens et les financements, concerter, prioriser et agir dans l’intérêt général sont des mots d’ordre qui devraient faire consensus !

Il n’est pas trop tard. La majorité a fait croire à tous, et en particulier aux parents et aux animateurs des centres de loisirs, que le centre du Chêne était déjà vendu et que cela ne sert donc à rien de s’opposer à sa vente et à sa destruction. Nous appelons tous les combs-la-villais à la résistance face à l’inacceptable. De nouvelles actions se préparent pour s’y opposer !

Consultation citoyenne : participez et votez en cliquant

Et si nous proposions une aire de jeux inclusive ?

Nous sommes une association qui cherche, à partir des expériences d’autres communes, à ouvrir le débat et à proposer des solutions innovantes pour vivre mieux, tous ensemble, et autrement …

Ne pas opposer mais laisser une place à tous !

Pour favoriser le bien vivre ensemble et des liens sociaux apaisés, nous refusons d’opposer une catégorie sociale, une communauté, une tranche d’âge à une autre. Et c’est pour cette raison que nous refusons la vente du centre de loisirs du Chêne. Nous ne nous opposons pas à la création d’une maison de retraite pour handicapés, nous nous opposons à ce qu’elle se fasse au détriment des plus jeunes alors que cet équipement municipal est nécessaire aux familles en activités alors que la ville se développe.

Comment alors vivre tous ensemble avec nos différences ? Comment faciliter le lien social ? L’une des problématiques qui a été posée lors du premier conseil de Quartier Est concernait les aires de jeux. Tous les habitants sont conscients que ces dernières sont en piteux état et que la réinstallation de l’aire de jeux du parc central ne répond pas aux attentes des parents et des enfants. C’est pourquoi nous proposons une aire de jeux inclusive pour tous les enfants.

Après les travaux : les jeux alignés
Aire de jeux du parc central :
une aire déficiente

En effet, une aire de jeux inclusive est accessible à tous les enfants, avec ou sans handicap, qui ont envie et besoin de jouer. Les enfants handicapés bénéficient rarement des centres de loisirs et des aires de jeux. Ces espaces ne sont pas adaptés en termes d’activités et d’accompagnement dans notre commune. Si les mairies ne peuvent pas mettre à disposition des éducateurs spécialisés capables d’accompagner le handicap de l’enfant, elles peuvent agir sur l’adaptation des aires de jeux !

Prendre en compte tous les enfants, c’est possible…

D’où cette proposition de créer un espace de jeux accessible à tous. Les multiples formes de handicap doivent, dans un projet d’aire de jeux inclusive, être prises en considération afin de ne discriminer aucun enfant.

Aire de jeux inclusive

La prise en compte du handicap a beaucoup progressé ces dernières années. Des équipements spécialisés et des jeux adaptés permettent aux enfants handicapés de partager des activités avec les enfants valides. Ces équipements destinés aux enfants de 2 à 14 ans sont accessibles aux Personnes à Mobilité Réduite (P.M.R) et favorisent les capacités sensorielles, la mobilité, la motricité fine, les facultés cognitives. Une signalétique en écriture normale et en braille, langue des signes française (L.S.F), complète le dispositif.

A Vannes les fauteuils roulants ne sont pas
un obstacle pour profiter du jeu de balançoire

Un ville comme Vannes en Bretagne a travaillé sur cette question et a créé en 2019 une aire de jeux de 750 m2. Elle offre à tous les enfants de la ville et de l’intercommunalité l’accès à 30 jeux adaptés et à 50 activités ludiques. Cet exemple doit être une source d’inspiration. D’autres communes ont réalisé également des aires de jeux comme à Meaux qui a inauguré la première aire de jeux inclusive d’Ile de France en janvier 2021.

Au sein de notre commune, nous avons des structures accueillant des personnes handicapées mais nous n’avons pas d’aire de jeux inclusive pour les enfants qui vivent à Combs-la-Ville dans leur famille et qui aimeraient pouvoir en bénéficier.

Des jeux pour éveiller tous les sens de tous…

Nous proposons donc que la réflexion s’ouvre sur le projet de création d’une aire de jeux inclusive dans le parc central, en lieu et place de ce qui a été installé. A la majorité de démontrer que les conseils de quartiers ne sont pas une façade pour faire croire que dans notre ville la démocratie participative est une réalité. Nous proposons aux membres de ces conseils qu’ils se saisissent de cette proposition, afin qu’ensemble, ils conduisent ce projet sérieux et utile pour les familles.

Un projet réaliste à définir en fonction de nos moyens

Notre projet doit être calibré en fonction de notre population et de nos moyens. Celui de la ville de Vannes correspond à celui d’une commune de 54 000 habitants. Notre population est moins importante. Mais ce projet pourrait-être porté et financé aussi par notre agglomération Grand Paris Sud (GPS) et pourrait bénéficier à tout ou partie de l’intercommunalité.

Des structures adaptées, colorées et sécurisées pour tous !

Des partenariats sont à rechercher pour concrétiser ce projet. Voici quelques pistes pour commencer :

Un tel projet est positif pour une ville qui se doit de prendre en compte l’inclusion du handicap dans la cité en permettant l’accès aux mêmes jeux de tous les enfants. Plus besoin d’un accompagnement systématiquement spécialisé puisque les activités sont adaptés. Les familles d’enfants handicapés accompagneront leurs enfants dans cette aire de jeux favorisant ainsi interactions, mixité sociale et l’intégration autour du partage des activités.

C’est assurément une démarche du bien vivre ensemble, autrement, auquel nous sommes attachés.

Contre la vente d’un équipement public et la fermeture du Chêne et de la Tour d’Aleron

Samedi 16 octobre à 11h Rassemblement pacifique devant la mairie

Durée courte : 1/2 heure

Pas d’inquiétude, ce rassemblement se fera dans un cadre légal avec déclaration préfectorale !!!

Image d'introduction

Une rentrée des classes à Combs hors contrôle !

Alors que la ville voit pousser comme des champignons des immeubles et des constructions sur tout le territoire communal, le maire, loin d’anticiper les effets de ce développement sur les écoles et les besoins de familles, ferme un équipement qui assure un service public essentiel…

Soyons pragmatiques ! Plus de constructions = plus de besoins

Nous nous bercions d’illusions en espérant une rentrée 2021 plus facile que la précédente, éloignée des incertitudes liées à la pandémie. Et pourtant, au-delà de cette apparente sérénité, la réalité nous rattrape.

Les nouvelles constructions dans notre commune offrent des logements locatifs ou en copropriétés à des familles jeunes ayant un ou plusieurs enfants. C’est le cas dans les nouveaux immeubles qui se sont construits derrière la piscine. De même, dans des quartiers pavillonnaires anciens, comme au Bois l’Évêque, les cessions s’accélèrent (les panneaux de vente fleurissent), et une population plus jeune, avec enfants, prend peu à peu possession des lieux.

Nouveaux logements rue de Lieusaint
Nouveaux logements rue de Lieusaint

La pandémie accélère cette évolution par des glissements de population au sein de la métropole parisienne, de la petite couronne vers la grande couronne. Les mutations s’accélèrent. Ce rajeunissement de certains quartiers a forcément un impact sur les besoins en équipements publics (crèche, école, périscolaire, centre de loisirs etc.).

Panneau rue Sommeville
Panneau rue Sommeville : 46 appartements

Cette réalité est confirmée en analysant les effectifs des écoles de la commune.

Des ouvertures de classe qui contredisent le maire

En effet, les effets de cette progression démographique et le rajeunissement de la population ont des répercussions à court, moyen et long terme. Dans la réalité immédiate, la situation dans les écoles est la suivante :

  • Quincarnelles : 1 ouverture en élémentaire, 1 ouverture en maternelle
  • Paloisel : 1 ouverture en maternelle
  • Sommeville : 1 ouverture en primaire
  • Beausoleil : 1 ouverture en maternelle
  • Orée du bois :1 ouverture en élémentaire
  • Le Chêne : 1 fermeture maternelle
  • La Noue : 1 fermeture élémentaire
Cantine école Paloisel
Cantine école Paloisel

Le bilan du 6 septembre est simple à comprendre : +4 classes dont 2 maternelles (+ 100 enfants environ). Par exemple pour l’école du Chêne, la livraison des logements de la rue du Chêne et ceux de la place de l’église va amener un nouvel afflux d’élèves qui va nécessiter de nouvelles ouvertures.

Les nouveaux Brandons : 220 logements de plus !!
Les nouveaux Brandons :
220 logements de plus !!

De nombreux programmes sont en cours d’achèvement et de nouveaux sont sur le point de se réaliser comme celui du Haut du Breuil. Nous ne sommes donc qu’au début d’une mutation qui aurait dû nécessiter prévoyance, investissement et volontarisme politique. Nous sommes malheureusement loin de cela, tout au contraire et cela est alarmant.

Haut du Breuil, 96 logements prévus
Haut du Breuil, 96 logements prévus

Des conséquences en chaine !

A vouloir toujours réduire les frais et les dépenses (le budget général est en berne =25 ans sans augmentation des impôts locaux et fonciers) et d’anticipation (faute de vision claire de ce que doit être une politique publique tournée en direction des enfants, des jeunes et des familles) la rentrée scolaire rime une fois de plus avec austérité et pénurie. Et les effets sont inquiétants et multiples.

Le premier effet est l’inadaptation des structures aux besoins face à cette croissance pourtant prévisible. Prenons l’exemple de l’école Paloisel qui a dû fermer sa bibliothèque pour loger une classe de plus. De même, à l’école Beausoleil, la classe de CP qui était au rez-de-chaussée a été obligée de déménager durant le week-end pour laisser la place à la classe de maternelle. Or le CP n’a trouvé un espace qu’au deuxième étage dans la salle informatique (=suppression de la salle informatique !). Ces exemples ne sont pas alarmistes mais édifiants. Ils provoquent l’indignation des professionnels, des usagers et la nôtre !

Le second effet est le manque de moyens. Les directeurs d’école ont été contraints de gérer la pénurie de matériel et de jouer aux « chaises musicales » pour trouver, dans les différentes écoles, tables et sièges. Et le problème ne s’est pas arrêté là. La majorité municipale a limité le budget de fonctionnement pour une ouverture de classe à 595€ (soit pour 25 élèves = 24€ /élève). Comment ouvrir une classe dans de bonnes conditions avec une telle somme pour acheter le matériel ? Les enseignants n’ont d’autre solution que de partager leur propre budget pour aider le collègue qui ouvre une classe.

Logements en cours de construction :
en face de l’église

En fait, les conséquences sont multiples car l’augmentation du nombre d’enfants a obligatoirement un impact sur les besoins du périscolaire et le fonctionnement des centres de loisirs. Les besoins vont en augmentant alors que les moyens municipaux diminuent !

Début d'un nouveau chantier de construction rue Sommeville
Début d’un nouveau chantier :
construction rue Sommeville de 20 logements

Une raison de plus pour refuser la vente du centre de loisirs du Chêne…

La tendance est donc clairement à l’augmentation de la population, à la croissance des besoins en équipements pour les familles. Une commune se doit d’accueillir les enfants dans de bonnes conditions. Les écoles maternelles et élémentaires, la restauration scolaire, l’accueil périscolaire, les centres de loisirs, les aires de jeux sont les missions prioritaires de service public d’une ville. Or nous constatons que la majorité municipale l’a oublié !

Nous proposons donc un tout autre modèle.

Nous devons d’urgence mettre en place un plan pluriannuel d’investissement pour rénover et adapter nos équipements. Nous devons inscrire cela comme une priorité dans notre budget et ne pas se lancer dans des projets pharaoniques qui ruinent tout espoir de voir évoluer la situation.

Nous devons lutter contre le projet, à contrecourant du maire, qui veut supprimer un équipement public au Chêne pour trouver de l’argent, alors que les besoins sont criants et le seront encore plus dans les années à venir (1.5M€). Ce centre de loisirs ne demande qu’à être rénové et agrandi comme cela était prévu en 2016 par la majorité municipale !

Centre de loisirs du Chêne
Centre de loisirs élémentaire du Chêne

Alors mobilisons-nous pour dire non à cette politique qui est contraire au bon sens. Nous l’avons fait pour le champ de foire. Continuons de nous fédérer contre cette vente en le faisant savoir et en nous retrouvant tous ensemble pour manifester notre opposition à ce projet le 16 octobre devant la mairie à 11h.

Centre de loisirs : Pénurie et mécontentements

Alors que les vacances d’été commencent, les familles de Combs-la-Ville cherchent des solutions pour faire garder leurs enfants. Et pour cause…

Capacité atteinte… et familles en difficultés

En effet, ces derniers jours sur les réseaux sociaux, se sont multipliés messages et interrogations sur les inscriptions pour le centre de loisirs cet été. Et cela est récurrent et est devenu habituel depuis de nombreuses années.

Le cri d’alarme est toujours le même comme celui de Claire : « j’essaye d’inscrire mon fils au centre de loisirs pour les grandes vacances et le site nous affiche que la capacité est atteinte ». Si certaines familles, pour de multiples raisons, s’y prennent parfois un peu tardivement, cela ne justifie pas que des familles soient mises en difficultés pour faire garder leur enfant. En particulier lorsque les démarches ont été faites avant la date butoir d’inscription qui avait été fixée au 27 juin. La capacité a été atteinte officiellement bien avant cette dernière, dès le 20 juin.

Centre de loisirs Le Soleil
Centre de loisirs Le Soleil

Dans les faits il y a un nombre limité de places disponibles. Cela n’est pas précisé sur le portail des familles, et pour cause. Le service enfance doit alors gérer la pénurie. Ce n’est pas la faute des personnels administratifs qui ne sont pas les décideurs et qui doivent faire avec les moyens dont ils disposent et qui sont restreints.

Le résultat est que nombreuses sont les familles qui doivent se débrouiller en faisant appel aux grands-parents, à la famille, aux amis… Un petit air de déjà vu que nos enquêtes avaient fait apparaître et avaient dénoncé sur la cantine, le périscolaire et les centres de loisirs . Un service public au rabais qui assure de fait un service « minimum ».

Le maire organise la pénurie pour mieux justifier l’absence de besoins

La façon de faire mise en œuvre par la majorité depuis de nombreuses années est toujours la même. Pour diminuer les dépenses de fonctionnement, il faut :

  • Réduire la demande : La méthode consiste à décourager les familles en augmentant les tarifs et en faisant peser davantage le reste à charge sur elles. Année après année, les prix sont donc augmentés au-delà de l’inflation. De plus en plus de familles sont soit découragées par les tarifs (27.07€ par jour en tranche 10), soit ne peuvent plus payer de telles factures et en particulier pour les plus démunies.
  • Réduire l’offre : La méthode de dissuasion est de réduire dans le même temps l’offre. La majorité municipale peut justifier une diminution de l’offre puisque la demande décroit. Le maire peut alors constater que les besoins sont moindres et qu’il n’est guère utile de prévoir un budget conséquent pour les équipements et le personnel. Il ajuste ainsi à la baisse les dépenses.
  • Réduire les dépenses d’entretien des équipements : L’entretien des équipements est réduit au strict minimum. Cela a eu pour conséquence, entre autres, de reconnaître qu’il faudrait 400 000€ pour remettre en état le centre de loisirs élémentaire du Chêne. Nous constatons, comme beaucoup d’entre vous que les centres de la ville sont à bout de souffle (Accueil de loisirs « Le Chêne » et « Le Soleil »).
  • Réduire les frais de personnel : La conséquence de tout cela est la diminution du nombre de personnes qui travaillent dans ces accueils de loisirs pour réduire encore davantage les frais de personnel, ce qui ne permet plus d’assurer correctement ce service public essentiel.
Centre de loisirs du Chêne
Le Centre de loisirs du Chêne sacrifié !

Cette année est une année charnière. L’accueil de loisirs du Chêne va être (ou est déjà vendu) ce qui fait disparaître 100 places pour les élémentaires! Dans le même temps de nombreux vacataires et titulaires ont donné leur démission ces derniers mois du fait d ‘une absence de perspectives, d’une gestion du personnel catastrophique, du manque de moyens pour offrir aux enfants des activités attractives. Le résultat est que cet été, par manque de personnel, la commune est dans l’incapacité d’offrir suffisamment de places pour répondre à la demande. De fait, elle organise la pénurie et les parents avec leurs enfants en font les frais.

Dalle du centre périscolaire en construction : où sont les 7000m2 de l'ancien centre ?
Dalle du centre périscolaire en construction :
où sont les 7000m2 de l’ancien centre ?

Une vente de plus : fin de la démonstration !

Le dernier acte est effectivement la destruction d’un équipement jugé inutile :

  • Réduire les équipements : la méthode est rodée. Elle a été utilisée et a détruit le service public en direction des jeunes. La diminution progressive des moyens a entraîné la diminution de la demande et de l’offre. En 2013, cela avait abouti à la fermeture du Pôle Animation Jeunes qui était situé à côté de la maison de quartier des Quincarnelles et à la vente de la ferme de Violette au profit d’un projet immobilier, entraînant le regroupement de ce qu’il restait d’activités pour la jeunesse avenue de la République (l’Élan et le Tremplin). Dans le cas du centre du Chêne, c’est le dernier acte d’un démantèlement annoncé et la destruction programmée d’un équipement public.
  • Communiquer : la majorité utilise alors des stratégies de communication pour faire croire aux vertus de tels projets. Rien de plus simple : Il suffit de construire un préfabriqué dans l’enceinte de l’école du Chêne et de faire croire que ce dernier va remplacer la structure démantelée. Et le maire d’assurer avec aplomb, lors de plusieurs conseils municipaux en réponse aux questions posées par les élus du groupe « Agissons pour Combs », que le nombre de place sera largement suffisant. Nous ne sommes pas certains que cela puisse convaincre les familles en attente de places cet été et dans les mois à venir !
Préfabriqué du centre périscolaire en construction : une image virtuelle...bien vendu
Préfabriqué du centre périscolaire en construction : une image virtuelle…bien vendue ?

Ainsi, la majorité municipale, unie derrière son maire, pratique-t-elle une politique de réduction des dépenses de fonctionnement en réduisant les services publics. Tout cela pour préserver le postulat qu’elle a approuvé lors du vote du budget : « nous n’augmenterons toujours pas les impôts ».

Elle sacrifie ainsi le patrimoine communal et ses équipements publics dédiés aux familles et aux enfants ! Quelle sera la prochaine victime de cette politique ? Quel équipement sera sacrifié ? Il est urgent de se fédérer et d’agir pour lutter contre de telle méthode.

Ouverture du chantier à l'école du Chêne

Une grande cabane à l’école du Chêne !

Cliquez-ici si vous souhaitez la version longue et détaillée de l’article

Depuis plusieurs mois nous demandons au maire d’avoir accès au plan du projet de construction du nouvel accueil du Chêne. C’est chose faite. Analysons tout cela ensemble.

Histoire d’un projet avorté et modifié

En 2016, le maire présentait en novembre une délibération (n°10) dans le cadre des demandes de subventions au conseil départemental pour le programme de travaux 2016-2020. La deuxième priorité était l’agrandissement du centre de loisirs du Chêne dont la réalisation prévue pour 2017 a avorté faute de moyens financiers (Centre nautique ruineux).

Centre de loisirs du Chêne
Centre de loisirs du Chêne

La troisième priorité était la création de nouvelles classes (4 ou 5) et la création d’un nouvel accueil de loisirs pour 2018, sans chiffrage ni véritable programme défini.

Ce projet reste dans les cartons jusqu’en 2020 : abandon et vente scandaleuse du centre de loisirs élémentaire du Chêne et nouveau projet :

  • Utilisation des locaux rénovés de l’école élémentaire le Chêne pour créer un accueil périscolaire des élémentaires.
  • Construction d’une nouvelle structure d’environ 200 m² pour l’accueil des maternelles dans l’enceinte de l’école du Chêne. (485 000 € HT).

Lecture du plan et coupes de l’accueil

De par son implantation, ce centre sera dans un recoin, entre le cheminement et les autres bâtiments du groupe scolaire à l’arrière du bâtiment principal.

PLAN DE MASSE : implantation du centre
PLAN DE MASSE : implantation du centre

Le projet est de plein pied. Il offre une surface utile réduite (190m2). A l’intérieur de cet espace, sera créé un accueil (16m2), un bureau (11m2), un espace dit de « temps calme » (11.5m2), des sanitaires (12.5m2), un local ménage (3.5m2), un atelier et son annexe de 35m2 et enfin une salle d’activités de 99m2.

PLAN du projet
Plan du projet : répartition des salles

L’aspect global de ce bâtiment tranchera avec l’existant. En effet, il, sera recouvert d’un bardage bois. Des poteaux en bois soutiendront la couverture métallique avec isolation (type zinc) donnant l’aspect d’un toit très plat. Cette structure architecturale très légère repose sur les poteaux en bois. Les murs ne seront donc constitués que d’une double couche d’isolation thermique en laine de bois et en laine de roche.

COUPE-1
Élévation EST

Les problèmes de cette implantation sont nombreux. Alors que le centre est censé recevoir des enfants de maternelle, il n’y a pas de jardin, d’espace vert. La cour de récréation se trouve de l’autre côté, derrière le bâtiment principal du groupe scolaire.  Où placer des jeux pour enfants ?

COUPE-2
Élévation SUD

Ce type de structure peu coûteuse est très vite monté comme le serait une structure dite préfabriquée, mais permettant tout de même une isolation thermique importante. Les travaux commencés dès le début du mois de juin peuvent être terminés si tout va bien pour la rentrée scolaire de septembre.

L’un des bâtiments du service jeunesse vous donnera une idée de l’aspect du futur bâtiment, prototype bas de gamme pour nos futurs équipements municipaux.

Bâtiment du service jeunesse, similaire à celui prévu pour le centre du Chêne
Bâtiment du service jeunesse, similaire à celui prévu
pour le centre du Chêne

Détourner l’attention et faire croire !

Pour vendre rapidement le centre de loisirs élémentaire du chêne, il fallait pouvoir libérer la structure et le terrain à céder. La construction d’une structure vite construite restait la solution la plus évidente. Quitte à ne pas s’intégrer dans l’ensemble architectural du groupe scolaire, déjà fort hétéroclite.

Mise en place du chantier à l'école du chêne
Mise en place du chantier
à l’école du chêne

Ce projet est triplement contestable :

  • Il sacrifie un équipement public existant (le centre de loisirs du Chêne) et un terrain demain introuvable dans notre commune.
  • Il ne répond pas aux besoins des enfants et des familles.
  • La jauge et le compte n’y sont pas. Un centre de 100 places pour les élémentaires est remplacé par un centre de 45 places pour les maternelles. Cela alors que la population augmente et en particulier le nombre de famille avec enfants (nouvelles constructions).
Mise en place du chantier
Mise en place du chantier

Ce projet à minima a pour mission de faire oublier la vente d’un centre de loisirs historique pour les combs-la-villais. Mais cela vous le savez déjà !



Une grande cabane à l’école du Chêne !

(Article version longue)

Depuis plusieurs mois nous demandons au maire d’avoir accès au plan du projet de construction du nouvel accueil du Chêne. C’est chose faite. Analysons tout cela ensemble.

Histoire d’un projet avorté et modifié

En novembre 2016, le maire présentait en conseil municipal les demandes de subventions au conseil départemental pour le programme de travaux 2016-2020 (délibération n°10). Quatre priorités étaient définies à cette époque. La première priorité concernait la réalisation du centre nautique.

La deuxième priorité correspondait à l’agrandissement du centre de loisirs Le Chêne. La somme des travaux projetée pour le centre de loisirs était de 750000€ HT. L’étude très avancée était en phase d’avant-projet définitif, phase qui précède celle du projet avec les plans d’exécution. Un projet dont la réalisation était prévue pour 2017. Un projet avorté faute de moyens financiers (Centre nautique ruineux) !

Centre de loisirs du Chêne
Centre de loisirs du Chêne

La troisième priorité était l’extension d’un groupe scolaire et la création d’un nouvel accueil de loisirs. Le programme était en cours de chiffrage. L’intitulé même du projet était très imprécis. Où devaient se réaliser ces créations de 4/5 classes et ce nouvel accueil de loisirs ? Quelle classe d’âge était concernée ? La réalisation de cette troisième priorité était prévue pour 2018. Curieuse demande au conseil général sans chiffrage ni véritable programme défini.

Liste des projets présentés au département 2016-2020
Liste des projets présentés au département 2016-2020
Tableau de la délibération n°10 de novembre 2016

Fin 2020/ début de l’année 2021, les choses se précisent :

  • Abandon de la deuxième priorité (agrandissement du centre de loisirs élémentaire du Chêne), vente de ce même centre pour remplir les caisses de la commune.
  • Modification du troisième projet : Utilisation des locaux rénovés de l’école élémentaire le Chêne pour créer un accueil périscolaire des élémentaires. Il ne s’agit plus de créer des salles de classes supplémentaires (Rapport d’orientation budgétaire de janvier 2021). Cela réduira la capacité d’accueil de nouveaux élèves dans cette école alors que se construisent plusieurs projets immobiliers (rue du Chêne, route de Brie/rue du Breuil = 150 logements). Cela est-il bien cohérent ?
  • Construction d’une nouvelle structure d’environ 200 m² pour l’accueil des maternelles dans l’enceinte de l’école du Chêne. (485 000 € HT). Son coût correspond au montant qui serait nécessaire pour la rénovation du centre de loisirs élémentaire du Chêne. « Une aide de la CAF à hauteur de 50 % est envisageable sous la forme d’une subvention à hauteur d’1/3 et d’un prêt à taux 0 % pour les 2/3 tiers restant dans la limite de 200 000 € au total » (Orientations budgétaires p.23).

Analyse critique de ce projet

Ce nouveau centre sera placé à l’arrière du bâtiment de l’école élémentaire du Chêne, sur l’espace vert du groupe scolaire donnant sur l’allée reliant la rue du Chêne à la rue de l’abreuvoir. De par son implantation, ce centre sera dans un recoin entre le cheminement et les autres bâtiments du groupe scolaire.

PLAN DE MASSE : implantation du centre
PLAN DE MASSE : implantation du centre

L’abri vélo existant actuellement sera déplacé mais nous ne savons pas où il pourra être réimplanté, sauf en utilisant les espaces disponibles devant le groupe scolaire.

Le projet est de plein pied. Il offre une surface utile assez réduite d’environ 190m2. A l’intérieur de cet espace, sera créé un accueil (16m2), un bureau (11m2), un espace dit de « temps calme » (11.5m2), des sanitaires (12.5m2), un local ménage (3.5m2), un atelier et son annexe de 35m2 et enfin une salle d’activités de 99m2. Cette superficie par rapport aux normes en vigueur permet d’accueillir seulement 45 personnes.

PLAN du projet
Plan du projet : répartition des salles

L’aspect global de ce bâtiment tranchera avec l’existant. En effet, il, sera recouvert d’un bardage bois en mélèze (bois réputé imputrescible) selon une pose verticale à claire-voie. Des poteaux en bois soutiendront la couverture métallique avec isolation (type zinc) permettant une très faible pente (5%) et donnant l’aspect d’un toit très plat. Cette structure architecturale très légère repose sur les poteaux en bois. Les murs ne seront donc constitués que d’une double couche d’isolation thermique en laine de bois et en laine de roche (31cm d’épaisseur), prises entre le bardage et le B.A 13 enduit et peint.

COUPE-1
Élévation Est
COUPE-2
Élévation Sud

Ce type de structure est très vite monté comme le serait une structure dite préfabriquée, assez peu coûteuse mais permettant tout de même une isolation thermique importante et répondant aux normes en vigueur. Les travaux commencés dès le début du mois de juin peuvent être terminés si tout va bien pour la rentrée scolaire de septembre.

Il y a quelques années, le maire a déjà donné son aval à ce type d’architecture en construisant dans l’espace du service jeunesse, au 1 rue de la République, un bâtiment de ce type. Cela vous donnera une idée de l’aspect futur du centre d’accueil et de loisirs maternelle. Aurait-il servi de prototype bas de gamme pour nos futurs équipements municipaux ?

BIJ
Bâtiment du Tremplin (15-17 ans) à gauche de l’image

Analyse critique de ce projet

Pour permettre à la majorité municipale de vendre rapidement le centre de loisirs élémentaire du chêne, il fallait être en mesure de libérer la structure et le terrain à céder. La construction d’une structure vite construite restait la solution la plus évidente. Quitte à ne pas s’intégrer dans l’ensemble architectural du groupe scolaire, déjà fort hétéroclite. Mais n’est-ce pas la règle à Combs-la-Ville ?

Bâtiment du service jeunesse, similaire à celui prévu pour le centre du Chêne
Bâtiment du service jeunesse, similaire à celui prévu
pour le centre du Chêne

L’intégration de ce nouveau bâtiment pose également un problème de taille. Il est censé recevoir des enfants de maternelle. A la différence du centre du Chêne actuel qui offre 7000m2 de terrain pour s’amuser dans un espace verdoyant. Il n’y a pas de jardin, d’espace vert. La cour de récréation se trouve de l’autre côté, derrière le bâtiment principal du groupe scolaire. Et où placer des jeux pour enfants ? Sur le plan cela parait bien compliqué. La place manque !

Allée bordant le futur centre
Allée bordant le futur centre

Un non-sens total qui devrait par principe faire oublier un tel projet. Sauf à intégrer le terrain qui est devant ce nouveau bâtiment et qui est séparé par le cheminement piéton. Cela voudrait dire alors que non seulement nous allons sacrifier près de 8000m2 à un nouveau projet immobilier (maison de retraite supplémentaire) mais aussi une nouvelle parcelle de la trame verte. Cela après la destruction de 1.5 hectares qui ont été vendus pour laisser place à de nouveaux immeubles. Cela parait peu probable et ne résout donc pas les défauts d’un tel projet.

Tout cela montre que ce projet financé pour moitié par la CAF n’est pas des plus réfléchis et des plus pertinents.

Détourner l’attention et faire croire !

Ce projet est donc triplement contestable :

  • Premièrement parce qu’il sacrifie à la fois un équipement public existant (le centre de loisirs du Chêne) et un terrain demain introuvable dans notre commune pour assurer à l’avenir des services publics de qualité.
  • Deuxièmement parce qu’il ne répond pas aux besoins des enfants. Le centre de loisirs du Chêne y répondait parfaitement et pouvait avec la somme dépensée être entièrement rénové et mis aux normes thermiques et énergétiques.
  • Enfin troisièmement, la jauge et le compte n’y sont pas. Un centre de 100 places pour les élémentaires est remplacé par un centre de 45 places pour les maternelles. Et selon l’aveu même de la majorité, cela n’apportera que 15 places de plus pour les maternelles : « pour l’accueil des maternelles qui permettrait de par sa surface une augmentation de la capacité d’accueil des enfants passant ainsi de 30 à 45 enfants accueillis » (Rapport d’orientation budgétaire 2021).

En effet, la population augmente et en particulier le nombre de famille avec enfants. La population rajeunit et le nombre d’enfants susceptibles d’être des usagers des centres d’accueils et de centres de loisirs va augmenter avec les nouvelles constructions. L’argument qui consiste à dire que cela permet de s’adapter aux nombres d’enfants selon les classes d’âges n’est pas non plus recevable. Les enfants de maternelles deviendront des usagers des centres élémentaires.

Mise en place du chantier à l'école du chêne
Mise en place du chantier
à l’école du chêne

Nous avions déjà expliqué notre opposition de principe sur le sacrifice d’un des deux centres de loisirs élémentaire. La lecture du projet que nous vous avons présenté ne nous rassure pas davantage. Nous comprenons le refus de la majorité d’associer les parents, les associations, les élus d’opposition à un tel projet qui ne répond pas aux besoins réels.

Mise en place du chantier
Mise en place du chantier

Ce projet à minima a aussi pour mission de faire oublier la vente d’un centre de loisirs historique pour les combs-la-villais. Nombreux sont ceux qui se souviennent des journées passées en son sein, pleines de joie et de jeux, dans un espace adapté et arboré, abritant toujours le vieux chêne qui lui a donné son nom. Détourner l’attention en communiquant sur le fait que la majorité municipale investit pour les enfants alors qu’elle fait le contraire. Faire croire est malheureusement toujours le mot d’ordre de la majorité et cela au dépend de l’intérêt général. Nous sommes pour l’adoption d’une solution plus raisonnable et qui garantit la conservation de notre patrimoine. Mais cela vous le savez déjà !