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Que révèle l’herbe de nos espaces verts ?

Le maire de la commune est-il aussi attaché à la préservation de la biodiversité et à la lutte contre le réchauffement climatique qu’il nous le dit ? Président des éco maires de France, nous serions en droit de le croire. La simple gestion de l’herbe de nos espaces verts nous interroge …démonstration de ce qui est fait et de ce qu’il faudrait faire.

Tonte raisonnée ou… déraisonnable ?

La commission municipale d’appel d’offres se réunissait le13 juin dernier afin d’attribuer un marché public pour une partie des espaces verts de notre commune. Une part importante de la gestion de nos espaces verts est effet sous-traitée à des entreprises extérieures selon un cahier des charges défini par le service Espaces verts de la commune. Chacune a son secteur. L’entreprise retenue est payée pour effectuer au minimum 12 tontes /an.

Qu’avons-nous constaté sur le terrain le mercredi 15 juin 2022 au parc central ?

Il est près de midi et la température dépasse 32 degrés. Le soleil est au plus haut. Pourtant l’espace est envahi du bruit assourdissant des tondeuses qui, comme c’est devenu malheureusement une habitude, effectuent une coupe dramatiquement rase du gazon.

Quel intérêt, sous un soleil implacable,
à tondre ras la pelouse du parc Central ? Aucun !

La sagesse, la logique exigeraient, en période de sécheresse, pour les collectivités comme pour les particuliers, de laisser les tondeuses dans leur remise afin de conserver au sol le peu d’humidité qui lui reste grâce à une couverture végétale suffisamment haute (15 cm).

Coupe rase un jour de canicule :
c’est l’asséchement du sol assuré !

Au cœur de l’été, ne multipliez pas les tontes ; espacez-les le plus possible au contraire et ne tondez jamais court : un gazon court repousse plus vite et cause un dessèchement du sol accéléré.

Sans être affiliées à une quelconque association d’élus pour l’Environnement, il est des communes françaises, en particulier en Alsace et en Bretagne, qui se distinguent, en toute discrétion, sur le plan de la préservation des ressources naturelles et de la biodiversité. Ces expériences sont pour la plupart totalement indolores sur le plan économique. Comme à Fougères, en Bretagne.

Sous un soleil de plomb, tonte contre nature…

Ainsi, serait-il logique que la mairie s’inspire de ces expériences vertueuses et montre l’exemple dans sa politique de gestion des espaces verts publics pour lutter contre les ilots de chaleur.

Le remarquable exemple de Fougères…

Pourquoi parler de Fougères ?

Fougères figure parmi les collectivités qui n’ont pas attendu les décrets « Sécheresse » pour réagir. Cette commune prend le temps de communiquer, de convaincre et d’interagir AVEC les habitants.

Ville comparable en importance à la nôtre avec ses 20 000 habitants, sa politique de gestion des espaces verts est beaucoup plus efficace, vertueuse et évoluée qu’à Combs.

Fougères : un exemple de préservation de la biodiversité
en milieu urbain dense…

Malgré une densification continue, Fougères possède 144 hectares d’espaces verts, de boisements et de zones humides naturellement protégées avec un personnel qui compte de précieux éco-jardiniers. Le cimetière de 5 hectares de la ville est végétalisé et 4 parcs publics sur les 7 que compte la ville sont labellisés LPO (Label de la ligue de protection des oiseaux). Ils seront 6 l’année prochaine.

En temps normal, Fougères pratique la gestion différenciée sur les 10 hectares de ses parcs publics dont la moitié est sous-traitée. L’éco-pâturage s’inscrit dans cette démarche. L’élagage, très responsable est interrompu en période de reproduction de la faune sauvage (15 avril au 15 juillet). Après cette période, ces élagages sont réalisés avec l’assurance de ne perturber aucune nidification. Les arbustes sont taillés au sécateur. Le recépage est un vrai recépage, par tiers (1 branche coupée sur 3 par an).

A Combs-la-Ville, le recépage est radical : toutes les branches sont coupées à la fois ! Les tontes sont rases faute de contrôle malgré le cahier des charges.

Parc Central : quel intérêt d’aller priver les arbres de leur tapis d’herbe ?
Ils en ont besoin pour bénéficier d’un peu d’humidité !

A Fougères, en temps normal, le gazon n’est jamais coupé court (15 cm minimum en période de sécheresse). Le produit des tontes n’est pas laissé sur place, permettant d’appauvrir le sol pour favoriser l’implantation naturelle d’essences pionnières qui, elles, nécessitent peu d’azote et possèdent un niveau d’adaptabilité optimum au terrain. Ces dernières remplaceront progressivement les semences industrielles dites « de jardinerie » qui disposent de capacités d’adaptation moindres. Enfin, en période de sécheresse, seuls les chemins et passages les plus fréquemment utilisés sont tondus. Les surfaces restantes sont laissées en friches herbacées. On ferait difficilement mieux pour la préservation de la biodiversité.

Pour quelles raisons le maire de Combs-la-Ville ne suit-il pas cet exemple ? Pourquoi nos parcs et leurs maigres zones de prairie naturelle sont-ils si maltraités par des jardiniers qui sont contraints de suivre des instructions héritées d’un temps révolu alors que beaucoup d’entre eux, nous l’avons constaté en discutant avec eux, aimeraient être écoutés et faire autrement ?


La solution trouvée par la mairie serait-elle d’utiliser du synthétique ?

Certes non, ceci est un clin d’œil à l’aménagement réalisé ces derniers jours !  En effet, nous avons tous constaté que notre entrée de ville a été « habillée » avec de l’herbe synthétique et quelques pots…une fois de plus, une fois de trop !

Une herbe bien verte et rase en synthétique…

Redevenons sérieux. Pour quelle raison le dialogue sur la gestion des espaces verts, qui devrait faire consensus, est-il impossible avec la mairie ? De nombreux Combs-la-Villais nous ont contacté à ce sujet et certains ont essayé de faire évoluer les choses.

De toute évidence, il serait plus judicieux de revoir notre copie en définissant mieux les zones qui nécessitent un nombre de tonte plus fréquent et celles qui doivent être mises en prairie. Le plan de gestion et le cahier des charges imposés aux entreprises doivent prendre en compte les conditions climatiques d’intervention en fonction de la température et de la sécheresse…

…vite arrachée par quelques réfractaires !

Le plan de gestion de nos espaces verts est donc entièrement à redéfinir en fonction des usages de nos espaces verts. Le plan et l’organisation même de nos espaces verts sont à redessiner : espaces pour les enfants, espaces de convivialité pour tous, espaces de jeux pour les adolescents, espaces à planter pour créer des bosquets, espaces de prairie pour développer la biodiversité. Et ne pas faire croire que la plantation de deux mini-forêt promises à un dépérissement programmé est LA SOLUTION.

Biodiversité : Faites ce que je dis, pas ce que je fais !

Pris en flagrant délit ! Lundi 28 mars, le Parc Central a longuement résonné du vacarme des tronçonneuses en pleine période de nidification et de reproduction de notre petite faune sauvage. Il serait pourtant si facile de ne pas être si destructeur et de faire autrement…

S’il vous plaît, pas d’élagage pendant la période de nidification !

L’information circule bien de nos jours. Aussi, devrions-nous tous être conscients que la biodiversité et les activités humaines ne font pas bon ménage. Nous devrions jouer sur le registre de la discrétion au contact de la nature qui peut être gravement perturbée par toute cette gamme de tronçonneuses, broyeuses et autres engins à moteurs thermiques que la technologie a mis à notre disposition et dont nous faisons grand usage que ce soit dans nos forêts, nos parcs publics ou nos jardins.

Élagage intempestif le 28 mars

Une sorte de trêve a cependant fini par s’instaurer parmi les forestiers, les professionnels des espaces verts responsables et les particuliers attentifs à la nature. Une trêve vertueuse qui se situe, chaque année, entre la fin du mois de février et le début du mois d’août. Période durant laquelle il faut éviter de toucher aux arbres et aux haies afin de respecter la période de reproduction de la petite faune sauvage. Dont les oiseaux.

A Combs-la-Ville, les ornithologues vous diront que nous sommes entrés dans cette période de reproduction et de nidification depuis déjà la mi-mars. Aussi est-ce avec étonnement que les usagers du Parc Central ont eu la mauvaise surprise, lundi 28 mars dernier, de constater la présence d’une entreprise d’élagage dans le parc. Cette entreprise, sans retenue, « nettoyait » les taillis et s’employait à abattre plusieurs arbres. Le vacarme ambiant aidant, les hôtes habituels de ces lieux – troglodytes, mésanges et autres pouillots véloces – avaient pris la fuite ! Ce 28 mars, en quelques heures, plusieurs couvées ont sans aucun doute été perdues…

Abattage :
une broyeuse en action et des arbres
qu’on abat en dépit de toute logique !

Proscrire le recépage ! !

Les taillis et les buissons sont importants pour les passereaux. C’est dans ces taillis et ces buissons – et non dans les arbres, comme on serait tenté de le croire – que 90 % des espèces d’oiseaux trouvent refuge et nourriture.

Recépage de noisetiers : les écureuils (et les promeneurs)
n’auront qu’à aller chercher leurs noisettes ailleurs cette année…

Au Parc Central, les entreprises intervenantes ont pris pour habitude d’effectuer des coupes très sévères dans ces taillis, ne laissant que des moignons de branches près du sol. On appelle cela, le recépage. Cette habitude témoigne d’une technique sylvicole totalement dépassée. Elle est normalement destinée à « éclaircir » les taillis. De fait, elle fait souffrir le végétal et est contre-productive. En effet, la repousse du végétal se fait plus dense encore ! Qu’à cela ne tienne : on effectuera un nouveau recépage et le végétal finira par rendre les armes !

On le voit donc, le recépage constitue une technique très discutable, ne répond à aucune nécessité et reste, de toute façon à proscrire totalement en période de reproduction !

Élagage sur des branches basses d’un des cèdres
du Parc Central l’an dernier.
Quelle utilité ? Aucune ! Un risque majeur d’affaiblissement
de l’arbre car le diamètre de coupe est trop important…

Notre étonnement est d’autant plus grand que le service Développement durable de la mairie a pris position également pour cette trêve… que, finalement, la mairie et son service technique ne respectent pas !

Des alternatives existent pourtant…

Certaines communes autour de la nôtre – Quincy-sous-Sénart, par exemple – appliquent cette trêve. Et ce que peut faire Quincy, pourquoi notre maire, Président des « éco-maires » de France, ne pourrait-il pas se décider à le faire aussi ?

Se décider à adopter une attitude plus respectueuse de l’environnement et de la nature NE COÛTERAIT RIEN à notre maire et à sa majorité. Cela aurait même tendance à lui faire réaliser des économies tout en favorisant nos espèces sauvages – que les usagers du Parc apprécient tant : passereaux, écureuils, hérissons…

Un petit habitant du parc central

Cela ne coûterait pas plus cher non plus de demander aux agents municipaux et aux entreprises de sous-traitance qui interviennent dans le parc d’adopter des comportements plus vertueux et de le leur signifier au moment de la signature du contrat.

Enfin, il serait approprié de donner au service Développement Durable communal les moyens de se faire entendre et de lui accorder un vrai poids dans la vie municipale, loin du pâle rôle qu’il s’efforce de jouer actuellement. Comment ? En en faisant une entité d’action dite « transversale » en connexion directe avec tous les autres services municipaux, à commencer par l’urbanisme.

Le service de Développement durable doit, à notre avis, être vu non comme un alibi politique, un élément du « greewashing » à la mode dans la majorité, mais plutôt comme un acteur incontournable à consulter avant toute prise de décision importante et touchant le milieu naturel. Un moyen de lui donner une voix pleine et entière dans les décisions. Peut-être, ainsi, parviendra-t-on à redonner à nos équipes techniques et à nos élus le goût de découvrir (ou redécouvrir) notre Parc Central et à éviter les outrages inacceptables que, par désintérêt manifeste, parfois on lui fait subir…

A noter que les élagueurs étaient revenus au parc Central une semaine après, le lundi 4 avril. Les couvées ont derechef beaucoup apprécié ! Les retrouverons-nous les semaines à venir ?

champ de foire dans le parc central

Mauvaise surprise au parc central !

En pleines vacances, dans la torpeur de l’été, un projet inconnu a fait son apparition au cœur du parc central, sans concertation aucune ni des habitants, ni du conseil municipal

Un champ de foire de 2100 m²

Nous avons été profondément révoltés d’apprendre que le parc central, cher à notre ville, est menacé une fois de plus. En effet, une vaste zone de 2100 m² va être bitumée pour accueillir un champ de foire alors que durant la précédente mandature le maire a déjà sacrifié 1.5 hectare du parc pour construire des immeubles. Il faut savoir qu’un champ de foire est un espace artificiel ou naturel (champ , espace vert), dédié à l’organisation de certains évènements comme les fêtes foraines et autres manifestations (cirque, brocantes…).

Sur les 13300m² restant de la précédente vente, 2100m² seront bitumés

La décision a été prise par le maire durant les vacances, sans concertations. Nous avons découvert ce projet qui n’a jamais fait partie du programme du candidat Guy Geoffroy, lors d’une commission qui a attribué à l’entreprise EUROVIA le chantier (Parking APF + Champ de foire) pour un montant de 159 309€. Ce projet très coûteux n’a également pas été indiqué dans le journal « Rencontre » de mars 2021 (p.14), dans un article intitulé : « Les grands projets s’engagent ». Nous nous interrogeons sur les silences qui ont entouré un projet d’une telle envergure !

Aucune trace de ce projet, ni dans la communication du
maire ni dans le budget voté en février 2021

Pourquoi pas, mais pourquoi là ?

L’idée d’un espace dédié à la réception d’évènements n’est pas en soi une mauvaise idée, mais ce projet est-il raisonnable ?

  • De gros investissements ont été faits au niveau du kiosque pour accueillir des manifestations et ont déjà entrainé une imperméabilisation du sol.
  • La localisation au cœur du parc central désormais bordé d’immeubles d’habitation est inadaptée.
  • Le parking de l’ancien Intermarché, aujourd’hui totalement laissé à l’abandon, avait déjà assuré cette fonction dans le passé (cirque, fêtes foraines…), ce qui ne posait pas de problèmes de nuisance pour les habitants de la ville.
Le champ-de-foire serait mis en place à gauche de l'aire de jeux
Le champ-de-foire serait réalisé à gauche de l’aire de jeux

Peut-être est-il possible de trouver un espace pouvant satisfaire le besoin d’un champ de foire et le bien-être des combs-la-villais dans une zone non-résidentielle qui respecte le pacte de transition écologique ? Cela se fait dans d’autres communes comme à Varennes-Jarcy, qui met à disposition un grand champ remplissant tout à fait ce rôle, où se tiennent entre autres forums et brocantes, ou encore à Moissy-Cramayel dans le parc des Maillettes.

Un impact écologique désastreux !

Depuis des années, la question de la perméabilité des sols est une donnée très importante face aux enjeux climatiques. En effet, le fait de bitumer un espace vert détruit non seulement l’écosystème présent initialement, mais ne permet également pas aux eaux pluviales de s’infiltrer naturellement dans les nappes phréatiques. Il s’agit donc d’empêcher au maximum cette imperméabilisation des sols partout où cela est possible, en réfléchissant à des aménagements pratiques mais respectant cette notion.

L’artificialisation de 2100 m² de parc auquel s’ajoute un accès large de 6m pour la circulation des camions à partir du parking de l’A.P.F est donc, de ce fait, un non-sens écologique total et en rupture avec les recommandations actuelles en terme de préservation de l’environnement.

De plus, nous pouvons légitimement nous poser la question de la cohérence des décisions politiques du maire et de sa majorité en ce qui concerne le respect des engagements pris dans le cadre du pacte de transition écologique signé en février 2020 avec le collectif. Pour le président des éco-maire cela parait incroyable !

Pacte de transition GG
Pacte de transition signé par Guy Geoffroy

En effet, le maire dans son édito du journal « Rencontre » de juin 2021 se félicitait d’avoir  » récemment mis en place avec [ses] partenaires du « Collectif pour le Pacte de Transition », le groupe de suivi paritaire qui permettra d’évaluer en permanence la concrétisation sur la commune des engagements [qu’il a pris] pour permettre d’atteindre au mieux les objectifs qu’il nous revient d’assumer pour contribuer à notre niveau au grand combat pour l’avenir de la planète ».

A Moissy, nul besoin de bitume !
A Moissy, nul besoin de bitume ! Chez nous non plus.

De fait, la décision du maire est en total contradiction avec ses engagements alors même qu’il justifie le projet du parking Pablo Picasso (400 000€ de coût), pourtant encore en bon état, par son attachement à la notion de perméabilité alors qu’il veut faire le contraire dans le parc central en dépensant sans compter plus de 142 000€.

Des nuisances colossales pour les riverains

Le parc central est bordé de très nombreuses habitations, dont les occupants jouissent de cet espace calme et vert attractif et agréable. Après une semaine de travail, qui aimerait trouver sous ses fenêtres le bruit, la cohue, la musique entêtante des manèges, des cirques, ou autres évènements festifs ? Comment seraient gérés les déchets laissés inévitablement par ce type de manifestations dans l’environnement ?

L’implantation de ce champ de foire réduirait considérablement la qualité de vie des Combs-la-villais, le parc central étant un rendez-vous incontournable pour une promenade ou des retrouvailles entre amis, et un lieu important dans l’histoire de notre commune.

L'aire de jeux sera bordée par une grade dalle de bitume noire ! un environnement plaisant...
L’aire de jeux sera bordée par une grande dalle de bitume noire plaisante et apaisante…

Il est temps que la politique de Combs-la-Ville soit tournée vers l’ensemble de la population, vers un bien-être collectif et dans un respect d’une transition écologique vitale aujourd’hui. C’est ce que nous nous efforçons de faire, ensemble, autrement.

Depuis sa création il y a 15 mois, « Ensemble Autrement » observe, enquête, dénonce et propose des solutions aux problèmes constatés dans notre commune, et nous continuerons tout au long de cette nouvelle année scolaire à vous informer.

Agissons !

Rencontrons-nous derrière la piscine

(parc central)

Samedi 11 septembre de 11h à 16h

herbes folles dans le cimetière

Plaintes et interrogations sur la gestion du cimetière

Durant plusieurs semaines, nous avons été alertés et contactés au sujet de l’état catastrophique du cimetière. Nos informations sur une gestion qui interroge.

Invasion « d’herbes folles » et de ronces

Pendant de nombreux mois le cimetière de notre commune n’a pas été entretenu malgré les demandes répétées des usagers. Les herbes, les ronces ont peu à peu envahi allées et tombes. Cette situation éprouvante pour les familles a rendu difficile la circulation à l’intérieur du cimetière.

Les herbes folles se répandent entre les tombes
Les herbes folles se répandent entre les tombes

De nombreux combs-la-villais nous ont demandés d’intervenir. Nous nous sommes rendus sur place et nous avons constaté : des tombes envahies par des « herbes folles », des allées de moins en moins entretenues, des zones entières laissées à l’abandon.

État après plusieurs mois d'abandon
État après plusieurs mois d’abandon

Les élus du groupe « Agissons pour Combs » ont adressé une question au maire à ce sujet pour le conseil municipal du 14 juin.

Près des maçonneries, les herbes s'enracinent
Près des maçonneries, les herbes s’enracinent

Après plusieurs mois de laisser aller, la majorité municipale a enfin réagi et a envoyé plusieurs employés communaux. Ils ont œuvré durant plusieurs jours la semaine dernière afin de procéder à une remise en état de ce lieu de recueillement. C’est dire combien ce site essentiel dans une commune avait été oublié par ceux qui gouvernent cette ville.

Gros doutes sur les explications du maire

Pourquoi et comment une telle situation est-elle possible ? Le maire a répondu en conseil municipal que tout cela était dû :

  • Au COVID (nombreux arrêts maladie des personnels du service d’espace vert)
  • Aux conditions climatiques de ce printemps
Cimetière de Brie
Cimetière de Brie

Ces explications ne nous ont pas convaincus. Dans les villes voisines les cimetières n’ont pas connu une telle situation et ont bénéficié d’un entretien bien plus soigné. Nul besoin d’en rajouter, les photos parlent d’elles-mêmes. Aurions-nous un micro climat et eu un « cluster » à Combs-la-Ville ? Sans exiger un entretien au « cordeau », une autre gestion est possible.

Cimetière de Lieusaint
Cimetière de Lieusaint

Dans notre commune, une grande partie des tâches d’entretien des espaces verts est assurée par des entreprises privées d’espace vert et en particulier pour les tontes. La commune ne conserve que certaines tâches (entretien du parc Chaussy par exemple). La ville aurait donc pu mandater sa sous-traitance pour assurer un entretien minimum. Par délégation, le maire peut engager ce type de frais. Alors pourquoi ne pas l’avoir fait ?

Cimetière de Moissy
Cimetière de Moissy

Des raisons inavouables

Le cimetière a été géré, depuis toujours, par un employé municipal (entretien et surveillance). Il est parti voici quelques mois à la retraite et n’a pas été remplacé. La gestion du cimetière en a subi les conséquences.

La raison principale est la recherche d’économie :

  • Réduction drastique du budget de fonctionnement.
  • Diminution du nombre de postes de titulaires
  • Retard des embauches pour remplacer les postes vacants.
Jolis coquelicots...
Jolis coquelicots…

Le maire a précisé le 14 juin que ce serait désormais le service d’espace vert qui en assurerait l’entretien. Cette décision est contestable. Il n’y aura plus personne pour un entretien précis et constant et pour assurer la surveillance alors que le vandalisme devient un problème dans de nombreux cimetières.

Des budgets de fonctionnement rognés

Il n’y a donc pas de budget pour assurer l’entretien du cimetière ou remplacer le gardien qui est parti.

Et des craintes sur la gestion de demain …

Faute de budget, l’entretien du cimetière n’a donc pas été une priorité ! Or l’interdiction progressive d’utiliser des produits phytosanitaires par les communes oblige à revoir la gestion de notre cimetière, nos espaces verts et nos rues. Les municipalités doivent s’adapter (moyens humains et techniques supplémentaires pour maitriser les mauvaises herbes). Or nous allons dans le sens contraire : moins de moyens et des interventions de plus en plus distantes et rares.

Invasion sur l'enrobé rue Sermonoise
Invasion sur l’enrobé : rue Sermonoise

Nous pouvons en faire le constat dans nos rues où la situation est préoccupante, faute d’une gestion suffisante. Il n’est pas possible de laisser cette gestion aux riverains, cela ne marche pas. Il faut donc que cela soit assuré en tant que service public.

Résultat de la gestion actuelle : les « herbes folles » gagnent les enrobés en limite de murs ou de bordure de trottoir. Les enrobés sont abimés par les racines. Le coût financier et écologique sera alors important à terme.

Destruction progressive de l'enrobé
Destruction progressive de l’enrobé

Dans notre cimetière, le manque d’entretien va aboutir aux mêmes résultats que dans nos rues. Les maçonneries des tombes vont être progressivement endommagées par les racines. Ce seront les familles qui en feront les frais !


un projet immobilier global: piscine et immeubles

Piscine et projet immobilier : un choix destructeur !

Pourquoi un projet de piscine, devenu centre aquatique, est il devenu un projet immobilier global ? Petits compléments d’informations pour mieux comprendre un projet tant retardé.

Comment financer un projet coûteux à 12 millions d’euros ?

Retardé faute de moyens financiers, le projet au départ prévu comme une rénovation globale est devenu un projet de centre aquatique couteux.

En 2014, le projet est dans les cartons depuis 6 ans, rien n’est encore acté pour sa réalisation. La création de la nouvelle agglomération de GPS en 2016 change la donne. L’agglomération va donner une partie des subventions nécessaires pour la construction de la nouvelle piscine. La commune prendra sur ses deniers plus de 50% de la dépense. Dans le même temps, la gestion des piscines passe sous le contrôle de GPS. A charge à la commune de réaliser l’équipement.

110 logements sur 13200 m2

Pour financer un projet qui n’est plus, de fait, la réalisation d’une simple piscine, la ville va devoir emprunter et autofinancer l’équipement. Le budget annuel de la ville tourne alors autour de 27 millions d’euros. Elle doit donc s’autofinancer en réalisant une opération immobilière d’envergure. Et pour cela, la commune vend 1 hectare et demi du parc Central à des promoteurs. Le projet pour ce quartier n’est donc plus la réalisation d’une piscine. Il s’agit désormais de construire un quartier avec la création de nouveaux immeubles. L’appétit féroce des promoteurs, avec la bénédiction du PLU (Plan local d’urbanisme) et de la municipalité, peut se déchaîner sur ce morceau d’espace vert sacrifié. C’est bien un choix politique. Cet apport permet alors de boucler le budget. A quel prix !

Projet immobilier et espace vert sacrifié

Une question de choix politique

Au départ , il s’agissait d’une rénovation globale, pas d’une refonte totale. Aussi, le centre aquatique, s’il conserve l’ancienne piscine, est devenu un projet très coûteux. Il doit offrir des équipements hauts de gamme. Certains étaient-ils vraiment nécessaires ? Nos moyens financiers sont limités. Des communes voisines de notre agglomération comme celle de Moissy-Cramayel proposent des offres similaires. Était il utile de faire un hammam et un centre fitness ?

Et que dire du bassin nordique qui a coûté cher à la commune alors que ce type de bassin est énergivore et pose la question de son bilan carbone. Nous devons réduire notre impact écologique et la création de ce bassin ne va pas dans le bon sens.

Il existe à Combs, et cela depuis de nombreuses années, un centre fitness très performant. Ce projet pouvait donc être plus raisonnable. Cela aurait évité à la commune de vendre une partie du parc Central et avoir une gestion « en bon père de famille » comme le revendique le maire depuis tant d’années.

La ville, en concertation avec les habitants, aurait pu répartir ses moyens sur plusieurs projets aux échelles raisonnables.

Un exemple à ne pas reproduire

Depuis plusieurs mandatures, les projets qui aboutissent sont trop importants et coûteux pour les finances de notre commune. Ce fût le cas de la nouvelle mairie, du nouveau marché et aujourd’hui du nouveau centre aquatique. La question du dimensionnement des projets se pose donc. Pour financer des équipements qui veulent apparaitre comme les plus exceptionnels et les meilleurs possibles, la commune est condamnée à faire des coupes sombres. Elle réduit ses budgets de fonctionnement, entretien au minimum les autres équipements publics comme ses gymnases. La majorité au pouvoir depuis 25 ans reporte la réalisation du catalogue de promesses ou les recycle. Plus grave encore, cela oblige la ville à se séparer de biens communaux. Des biens publics pourtant important pour le bien être des combs la villais. Qui ne regrette pas l’espace vert et la promenade si agréable derrière l’ancienne piscine ?

Notre crainte est que ce type de montage financier soit renouvelé pour la réalisation du nouveau DOJO. Nous devons donc rester vigilant !

Nous proposons de sortir de ce modèle

Nous ne remettons pas en cause le fait de réaliser un centre aquatique plus conforme aux besoins des habitants. Le centre réalisé est de qualité et l’équipe mise en place par l’agglomération est motivée, dynamique et pleine de projets au service des combs la villais. La conservation de la piscine de 1975 est un choix heureux des architectes.

Mais en se concertant avec les citoyens et les différents acteurs de la vie communale, il est possible de mieux cerner les besoins réels et de mieux définir le dimensionnement des équipements à réaliser ou à rénover. Il faut s’interdire de vendre les biens communaux et en particulier les espaces verts qui sont l’identité même du « bien vivre » dans notre commune. Penser l’avenir passe par une nouvelle façon de pratiquer la vie politique locale en donnant aux citoyens les moyens de s’exprimer et de participer à la mise en place des projets.

https://actu.fr/la-republique-de-seine-et-marne/loisirs-culture

https://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/combs-la-ville-3500m2-5-bassins-le-centre-aquatique-camille-muffat-enfin-dans-le-grand-bain-06-09-2020-8379654.php

https://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/combs-la-ville-77380/combs-la-ville-la-piscine-ferme-vendredi-et-rouvrira-renovee-en-2020-19-12-2017-7461663.php