Étiquette : Communication

100000€ ???est-ce possible ...

Aire de jeux, aire de rien !

Dès que les travaux ont commencé en juillet, nous nous sommes réjouis de la réinstallation d’une aire de jeux dans le parc central. Les besoins des familles et des enfants semblaient enfin pris en compte après tant d’années d’abandon. Et pourtant…

Notre imagination nous a-t-elle joué des tours ?

A la lecture du journal « Rencontre » du mois de mars 2021 (p.13), alors même que notre association avait lancé une pétition pour la création de nouvelles aires de jeux, nous nous sommes mis à rêver.

P.13, journal "Rencontre de mars 2021
P.13, journal « Rencontre de mars 2021
et l’annonce d’un budget de 100 000€

Ce que nous vous avions proposé dans notre article du 11 janvier 2021, c’était l’installation de nouvelles aires de jeux sur l’ensemble du territoire communal avec un budget pluriannuel pour les réaliser. Nous avons donc imaginé pour le parc central, à la lecture du journal communal, une aire de jeux :

  • Bien délimitée dans laquelle nos enfants seraient en parfaite sécurité (clôture, accès réservé aux seuls piétons et poussettes)
  • Totalement sécurisé au sol sur la totalité de la surface permettant d’éviter les accidents et les petits bobos (synthétique souple)
  • Donnant envie et qui offre un espace suffisant pour qu’enfants et parents se sentent en confiance
  • Offrant de multiples activités dont la conception serait bien pensée, fonctionnelle et ludique (à l’image de ce château fort de l’aire de jeux du parc de Moissy-Cramayel)
  • Permettant aux parents de se poser et d’échanger dans la convivialité, assis sur des bancs ou des sièges urbains en bon état
  • Intégré dans un environnement sain et agréable, une sorte de cocon douillet
Type de structure de jeux multiples : aire de jeux , Niort
Type de structure de jeux multiples et sécurisé :
aire de jeux à Niort

Notre rêve à l’horizon de la fin d’été allait prendre forme puisque le maire avait prévu 100 000€ de travaux. Une somme tout à fait nécessaire pour réaliser une belle aire de jeux selon les normes actuelles et répondant aux attentes des habitants.

Une tout autre réalité au parc central !

La découverte de l’aire de jeux du parc central nous a fait sortir brutalement de nos doux songes ! En lieu et place d’une aire de jeux flambante neuve, les anciens jeux ont été réinstallés. Certes, cette réinstallation permet aux enfants de s’amuser mais cela est loin de nous faire rêver. Nos propositions et ce que nous souhaitons pour les combs-la-villais sont bien loin d’être réalisées :

  • Pas de trace de clôture
  • Pas davantage de sol global et sécurisant mais de la terre et des cailloux entre les jeux comme au parc Chaussy (pas certain que cela soit adapté !)
Après les travaux : les jeux alignés
Après les travaux : les jeux alignés
  • Moins de sol synthétique et souple, seule la petite surface de chaque jeu en est dotée
  • Des jeux anciens et en nombre insuffisant compte tenu du nombre de familles avec enfants habitant le secteur.
  • Cerise sur le gâteau : cette aire de jeux sera bordée par un champ de foire et sa belle dalle de bitume de 2100m² dont personne n’avait entendu parler, histoire de réchauffer l’atmosphère des chaudes journées d’été.
Aire de jeux : avant les travaux
Aire de jeux du parc central :
avant les travaux

Cette aire de jeux est-elle vraiment terminée ? Devait-elle être ouverte au public alors que tout reste à faire ?

P.12 Journal "Rencontre" septembre 2021
P.12 Journal « Rencontre » septembre 2021:
un chantier sommairement sécurisé.

Durant les travaux, le chantier a été grossièrement sécurisé. Une question nous a alors taraudés. Où sont donc passés les 100 000€ qui devaient permettre de réaliser une aire de jeux de qualité ? Auraient-ils été utilisés pour réaliser le champ de foire ? Est-ce encore un tour de passe-passe comme le maire et sa majorité en ont la recette ?

COMMISSION DE PROCÉDURE ADAPTÉE 20 JUILLET 2021
RAPPORT, p.2

La question de la sécurité de nos aires de jeux se pose légitimement. Dans le journal « Rencontre » de septembre (p.12), la majorité municipale a cherché à rassurer les utilisateurs. Tout serait sous contrôle. Or, dès la semaine dernière et à peine installée, un accident se serait déroulé dans la structure la plus importante de cette aire de jeux du parc central, nécessitant une intervention des pompiers. Au vu des photos de cette aire de jeux du parc central, nous sommes dubitatifs et nous nous interrogeons sur les priorités de cette majorité. Nous ne pouvons qu’attendre une sécurisation de l’aire et une clôture de l’ensemble comme c’était le cas auparavant.

Avant les travaux, un espace plus sécurisé et un sol adapté
Avant les travaux, un espace plus sécurisé et un sol mieux adapté

Ainsi, cette aire de jeux n’est en définitive qu’un mirage, une promesse du maire de plus qui ne sera pas honorée. La communication bien rodée de la majorité est de faire croire. Cela est malheureusement le cas depuis de très nombreuses années. Nous ne pouvons que le déplorer et espérer qu’enfin les besoins des familles soient entendus, aussi bien au sujet des aires de jeux que pour les services municipaux aux tarifs exorbitants, qui se réduisent année après année comme peau de chagrin.

Agissons !

Rencontrons-nous derrière la piscine

(Parc central)

Samedi 11 septembre de 11h à 16h

Signez la pétition sur change.org : https://chng.it/sBgT5BGfRY

centre commerciale picasso

Commerces : Faire mieux et autrement

Alors que la crise frappe durement nos commerces et entreprises de quartiers, la politique municipale répond-elle aux enjeux ?

Bonnes intentions et communication

Quelles sont les actions menées par notre commune pour aider et soutenir nos entreprises et petits commerces ?

Tout d’abord une incitation à acheter dans notre commune « Je vis à Combs, j’achète à Combs ». Cela cible aussi bien les enseignes qui n’ont pas souffert du confinement que celles non essentielles en difficulté. Cette campagne était censée aider les petits commerçants et artisans de notre commune. Ce slogan montre de fait ses limites et ses incohérences. De plus, les zones périphériques sont également favorisées par ce slogan. Celui-ci ne fait pas de différence entre les petits entrepreneurs souffrant des conséquences de la crise et les entreprises florissantes à la situation financière mieux établie de la périphérie. Inciter à acheter dans les zones périphériques et dans des chaînes alimentaires qui ne sont pas en difficulté est donc contre-productif.

Ensuite, des actions municipales qui sont censées soutenir financièrement certains commerçants. Ce fut le cas de l’opération « Sapins solidaires  » qui en définitive relève davantage d’une l’opération communication aux objectifs confus. Il y eut également, entre le 7 et le 11 décembre, la distribution des colis de Noël aux seniors. La majorité municipale a sollicité les deux fleuristes de la ville pour qu’une petite plante fleurie soit associée au colis, opération louable et réussie. Enfin deux concours ont été également organisés. Les gagnants obtiendront en totalité 4 chèques cadeau de 100 euros utilisables dans les 15 salons de coiffure et d’esthétique de la ville. Le total de ces actions aura coûté moins de 4500 € à la commune. Or, les commerces de proximité contraints de fermer durant le confinement sont « en danger de mort ».

centre commercial de l'abreuvoir
Centre commercial de l’Abreuvoir

Pourquoi l’aide communale est-elle limitée à des actions de communication ?

Une ville en souffrance

Nos finances sont au plus bas et depuis plusieurs mois tous les budgets sont bloqués même si dans le même temps, les élus de la majorité ont voté l’augmentation des indemnités des élus (+54000euros/an). Plusieurs taxes sont revues peu à peu à la hausse. C’est le cas de la taxe locale sur les publicités extérieures qui peuvent affecter nos commerces ( taxe locale sur les enseignes et publicités extérieures (TLPE). Fi de concours ou commandes ponctuelles, nos commerçants ont besoin d’une véritable politique de la ville en faveur des commerces de quartiers.

En effet, les petits commerçants qui avaient survécu à la politique menée depuis 20 ans dans notre commune, sont en danger de mort. Les confinements, la perte de clientèle due au développement toujours plus important des zones périphériques comme celle de l’Eco pôle vont achever les derniers survivants. Les deux derniers fleuristes, nos coiffeurs ne savent pas comment faire pour s’en sortir. Dans certaines communes, certains maires ont proposé des aides pour favoriser le drive et soulager financièrement les petites entreprises. Ce ne fut pas le cas à Combs. Tout au contraire, les boulangers ont découvert comme nous tous, l’installation d’une boulangerie de la chaine Ange qui fait du « dumping » à l’aide de prix impossibles à suivre par nos artisans de quartiers.

Place de l'An 2000
Place de l’An 2000

Une vision alternative

Le constat est donc simple. Combs-La-Ville n’offre rien d’attirant pour les habitants et cela contribue à renforcer cette réputation de « ville dortoir ». Et pourtant son modèle d’organisation autour de 5 petits pôles commerciaux pourrait être un véritable atout alors que certaines personnalités politiques et de nombreux urbanistes se posent la question de la ville de demain. Déplacements, travail, taille de la ville, services de proximités conduisent à voir ses pôles comme autant de petits cœurs de village d’une ville polycentrique. Ce modèle était à l’origine même du développement de Combs-la-Ville. Mais la création de pôles périphériques a affaibli peu à peu les pôles de quartier. Ces mêmes pôles ont vu se développer des enseignes qui ont occupé peu à peu l’espace et remplacé les commerces de proximité.

Cela doit nous conduire à rejeter le modèle soutenu par le maire depuis plus de 20 ans . La ville est un tout et son développement doit se faire en cohérence. Ce n’est pas en agrandissant la surface commerciale au détriment des petits commerces que cela va sauver le centre Pablo Picasso. Il y avait autrefois 12 commerçants et services dans ce centre, il n’en reste que cinq aujourd’hui. Le projet risque à terme de ne laisser dans cet espace qu’une seule enseigne qui vendra fleurs, pains, magazines et il ne nous restera, une fois de plus, que des regrets.

centre commercial Pablo Picasso
Centre commercial Pablo Picasso

Nous devons donc cesser de développer la périphérie, soutenir et réhabiliter les pôles existants. Pour cela il faut favoriser l’installation de commerces et de services différents : boutiques éphémères de nos artisans et créateurs locaux, ventes de produits bio et de producteurs régionaux. Une ville verte qui doit cesser de croire, une fois de plus, que l’agrandissement d’un supermarché est la seule réponse possible. Une réflexion de fond, citoyenne et participative, doit être conduite pour repenser la ville de demain au sein d’une agglomération plus respectueuse de l’environnement, de la qualité de vie et du vivre ensemble, dans un objectif affirmé de développement durable.