Étiquette : champ de foire

Gagné : le projet Chronopost est abandonné !

Il y a deux mois, la décision n°33 du conseil communautaire mettait le feu aux poudres. En effet, elle soutenait le projet hautement industriel de Chronopost, filiale du groupe La Poste, de s’implanter sur la ZAC de l’Ecopole vouée à accueillir des activités exclusivement liées au développement durable. Pendant deux mois, la mobilisation a été intense pour finalement aboutir le 26 août à un retrait total du projet que le maire et l’ensemble des élus de sa majorité appelaient de leurs vœux…

Une lutte citoyenne qui fera date

Dès le départ, les élus du groupe « Agissons pour Combs » et les membres de l’association « Ensemble autrement » ont appelé à une mobilisation générale pour que ce projet soit combattu. Ils ont alors prévenu les associations et les élus de l’autre groupe d’opposition. Le Pacte de transition écologique a dans la foulée lancée une pétition sur change.org, pétition que nous avons soutenue et relayée par tous les moyens possibles.

Première rencontre avec les riverains
dans l’allée des Princes

Dès le 4 juillet la résistance citoyenne au projet s’est mise en marche. Déjà, certains pensaient à un recours en justice. C’était, en effet, tout à fait envisageable mais, pour notre part, nous avons voulu d’abord privilégier le rapport aux habitants et appeler à l’action politique, ces deux actions étant intimement coordonnées.

Cela a admirablement fonctionné ! Les habitants nous ont apporté le soutien et les bras que nous espérions (tractages, transmission des informations, création d’un groupe WhatsApp), et pas seulement ceux qui résident dans les zones le plus impactées. Le projet, rappelons-le, se situait à moins de 100 mètres à vol d’oiseau de plusieurs quartiers et de zones naturelles sensibles.

Un logo utilisé durant tout l’été …

Nos concitoyens ont été formidables et leur engagement nous a fait chaud au cœur. Sans eux, rien n’aurait été possible. L’engagement citoyen s’est déroulé dans le calme et dans le respect des règles démocratiques.

La présence soutenue des habitants au conseil municipal, lors des réunions citoyennes mais également à chaque fois que nécessaire durant cette période de vacances scolaires peu propice à la mobilisation, a permis de faire entendre ces voix qui disaient « Chronopost à Combs ? Non merci ! ».

Présence de 120 citoyens
pour le conseil municipal du 4 juillet 2022

Et ces voix ont été relayées par les médias (Le Grand Parisien, La République de Seine et Marne, BFM TV Paris Ile de France). Le reportage de BFM TV a été révélateur pour beaucoup d’entre vous d’une manière de faire de la politique qui n’est plus acceptable.

Forts de cette mobilisation, nous avons pu agir politiquement pour faire bouger les lignes, dénoncer les reniements, combattre un projet contraire à la transition écologique.

Une lutte politique responsable et respectueuse

La stratégie retenue par le groupe Agissons pour Combs et l’association Ensemble Autrement a privilégié la recherche d’une solution politique crédible. Pragmatiques, nous avons dès le début rappelé les diverses délibérations antérieures prises par le maire, les engagements de l’agglomération de Sénart et ceux de l’Établissement public d’aménagement (EPA), les promesses du maire et de sa majorité. Nous nous devions bien évidemment de rester dans le factuel afin d’être pris aux sérieux par nos interlocuteurs et d’être en mesure d’avancer des arguments pour contrer le projet et proposer des solutions alternatives. Tout ce que nous avancions – et là était aussi notre force – était vérifiable !

Rencontre, N°217, Avril 2021, Édito p.3
Faire respecter les engagements pris,
au-delà d’une politique de communication trop usitée !

Simultanément, il nous a paru important de nous assurer le soutien de personnalités politiques qui comptent sur notre territoire. Le soutien de la députée de notre circonscription en était un.

Michèle Peyron n’a jamais été informée par le maire de ce que ce dernier projetait. Elle a fait son travail : elle a saisi le préfet afin d’obtenir le dossier et posé une question écrite au gouvernement, donc au ministre de la Transition écologique. Le 24 août, elle nous recevait à sa permanence de Brie-Comte-Robert. Elle était résolument opposée au projet de Chronopost et, sachant que le préfet disait lui-même y être défavorable également, la position de Guy Geoffroy ne pouvait que devenir intenable.

Cérémonie du 14 juillet : premier entretien avec
la députée Michèle Peyron
et échanges avec les habitants

Le débat engagé au sein de l’assemblée communautaire a également fait prendre conscience que ce projet ne correspondait pas à la ligne politique de notre agglomération qui se veut plus vertueuse en terme écologique et volontaire pour sortir du tout logistique. La séance du 28 juin et la rencontre du 11 juillet avec le président de l’agglomération Grand Paris Sud y ont contribué.

Restait alors à Guy Geoffroy, qui n’avait plus guère de soutien, si ce n’est les seuls membres de sa majorité municipale prête à le suivre même dans les projets les plus fous, à annoncer le plus vite possible le retrait de ce projet afin d’éteindre l’incendie qu’ils avaient eux-mêmes allumé !

Guy Geoffroy veut se faire passer une fois de plus pour un sauveur !

Ainsi, les actions des opposants au projet « Hub3 » du géant de la logistique Chronopost ont porté : le maire, Guy Geoffroy, a annoncé dans un courrier destiné à tous ses administrés, que le projet ne verra pas le jour à Combs-la-Ville. Nul ne sait encore quel sera le « plan B » de la filiale de La Poste.

« Mes chers amis… »

C’est une réelle victoire et une victoire éclair pour les opposants au projet que portait Chronopost à Combs-la-Ville. Il aura suffi de deux mois, presque jour pour jour, pour voir le maire, Guy Geoffroy, passer d’une défense bec et ongles du dossier à un abandon total de ses positions sur le sujet. Il s’explique dans son éditorial de Rencontre de la fin août :

« J’ai décidé d’indiquer au groupe La Poste et à sa filiale Chronopost ma décision de ne pas donner suite à son projet d’implanter sur le territoire de notre commune un équipement important pourtant nécessaire à son développement dans une compétition de plus en plus âpre avec les géants mondiaux [du secteur] (…) les conditions dans lesquelles l’entreprise a souhaité l’engager […] contient trop d’incertitudes et de risques . »

Rencontre, N°230, août 2022, Édito p.3

En fait, tout au long de sa longue lettre, Guy Geoffroy signe une reconnaissance totale de la légitimité des arguments développés (contexte, impacts…) depuis le 28 juin dernier par les opposants au projet, aux premiers rangs desquels la liste municipale Agissons pour Combs et l’association Ensemble Autrement. Ce même type d’arguments avaient été utilisés en septembre 2021 dans la lettre adressée aux riverains du Parc central à l’occasion de l’abandon du projet de la dalle de bitume du champ de foire.

Ce à quoi il faut s’attendre, c’est que Guy Geoffroy veuille se faire passer pour une victime dans cette affaire. Il est devenu maître dans l’art de l’illusion. Il en est coutumier ! Il va tout mettre en œuvre pour faire croire qu’il n’est pas responsable de la décision de faire réviser le PLU en accéléré. Il rejette la faute sur La Poste. Mais qui est maire de Combs-la-Ville ? La Poste ou Guy Geoffroy ? Nul doute qu’il dira que c’est également la grande faute de GPS et de l’EPA. Nous avons le même type de discours lorsqu’il y a des programmes immobiliers qui détruisent les maisons anciennes et mitent les quartiers pavillonnaires. Ce n’est pas sa faute mais celle des propriétaires qui vendent…

Rapport de la commission de procédure adaptée du 21 juillet 2021 (p.2),
le maire s’était bien engagé une fois de plus dans un projet contraire
à la transition écologique et aux engagements pris !

Alors il va, à longueur de discours et d’édito, dire « sa vérité » et construire ainsi un mythe de plus. Ces mythes qui racontent une histoire falsifiée, celle notamment de la Borne Blanche. Nul doute qu’après avoir sauvé selon lui le plateau d’Egrenay, la Borne Blanche, nous aurons le mythe du sauveur de l’Ecopole qui a combattu un projet démentiel et contre nature. Merci d’avance monsieur le président des éco-maires !!

Extrait de la lettre à ses « chers amis » :
A vous de juger des propos tenus dans cette lettre…

Nous vous invitons à feuilleter les différents numéros de Rencontre que l’on peut trouver archivés sur le site de la mairie. Vous le constaterez par vous-même : dès qu’il y a remise en cause de sa politique, le maire nous ressort les mêmes mythes, les mêmes dénigrements de ses adversaires…

Rencontre, N°211, octobre 2020, Édito P.3
Une ritournelle qui dessert la démocratie !

Qu’à cela ne tienne. Cette bien curieuse façon de considérer ses administrés et de gérer les affaires de la commune ne freinera pas notre détermination à combattre tous les projets contraires à l’intérêt des Combs-la-Villais comme à soutenir ceux qui vont dans le bon sens.

ET DEMAIN …

S’il est encore nécessaire d’expliquer aux habitants ce qui s’est réellement passé cet été, il est grand temps de préparer le futur de cette zone qui est baptisée AUX 2 au PLU. La délibération N°5 du 4 juillet n’a plus de sens et est caduque. C’est désormais à l’EPA et à Grand Paris Sud de rassurer les habitants.

Il est donc nécessaire que ces derniers, c’est-à-dire vous, participiez à la réflexion sur le devenir de cette zone qui est toujours la propriété de l’EPA. L’élaboration d’un nouveau projet cohérent, respectueux de la transition écologique est désormais posée. Cette zone doit-elle redevenir une zone d’activités agricoles ? Doit-elle rester un sanctuaire de biodiversité ou devenir une zone expérimentale et véritablement innovante en termes d’activités durables ? Sur quelles bases contraignantes ? Comment définir les règles de cette zone dans le nouveau PLU à venir ?

N’oublions pas que la zone de l’Ecopole actuellement occupée – la première tranche – accueille peu d’entreprises qui ont un lien avec le développement durable. Une nouvelle page s’écrit et c’est à vous d’en donner le contenu.

Les élus du groupe Agissons pour Combs ont déjà pris rendez-vous avec la présidente de l’EPA et avec le président de Grand Paris sud afin de poser cette question capitale : «  Et demain, comment garantir aux riverains et aux combs-la villais le respect de leur cadre de vie ? ».

Un grand Merci aux Combs-la-Villais qui ont lutté contre le hub et à toutes les structures associatives qui se sont mobilisées !

Nous vous donnons rendez-vous le 3 septembre au forum des associations (nous ne serons pas à l’intérieur mais aux accès du forum) afin de pouvoir discuter de ce qui s’est passé mais surtout de l’élaboration d’un nouveau projet pour cette zone de 20 hectares qui a déjà fait couler beaucoup d’encre….

Une fin d’année positive et solidaire !

La fin d’année a été riche en émotions et en actions pour les membres de l’association « Ensemble autrement ». La dernière a eu lieu le 23 décembre avec le dépôt des dons collectés pour les plus démunis.

Cette dernière action citoyenne et solidaire a clôturé l’année 2021. L’objectif était de remettre à une association caritative de notre commune des calendriers « inversés » par tous ceux qui le souhaitaient. L’association partenaire de « Ensemble autrement » était le Secours catholique.

Exemple de cartons et de sacs
contenant les calendriers inversés

Le calendrier de l’Avent inversé est un projet solidaire qui vise à remettre un carton rempli de denrées alimentaires ou de petites attentions utiles et réconfortantes à des personnes en grandes difficultés à l’approche de Noël. Il était donc nécessaire de placer dans un carton, chaque jour à partir du 1er décembre, 24 petits dons différents.

24 petits cadeaux par colis

La présidente de notre association Aurélie Davenne, accompagnée de Laure Masse, initiatrice de cette action, a remis à la veille de Noël les colis collectés et confectionnés pour cette action. Elles ont été reçues par le président du Secours catholique de Combs-la-Ville. Nous remercions bien évidemment cette association qui a bien voulu nous apporter son aide pour que cette action de collecte solidaire se réalise. Le Secours catholique va assurer la distribution des colis. Nous prévoyons de donner davantage d’ampleur à cette démarche en 2022 et nous ne manquerons pas de faire appel à votre générosité le moment venu.

Le président du Secours catholique reçoit
les représentantes de notre association

Nous tenions à remercier toutes les Combs-la-Villaises et tous les Combs-la-Villais qui nous ont soutenus et qui ont participé à nos différentes actions en 2021.

Enfants, parents et grands parents ensemble pour dire NON
Enfants, parents et grands-parents ensemble le 16 novembre
pour dire NON à la vente
et à la fermeture du centre de loisirs du Chêne

En effet, dès la rentrée des classes, nos actions se sont concentrées autour de trois thèmes principaux: la lutte contre l’installation d’un champ de foire dans le parc central, la dénonciation de la fermeture des centres de loisirs et la vente du centre historique du Chêne, la réalisation d’une action solidaire.

Rencontre parc central 11 septembre : échanges par petits groupes
Rencontre parc central 11 septembre :
échanges par petits groupes

Nous allons poursuivre notre démarche qui vise à alerter, informer et combattre ce qui nous parait-être particulièrement injuste et contraire à nos principes de solidarité. Nous chercherons en cette nouvelle année 2022 à être encore davantage à l’écoute, au service du vivre ensemble et du bien commun.

Nous souhaitons à toutes et à tous une très heureuse année 2022, pleine de projets et de partage.

Le compte n’y est pas !

Alors que le haut du Breuil est massacré, la communication et le marketing de la majorité municipale font tout pour faire croire que « deux mini-forêts » peuvent remplacer des bois abritant une biodiversité remarquable !

Greenwashing et marketing

Novembre 2021 : Haut du Breuil, des milliers de m2 de bois et de verger détruits. Dans le même temps, et cela ne peut pas être un hasard, la majorité s’active pour planter deux petites surfaces à l’intérieur du parc central, juste à côté de l’espace qui devait accueillir une belle dalle de bitume de 2100m2.

Campagne publicitaire sur le site de la ville :
« Venez planter une mini forêt » le 4 décembre

Le principe est de planter arbres et arbustes,sur de petits espaces, une densité extrême de végétaux (3 arbres au m2). Chiffre considérable puisque pour le parc central, il est prévu sur 2x200m2 environ 1200 végétaux. Tout cela pour obtenir une « forêt de 100 ans en seulement 10 ans » !

Bande de 3 m de large seulement :
219 m2 plantation d’une mini-forêt dite comestible.

Ce concept japonais des années 1970 du botaniste Akira Miyawaki est arrivé en force très récemment dans les pays occidentaux, il a été repris par les maires des grandes villes (Paris, Toulouse, Bordeaux…) sur les rares espaces disponibles (friches, bordures de périphérique etc).

Plantation sur les talus du périphérique…
bien différent de la situation dans un parc public
qui pourrait accueillir facilement des arbres

La majorité a justifié cette plantation du mois de décembre comme un moyen de lutter contre le réchauffement climatique et les ilots de chaleur urbain ! Qui peut être opposé à une action présentée ainsi ou contre des actions participatives et citoyennes ? Pas nous bien évidemment !

Faisant face à la bande étroite,
222 m2 en forme de cœur

Or nombreux sont les spécialistes (écologues, architectes paysagistes, forestiers) qui dénoncent ce concept aux arguments, non pas scientifiques, mais « marketing », bien vendus par des associations et des sociétés, et valorisé par des personnalités politiques qui veulent se verdir !

Mini-forêt : un concept remis en cause

Notre propos n’est pas de nier les très nombreux services écologiques rendus par les arbres et les forêts aux populations urbaines, ni même de contester les enjeux de la végétalisation des villes. Seulement il faut appeler un chat un chat, un arbre un arbre, un bosquet un bosquet, et une forêt une forêt.

The Conversation, février 2021 , Média d’experts et chercheurs indépendants
  • Une forêt n’est pas mini : Elle se définit par la biodiversité qu’elle héberge et par la complexité des interactions créées entre tous les organismes vivants (= écosystème forestier). Cela prend du temps…Rien de tel sur un espace aussi petit que 200m2 en plein parc public très fréquenté. Les végétaux qui sont de jeunes plants vont être mis à rude épreuve « un moyen de se donner bonne conscience sous couvert de science ». En écologie la notion de taille de l’espace compte !
  • Un arbre ne peut pas être mature en 10 ans : La forte densité implique que les végétaux vont chercher la lumière en prenant très vite de la hauteur. L’arbre devient un fût gracile et son sommet feuillu sera peu développé, fragile. Des grandes perches « au pied d’argile » sans système racinaire étendu et profond pour résister aux coups de vent. L’impression ne sera que visuelle du fait de la densité. Et la biodiversité qui est importante dans les houppiers (sommet de l’arbre) et dans les systèmes racinaires sera réduite.
  • Un concept d’une zone climatique différente : Réalisé en Asie et en Amérique du Sud dans un climat tropical aux écosystèmes différents, ce concept est critiqué pour cela :

 Nous sommes dans un contexte où contrairement au milieu tropical, les espèces ne sont pas faites pour vivre entre elles à forte densité. C’est une illusion d’imaginer que mélanger toutes les espèces d’un écosystème leur permettra de coopérer entre elles. »


Hervé Le Bouler, Ancien responsable forêts de France Nature Environnement (FNE)
  • Forte densité = forte mortalité et fragilité organique : Les rares chiffres des études faites à ce sujet donnent 61 à 84 % de mortalité des arbres 12 ans après la plantation.
Plantation : quadrillage de préparation
avec 3 plants par m2

Ainsi, cette action s’avère être du Greenwashing et une opération de marketing pour faire oublier le massacre de la fin du mois de novembre et les près de 600 logements en cours relevés sur les permis de construire.

Posons-nous les bonnes questions…

Combien d’arbres ont été détruits dans notre commune ces dernières années ? Des milliers sans aucun doute car chaque subdivision de terrain voit encore aujourd’hui son lot de destruction et d’arbres non-remplacés. Et que dire lorsqu’un immeuble prend la place d’un jardin ? Et ce n’est pas le Plan Local d’Urbanisme qui protège. Personne ne contrôle l’application du principe inscrit dans le PLU : « Les plantations existantes doivent être maintenues ou remplacées par des plantations équivalentes d’espèces indigènes ».

Un projet participatif qui n’a pas fait le plein de participants…
Heureusement que le service espace vert a été actif pour planter !

Il y a quelques années, la mode était aux murs végétalisés. Avec le temps, il est clair que ce concept était peu écologique et difficile à pérenniser en extérieur. Il en est de même avec ce concept ultra commercial de mini-forêts. Planter un arbre, c’est savoir être patient et le faire pour les générations futures.

 Face à la crise écologique, on aurait envie d’appuyer sur un bouton pour créer une forêt centenaire sur une place de parking. Or les forêts, c’est le temps long… Sans le vouloir, ils reprennent le même discours que la filière bois en entretenant l’illusion que l’on peut recréer des forêts primaires en claquant des doigts. »

Canopée, Sylvain Angerand
Après plantation d’une « mini-forêt » de petits plants

Végétaliser notre commune est une nécessité mais pas n’importe comment ! Et aménager et planter un parc public ne se fait pas sans réflexion globale sur les usages d’un parc public. Une fois de plus, la majorité joue aux apprentis sorciers, incapable de réfléchir sur l’espace global de la ville et de ses trames. Le nouveau PLU, attendu depuis déjà 8 ans, permettra t-il de donner de la cohérence là où il n’y en a pas aujourd’hui ? Dans un prochain article, nous vous proposerons une autre vision de la trame verte.

banderoles du rassemblement

Ensemble pour faire autrement !

Depuis quelques mois, de nombreux sujets sont mis en lumière et sont discutés sur les réseaux sociaux. Ils montrent combien les combs-la-villais aspirent à un souffle nouveau pour notre commune…

Des signes d’exaspérations et d’indignations fédérateurs

Ces signes sont perceptibles à travers une longue liste de mécontentements qui concernent la qualité de vie dans notre commune : aires de jeux en piteux état, centres de loisirs inadaptés et insuffisants, écoles qui doivent pousser les murs faute de place, urbanisation hors contrôle faute de règles d’urbanisme contraignantes, voiries et trottoirs à bout de souffle dans certaines zones, propreté des rues qui interroge par la déficience des services publics…

Affichage libre : appel au rassemblement
Affichage libre : appel au rassemblement

Les langues se délient, des slogans apparaissent dans la ville et les mécontentements s’étalent de plus en plus clairement sur les réseaux sociaux. En septembre, le projet de champ de foire a été l’occasion pour l’association de fédérer sur des thèmes sensibles comme le non respect des engagements pris dans le cadre de la transition écologique ou encore la préservation du patrimoine communal.

Pancarte de parents apposée sur les grilles des écoles
Pancarte de parents
apposée sur les grilles des écoles

La grève des personnels de service le 5 octobre a été particulièrement suivie dans notre commune. Cette grève nationale révèle localement l’exaspération des personnels qui travaillent dans les écoles maternelles (ATSEM), la restauration scolaire, le périscolaire et les centres de loisirs. Si cette grève a été mal comprise par certains parents, les raisons de suivre cette grève ont été nombreuses.

Type de banderole qui est apparu dans la ville
Type de banderole qui est apparu dans la ville

Il s’agissait notamment d’alerter les habitants sur la carence en personnel communal du fait de sous-effectif chronique, d’une précarisation (vacation pour quelques heures ou jours par mois). A cela s’ajoute la restructuration des services sans réelle concertation avec les personnels. Cela a entrainé et entraine encore un stress alors que la demande augmente. Prenons l’exemple de ce qui se passe à l’école LA NOUE maternelle. Deux dortoirs et une seule personne pour les surveiller !

Enfants, parents et grands parents ensemble pour dire NON
Enfants, parents et grands parents ensemble pour dire
NON

Ce n’est donc pas la couleur politique qui fédère une opposition grandissante mais celle du bon sens. La mise en lumière des incohérences qui se multiplient prouve que l’intérêt général n’est plus pris en compte depuis des années. Une ville ne peut pas être gérée au coup par coup mais avec une vision cohérente et globale qui prend en compte les enjeux actuels et ceux de demain.

Magnifiques dessins d'enfants qui ont participer samedi avec leurs parents
Magnifiques dessins d’enfants qui ont participé
au rassemblement samedi avec leurs parents

De plus en plus de personnes osent désormais dire que c’est le mandat de trop après 27 ans au pouvoir.

Rassemblement du 16 octobre : Pacifisme et détermination

L’association s’est mobilisée contre la vente du centre de loisirs du Chêne et la fermeture des centres de loisirs de la Tour d’Aleron et du chêne : tractage devant les centres et les écoles, articles dans la République de Seine et Marne, publications sur le site de l’association.

rassemblement du 16 actobre
Rassemblement du 16 octobre : pacifiquement, dans le calme
et en toute légalité comme pour le champ de foire

Avec un brin de soleil, des habitants ont répondu à l’appel sur l’esplanade de la mairie. Nombreux sont ceux, utilisateurs ou non, qui considèrent que la vente d’un centre de loisirs est une incohérence politique de plus de ce nouveau mandat. La ville se développe, les constructions surgissent partout d’une manière anarchique et rien n’est fait pour préserver les capacités d’accueil pour les enfants de cette commune.

Prise de parole pour expliquer et remercier
Prise de parole pour expliquer, mettre en perspective et remercier

Alors souvenons-nous des convictions passées de Monsieur J.Samingo, adjoint au maire depuis 2020. Il souhaitait se présenter aux élections départementales en 2015 avec pour thème de prédilection la défense des services publics !

Je veux être le défenseur du service public, je veux apporter de l’espoir mais également des solutions face à la crise. »

La République de Seine et Marne, 10/11/2014

Prenons-le au mot et demandons lui, ainsi qu’aux autres membres de son groupe, autrefois dans l’opposition et ralliés à Guy Geoffroy en janvier 2020, de soutenir le vœux légitime des habitants et de se souvenir de ce qu’ils ont défendu durant des années dans notre commune et dans notre canton. S’opposer à la vente d’un équipement public, n’est-ce pas en définitive défendre le service public ?

Echanges et débat avec les habitants devant la mairie
Échanges et débat avec les habitants
devant la mairie à la fin du rassemblement

Ce type de revirement et de comportement explique malheureusement la désaffection des habitants pour la politique et le fatalisme qui les anime trop souvent.

Heureusement, ce ne fut pas le cas pour tous, samedi 16 octobre à 11h, devant la mairie. La détermination des combs-la-villais donne de l’espoir. Et cela doit se poursuivre. Restons unis, vigilants et combatifs pour faire entendre d’autres choix et d’autres priorités que ceux qui nous sont imposés sans aucune concertation !

Tous ensemble pour faire autrement !
Tous ensemble pour faire autrement !

Dans le calme, pacifiquement, nous avons exprimé le refus des parents et des enfants de voir se dégrader encore davantage la situation. Nous attendons du maire qu’il arrête de feindre de ne pas comprendre. Dans un article de la République de Seine et Marne du début du mois il n’en voyait « pas trop bien l’objectif ». Il est pourtant très clair et profondément démocratique.

Béton ou centre de loisirs ! le choix des parents est clair
Béton ou centre de loisirs !
Le choix des parents est clair…

Espérons que le maire et sa majorité sauront entendre le message qui a été envoyé samedi 16 octobre au matin et qu’ils ouvrent le dialogue avec les associations et les élus de l’opposition.

Rencontre au champ de foire : banderole

Oui c’est possible, alors continuons ensemble !

Le maire et sa majorité ont renoncé à un projet de création d’un champ de foire au cœur du parc central et du nouveau quartier d’habitation du centre aquatique. L’histoire du refus des habitants et de l’action sur le terrain de notre association

Le renoncement de Guy Geoffroy et de sa majorité

Le constat que le maire amorçait un changement rapide et sans précédent depuis son élection est apparu le mercredi 8 septembre dans les boîtes aux lettres des habitants de ce quartier concerné directement par ce champ de foire. Un projet destructeur et nuisible pour la qualité de vie et la conservation de la trame verte (parc central).

Banderole dans le parc central
Banderole dans le parc central

Le maire a fait distribuer, par les agents municipaux, une lettre écrite en urgence pour éteindre une colère et une indignation grandissante. Ce rejet, à la fois de la méthode et des conséquences négatives, une fois de plus, sur le cadre de vie des Combs-la-Villais, a été lisible par tous sur les réseaux sociaux. Cela a permis de relayer notre publication et les actions menées par notre association.

Lettre aux habitants du quartier du 8 septembre : recto

En effet, nous avons agi le plus vite possible afin d’alerter (article sur notre site), informer (tractage et échange à la sortie du forum) et s’opposer (pétition sur change.org).

Rapport de la commission de procédure adaptée (p.2)

Le début des travaux était déjà programmé en septembre pour une durée de 2 mois !

Présents au forum pour échanger et informer

Votre indignation spontanée s’est traduite sur le site par la pose d’affiches et de messages de colère. La diversité des arguments a été particulièrement intéressante et a montré à quel point les habitants veulent débattre. Au final, cela a payé et vous en avez été les acteurs !

Les citoyens se rebiffent
Les citoyens se rebiffent

Nous l’avions rêvé ensemble et autrement, c’est donc fait !

Nous pouvons tirer une leçon de ce qui vient d’arriver. Il se résume en quelques lettres : E S P O I R !

En effet, depuis 27 ans, le maire a par des moyens bien appropriés, fait croire aux citoyens qu’il est inutile de demander des comptes et de réclamer un véritable débat. Peu à peu, le sentiment de fatalité des uns, la peur des autres qu’une prise de position contradictoire se termine par des pressions et des conséquences sur sa vie personnelle, ont anesthésié toute forme de combat. Le manque de volonté des oppositions politiques, usées par l’inertie, ont alors plongé la ville sous une chape de plomb. Et vous êtes en train de la faire sauter !

Et la transition écologique dans tout cela ??
Et la transition écologique dans tout cela ??

En définitive, le maire et sa majorité ont été incapables de contredire nos arguments factuels (46 pages du rapport de la commission de procédure adaptée) et vos slogans utilisés pour dénoncer la nature exacte d’un tel projet.

le rejet d'un projet sans concertation
Le rejet d’un projet sans concertation

Une écriture surréaliste de la réalité …

Pour justifier ce projet et son changement de cap, le maire nous a raconté une « histoire » différente de celle qui s’est déroulée :

  • Le maire reconnait implicitement un projet qui n’a jamais été concerté
  • Il admet que ce dernier a été prévu dans le parc central
  • Il justifie ce choix d’implantation par la proximité du poste de la police municipale (poste fermé à 18 h et le week-end, donc logiquement sans fondement)
  • Il considère par son propos que cette dépense de près de 159 300€ est nécessaire pour recevoir 3 semaines par an une fête foraine et potentiellement un cirque « deux ou trois fois chaque année » (dans la réalité une fois/an). Un choix contestable alors que la majorité municipale n’est pas en mesure de réaliser des aires de jeux dignes de ce nom dans ce même parc et dans la ville
  • Il oublie de dire que le non-respect de son engagement dans le cadre du pacte de transition écologique allait faire beaucoup de bruit. Nous avions préparé un courrier dénonçant ce projet car il est président des Eco maires
  • Il invente des justifications techniques nouvelles qui ne sont pas précisées (et pour cause) alors même que les travaux devaient être engagés
Un autre argument à prendre en compte
Un autre argument à prendre en compte !

Le combat continue avec l’espoir chevillé au corps !

Nous ne pouvons que nous réjouir de ce premier résultat qui permettra aux riverains de conserver leur tranquillité, et à l’ensemble des combs-la-villais, leur trame verte toujours en danger.

En guise de conclusion
En guise de conclusion

Alors oui, en osant, en réclamant, en partageant, en diffusant une autre réalité que celle du maire et de sa majorité, il est possible faire plier ceux qui se croient dépositaires ad æternam du pouvoir de décider sans concertation et sans débat démocratique. Nos échanges avec vous samedi dernier dans le parc central nous motivent pour poursuivre dans cette voie.

Cependant, n’oublions pas que le maire ne dit pas qu’il abandonne son projet couteux alors que ce n’est pas une priorité et que rien n’est fait pour les enfants, les jeunes, les familles ! Où sera installé ce champ de foire ? Le parking de l’A.P.F ne sera pas perméable (contrairement aux engagements écologiques du maire).

Débat au parc central le 11 septembre
Débat au parc central le 11 septembre
  • Exigeons l’abandon complet du projet de champ de foire
  •  Proposons la protection stricte de nos espaces verts dans le cadre du futur PLU
  •  Demandons que les fonds prévus servent à réaliser des aménagements utiles comme des aires de jeux
Rencontre parc central 11 septembre : échanges par petits groupes
Rencontre parc central 11 septembre : échanges par petits groupes

Rejoignez-nous car d’autres combats nous attendent dès à présent. Ils vont nécessiter une mobilisation de tous.

Unissons-nous contre la vente du centre de loisirs du Chêne. Agissons ensemble et restons en contact ! Une nouvelle ère vient de s’ouvrir pour les combs-la-villais…

champ de foire dans le parc central

Mauvaise surprise au parc central !

En pleines vacances, dans la torpeur de l’été, un projet inconnu a fait son apparition au cœur du parc central, sans concertation aucune ni des habitants, ni du conseil municipal

Un champ de foire de 2100 m²

Nous avons été profondément révoltés d’apprendre que le parc central, cher à notre ville, est menacé une fois de plus. En effet, une vaste zone de 2100 m² va être bitumée pour accueillir un champ de foire alors que durant la précédente mandature le maire a déjà sacrifié 1.5 hectare du parc pour construire des immeubles. Il faut savoir qu’un champ de foire est un espace artificiel ou naturel (champ , espace vert), dédié à l’organisation de certains évènements comme les fêtes foraines et autres manifestations (cirque, brocantes…).

Sur les 13300m² restant de la précédente vente, 2100m² seront bitumés

La décision a été prise par le maire durant les vacances, sans concertations. Nous avons découvert ce projet qui n’a jamais fait partie du programme du candidat Guy Geoffroy, lors d’une commission qui a attribué à l’entreprise EUROVIA le chantier (Parking APF + Champ de foire) pour un montant de 159 309€. Ce projet très coûteux n’a également pas été indiqué dans le journal « Rencontre » de mars 2021 (p.14), dans un article intitulé : « Les grands projets s’engagent ». Nous nous interrogeons sur les silences qui ont entouré un projet d’une telle envergure !

Aucune trace de ce projet, ni dans la communication du
maire ni dans le budget voté en février 2021

Pourquoi pas, mais pourquoi là ?

L’idée d’un espace dédié à la réception d’évènements n’est pas en soi une mauvaise idée, mais ce projet est-il raisonnable ?

  • De gros investissements ont été faits au niveau du kiosque pour accueillir des manifestations et ont déjà entrainé une imperméabilisation du sol.
  • La localisation au cœur du parc central désormais bordé d’immeubles d’habitation est inadaptée.
  • Le parking de l’ancien Intermarché, aujourd’hui totalement laissé à l’abandon, avait déjà assuré cette fonction dans le passé (cirque, fêtes foraines…), ce qui ne posait pas de problèmes de nuisance pour les habitants de la ville.
Le champ-de-foire serait mis en place à gauche de l'aire de jeux
Le champ-de-foire serait réalisé à gauche de l’aire de jeux

Peut-être est-il possible de trouver un espace pouvant satisfaire le besoin d’un champ de foire et le bien-être des combs-la-villais dans une zone non-résidentielle qui respecte le pacte de transition écologique ? Cela se fait dans d’autres communes comme à Varennes-Jarcy, qui met à disposition un grand champ remplissant tout à fait ce rôle, où se tiennent entre autres forums et brocantes, ou encore à Moissy-Cramayel dans le parc des Maillettes.

Un impact écologique désastreux !

Depuis des années, la question de la perméabilité des sols est une donnée très importante face aux enjeux climatiques. En effet, le fait de bitumer un espace vert détruit non seulement l’écosystème présent initialement, mais ne permet également pas aux eaux pluviales de s’infiltrer naturellement dans les nappes phréatiques. Il s’agit donc d’empêcher au maximum cette imperméabilisation des sols partout où cela est possible, en réfléchissant à des aménagements pratiques mais respectant cette notion.

L’artificialisation de 2100 m² de parc auquel s’ajoute un accès large de 6m pour la circulation des camions à partir du parking de l’A.P.F est donc, de ce fait, un non-sens écologique total et en rupture avec les recommandations actuelles en terme de préservation de l’environnement.

De plus, nous pouvons légitimement nous poser la question de la cohérence des décisions politiques du maire et de sa majorité en ce qui concerne le respect des engagements pris dans le cadre du pacte de transition écologique signé en février 2020 avec le collectif. Pour le président des éco-maire cela parait incroyable !

Pacte de transition GG
Pacte de transition signé par Guy Geoffroy

En effet, le maire dans son édito du journal « Rencontre » de juin 2021 se félicitait d’avoir  » récemment mis en place avec [ses] partenaires du « Collectif pour le Pacte de Transition », le groupe de suivi paritaire qui permettra d’évaluer en permanence la concrétisation sur la commune des engagements [qu’il a pris] pour permettre d’atteindre au mieux les objectifs qu’il nous revient d’assumer pour contribuer à notre niveau au grand combat pour l’avenir de la planète ».

A Moissy, nul besoin de bitume !
A Moissy, nul besoin de bitume ! Chez nous non plus.

De fait, la décision du maire est en total contradiction avec ses engagements alors même qu’il justifie le projet du parking Pablo Picasso (400 000€ de coût), pourtant encore en bon état, par son attachement à la notion de perméabilité alors qu’il veut faire le contraire dans le parc central en dépensant sans compter plus de 142 000€.

Des nuisances colossales pour les riverains

Le parc central est bordé de très nombreuses habitations, dont les occupants jouissent de cet espace calme et vert attractif et agréable. Après une semaine de travail, qui aimerait trouver sous ses fenêtres le bruit, la cohue, la musique entêtante des manèges, des cirques, ou autres évènements festifs ? Comment seraient gérés les déchets laissés inévitablement par ce type de manifestations dans l’environnement ?

L’implantation de ce champ de foire réduirait considérablement la qualité de vie des Combs-la-villais, le parc central étant un rendez-vous incontournable pour une promenade ou des retrouvailles entre amis, et un lieu important dans l’histoire de notre commune.

L'aire de jeux sera bordée par une grade dalle de bitume noire ! un environnement plaisant...
L’aire de jeux sera bordée par une grande dalle de bitume noire plaisante et apaisante…

Il est temps que la politique de Combs-la-Ville soit tournée vers l’ensemble de la population, vers un bien-être collectif et dans un respect d’une transition écologique vitale aujourd’hui. C’est ce que nous nous efforçons de faire, ensemble, autrement.

Depuis sa création il y a 15 mois, « Ensemble Autrement » observe, enquête, dénonce et propose des solutions aux problèmes constatés dans notre commune, et nous continuerons tout au long de cette nouvelle année scolaire à vous informer.

Agissons !

Rencontrons-nous derrière la piscine

(parc central)

Samedi 11 septembre de 11h à 16h