Étiquette : budget de fonctionnement

Vols, cambriolages… Combs est-elle dans la tourmente ?

Depuis plusieurs mois, de nombreux combs-la-villais relatent sur les réseaux sociaux de notre commune, leurs mésaventures : cambriolages, vols et effractions de leur voiture…De même, lors de nos rencontres mensuelles avec les habitants, beaucoup nous ont fait part de leurs craintes. Un sentiment général d’insécurité semble se développer.

Conscient de son importance, le groupe « Agissons pour Combs » a posé une question à ce sujet lors du conseil municipal du 20 février 2023, visant à mieux appréhender l’évolution de la situation et les solutions envisagées.

Une situation sous contrôle ?

Tout en précisant que le conseil intercommunal de la sécurité et de la prévention de la délinquance avait noté une forte recrudescence des vols par effraction (VEL) en fin d’année (48 VEL entre novembre et la mi-janvier selon le maire de notre commune), le maire considérait que la situation était sous contrôle, ce dernier allant même jusqu’à préciser que :

…une baisse générale de la délinquance sur notre commune, c’est un petit accroc dans une situation qui par ailleurs va moins mal…La tendance est à une baisse générale (…) A ce jour, donc nous sommes aujourd’hui le 20 février (…) nous avons retrouvé un rythme de croisière qui n’est pas satisfaisant…

conseil municipal du 20 février 2023, YouTube, à partir de 46minutes et 50 secondes

Ainsi donc, le chiffre communiqué par le maire lors du conseil municipal serait seulement de 3 vols avec effractions (VEL) en l’espace d’un mois, entre le 15 janvier et le 20 février.

D’où ce chiffre a-t-il été tiré ?

Cette réponse semble bien éloignée des préoccupations que laissent supposer les réseaux sociaux et des indications de certains policiers venus constater les effractions ou qui reçoivent les combs-la-villais au commissariat.

Dans un de nos précédents articles, en juin dernier, nous avions traité de la satisfaction affichée de la majorité et du maire concernant ce que nous avions ironiquement appelé le « petit commerce« . Satisfait à l’époque de l’évolution de la situation, la majorité semble dans le même état d’esprit sur cette question des VEL. Et quelle est la signification de cette bien surprenante expression -« rythme de croisière » – dans la bouche du maire?

Une situation qui n’est, en effet, pas satisfaisante…

Comme à son habitude, la majorité municipale affiche un optimisme débordant se félicitant du travail accompli.

Combs n’est pourtant pas dans une bulle qui pourrait connaitre une baisse générale des vols par effraction alors que partout ailleurs les chiffres ne vont pas dans ce sens. La situation à l’échelle nationale n’est effectivement pas brillante.

Qu’en est-il réellement du nombre de cambriolages sur notre commune ? Il est à noter que, dans la plupart des cas, les cambriolages sont réalisés dans des logements qui ne sont pas équipés de système d’alarmes. De même, la quasi-totalité des cambriolages se font de jour et pas de nuit.

Le plus inquiétant est la forte croissance des vols de voitures et d’accessoires de voitures dont le nombre continue à augmenter. Certaines effractions ont lieu sur le véhicule alors que le conducteur est à un stop.

Ni la police nationale, ni la police municipale ne sont en mesure de lutter efficacement contre ce fléau. Il n’y pas de recettes miracles mais il est possible d’améliorer la situation.

Pas de recettes miracles…

Dans un autre article, nous avions évoqué, dans le cadre d’un budget toujours plus contraint, les faibles effectifs de la police municipale par rapport aux prévisions budgétaires. Faut-il renforcer, lorsque les VEL sont les plus nombreux, les effectifs de la police municipale en embauchant deux policiers supplémentaires afin de renforcer l’équipe des 8 policiers actuellement en fonction ?

Il n’est pas certain qu’un ou deux policiers municipaux de plus que ceux en fonction à Combs règleraient le problème. Des villes voisines comme Moissy ont un effectif de 8 fonctionnaires ou celle de Lieusaint un effectif de 6 fonctionnaires. Elles bénéficient surtout de la proximité de la police nationale. Ce qui n’est pas notre cas puisque notre commissariat a fermé ses portes voici déjà de nombreuses années. Ce qui compte, c’est la relation entre la police municipale et la police nationale.

voiture de police
voiture de police

Alors, s’il n’y a pas de recettes miracles, se pose surtout la question des missions de la police municipale définies par le maire et sa majorité qui permettrait d’améliorer la situation.

Fautes de moyens financiers, dans une ville endettée qui doit contrôler son budget de fonctionnement et le poids de ses dépenses en personnel, la question des priorités des missions affectées à la police municipale est une fois de plus d’actualité.

Quelles devraient-être les missions prioritaires de la police municipale de notre commune ? Où et quand mettre nos forces de police en action ? Faut-il continuer de concentrer nos agents sur la délivrance de PV avec amendes en zone bleue qui pénalise un grand nombre de résidents en l’absences de carte leur permettant de stationner ?

Poste de la police municipale
Poste de la police municipale

A ceux et celles qui ont fait l’objet d’un vol récent, nous adressons une pensée solidaire…et à ceux et celles qui ont été préservés jusque-là, nous formons des vœux pour que vous n’en soyez pas victimes.

Quand le prix de la cantine flambe !

Alors que de nombreuses familles ont de plus en plus de difficultés à boucler leur budget, le maire et sa majorité ont annoncé, lors de vœux prononcés le 10 janvier dernier, une augmentation de 6 % des tarifs de la restauration scolaire pour l’année 2023. Analysons ensemble cette décision…

À chacun son Mc Kinsey…

Ce qui est le plus étrange dans cette décision, c’est le recours à un organisme extérieur pour décider que l’augmentation serait de 6 % pour l’année 2023. Le maire et sa majorité ont considéré qu’il était nécessaire de faire appel à un cabinet d’expertise pour prendre leur décision.

Le travail auquel nous nous sommes livrés avec le conseil d’un cabinet d’expert est pratiquement achevé et il nous conduira à proposer des augmentations de tarifs infiniment plus faibles que ce que nous pourrions craindre (…)

Déclaration de Guy Geoffroy, Compte rendu du conseil municipal du 12 décembre 2022, page 14

Il n’est pas question ici de contester la qualité d’un cabinet d’expert dont nous ne connaissons pas malheureusement le nom et dont nous ne savons pas le contenu de la mission.

En revanche, voici ce qui nous interpelle :

  • Alors que nos caisses sont vides, le coût de cette étude sera supporté par le budget de fonctionnement de la commune ;
  • La nécessité de demander une aide dans un domaine que la direction de l’action éducative et la direction des finances, marchés publics et contrôle de gestion sont capables de réaliser et qu’ils ont toujours fait ;
  • L’incapacité à se concerter avec les fédérations de parents d’élèves, les professionnels de l’éducation et du périscolaire…pour définir ensemble une politique publique de terrain ;
Cantine école Paloisel
Cantine de l’école Paloisel

Nous pensons que le recours à un cabinet d’expert sert à justifier des décisions politiques qui sont difficilement acceptables et que la majorité municipale ne veut pas assumer. Quel que soit l’organisme, le résultat est le plus souvent celui attendu par le mandataire de l’étude. Dans notre cas, il s’agit de justifier une augmentation des tarifs de la restauration scolaire et bientôt celle des autres services municipaux comme le périscolaire et les centres de loisirs.

Ce rapport qui a conduit à des prises de décisions sera-t-il rendu public ?

Quoi qu’il en soit, dans le domaine concerné par cette mission d’étude, les villes de notre strate n’ont pas recours à ce type de dépense inutile. A l’échelle de notre commune, cela ne peut que rappeler la dérive actuelle de l’État, qui fait appel à de coûteux bureaux d’étude, alors que notre administration publique a les personnes ressources nécessaires.

Une restauration scolaire de moins en moins accessible !

Le résultat de tout ceci, c‘est une nouvelle augmentation des prix de la restauration scolaire qui vient s’ajouter à celles décidées (sans expertise !) depuis de nombreuses années et qui ont été bien supérieures à l’inflation. Nous avions fait une étude comparative en 2021 qui avait confirmé cela.

Le prix du repas en tranche 1 pour les personnes ayant un très faible revenu sera porté à 2,32 euros et celui de la dernière tranche à près de 7 euros (6.97 euros).

L’augmentation pour 2023 correspond à l’inflation projetée pour 2023 autour de 5 à 6 % sachant que depuis la mi-mai 2022, les prix des produits agricoles se sont stabilisés. Or dans le même temps nous avons rejoint la centrale d’achat de Grand Paris Sud qui permettra à notre commune de bénéficier d’une économie substantielle sur nos achats pour la cantine.

(…) elle va nous permettre de diviser pratiquement par quatre l’augmentation du coût des denrées concernées par ces marchés que nous allons pouvoir passer avec le prestataire de Grand paris Sud.

Déclaration de Guy Geoffroy, Compte rendu du conseil municipal du 12 décembre 2022, page 14

Comment expliquer une augmentation aussi importante puisque les produits achetés seront moins coûteux pour la commune ? Comment comprendre ce chiffre alors que le coût de la main d’œuvre n’aura augmenté que de 3.5 % (augmentation du point d’indice des fonctionnaires) ?

Ne serait-ce pas une forme déguisée de rattrapage après le gel des tarifs de 2022, conséquence de la campagne que nous avons menée sur ce sujet ?

« il faudra considérer que c’est 2023 sur 2021, donc par rapport à n-2, alors que durant tout ce temps, le prix de tous les matériaux , de tout ce qui est constitutif de nos tarifs auront considérablement augmenté.»

Déclaration de Guy Geoffroy, Compte rendu du conseil municipal du 12 décembre 2022, page 14

Alors, il est toujours utile d’aller voir ce qui se passe chez nos voisins. A titre de comparaison, l’augmentation sera de 4 % à Lieusaint. Or cette augmentation s’appliquera sur des tarifs qui à la base sont beaucoup plus bas. Le prix du repas en tranche 1 est à seulement 0,35 euros (2.32 euros à Combs !) et celui de la tranche la plus haute à 5.72 euros (-22 % par rapport à notre commune). Rappelons-nous que dans cette commune les produits cuisinés sont à très forte proportion bio et de qualité, loin de ce qui est offert dans les assiettes de nos enfants.

Rencontre n)219, juin 2021 , page 11 :
un contentement qui n’est pas forcément
celui des usagers …

Les tarifs appliqués à Combs-La-Ville sont prohibitifs et très difficilement supportables pour les familles les plus en difficultés. Combien de familles ne seront plus en mesure d’inscrire leur enfant à la cantine ? Il sera facile de dire que les besoins ne sont pas si importants que cela et qu’il est possible de réduire les dépenses de fonctionnement dans ce secteur, tout comme cela avait été fait concernant le centre de loisirs du Chêne.

En ce qui nous concerne, nous aurions fait un autre choix en n’augmentant pas les tarifs en 2023. Il eut été préférable de faire des économies sur des dépenses non-prioritaires comme, par exemple, celles, somptueuses, relatives aux buffets des vœux du maire et des diverses cérémonies municipales. Il eut été plus rationnel de ne pas augmenter les dépenses de l’administration générale.

À l’euro près, d’autres choix sont possibles !

SCOOP : Guy Geoffroy vote pour l’augmentation de la taxe foncière !

Le 7 avril 2022, lors du dernier conseil communautaire de notre agglomération Grand Paris Sud (GPS), le ciel nous est tombé sur la tête ! Contre tous les principes qu’il clame haut et fort depuis 30 ans, le maire de notre commune a voté pour une augmentation de la taxe foncière. Petite histoire d’un renoncement caché …

Augmenter le taux de nos impôts, j’ai dit tout à l’heure que je ne formulais aucune remarque, aucune réserve »

Guy Geoffroy, Conseil communautaire du 07/04/2022

Une décision prise loin des oreilles des Combs-la-Villais

Pas de réserve, pas d’opposition, un accord franc et clair qui va coûter aux Combs-la-Villais une somme non négligeable. La maire de Moissy, Line Magne, a de son côté déclaré sa réticence pour une telle augmentation estimée à 120€/an/ propriétaire pour les Moisséens.

Pourquoi et comment le maire de notre commune peut-il être contre l’augmentation du taux de la taxe foncière attribué à la commune depuis près de 30 ans et dans le même temps être favorable à une augmentation du taux de la taxe foncière revenant à notre agglomération (de 0.279 à 1.13% soit une taxe multiplié par 4 ) ? Cette augmentation sera pourtant subie par les Combs-la-Villais !

Nous vous invitons à écouter les débats sur ce lien :
https://www.youtube.com/watch?v=fWo_5WuxDXA&list=PLHF8zmJiWvbQhc

Les combs-la-villais payeront plus d’impôt foncier mais le taux de la ville restera le même ! Qui ira dire que le maire de notre commune a participé à cette augmentation puisque tout cela se fait dans le cadre feutré de l’assemblée communautaire ?

Conseil communautaire du 07/04/2022

Ne vous attendez pas à ce que le magazine municipal Rencontre relaye l’information. L’édito du mois de mai 2022 ne nie-t-il pas lui-même la triste réalité !

Rencontre Mai 2022, édito p.3…

Et pour cause ! Guy Geoffroy a été celui qui a favorisé et organisé l’augmentation de dépenses conséquentes du budget de Grand Paris Sud (GPS). En effet, il a été, avec sa majorité, le maître d’œuvre chargé de la création d’un pacte de solidarité financier et fiscal de l’agglomération. Ce pacte a eu pour conséquence d’augmenter les dépenses de GPS dans le cadre des fonds de concours (Fonds financiers redistribués aux communes sur le budget de GPS) alors même que les dotations et subventions pour les collectivités territoriales se raréfient. Pour le financer, GPS a été contraint d’augmenter son taux de la taxe foncière.

Ne pas s’en glorifier et faire cela en catimini…

Conséquences de ce pacte : d’ici à 2026, une dépense supplémentaire de 10 M€ en investissement et de 6 M€ en fonctionnement. Cela, alors même que le financement du budget de GPS est problématique et que GPS cherche à réduire ses dépenses de fonctionnement de 15 M€ afin d’améliorer sa capacité d’autofinancement (Rapport critique de la Cour des comptes)

Initié par Guy Geoffroy, cette augmentation des dépenses communautaires a fait l’objet de vives critiques lors du conseil communautaire. Notre maire apparaît pour plusieurs de ses collègues de l’agglomération comme étant favorable à l’austérité dans sa commune mais pas à GPS :

Notre réserve, c’est l’avenant massivement haussier de 50% du dispositif des fonds de concours aux communes. Il passe de 10 à 15 M€ sur des critères par ailleurs très contestables...à destination de seulement 10 communes sur 23 et sur le motif fallacieux que les investissements ne ruisselaient pas assez sur les 10 communes concernées par ces fonds de concours.

Stéphane Baudet, maire d’Evry-courcouronnes, Conseil communautaire du 07/04/2022

Ces fonds de concours sont redistribués à chaque commune par GPS afin que les communes puissent investir ou mieux boucler leur budget de fonctionnement (Délibération n°DEL-2021/454).

Intervention de S Baudet,
Président délégué de GPS, maire d’Evry-Courcouronnes

Or ce pacte permet de servir seulement quelques communes…dont la nôtre ! Ainsi, ce que ne veut pas faire le maire dans sa commune, il le fait via GPS car la facture sera payée par l’agglomération et également par tous les propriétaires fonciers de notre commune. Il n’aura pas à justifier une augmentation de la taxe foncière qui s’appliquera sur la feuille d’imposition des Combs-la-Villais. Qui donc ira lui dire qu’il se renie ?

Des débats à l’assemblée communautaire qui interrogent

De nombreux maires de notre agglomération sont intervenus pour dire leur malaise face à cette augmentation. Ils ont exprimé des réserves politiques importantes tant au niveau de la forme que sur le fond.

Je n’ai pas envie de décider tout seul…Nous nous sommes fait élire avec l’engagement de ne pas augmenter les impôts…mais avec aussi l’engagement de réaliser pleins de choses. Qui doit choisir entre, je paye plus pour que les choses soient réalisées, c’est le débat démocratique avec la population….Ce qui me gêne et je ne sais pas vous, ce débat-là, je ne l’ai pas eu avec les Corbeil-Essonnois.

Bruno Priou, nouveau maire de Corbeil-Essonnes, Conseil communautaire du 07/04/2022

Ces mots en disent long sur la différence d’approche de notre maire et celle de plusieurs élus de GPS.

Cette question du débat avec les citoyens est essentielle pour redynamiser la vie politique à tous les échelons de la vie locale. Les élus du groupe « Agissons pour Combs » l’ont réclamé à plusieurs reprises depuis deux ans durant les conseils municipaux au sujet des choix budgétaires à faire et de leur financement.

Intervention de B Piriou,
Vice-président de GPS, maire de Corbeil-Essonnes

Être pour le maintien des services publics et son financement par une fiscalité plus lourde est un choix politique. Or notre majorité municipale a refusé de le faire depuis près de 30 ans.

Comment voter sans état d’âme une telle augmentation au sein de l’assemblée de GPS et affirmer être contre dans le cadre communal, sans aucun débat ?

Pour que le citoyen ait son mot à dire !

Guy Geoffroy ne cesse d’accuser le groupe « Agissons pour Combs » d’être favorable à l’augmentation de la taxe foncière et clame haut et fort qu’il le fera savoir…ce qu’il a fait à plusieurs reprises dans l’Edito de Rencontre. Mais est-ce constructif et démocratique ?

Nous ne sommes pas opposés au maintien de la dépense publique pour investir pour l’avenir et pour maintenir un haut niveau de service public dans une période de contraction des dotations et subventions. Nous ne cessons de le dire. Notre association, qui a publié plusieurs articles à ce sujet, considère que le débat doit être ouvert.

Dans une vraie démocratie, c’est aux citoyens de décider entre le maintien des services publics et le maintien des taux d’imposition en posant clairement les différentes options. Nous sommes d’accord avec le maire de Corbeil-Essonnes !

60 000€ versus 56 000€…

Pour Victor Hugo, la première égalité, c’est l’équité. Et ce principe d’équité, nous y sommes attachés. La mise en miroir du coût de l’augmentation de l’indemnité des élus avec celui de l’indemnité des agents municipaux contredit ce principe.

Quand le bon père de famille se sert en premier

Explications…

56 000€ / 35 personnes

D’un côté, au tout début du mandat , la majorité a décidé d’augmenter les indemnités des élus. Cette augmentation de l’enveloppe indemnitaire, à la charge de la commune, a été très importante au regard de la crise sociale et se chiffre chaque année à plus de 56000 (Délibération 16 et 17 du 4 juin 2020). Elle concerne les seuls 35 élus de la commune.

200820142020
1 275 696 €1 315 008 €1 653 048 €
Évolution des indemnités des élus de la commune : sommes cumulées par mandature

Cela correspond à une augmentation de 25 % des indemnités totales des élus sur le budget de fonctionnement et coûtera sur la mandature 336 000 € de plus au budget (2020-2026).

Les augmentations ont été les suivantes : 4.45 % pour le maire, 32.04 % pour la première adjointe, 53.44 % pour les conseillers municipaux délégués…

60 000€ / 419 personnes

De l’autre côté, la stagnation des salaires des fonctionnaires municipaux (du ressort du point d’indice décidé par l’État) et la non-augmentation des primes et indemnités décidées par la commune depuis 2018.

En février 2022, après des négociations avec les salariés, la majorité a consenti un mini coup de pouce. Ainsi, pour la totalité des employés (+ de 419 personnes), le R.I.F.S.E.E.P, régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel fera peser sur le budget de fonctionnement de la commune, la somme annuelle supplémentaire de 60 000€ !

Si nous nous référons aux chiffres indiqués dans l’annexe de la délibération N° 1 de février 2022, une personne de catégorie C4 aura une augmentation brute de 16€/mois soit une augmentation d’environ 1 % de son salaire total brut. Il s’agit bien d’un mini coup de pouce…

Selon la majorité, il n’était pas possible de faire mieux pour les salariés. Les arguments avancés depuis des années sont les suivants : il faut tenir le budget et la période est difficile. Certes, mais est-il juste de demander à des salariés qui n’ont pas été augmentés depuis des années, de se serrer la ceinture, alors que les élus de la majorité n’hésitent pas à voter une délibération qui leur est très favorable avec des augmentations bien supérieures à 1 % !

Et pourquoi ne pas rêver de plus d’Équité !

Une fois de plus, nous ne pouvons que dénoncer une politique du deux poids, deux mesures qui montre une incohérence globale. Les élus devraient montrer l’exemple.

Demander de faire des efforts, cela peut se concevoir si tout le monde y participe. Mais cela n’est pas le cas dans notre commune. En bon père de famille, Guy Geoffroy n’aurait-il pas dû penser d’abord à ceux qui assurent les services publics municipaux avant de servir les élus ? Pourtant, les élus de la majorité ne cessent lors des conseils municipaux, de louer la qualité du travail et de l’implication des employés communaux dans la bonne marche de la commune.

Notre maire à lui seul cumule des indemnités en plus de sa retraite fort méritée de proviseur et de député honoraire (+4109€ comme maire, +1392€ comme président du SIVOM etc). Était-il vraiment urgent de s’augmenter de la sorte et faire ainsi preuve d’iniquité ?

Nous sommes conscients que la situation sociale dans notre pays comme dans notre commune est à prendre en compte et qu’il faut maîtriser le budget de fonctionnement. Mais cette question de l’augmentation des salaires face à une inflation grandissante se pose d’une manière forte dans les entreprises comme dans la fonction publique municipale.

Entre 2017 et 2022, la hausse prévue ne compense pas les pertes cumulées

Or pour les employés communaux, les salaires n’ont pas augmenté entre 2017 et 2021. L’inflation a été de 6% et il est prévu une inflation d’au moins + de 3 % pour 2022. Le cumul sera de + de 9 %, ce qui correspond à une perte importante du pouvoir d’achat. D’autant plus que les plus petits salaires, ceux des catégories C, concernent la grande majorité du personnel communal. Nombreux sont ces personnes qui travaillent à temps partiels.

Il serait certainement bien vu par les habitants que les élus participent à l’effort demandé et qu’une répartition plus équitable se fasse entre les élus et les catégories les plus fragiles des agents municipaux.

Image d'introduction

Une rentrée des classes à Combs hors contrôle !

Alors que la ville voit pousser comme des champignons des immeubles et des constructions sur tout le territoire communal, le maire, loin d’anticiper les effets de ce développement sur les écoles et les besoins de familles, ferme un équipement qui assure un service public essentiel…

Soyons pragmatiques ! Plus de constructions = plus de besoins

Nous nous bercions d’illusions en espérant une rentrée 2021 plus facile que la précédente, éloignée des incertitudes liées à la pandémie. Et pourtant, au-delà de cette apparente sérénité, la réalité nous rattrape.

Les nouvelles constructions dans notre commune offrent des logements locatifs ou en copropriétés à des familles jeunes ayant un ou plusieurs enfants. C’est le cas dans les nouveaux immeubles qui se sont construits derrière la piscine. De même, dans des quartiers pavillonnaires anciens, comme au Bois l’Évêque, les cessions s’accélèrent (les panneaux de vente fleurissent), et une population plus jeune, avec enfants, prend peu à peu possession des lieux.

Nouveaux logements rue de Lieusaint
Nouveaux logements rue de Lieusaint

La pandémie accélère cette évolution par des glissements de population au sein de la métropole parisienne, de la petite couronne vers la grande couronne. Les mutations s’accélèrent. Ce rajeunissement de certains quartiers a forcément un impact sur les besoins en équipements publics (crèche, école, périscolaire, centre de loisirs etc.).

Panneau rue Sommeville
Panneau rue Sommeville : 46 appartements

Cette réalité est confirmée en analysant les effectifs des écoles de la commune.

Des ouvertures de classe qui contredisent le maire

En effet, les effets de cette progression démographique et le rajeunissement de la population ont des répercussions à court, moyen et long terme. Dans la réalité immédiate, la situation dans les écoles est la suivante :

  • Quincarnelles : 1 ouverture en élémentaire, 1 ouverture en maternelle
  • Paloisel : 1 ouverture en maternelle
  • Sommeville : 1 ouverture en primaire
  • Beausoleil : 1 ouverture en maternelle
  • Orée du bois :1 ouverture en élémentaire
  • Le Chêne : 1 fermeture maternelle
  • La Noue : 1 fermeture élémentaire
Cantine école Paloisel
Cantine école Paloisel

Le bilan du 6 septembre est simple à comprendre : +4 classes dont 2 maternelles (+ 100 enfants environ). Par exemple pour l’école du Chêne, la livraison des logements de la rue du Chêne et ceux de la place de l’église va amener un nouvel afflux d’élèves qui va nécessiter de nouvelles ouvertures.

Les nouveaux Brandons : 220 logements de plus !!
Les nouveaux Brandons :
220 logements de plus !!

De nombreux programmes sont en cours d’achèvement et de nouveaux sont sur le point de se réaliser comme celui du Haut du Breuil. Nous ne sommes donc qu’au début d’une mutation qui aurait dû nécessiter prévoyance, investissement et volontarisme politique. Nous sommes malheureusement loin de cela, tout au contraire et cela est alarmant.

Haut du Breuil, 96 logements prévus
Haut du Breuil, 96 logements prévus

Des conséquences en chaine !

A vouloir toujours réduire les frais et les dépenses (le budget général est en berne =25 ans sans augmentation des impôts locaux et fonciers) et d’anticipation (faute de vision claire de ce que doit être une politique publique tournée en direction des enfants, des jeunes et des familles) la rentrée scolaire rime une fois de plus avec austérité et pénurie. Et les effets sont inquiétants et multiples.

Le premier effet est l’inadaptation des structures aux besoins face à cette croissance pourtant prévisible. Prenons l’exemple de l’école Paloisel qui a dû fermer sa bibliothèque pour loger une classe de plus. De même, à l’école Beausoleil, la classe de CP qui était au rez-de-chaussée a été obligée de déménager durant le week-end pour laisser la place à la classe de maternelle. Or le CP n’a trouvé un espace qu’au deuxième étage dans la salle informatique (=suppression de la salle informatique !). Ces exemples ne sont pas alarmistes mais édifiants. Ils provoquent l’indignation des professionnels, des usagers et la nôtre !

Le second effet est le manque de moyens. Les directeurs d’école ont été contraints de gérer la pénurie de matériel et de jouer aux « chaises musicales » pour trouver, dans les différentes écoles, tables et sièges. Et le problème ne s’est pas arrêté là. La majorité municipale a limité le budget de fonctionnement pour une ouverture de classe à 595€ (soit pour 25 élèves = 24€ /élève). Comment ouvrir une classe dans de bonnes conditions avec une telle somme pour acheter le matériel ? Les enseignants n’ont d’autre solution que de partager leur propre budget pour aider le collègue qui ouvre une classe.

Logements en cours de construction :
en face de l’église

En fait, les conséquences sont multiples car l’augmentation du nombre d’enfants a obligatoirement un impact sur les besoins du périscolaire et le fonctionnement des centres de loisirs. Les besoins vont en augmentant alors que les moyens municipaux diminuent !

Début d'un nouveau chantier de construction rue Sommeville
Début d’un nouveau chantier :
construction rue Sommeville de 20 logements

Une raison de plus pour refuser la vente du centre de loisirs du Chêne…

La tendance est donc clairement à l’augmentation de la population, à la croissance des besoins en équipements pour les familles. Une commune se doit d’accueillir les enfants dans de bonnes conditions. Les écoles maternelles et élémentaires, la restauration scolaire, l’accueil périscolaire, les centres de loisirs, les aires de jeux sont les missions prioritaires de service public d’une ville. Or nous constatons que la majorité municipale l’a oublié !

Nous proposons donc un tout autre modèle.

Nous devons d’urgence mettre en place un plan pluriannuel d’investissement pour rénover et adapter nos équipements. Nous devons inscrire cela comme une priorité dans notre budget et ne pas se lancer dans des projets pharaoniques qui ruinent tout espoir de voir évoluer la situation.

Nous devons lutter contre le projet, à contrecourant du maire, qui veut supprimer un équipement public au Chêne pour trouver de l’argent, alors que les besoins sont criants et le seront encore plus dans les années à venir (1.5M€). Ce centre de loisirs ne demande qu’à être rénové et agrandi comme cela était prévu en 2016 par la majorité municipale !

Centre de loisirs du Chêne
Centre de loisirs élémentaire du Chêne

Alors mobilisons-nous pour dire non à cette politique qui est contraire au bon sens. Nous l’avons fait pour le champ de foire. Continuons de nous fédérer contre cette vente en le faisant savoir et en nous retrouvant tous ensemble pour manifester notre opposition à ce projet le 16 octobre devant la mairie à 11h.

Centre de loisirs : Pénurie et mécontentements

Alors que les vacances d’été commencent, les familles de Combs-la-Ville cherchent des solutions pour faire garder leurs enfants. Et pour cause…

Capacité atteinte… et familles en difficultés

En effet, ces derniers jours sur les réseaux sociaux, se sont multipliés messages et interrogations sur les inscriptions pour le centre de loisirs cet été. Et cela est récurrent et est devenu habituel depuis de nombreuses années.

Le cri d’alarme est toujours le même comme celui de Claire : « j’essaye d’inscrire mon fils au centre de loisirs pour les grandes vacances et le site nous affiche que la capacité est atteinte ». Si certaines familles, pour de multiples raisons, s’y prennent parfois un peu tardivement, cela ne justifie pas que des familles soient mises en difficultés pour faire garder leur enfant. En particulier lorsque les démarches ont été faites avant la date butoir d’inscription qui avait été fixée au 27 juin. La capacité a été atteinte officiellement bien avant cette dernière, dès le 20 juin.

Centre de loisirs Le Soleil
Centre de loisirs Le Soleil

Dans les faits il y a un nombre limité de places disponibles. Cela n’est pas précisé sur le portail des familles, et pour cause. Le service enfance doit alors gérer la pénurie. Ce n’est pas la faute des personnels administratifs qui ne sont pas les décideurs et qui doivent faire avec les moyens dont ils disposent et qui sont restreints.

Le résultat est que nombreuses sont les familles qui doivent se débrouiller en faisant appel aux grands-parents, à la famille, aux amis… Un petit air de déjà vu que nos enquêtes avaient fait apparaître et avaient dénoncé sur la cantine, le périscolaire et les centres de loisirs . Un service public au rabais qui assure de fait un service « minimum ».

Le maire organise la pénurie pour mieux justifier l’absence de besoins

La façon de faire mise en œuvre par la majorité depuis de nombreuses années est toujours la même. Pour diminuer les dépenses de fonctionnement, il faut :

  • Réduire la demande : La méthode consiste à décourager les familles en augmentant les tarifs et en faisant peser davantage le reste à charge sur elles. Année après année, les prix sont donc augmentés au-delà de l’inflation. De plus en plus de familles sont soit découragées par les tarifs (27.07€ par jour en tranche 10), soit ne peuvent plus payer de telles factures et en particulier pour les plus démunies.
  • Réduire l’offre : La méthode de dissuasion est de réduire dans le même temps l’offre. La majorité municipale peut justifier une diminution de l’offre puisque la demande décroit. Le maire peut alors constater que les besoins sont moindres et qu’il n’est guère utile de prévoir un budget conséquent pour les équipements et le personnel. Il ajuste ainsi à la baisse les dépenses.
  • Réduire les dépenses d’entretien des équipements : L’entretien des équipements est réduit au strict minimum. Cela a eu pour conséquence, entre autres, de reconnaître qu’il faudrait 400 000€ pour remettre en état le centre de loisirs élémentaire du Chêne. Nous constatons, comme beaucoup d’entre vous que les centres de la ville sont à bout de souffle (Accueil de loisirs « Le Chêne » et « Le Soleil »).
  • Réduire les frais de personnel : La conséquence de tout cela est la diminution du nombre de personnes qui travaillent dans ces accueils de loisirs pour réduire encore davantage les frais de personnel, ce qui ne permet plus d’assurer correctement ce service public essentiel.
Centre de loisirs du Chêne
Le Centre de loisirs du Chêne sacrifié !

Cette année est une année charnière. L’accueil de loisirs du Chêne va être (ou est déjà vendu) ce qui fait disparaître 100 places pour les élémentaires! Dans le même temps de nombreux vacataires et titulaires ont donné leur démission ces derniers mois du fait d ‘une absence de perspectives, d’une gestion du personnel catastrophique, du manque de moyens pour offrir aux enfants des activités attractives. Le résultat est que cet été, par manque de personnel, la commune est dans l’incapacité d’offrir suffisamment de places pour répondre à la demande. De fait, elle organise la pénurie et les parents avec leurs enfants en font les frais.

Dalle du centre périscolaire en construction : où sont les 7000m2 de l'ancien centre ?
Dalle du centre périscolaire en construction :
où sont les 7000m2 de l’ancien centre ?

Une vente de plus : fin de la démonstration !

Le dernier acte est effectivement la destruction d’un équipement jugé inutile :

  • Réduire les équipements : la méthode est rodée. Elle a été utilisée et a détruit le service public en direction des jeunes. La diminution progressive des moyens a entraîné la diminution de la demande et de l’offre. En 2013, cela avait abouti à la fermeture du Pôle Animation Jeunes qui était situé à côté de la maison de quartier des Quincarnelles et à la vente de la ferme de Violette au profit d’un projet immobilier, entraînant le regroupement de ce qu’il restait d’activités pour la jeunesse avenue de la République (l’Élan et le Tremplin). Dans le cas du centre du Chêne, c’est le dernier acte d’un démantèlement annoncé et la destruction programmée d’un équipement public.
  • Communiquer : la majorité utilise alors des stratégies de communication pour faire croire aux vertus de tels projets. Rien de plus simple : Il suffit de construire un préfabriqué dans l’enceinte de l’école du Chêne et de faire croire que ce dernier va remplacer la structure démantelée. Et le maire d’assurer avec aplomb, lors de plusieurs conseils municipaux en réponse aux questions posées par les élus du groupe « Agissons pour Combs », que le nombre de place sera largement suffisant. Nous ne sommes pas certains que cela puisse convaincre les familles en attente de places cet été et dans les mois à venir !
Préfabriqué du centre périscolaire en construction : une image virtuelle...bien vendu
Préfabriqué du centre périscolaire en construction : une image virtuelle…bien vendue ?

Ainsi, la majorité municipale, unie derrière son maire, pratique-t-elle une politique de réduction des dépenses de fonctionnement en réduisant les services publics. Tout cela pour préserver le postulat qu’elle a approuvé lors du vote du budget : « nous n’augmenterons toujours pas les impôts ».

Elle sacrifie ainsi le patrimoine communal et ses équipements publics dédiés aux familles et aux enfants ! Quelle sera la prochaine victime de cette politique ? Quel équipement sera sacrifié ? Il est urgent de se fédérer et d’agir pour lutter contre de telle méthode.

En action Combs champ

Football citoyen : Combs champ se révèle

Depuis le 9 juin, une initiative originale se déroule dans notre commune sous la houlette de jeunes passionnés. De quoi s’agit-il ?

Des initiatives au service de tous

À l’heure où les valeurs du foot semblent de plus en plus tournées vers l’argent et des budgets astronomiques, l’initiative de quelques jeunes de notre commune tranche avec l’image que nous donne ce sport depuis de nombreuses années. Et pourtant les combs-la-villais n’en sont pas à leur coup d’essai.

Pendant plusieurs années et dès 2008, un championnat de jeunes a eu lieu sur notre commune au service d’une cause humanitaire. Point d’orgue de cette initiative citoyenne en 2017, la « coupe du monde de l’humanité » initiée par l’association « LA COPA ». Les deux collèges de notre commune avaient participé à ce tournoi national de football pour les jeunes. Les participants devaient mettre en œuvre des actions communes et citoyennes. Le tournoi départemental s’était tenu au Stade Alain Mimoun.

Avant le match du jour : jeunes joueurs en action
Avant le match du jour : jeunes joueurs en action

Ce type d’action ne fait pas le buzz et reste trop souvent discret, aussi bien à Combs que dans d’autres communes qui accueillent de telles initiatives. Ce fut le cas par exemple à Ivry-sur-Seine en 2016 avec la création d‘un championnat entre migrants, franciliens et personnes en quête de réinsertion sociale.

D’une tout autre nature, le championnat qui a débuté le 9 juin dans notre commune est une initiative positive qui a pour ambition première de permettre à des passionnés de football de pratiquer pour le plaisir et dans la convivialité. Cela rend ses lettres de noblesse au foot comme un sport populaire. Sa deuxième édition est en cours jusqu’au 11 juillet.

Deux éditions et une nouvelle association

Ce championnat répondait à une nécessité toute simple, née du constat que plus rien n’était possible durant le premier confinement alors que l’envie de partager était là, chevillée au corps. L’idée première était dès le déconfinement de permettre à des jeunes de jouer sur le City stade des Quincarnelles. En 2020, une centaine de jeunes avait répondu à l’appel lancé sur les réseaux sociaux. La condition à respecter : habiter à Combs, y avoir habité, ou avoir joué au club de foot de Combs-la-Ville (C.A.C.V).

Pour la deuxième édition, les matchs se déroulent au City stade Allende. La promotion a été une nouvelle fois assurée sur les réseaux sociaux. Les parties sont diffusées en direct. Des reportages et des interviews y sont également proposés.

Un article de « La République de Seine-et-Marne relate les propos des organisateurs quelques jours avant le début du tournoi : « « Pour choisir les équipes, on a décidé d’organiser des barrages, avec les deux derniers du premier championnat, et huit équipes qui voulaient s’inscrire. On a désormais nos 10 équipes …il y aura aussi la Youth League, pour les jeunes de moins de 17 ans, avec une formule un peu différente qui se jouera sur 4 week-ends, avec deux poules de 4 et des phases finales. Et on songe aussi à un tournoi féminin pour l’année prochaine… »

Le match va commencer...
Le match va commencer…

Difficile encore cette année de regrouper suffisamment de participantes. Des équipes mixtes ne sont pas interdites, tout au contraire. L’important c’est que tous puissent participer, membre ou non d’un club, simple passionné ou pratiquant averti. Et cela est bien le cas pour ce championnat.

Nos échanges très conviviaux avec plusieurs organisateurs comme Béni, Rudy, Burs et Clanyck, nous ont permis de mieux comprendre leurs implication et le travail réalisé pour mener à bien ce nouveau challenge. Nous avons assisté vendredi dernier au match opposant Leipzig à Atalanta, chaque équipe prenant le nom d’un célèbre club de football.

Atalanta contre Leipzig
Atalanta contre Leipzig

Une pratique du sport populaire

Nul besoin de justifier ce type de championnat en lui ajoutant une mission d’entraide ou de soutien à une cause. S’organiser entre jeunes d’une manière démocratique, faire participer des habitants ou d’anciens habitants de Combs, créer une association pour cadrer l’évènement, sont des actes citoyens qui contribuent à créer du lien social. Le sport pour tous est gagnant. Cela justifie l’existence de ce championnat qui permet à des joueurs d’âge bien différents de pratiquer ensemble. Ce type de sport pour tous est pour nous gage de vitalité et d’un vivre ensemble renouvelé.

Les questions qui se posent sont relatives à la pérennisation d’une telle action, aux aides à apporter afin que ce type de championnat conserve sa fraicheur, loin des enjeux du sport compétitif.

City stade Allende : les 19/23 ans en match
City stade Allende : les 19/23 ans en match

Dans de nombreuses villes et en tout premier lieu dans certaines communes de notre agglomération, des budgets participatifs existent et permettent de faciliter ce type d’action. Les conseils de quartiers peuvent alors jouer un rôle de soutien lorsqu’ils fonctionnent et ont la mission légitime à soutenir des actions citoyennes. Ce qui n’est toujours pas le cas dans notre commune.

C’est aux organisateurs de ce type d’action de définir leurs objectifs et de déterminer leurs besoins réels en faisant attention de ne pas laisser enfermer leur projet dans une forme de dépendance aux aides apportées et aux subventions qui aliènent.

Mais ce type de championnat pose plusieurs questions. La première concerne le lieu où il se déroule afin de réduire le plus possible les nuisances aux riverains. Cela suppose que les citys stade soient localisés dans des zones adaptées. La seconde question est relative à la mise à disposition de moyens d’encadrements et de contrôle afin que la sécurité soit assurée et que les horaires soient respectés dans le cadre d’une convention d’utilisation avec les municipalités.

Notre association soutient l’idée d’un championnat citoyen. Pour la troisième édition à venir, des améliorations pourront être apportées à cette initiative afin de la pérenniser dans le respect de tous et de toutes.

Nous vous invitons à rejoindre le City stade, tous les jours de 18h30 à 20h30 afin de soutenir les équipes et cette jeune association. Mais n’oubliez pas de respecter le droit des riverains de pouvoir se reposer. Allez assister à la finale qui aura lieu le 11 juillet. N’hésitez pas à vous connecter pour suivre les interviews et les matchs sur Snapchat., Instagram, YouTube ou encore sur Facebook (combs champ).

herbes folles dans le cimetière

Plaintes et interrogations sur la gestion du cimetière

Durant plusieurs semaines, nous avons été alertés et contactés au sujet de l’état catastrophique du cimetière. Nos informations sur une gestion qui interroge.

Invasion « d’herbes folles » et de ronces

Pendant de nombreux mois le cimetière de notre commune n’a pas été entretenu malgré les demandes répétées des usagers. Les herbes, les ronces ont peu à peu envahi allées et tombes. Cette situation éprouvante pour les familles a rendu difficile la circulation à l’intérieur du cimetière.

Les herbes folles se répandent entre les tombes
Les herbes folles se répandent entre les tombes

De nombreux combs-la-villais nous ont demandés d’intervenir. Nous nous sommes rendus sur place et nous avons constaté : des tombes envahies par des « herbes folles », des allées de moins en moins entretenues, des zones entières laissées à l’abandon.

État après plusieurs mois d'abandon
État après plusieurs mois d’abandon

Les élus du groupe « Agissons pour Combs » ont adressé une question au maire à ce sujet pour le conseil municipal du 14 juin.

Près des maçonneries, les herbes s'enracinent
Près des maçonneries, les herbes s’enracinent

Après plusieurs mois de laisser aller, la majorité municipale a enfin réagi et a envoyé plusieurs employés communaux. Ils ont œuvré durant plusieurs jours la semaine dernière afin de procéder à une remise en état de ce lieu de recueillement. C’est dire combien ce site essentiel dans une commune avait été oublié par ceux qui gouvernent cette ville.

Gros doutes sur les explications du maire

Pourquoi et comment une telle situation est-elle possible ? Le maire a répondu en conseil municipal que tout cela était dû :

  • Au COVID (nombreux arrêts maladie des personnels du service d’espace vert)
  • Aux conditions climatiques de ce printemps
Cimetière de Brie
Cimetière de Brie

Ces explications ne nous ont pas convaincus. Dans les villes voisines les cimetières n’ont pas connu une telle situation et ont bénéficié d’un entretien bien plus soigné. Nul besoin d’en rajouter, les photos parlent d’elles-mêmes. Aurions-nous un micro climat et eu un « cluster » à Combs-la-Ville ? Sans exiger un entretien au « cordeau », une autre gestion est possible.

Cimetière de Lieusaint
Cimetière de Lieusaint

Dans notre commune, une grande partie des tâches d’entretien des espaces verts est assurée par des entreprises privées d’espace vert et en particulier pour les tontes. La commune ne conserve que certaines tâches (entretien du parc Chaussy par exemple). La ville aurait donc pu mandater sa sous-traitance pour assurer un entretien minimum. Par délégation, le maire peut engager ce type de frais. Alors pourquoi ne pas l’avoir fait ?

Cimetière de Moissy
Cimetière de Moissy

Des raisons inavouables

Le cimetière a été géré, depuis toujours, par un employé municipal (entretien et surveillance). Il est parti voici quelques mois à la retraite et n’a pas été remplacé. La gestion du cimetière en a subi les conséquences.

La raison principale est la recherche d’économie :

  • Réduction drastique du budget de fonctionnement.
  • Diminution du nombre de postes de titulaires
  • Retard des embauches pour remplacer les postes vacants.
Jolis coquelicots...
Jolis coquelicots…

Le maire a précisé le 14 juin que ce serait désormais le service d’espace vert qui en assurerait l’entretien. Cette décision est contestable. Il n’y aura plus personne pour un entretien précis et constant et pour assurer la surveillance alors que le vandalisme devient un problème dans de nombreux cimetières.

Des budgets de fonctionnement rognés

Il n’y a donc pas de budget pour assurer l’entretien du cimetière ou remplacer le gardien qui est parti.

Et des craintes sur la gestion de demain …

Faute de budget, l’entretien du cimetière n’a donc pas été une priorité ! Or l’interdiction progressive d’utiliser des produits phytosanitaires par les communes oblige à revoir la gestion de notre cimetière, nos espaces verts et nos rues. Les municipalités doivent s’adapter (moyens humains et techniques supplémentaires pour maitriser les mauvaises herbes). Or nous allons dans le sens contraire : moins de moyens et des interventions de plus en plus distantes et rares.

Invasion sur l'enrobé rue Sermonoise
Invasion sur l’enrobé : rue Sermonoise

Nous pouvons en faire le constat dans nos rues où la situation est préoccupante, faute d’une gestion suffisante. Il n’est pas possible de laisser cette gestion aux riverains, cela ne marche pas. Il faut donc que cela soit assuré en tant que service public.

Résultat de la gestion actuelle : les « herbes folles » gagnent les enrobés en limite de murs ou de bordure de trottoir. Les enrobés sont abimés par les racines. Le coût financier et écologique sera alors important à terme.

Destruction progressive de l'enrobé
Destruction progressive de l’enrobé

Dans notre cimetière, le manque d’entretien va aboutir aux mêmes résultats que dans nos rues. Les maçonneries des tombes vont être progressivement endommagées par les racines. Ce seront les familles qui en feront les frais !


Bilan après un an

Un an déjà et un premier bilan !

Cliquez-ici si vous souhaitez la version longue et détaillée de l’article

L’association « Ensemble Autrement ! » est née il y a tout juste un an. Journal de bord d’une année bien chargée qui permet de faire le point.

Une de nos missions importante : informer et lancer des alertes

La majorité municipale n’a pas laissé de place pour un débat consensuel. La mission de l’association a donc été de diffuser et partager nos informations afin de vous permettre d’avoir un autre regard sur les premières décisions de ce nouveau mandat. Nos enquêtes ont pour objectif de vous informer, de vous proposer des pistes de réflexions et d’ouvrir le débat.

Journal de bord de l’association : Des informations clés

2020

Juin / Crise sociale : Augmentation des indemnités des élus de + 54 000€ / an. S’indigner

Aout / Baisse des aides aux associations communales : Sport – 21% entre 2012 et 2019, Culture division des subventions par 4 en 12 ans. Alerter

Septembre / Centre nautique : 12.240 M €, vente + de 10 M € du patrimoine communal, endettement en hausse qui passe de 6 M € en 2000 à 14.5 M € en 2021. Alerter

12 ans pour réaliser le centre aquatique
au coût exorbitant

Octobre / Attribution d’un logement communal à la première adjointe en plus d’une augmentation de 37% de son indemnité. S’indigner

Novembre / Vie démocratique : recul du droit des citoyens (2 Conseils de quartiers au lieu de 5, réduction des domaines de compétences) S’indigner

Décembre / Multiplication du trafic de stupéfiant alors que des postes de policiers municipaux (3) ne sont pas pourvus depuis des mois. Alerter

Vente de drogue: signalétique à Combs-la-Ville

2021

Étrennes du jour de l’an / Mise en vente du centre de loisirs du Chêne et de ses 8000 m2 de terrain. Patrimoine et services publics sacrifiés. S’indigner

Janvier / Aires de jeux : aucun investissement depuis 10 ans, seules deux aires sont encore en état. Alerter

Remise de la pétition
Remise de la pétition sur les aires de jeux

Fin janvier / Découverte d’un détournement de fond de 623 000 € utilisé avec une astuce comptable pour améliorer nos comptes. S’indigner

Février /   Restauration scolaire : tarifs + 30 % par rapport aux communes avoisinantes en moyenne et peu de bio. Trop couteux, de plus en plus d’enfants ne peuvent y accéder. S’indigner

évolution comparée cantine
évolution comparée cantine

Début Mars / Budget 2021 : baisse drastique du budget de fonctionnement (- 7 %) : moins de services publics, des tarifs en hausse pour les familles (+ 2,7 % cette année), des voiries et équipements à l’abandon. Alerter

1/2 Mars / Périscolaire : tarifs pré et post scolaire (+ 36 à 48 % plus cher pour les familles / à la moyenne des tarifs des 7 villes tests). S’indigner

Fin Mars / Centres de loisirs : Tarif + 40 % comparé à la moyenne des 6 villes tests pour une journée et de 55 % pour une demi-journée (augmentation x 2 comparé à l’inflation. S’indigner

Prix en €

Avril / Gestion et COVID : Pas d’aide pour nos petits commerçants mais attribution de 42315 € à la société qui a réalisé le centre nautique. S’indigner

Mai / Service jeunesse : chute de la fréquentation, des budgets, de l’encadrement, des activités, disparition des séjours. Alerter

Actions et nouvelles perspectives

Notre pétition sur les aires de jeux a été remise au maire (près de 700 signatures). Nous attendons un rendez-vous à ce sujet. Pour le moment, seuls deux bancs ont été ajoutés dans l’allée des princes (« Rencontre » p.8) pour 1900 €. Cela ne répond pas aux besoins.

Le président, la vice-pésidente et le secrétaire d'Ensemble autrement
Le président, la vice-présidente et
le secrétaire d’Ensemble Autrement

Nos enquêtes sur le prix des cantines, du périscolaire, des centres de loisirs ont été particulièrement consultées. Elles ont permis de lancer le débat. Les fédérations de parents d’élèves se saisissent de cette question. Un questionnaire est proposé en ligne par la F.C.P.E de Combs-la-Ville depuis quelques jours. Nous soutenons une telle initiative qui est complémentaire à notre travail et qui ne peut que servir le bien commun.

Nous allons poursuivre notre diagnostic thématique et réaliser dès la rentrée scolaire des actions sur le terrain le plus participative possible.

A l'accueil de la mairie, remise de la pétition
A l’accueil de la mairie,
remise de la pétition

Contactez-nous pour débattre et agir ensemble.

Un an déjà et un premier bilan !

(article version longue)

Ensemble autrement est né il y a tout juste un an. Journal de bord d’une année bien chargée qui permet de faire le point.

L’une de nos missions importante : informer et lancer des alertes

La majorité municipale gouverne cette ville depuis près de 30 ans. Malgré un renouvellement important de ses membres, elle est malheureusement toujours loin de s’ouvrir aux idées et propositions différentes des siennes. Cette première année d’un 6ème mandat n’a pas laissé de place pour un débat apaisé et consensuel.

La mission de l’association a donc été dans un premier temps de diffuser et partager les informations collectées afin que ces éléments factuels vous permettent d’avoir, en toute connaissance de cause, un regard critique (positif ou non) sur les choix politiques pris pour notre commune par la majorité au pouvoir. Il nous a donc fallu mettre en place des outils pour communiquer avec les combs-la-villais, d’autant plus utiles que la pandémie nous a fortement freinés pour venir à votre rencontre. Pour cela nous avons créé un site internet afin de publier un article chaque semaine, une page Facebook que nous avons associée à un rendez-vous mensuel (Facebook live), et un magazine papier distribué dans vos boîtes aux lettres (Le Mag).

Notre mission est d’autant plus importante qu’une chape de plomb pèse sur notre ville. Nos enquêtes ont pour objectif de réaliser, dans tous les domaines, un premier diagnostic de la situation de notre commune. Notre mission est donc de vous informer, vous alerter, vous indigner des dérives découvertes à travers nos travaux. Cela afin d’être en mesure de vous proposer des pistes de réflexions, d’ouvrir le débat pour faire autrement, ensemble.

Journal de bord de l’association : Des informations clés

Cette présentation synthétique permet de comprendre l’état d’esprit de la majorité municipale. Un résumé qui montre combien nous sommes attachés à vous proposer des informations concrètes pour que vous puissiez appréhender la situation de la commune.

2020

Juin / Première décision après l’installation du nouveau conseil municipal : augmentation des indemnités des élus en pleine crise sociale de + 54 000€ / an. S’indigner

Aout / Notre première enquête sur les associations à Combs-la-Ville : Baisse drastique des aides (-21% entre 2012 et 2019 pour le sport). Division par 4 des subventions pour la culture en 12 ans. Alerter

Septembre / Coût réel du centre nautique : 12,240 M € , vente + de 10 M € du patrimoine communal , endettement en hausse de 6 M € en 2000 à 14,5M € en 2021. Alerter

12 ans pour réaliser le centre aquatique
au coût exorbitant

Octobre / Découverte de l’attribution d’un logement communal à la première adjointe alors que son indemnité a augmenté de 37 % et que sa situation n’est pas précaire. S’indigner

Novembre / Droit de participer à la vie démocratique remis en cause : recul du droit des citoyens (2 Conseils de quartiers au lieu de 5, réduction des domaines de compétences) S’indigner

Décembre / Multiplication des faits divers, des drives et du trafic de stupéfiant sur notre commune : Découverte que des postes de policiers municipaux (3) ne sont pas pourvus depuis des mois, salaires en berne. Confirmation par notre enquête publiée en mai 2021. Alerter

Vente de drogue: signalétique à Combs-la-Ville

2021

Étrennes du jour de l’an / Découverte de la vente d’un équipement public : mise en vente du centre de loisirs du Chêne et de ses 8000 m2 de terrain. Patrimoine et services publics nécessaires aux familles sacrifiés. S’indigner

Janvier / Enquête sur les aires de jeux : aucun investissement important depuis 10 ans, seules deux aires sont encore en état. Alerter

Remise de la pétition
Remise de la pétition sur les aires de jeux

Fin janvier / Enquête sur la bonne gestion de bon père de famille : découverte d’un détournement de fond de 623 000 € et de son utilisation comptable pour améliorer nos comptes. S’indigner

Février  Vaste enquête sur la restauration scolaire : des tarifs +30% par rapport aux communes avoisinantes en moyenne et des repas de piètre qualité (peu de bio). Trop couteux, de plus en plus d’enfants ne peuvent y accéder. S’indigner

évolution comparée cantine
évolution comparée cantine

Début Mars / Budget de cette année 2021 : baisse drastique du budget de fonctionnement (- 7 %) après des années de baisses (- 2,5 % / an depuis plusieurs années) et peu d’investissement. Cela veut dire moins de services publics et des tarifs en hausse à la charge des familles (+ 2,7 % cette année), des voiries et équipements à l’abandon. Alerter

1/2 Mars / Publication de l’enquête sur le périscolaire : Combs-la-Ville est champion toute catégorie pour les tarifs pré et post scolaire (+ 36 à 48 % plus cher pour les familles comparé à la moyenne des tarifs des 7 villes tests). S’indigner

Fin Mars / Enquête sur le tarif et les activités des centres de loisirs : Même constat que pour les autres services. Tarif de 40 % supérieur à la moyenne des 6 villes tests pour une journée et de 55 % pour une demi-journée. Forte baisse des budgets et augmentation des tarifs deux fois plus forte que l’inflation. S’indigner

Prix en €

Avril / La gestion en question et l’alibi du COVID : Pas d’aide pour nos petits commerçants mais l’attribution d’une somme de 42315€ à la société qui a réalisé le centre nautique, société qui appartient à un groupe qui fait 320 M € de chiffre d’affaires. S’indigner

Mai / Nouvelle enquête sur le service jeunesse dont la fréquentation s’est effondrée : baisse des budgets, encadrement insuffisant, peu d’activités et disparition des séjours, projet pédagogique insuffisant et peu adapté à la jeunesse actuelle. Alerter

Actions et premiers résultats

Dès que cela a été possible, nous sommes allés à votre rencontre, en particulier à la sortie des écoles. Les confinements ne nous ont pas facilité la tâche.

Le président, la vice-pésidente et le secrétaire d'Ensemble autrement
Le président, la vice-présidente et
le secrétaire d’Ensemble Autrement

Nous avons lancé une pétition sur les aires de jeux, dès le mois de janvier, qui a récolté près de 700 signatures. Nous avons remis la pétition au maire et nous attendons un rendez-vous à ce sujet. Peu d’avancée pour le moment mais la majorité a entendu le message. Dans le journal « Rencontre » du mois de mars (p.13), il est fait mention de la réinstallation de l’aire de jeux du parc central (100000€ de travaux ). Restons vigilants et en alerte car pour le moment, seuls deux bancs ont été ajoutés dans l’allée des princes (« Rencontre » p.8) pour 1900€. Cela vaut mieux que rien mais ne répond pas aux besoins urgents.

A l'accueil de la mairie, remise de la pétition
A l’accueil de la mairie,
remise de la pétition

Nos enquêtes sur le prix des cantines, du périscolaire, des centres de loisirs ont été particulièrement consultées. Elles concernent le quotidien des familles et une préoccupation majeure pour le pouvoir d’achat des familles et la qualité de vie des enfants. Elles ont permis de lancer le débat. Il était donc particulièrement légitime de vous écouter et d’enquêter sur ces sujets. Nous nous réjouissons de constater que les fédérations de parents d’élèves se saisissent de cette question et qu’un questionnaire est proposé en ligne par la F.C.P.E de Combs-la-Ville depuis quelques jours. Nous espérons que la majorité, qui a augmenté les tarifs bien au-delà de l’inflation, décidera de changer de cap. Nous sommes convaincus que les fédérations de parents d’élèves ont un rôle majeur à jouer pour que les familles soit enfin écoutées et défendues.

Améliorer nos résultats, nouvelles perspectives

Cette deuxième année sera celle de la poursuite de notre diagnostic thématique, de nombreux sujets n’ont pas été encore abordés. Notre site et notre Mag vont évoluer, vous le découvrirez très vite. Une nouvelle formule de Facebook live plus dynamique et interactive sera mise en œuvre dès le mois de septembre.

Nous allons également réaliser dès la rentrée scolaire des actions sur le terrain, les plus participatives possible. Plusieurs projets sont à l’étude et vous serez rapidement informés afin d’y être associés. Nous allons donc passer à la seconde étape de notre projet associatif, celui du passage du diagnostic à la réalisation de nos premières actions. Nous aurions aimé aller plus vite, mais il a fallu nous armer de patience pour être en mesure de proposer des actions qui correspondent à nos diagnostics. Nous pensons avoir déjà mis en place les bases pour agir en nous structurant et en préparant le travail au sein de comités thématiques.

Nous souhaitons être en mesure de vous mobiliser pour exiger une autre politique, en manifestant notre opposition raisonnée à la hausse constante des tarifs des services municipaux, à la vente de notre patrimoine et de nos équipements publics, à la baisse des budgets et sur le fait que de nombreux postes d’agents municipaux ne soient pas pourvus.

Nous espérons que tous ceux qui adhèrent à nos principes viendront nous rejoindre au sein de notre association, en tant que membre actif ou tout simplement en tant que sympathisant, pour débattre, agir et construire ensemble, autrement.

Lien bulletin adhésion en ligne

Une Jeunesse en pointillé !

Enquête sur les moyens dédiés à la jeunesse

Épisode 1

Cliquez-ici si vous souhaitez la version longue et détaillée de l’article

Après avoir enquêté sur les cantines, le périscolaire et les centres de loisirs, nous avons cherché à comprendre ce qui est réellement proposé aux jeunes dans notre commune.

Une fréquentation en baisse

Nous avons été alertés par la pauvreté des actions et équipements pour les jeunes. Notre enquête s’est concentrée sur les deux structures d’accueil de loisirs que sont l’Élan (11-14 ans, pré-ados) et Le Tremplin (15-17 ans) du service jeunesse. L’activité principale de l’Élan a lieu les mercredis et samedis après-midi et pendant les vacances scolaires. Le Tremplin offre les mêmes horaires et amplitudes que l’Élan. Les deux accueils sont regroupés dans un espace relativement restreint. L’espace extérieur disponible correspond à une petite cour de récréation de 1000m2.

Service jeunesse
Service jeunesse

Pour comprendre leur fréquentation, nous nous sommes intéressés à l’évolution des recettes perçues par la commune pour les prestations liées à ces structures.

Fonction 422, comptes administratifs 2014/2020

L’effondrement des prestations perçues venant des familles payant les activités de ces deux structures, indique une désaffection de l’Élan et du Tremplin par les jeunes. Lors du conseil municipal du 17 mai 2021, les élus d’ »Agissons pour Combs » ont demandé au maire les chiffres de fréquentation de ces structures. Le maire n’a pas répondu, nous avons donc sollicité une réponse par écrit restée sans suite.

Année 2016 : des chiffres anciens et de faibles fréquentations, pics lors des vacances (projet éducatif territorial 2017-2020)

A la recherche d’explications

La cotisation annuelle est modique (1.50€) et les activités de base sont gratuites au sein de ces structures. Les sorties et les séjours ont un coût très important puisque le reste à charge est très élevé et correspond pour les familles les plus démunies à 50% du prix de revient. Celles qui ont le plus gros quotient n’ont que 15 % de prise en charge.

Décision du maire C 2020 – 196 Annexe p.3

Cette désaffection est à mettre en relation avec le tarif des autres prestations des services publics en direction des familles et des enfants. Nos enquêtes à ce sujet avaient pointé le reste à charge laissé aux familles et le prix excessif par rapport aux communes avoisinantes. Un choix politique revendiqué par le maire et sa majorité.

Des communes avoisinantes ont des tarifs plus attrayants. A Quincy le tarif des sorties durant l’année est compris entre 4 et 7 euros. Moissy-Cramayel a défini plusieurs types d’activités et tarifs. Par exemple pour le Karting qui coute 20€, le coût est de 5€ pour les familles et le transport assuré gratuitement par la ville.

Aucun projet concret pour les jeunes dans le programme de G.Geoffroy. Ils ne sont pas une priorité !

programme p.12
Programme 2020 p.12

Un budget d’activités peau de chagrin

Outre le coût des services, notons la faiblesse budgétaire pour réaliser des activités adaptées à un véritable projet pédagogique et éducatif.

Nous avons consulté le Grand Livre des Comptes 2020. Ce dernier nous a permis de connaitre les sommes engagées (prévues) dans le budget. Le résultat est significatif. En 2020 (avant La COVID), l’Élan avait obtenu pour ses activités 5587€ et le Tremplin 2958€. Ces sommes sont modiques pour une ville de 22000 habitants dont près de 15% se situe dans la tranche d’âge concernée par ces structures. Le maire le 17 mai nous a communiqué des chiffres différents (l’Élan : engagée 13731€, le Tremplin : 12973€). Le grand livre ne nous a donc pas tout dit ?

AnimationPetit équipementRégie Transport
Engagé5587683907
Réalisé32987316211193
Fonction 422 en €, Élan , année 2020

La baisse des dotations pour les jeunes a entrainé la disparition des séjours de plusieurs jours. Jugés trop couteux en frais et personnel, le maire a estimé que cela était superflu.

Cependant, ni la baisse du budget pour les activités, ni le coût pour les familles ne peuvent expliquer à eux seuls une désaffection aussi marquée par les jeunes de ces deux structures. Suite de l’enquête la semaine prochaine !



Une Jeunesse en pointillé !

(article version longue)

Enquête sur les moyens dédiés à la jeunesse

Épisode 1

Après avoir enquêté sur les cantines, le périscolaire et les centres de loisirs, nous avons cherché à comprendre ce qui est réellement proposé aux jeunes dans notre commune.

Où, quand, pour qui ?

Pourquoi faire une enquête sur ce sujet ? Comme pour les prix de la restauration scolaire et des autres services municipaux en direction des enfants, un certain nombre de familles nous ont alerté sur la pauvreté de l’offre proposée aux jeunes sur notre ville. En effet, lors de notre étude sur les aires de jeux, nous avions déjà remarqué une absence totale d’équipements dédiés aux adolescents et jeunes adultes dans la ville (ex: pas de skate parc). Les tables de ping-pong du parc central sont hors d’âge. Notre enquête s’est alors concentrée pour le moment sur les deux structures que sont l’Élan et le Tremplin du service jeunesse.

L’Élan est l’accueil de loisirs Jeunesse pour la tranche d’âge des 11-14 ans (Pré-ados) : activité principale mercredi, samedi, vacances scolaires, et seulement 1h le soir (mardi, jeudi et vendredi) de 16h30 à 17h30. Son activité principale a donc lieu officiellement les mercredis et samedis de 13h30 à 17h30 ainsi que pendant les vacances scolaires du lundi au vendredi de 10h à 12h et 13h30 à 17h30.

Service jeunesse
Service jeunesse : bâtiments et cours

Le Tremplin (15-17 ans) offre les mêmes horaires et amplitudes que l’Élan. Les deux accueils sont regroupés au 1 avenue de la République. Deux des trois bâtiments sont réservés à ces structures dans un espace relativement restreint. L’espace extérieur disponible correspond à une cour de récréation de 1000m2 (par comparaison, la cour de l’école du Chêne à + de 3000m2). La capacité d’accueil est de 95 jeunes au total (68+27).

Cette heure d’ouverture sur 3 jours durant la semaine est parfaitement surprenante. Quelles est son utilité réelle ? Dans certaines communes, le vendredi est privilégié et parfois certains vendredi soirs (Ex: Moissy-Cramayel), ce qui a l’avantage de canaliser et occuper des jeunes le soir qui ouvre sur le week-end.

Une fréquentation en baisse

Notre attention s’est portée tout d’abord sur la fréquentation actuelle de ces structures. Beaucoup de jeunes nous ont dit ne pas s’y rendre. Aussi, pour ne pas fausser cette enquête du fait du COVID, nous nous sommes intéressés à l’évolution des recettes perçues par la commune pour les prestations liées à ces structures.

Fonction 422, comptes administratifs 2014/2020

Le graphique issu du chapitre 70 (Ventes de produits fabriqués, Prestations) dans la fonction 422 du compte administratif montre l’effondrement des prestations perçues venant des familles payant les activités de ces structures . Elle est d’autant plus importante que si l’on compare au début de la mandature de 2008, la somme était de 120 088€. Cette chute indique une progressive désaffection de ces deux structures (l’Élan, le Tremplin) par les jeunes de notre commune et une division par 4 des recettes durant la dernière mandature. Le chiffre de 2020 est affecté par la fermeture de ces structures durant les confinements. Selon des éléments recueillis auprès de plusieurs personnes (dont certains salariés), nous avons eu confirmation que l’accueil pré-ados Tremplin a été déserté.

Année 2016 : des chiffres anciens, pics durant les vacances dans le projet éducatif territorial 2017-2020

Le groupe « Agissons pour Combs » a cherché à mieux appréhender la fréquentation actuelle de ces structures. Voici la question posée au maire lors du conseil municipal du 17 mai 2021 : « Pourriez-vous, afin que nous comprenions ces chiffres, nous dire le nombre de jeunes qui participent aux activités d’Élan et également ceux qui se rendent au Tremplin sur une année ? ». Le maire n’a pas répondu à cette question orale et a feint de l’ignorer. Nous avons sollicité une réponse par écrit mais pour le moment nous n’avons rien reçu.

A la recherche d’explications

Ce qui détermine le plus souvent la fréquentation, c’est pour les familles le coût des activités proposées par le service Jeunesse. La cotisation annuelle est modique et n’est pas un frein (1.50€ cette année). Mais si les activités de base sont gratuites au sein de ces structures, les sorties et les séjours ont un coût très important puisque le reste à charge est très élevé et correspond pour les familles les plus démunies à 50% du prix de revient. Ce qui n’est pas supportable pour une grande partie des familles de cette ville. Et celles qui ont le plus gros quotient, payent très cher également ces activités (85% du coût total, 15 % seulement de prise en charge). Ce type d’activités est programmé les mercredis et durant les périodes de vacances scolaires. Communément, la fréquentation est plus importante durant les vacances scolaires et en particulier l’été dans les structures jeunesses.

Décision C 2020 – 196 Annexe p.3

Nous avons donc une première explication de cette désaffection progressive des activités payantes de ces structures. Elle est à mettre en relation avec le tarif des autres prestations des services publics en direction des familles et des enfants. Nos enquêtes à ce sujet avaient démontré le reste à charge laissé aux familles et le prix excessif par rapport aux communes avoisinantes. Un choix politique revendiqué haut et fort lors des conseils municipaux par le maire et sa majorité.

Des communes avoisinantes ont des tarifs plus attrayants. Ainsi, la commune voisine de Quincy-sous-Sénart a fait le choix que le tarif des sorties durant l’année est compris entre 4 et 7 euros selon les revenus quelque soit le coût de la sortie. Lieusaint propose un reste à charge de 50% mais étudie la question, consciente de la problématique, d’une aide supplémentaire via le CCAS pour les familles en difficulté. Moissy-Cramayel a défini plusieurs types d’activités et donc de tarifs. Ainsi, une activité Karting qui coute 20€ est facturée 5€ aux familles et le transport est assuré gratuitement par la ville. Il faut savoir que les familles éligibles, partout en France, reçoivent de la CAF des chèques loisirs qui permettent aux enfants de pratiquer des loisirs et de découvrir des activités sportives et culturelles. L’attribution des chèques tient compte du quotient familial de la famille.

Un budget d’activités peau de chagrin

Outre le coût des services, une autre explication de cette désaffection est à rechercher dans la faiblesse budgétaire affectée à ces structures pour réaliser des activités attractives et adaptées à un véritable projet pédagogique et éducatif.

Un premier indice est perceptible par la place donnée aux jeunes dans la prise de parole officielle. Dans le programme de G.Geoffroy P.12, juste quelques lignes de présentation et aucun projet concret pour les jeunes. Cela résume assez bien les premiers constats réalisés. Les jeunes ayant entre 11 et 17 ans ne sont pas une priorité et donc par ricochet, les familles ne le sont pas non plus !

programme p.12
Programme 2020 p.12

Faute de réponse à nos questions, nous avons, non sans mal et après 1mois et demi d’attente, obtenu le droit légitime de consulter le Grand Livre des Comptes 2020. Ce dernier nous a permis de connaitre les sommes engagées, c’est à dire prévues dans le budget, par la commune en direction de ces deux structures.

AnimationPetit équipementRégie Transport
Engagé5587683907
Réalisé32987316211193
Fonction 422 en €, Élan (11-14 ans) , année 2020

Le résultat de notre étude est très significatif. En 2020, l’Élan avait une trentaine d’activités prévues pour la somme totale de 5587€ à la charge de la ville (somme réalisée : 3298€) . Le Tremplin, seulement 10 activités pour la somme engagée de 2958€ (somme réalisée 1249€). Ces sommes sont modiques pour une ville de 22000 habitants qui possède 2 collèges et 2 lycées sur son territoire.

Chiffres de la répartition de la population de Combs-la-Ville (INSEE de 2016)

Lors du conseil municipal du 17 mai, le maire nous a communiqué des chiffres différents de ceux que nous avons trouvé dans le Grand Livre (l’Élan : engagée 13731€, le Tremplin : 12973€) et également très différents de ceux présentés dans le projet éducatif (Budget primitif 2021). Il est vrai que la fonction 422 a servi de fourre-tout comptable puisque cette fonction qui se distingue des centres de loisirs enfants (fonction 421) est intitulé « Autres activités pour les jeunes ». Nous y trouvons aussi bien les comptes du centre social Trait d’union que les maisons de quartiers, le service prévention, les frais du bâtiment affecté aux associations (espace Camus) . Nous n’avons pas pris en compte par exemple les frais de communication (2020: le Tremplin, engagé 2500€).

La baisse budgétaire affectée pour les jeunes a entrainé la disparition des séjours qui permettaient aux jeunes de sortir de notre commune durant plusieurs jours et de pratiquer des activités attrayantes tout en faisant l’apprentissage de l’autonomie et du vivre ensemble. Jugés trop cher pour la collectivité, notamment en frais de personnel, la maire a estimé que tout cela était superflu, faisant fi des alertes émises par les professionnels de l’époque. En réalité c’était la réduction drastique des budgets de fonctionnement qui ne le permettait plus !

Ni la baisse du budget pour les activités, ni le coût pour les familles ne peuvent expliquer à eux seuls cette désaffection aussi marquée par les jeunes de ces deux structures. En effet, dans une ville comme Moissy-Cramayel, le nombre de jeunes présents en dehors des semaines de vacances d’été est quasi nul. A Combs-la-Ville, nous faisons le même constat. Il suffit de regarder depuis les fenêtres de la résidence Domitys pour constater que ces sont des vaisseaux vides, et que le Tremplin est un bâtiment fantôme. D’autres pistes sont donc à étudier !

La semaine prochaine, la deuxième partie de cette enquête analysera les autres éléments permettant de comprendre ce qui peut expliquer une telle situation et nos pistes de réflexion et de propositions pour que cela change.