Étiquette : augmentation des élus

Ça craque au centre de loisirs Beausoleil !

La fermeture du centre de loisirs HISTORIQUE du Chêne est un véritable tsunami pour l’accueil des enfants dans notre commune. Nous avons cherché à en appréhender les effets à travers un exemple …

Poussons les murs, sauvons les meubles !

Depuis la rentrée des classes, le taux d’occupation des services municipaux correspond à celui qui existait antérieurement à la crise sanitaire. La fin du télétravail ou sa forte diminution a obligé les familles à de nouveau faire appel aux services de la cantine, du périscolaire et bien évidemment au centre de loisirs le mercredi. Et avec la croissance urbaine les besoins vont croître.

A Beausoleil, plus de 150 enfants se bousculent le mercredi dans des locaux totalement inadaptés.

Beausoleil élémentaire
Beausoleil élémentaire : en face du DOJO

Fermeture du centre de loisirs du Chêne et sa disparition souhaitée par la majorité municipale + fermeture de la tour d’Aleron comme centre de loisirs = pénurie de places et d’équipements.

Il y a désormais 3 équipements qui font office de centre de loisirs :

  • Le centre de loisirs « Le soleil » (lui-aussi assez vétuste et donc peut-être aussi voué à être sacrifié à l’appétit des promoteurs pour les équipements municipaux ?)
  • Le groupe scolaire La Noue
  • Le centre de loisirs Beausoleil (mais est-ce vraiment un centre unique ?)
Centre de loisirs La Noue
Centre de loisirs La Noue

Le nouveau dispositif est le cache-misère d’une politique publique déficiente. En conséquence, de nombreux parents sont mécontents. Les habitants qui résident à l’est de la ville doivent se rendre avec leurs enfants à l’extrême ouest de la ville, à Beausoleil. Et cela concerne les enfants qui dépendaient de la Tour d’Aleron et du Chêne !!

Centre de loisirs Le Soleil
Centre de loisirs Le Soleil

Beausoleil : exemple type d’une incohérence politique

Beausoleil ne peut pas être une solution pérenne pour répondre à cette forte augmentation qui va durer dans le temps. Le nom de ce centre est trompeur. Il est à la fois celui d’un groupe scolaire et celui porté par deux structures correspondant à un centre de loisirs maternelle et à centre de loisirs élémentaire éloigné l’un de l’autre :

  • Une structure pour les maternelles (place Hottinger)
  • Une structure pour les élémentaires dans l’ancienne école qui accueille des associations face au DOJO.

Les locaux sont totalement inadaptés, tout particulièrement pour les élémentaires : cours de récréation petites, salles dispersées dans cet équipement scolaire qui n’est pas fait pour cela. Et s’il y a trop d’enfants, la solution du maire est d’utiliser le bâtiment scolaire ! N’oublions pas également que ce centre sera bientôt au cœur des travaux de construction du nouveau DOJO (nuisances maximum pour les enfants et les animateurs).

Une cour de récréation sans aire de jeux et petite
Une petite cour de récréation élémentaire…

De plus, la salle de restauration est de l’autre côté de la rue. Rien de très sécure quand on sait que l’un des conseillers municipaux délégué explique sur les réseaux sociaux que le centre vétuste du Chêne (faute d’investissement depuis de nombreuses années !) sera remplacé par un centre dans laquelle il ne sera plus utile de traverser la rue (ce qui n’a pourtant jamais été nécessaire au Chêne !).

Beausoleil centre de loisirs maternelle : pas de verdure, du bitume !
Beausoleil centre de loisirs maternelle :
pas de verdure, du bitume !

Les membres de la majorité confondent, quant cela les arrange, les centres pré et périscolaire avec les centres de loisirs. La fermeture et la réorganisation décidées par la majorité sont catastrophiques : les enfants sont concentrés dans des espaces, devenus de fait des sites de « garderie », dans lesquels il est impossible de proposer des activités éducatives de qualité. Et il ne s’agit pas de mettre en cause les animateurs et les directeurs de centre qui doivent faire avec les moyens du bord. Nous ne pouvons d’ailleurs que les féliciter de faire des miracles avec aussi peu.

Une alternative réaliste est possible

Nombreux sont les combs-la-villais indignés par cette décision prise sans aucune concertation. Elle pénalise enfants et parents. Cette vente qui désorganise et entraine une pénurie d’équipements pour la commune n’était pas inscrite dans le programme électoral de Guy Geoffroy et de sa majorité. Il n’a jamais été question de la fermeture d’un équipement public.

LE CENTRE N’EST PAS ENCORE VENDU ! Alors agissons et proposons de :

  • Réaliser un référendum citoyen (pour de telles orientations concernant nos enfants le maire aurait pu consulter ses administrés, pour y palier, nous avons mis en ligne une consultation citoyenne).
  • Réaffecter les 400 000€ prévus pour le parking de la coupole (travaux non-urgent)
  • Rénover le centre : coût estimé 400 000€ dont la moitié possible en subvention

Le maire critique nos propositions, affirmant que nous allons dépenser l’argent que nous n’avons pas ou encore que nous ne pensons qu’à augmenter les impôts. En fait nous avons une solution qui n’impacte pas les finances de la commune. Nous proposons que les élus acceptent de revenir sur leur augmentation votée en juin 2020 (première décision prise par la majorité). C’est ainsi 342 000€ qui seraient de nouveau disponibles : la rénovation du centre de loisirs du Chêne.

Nous rappelons que nous ne sommes pas opposés à la création d’un établissement accueillant des personnes âgées handicapées, bien au contraire. Nous nous élevons contre le fait que cela se fasse en lieu et place d’un centre de loisirs historique et toujours utile, au détriment d’un service municipal primordial pour les familles. Nous voulons que cesse cette tendance permanente à opposer les différentes populations de notre commune.

Nous appelons donc tous les combs-la-villais à :

Samedi 16 octobre à 11h

Rassemblement devant la mairie

Boulangerie à combs : installation dune chaine

Haro sur les artisans boulangers de Combs!

C’est à ne plus rien y comprendre. D’un côté le maire nous dit qu’il faut soutenir les petits commerces et artisans de la ville, et de l’autre, il ne fait rien pour s’opposer à l’installation d’une boulangerie franchisée dans l’Eco-pôle. Cherchez l’erreur…

Affichage de bonnes intentions?

Revenons un petit peu en arrière. Analysons le catalogue de promesses et de mesures annoncées par Guy Geoffroy durant la campagne électorale des municipales de mars 2020. Selon lui, le but de l’Eco pôle est de »fédérer sur un site unique des entreprises dont les activités sont liées au développement durable » (P.16) . C’est donc en catimini que cette enseigne de boulangerie a construit son magasin qui n’est pas vraiment en lien avec l’objectif annoncé, tout au contraire. Le maire n’en a rien dit à personne. La communication municipale a plutôt été axée sur la « légumerie bio », et pour cause! Nous ne pouvons que vous inciter à consulter le numéro 191 du journal municipal « Rencontre » qui présente cette zone.

A la page 24 de ce même catalogue, le maire nous affirme: « nous sommes déterminés à soutenir et accompagner les commerçants et à préserver , et même développer, une offre commerciale au plus près des combs la villais ». C’était donc cela la surprise, un accompagnement aux petits oignons pour les artisans boulangers de la ville et un développement toujours plus important de la zone périphérique.

Augmentation de l’offre en périphérie

Une des rares activités artisanales et de bouche qui subsiste dans la ville est celle des artisans boulangers. Nous ne parlons pas des dépôts de pain et les boutiques vendant des produits industriels. Ce type de commerce a commencé à s’implanter. Nous défendons le travail remarquable des artisans boulangers et pâtissiers qui fabriquent eux-mêmes et vendent des produits de qualité. Or l’implantation d’une première chaine de boulangerie  » Ange », dans la zone d’activité de l’Eco-pôle met immanquablement en danger nos artisans de quartiers.

Partout où ce type d’entreprise s’est implanté, il y a eu des fermetures d’artisans boulangers dans la ville qui a accueilli ce type de vendeur en périphérie. (Les boulangeries artisanales face à une concurrence féroce). Non seulement, les prix sont attractifs mais une politique de promotion régulière attire des consommateurs qui sont à la recherche de prix imbattables (Ex: 10 viennoiseries pour 6 euros). Seules des chaines franchisées peuvent proposer ce type de tarifs. Cela alors même que la consommation de pain ne cesse de chuter. Et la redoutable machine de ventes et de production ne s’arrête pas à cela. Une gamme complète de restauration rapide (sandwichs, salades, pizzas…) est proposée, concurrente de l’offre existant déjà en ville.

Ce qui se passe avec les boulangeries et donc représentatif de ce qui est arrivé aux autres corps de métiers qui ont peu à peu disparu du paysage urbain Combs la villais. Le développement des zones d’activités en périphérie est préjudiciable au maintien d’une activité commerciale et artisanale en centre- ville. Ces dernières années, nous avons vu l’installation de nombreuses grandes marques ou l’extension de leur superficie, alors que dans le même temps, le marché et les petits commerces se mettaient à décliner. Il y a bien un lien de cause à effet entre cette politique soutenue par le maire et la situation catastrophique des commerces de notre cité. Plus de boucher, ni charcutier, ni fromager, ni poissonnier, et seulement deux fleuristes pour une ville de près de 23000 habitants !

signalétique illégale?
Signalétique sans autorisation dans la ville

Deux poids , deux mesures donc. Une réalité désespérée alors que ce modèle de développement est remis partout en question dans les villes moyennes de l’hexagone.

Cessez les injonctions contradictoires!

Toutes les études montrent les effets négatifs d’une telle implantation. Le confinement et la crise sanitaire ont favorisé les moyennes surfaces périphériques et les enseignes qui se sont installées en périphérie.

Fort de ce constat, comment comprendre les injonctions contradictoires du maire ? Nous ne prendrons qu’un exemple supplémentaire qui est lui aussi parlant, celui de la taxe locale sur les publicités extérieures qui concerne les commerces de la ville (TPLE, Article L2333-6 du Code général des collectivités territoriales (CGCT) . Lors du conseil municipal du 21 septembre 2020, la majorité a voté une augmentation de cette taxe de 1.5 %. Les membres de la liste « Agissons pour Combs » ont voté contre. Cette augmentation ne rapporte pas grand chose à la ville. Cette décision est surtout significative du double discours du type: nous vous soutenons, mais nous vous ajoutons une dépense supplémentaire alors que la situation est critique! Il est vrai qu’il faut bien trouver un financement à l’augmentation des élus…(Forte augmentation des indemnités des élus)

Nous demandons que cette hypocrisie cesse. Nous sommes pour l’arrêt du développement d’activités périphériques qui concurrencent les activités existantes et les commerces de proximité. C’est au maire de s’y opposer et de faire entendre sa voix auprès de l’EPA (Établissement public d’aménagement). Il est temps de repenser la ville et de soutenir véritablement les entreprises qui sont en difficultés et qui sont vitales pour les habitants. Plusieurs articles à venir permettront de développer nos propositions dans ce domaine.

https://www.midilibre.fr/2020/01/10/boulangerie-un-nouveau-label-pour-proteger-les-artisans-des-chaines-et-des-industriels,8652504.php

https://www.latribune.fr/carrieres/franchises/secteur-de-la-boulangerie-les-chaines-se-multiplient-comme-des-petits-pains-562010.html

https://www.lesechos.fr/2017/05/les-artisans-boulangers-bouscules-par-les-industriels-169229

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGIARTI000006390586/2003-07-01/